Speaker A: Coucou et bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des

Speaker B: nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, conseillère en naturopathie et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanouie. Chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, mais surtout résilience, espoir, reconversion et surtout trichothérapie. Dans le descriptif, tu trouveras le lien pour t'inscrire à PIM ta résilience, c'est le programme du moment qui est d'ailleurs en pré-vente donc qui est en promo jusqu'au 31 mai, et comme son nom l'indique il va te permettre de développer, de nourrir et d'entretenir ta résilience, ce qui va te permettre de justement surmonter ton burning ou burnout. Maintenant détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors aujourd'hui je vais te parler du Kintsugi. Je ne sais pas si tu as fait attention mais au niveau de mon logo, que ce soit mon logo tout court ou même... Comment on appelle ça L'illustration que tu vois là au niveau du podcast, normalement sur ma tête, tu as remarqué des petites fêlures dorées sur le côté et même sur Instagram, si tu suis mes programmes, donc tout ce qui est ebook, bref mes visuels, il y a toujours des fêlures dorées et c'est pour faire référence justement au kintsugi qui est un art japonais qui répare les objets.

Speaker B: C'est à dire que tu casses un bol, tu casses un vase, au lieu de le jeter, bien tu vas le donner à un artisan. Ce sont des artisans qui vont le pimper, pour le coup, qui vont le sublimer. C'est une procédure assez longue et lente. On verra dans cet épisode les différentes étapes. Mais le kintsugi, vraiment au-delà du fait de recoller des morceaux parce que l'objet est trop cher à ton coeur, que tu n'as pas envie de le jeter, parce que l'objet ça se trouve tu l'as payé trop cher, tu ne te vois pas le jeter, donc voilà tu prends ta super glue, tu recolles le tout, tu fais le puzzle, hop hop hop. Mais bon, c'est quand même un peu moche parce que ça se voit qu'il a été cassé. Et puis surtout, tu la fais plutôt à la va vite. Le kintsugi, lui, il va prendre son temps.

Speaker B: Il y a 15 000 étapes et toutes nécessitent du temps, de la patience et de l'application, de l'autodiscipline. Je pense que s'il y a bien un terme qui sort du Kintsugi, c'est la patience. C'est-à-dire faire les choses consciemment, avec tout un rituel, et prendre son temps, et laisser respirer l'objet parce qu'il doit reposer entre toutes les étapes, et c'est quelque chose qui peut prendre des semaines voire des mois, tout dépend de la complexité de la réparation. Mais à la fin, tu as l'objet avec des fêlures dorées et c'est juste magnifique. Et c'est clairement une métaphore pour l'art de la résilience et donc tu comprendras pourquoi toi qui est au bout de ta vie maintenant, et bien à la fin, quand tu surmontes l'épreuve, quand tu suis ces étapes de résilience, t'es beaucoup plus solide par la suite. Donc forcément dans Pimp ta résilience, et bien j'utilise la métaphore du Kintsugi, parce que c'est celui qui nous permet de faire le tour de ta vie à 360 degrés et c'est celui dans lequel tu vas réajuster le plus. Tout commence par l'objet qui casse, par l'imprévu, par le choc émotionnel, le choc tout court. En tout cas, tout commence par ce jour, il y a cet événement qui vient dire stop, là t'es en burning sévère, tu vas bientôt t'effondrer ou alors malheureusement t'es en burn out et il faut arrêter.

Speaker B: De toute manière, je vois mes morceaux, ils sont par terre. Donc comme pour l'objet qui vient de tomber, tu peux pas non plus avoir un voile qui va te certifier que l'objet est intact. Non, non, non, il est tombé. Donc toi, à un moment donné, va falloir accepter les faiblesses. Effectivement, tu viens de vivre une période difficile, tu viens de faire subir un peu à ton corps n'importe quoi, tu viens de vivre des émotions négatives qui ont eu un impact trop important sur toi et ta relation avec les autres, notamment je pense souvent aux enfants, comme les morceaux de l'objet cassé sont vus comme ça par terre, tu peux pas dire que non ça existe pas, bien comme toi tu dois accepter que c'est tout, ça arrive, c'est en cours là, tu es en burn-in ou tu es en burn-out, tu peux pas te voiler la phase plus longtemps, maintenant il faut se mettre en route. Donc là arrive l'étape de la décision, c'est-à-dire que tu décides de te donner cette deuxième chance, tout comme pour l'objet qui s'est cassé, t'as pas envie de le jeter, il te tient trop à coeur, donc tu veux rassembler les morceaux, les coller comme ça, il reste toujours là et tu continues à le voir, même si malheureusement il aura quand même ses traces de cassure. Et bien toi c'est pareil, même si tu as été brisé par ces semaines de stress, ces semaines de fatigue, de dévalorisation et autres, tu vaux quand même la peine d'être reconstruite, tu vaux quand même la peine de te rassembler et de recoller les morceaux et et de te pimper et de te sublimer, bref, de te donner cette deuxième chance parce que t'en vaux la peine, parce que t'as quand même beaucoup de ressources, t'as quand même de la valeur, parce que tu le vaux bien, comme dirait l'autre. Toi toute seule dans ton coin, non tu ne vas pas y arriver, on va pas se mentir, ou alors tu vas mettre 20 piges et pendant les 20 ans tu vas faire trois dépressions, il y en a une qui sera profonde voire chronique et là ça va être très très compliqué de t'en sortir.

Speaker B: Donc lorsque tu as tous les ingrédients, bien évidemment que tu vas te reconstruire et bien évidemment qu'il y a de l'avenir et du positif même dans l'avenir. Donc, il faut quand même prendre cette décision de se dire « Ok, je suis en vrac, mais maintenant je vais me rassembler et je ne sais pas le faire toute seule d'ailleurs, je ne vais pas savoir me rassembler toute seule, donc je vais demander de l'aide et je vais commencer à faire ce qu'il faut pour me reconstruire. Arrive ensuite l'étape du choix, c'est celle justement, la technique que tu as envie d'utiliser pour la reconstruction, c'est-à-dire, tu décides de te prendre en main et tu décides de le faire en étant accompagnée pour être certaine d'aller dans la bonne direction. Et pour ça, il y a énormément d'alternatives aujourd'hui. Rien que dans ce podcast, on a vu la naturopathie, on a vu la yorveda, on a vu le yoga, on a vu la sofro. Vraiment, il y a énormément de choses. Il y a beaucoup d'accompagnement. Par contre, pour savoir laquelle te correspond le mieux, une petite étape de recherche est nécessaire, je dirais même une étape de test est nécessaire.

Speaker B: C'est au début, tu commences à t'informer et tu cherches un peu qu'est-ce qui se fait. Ensuite, tu choisis des gens qui pratiquent cette médecine douce ou cet accompagnement ou ce coaching. Et puis tu regardes la personne qui te correspond le plus, où le feeling passe bien. Et à un moment donné, il va falloir tester la chose. Tu peux en sortir très satisfaite,

Speaker A: «

Speaker B: Ah c'est trop bien, ça me parle, j'arrive à le faire et tout va bien. Comme tu peux te dire, c'est pas mon truc, mais c'est pas grave. Tu sais que ce n'est pas ton truc. C'est pas grave, ça veut dire que tu dois tester autre chose. Mais le fait de sortir d'une discipline en te disant, ça ne sert à rien, ça ne m'a servi à rien, j'ai perdu du temps, j'ai perdu de l'argent, de toute façon il n'y a rien qui va fonctionner. Oui, là c'est clair avec ce mindset tu ne vas absolument rien réussir. Par contre, te dire qu'effectivement j'ai testé, exemple, j'ai testé le yoga, trop lent pour moi, ou alors il nécessite trop d'aménagement de temps, bref c'est pas très adapté à ma vie, c'est pas grave je le sais, je l'ai testé, j'ai essayé, c'est pas ça qu'il me faut, c'est pas grave, je continue à m'informer, à me renseigner et je vais essayer autre chose. Franchement, il n'y a personne qui va te dire ce qui te va le mieux.

Speaker B: Tu es d'ailleurs ton propre expert, c'est juste que ton expertise en ce moment, il faut la retravailler parce que tu t'es un peu oublié, mais tu es la seule personne capable de dire ça me va, ça ne me va pas, ça me convient, ça ne me parle pas, il n'y a que toi qui peut savoir ça en fait

Speaker A: ».

Speaker B: D'où l'intérêt de se connaître. Donc quand tu t'es oublié comme ça pendant des semaines, voire des mois, voire des années, forcément tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce qui te parle le plus, tu ne sais pas ce qui te parle le plus, tu ne sais pas ce qui te convient le mieux. Et la période de test, elle est par moment indispensable, incontournable. Il faut tester et voir ce qui te va le mieux, ce qui t'aide à t'en sortir. Donc toujours dans cette étape de brisure, cette étape où tu constates ton état, où tu constates que l'objet est tombé, il va falloir imaginer, il va falloir visualiser. Et encore une fois, ce n'est pas du chamanisme, ce n'est pas un truc tiré par les cheveux. Il y a des études là-dessus.

Speaker B: Tu peux aller taper sur Google visualisation, études, preuves scientifiques. C'est quelque chose qui fonctionne parce que tout simplement, l'esprit ne fait pas la différence entre l'imaginaire et le réel. Donc, lorsque tu te mets à imaginer des situations, lui il croit que c'est pour de vrai. Du coup il va générer les sensations, les émotions et même si des fois tu dois les générer toi-même de façon consciente ces émotions là, le cerveau il croit toujours que c'est vrai, il croit toujours que c'est réel. Déjà, rien que par rapport au bol qui s'est cassé, tu vas te visualiser en train de recoller les morceaux, faire toutes les étapes de lac, de séchage, de poudre d'or, de compagnie. Rien que visualiser les étapes, tu anticipes le geste et le cerveau se familiarise avec ça. Et donc c'est tout pareil pour toi, âme. Âme brisée, c'est tout pareil.

Speaker B: Il va falloir que tu sois créatif. Vers quoi tu veux tendre Quelle est la personne que tu as envie d'être Même si c'est encore des phrases avec... Moi je t'avouerais que j'ai encore un peu de mal avec les phrases super poétiques comme ça là ou philosophiques mais n'empêche que c'est une réalité. Quelles sont les caractéristiques de la personne que tu aimerais trop être en fait. Qu'est ce qui te ferait trop rêver Qu'est ce qui te ferait trop kiffer Qu'est ce que tu as envie d'être Qu'est ce que tu veux devenir Etant donné que tu t'es oublié pendant plusieurs... Enfin pendant un moment, et bien maintenant tu es dans la réflexion, dans la créativité. Qui est ce que tu as envie d'être À quoi veux-tu que tes journées ressemblent C'est ce que je pose souvent comme question au téléphone quand on m'appelle. Et là, généralement, les nanas elles buguent.

Speaker B: Qu'est-ce que tu veux avoir dans ta vie Qu'est-ce que tu veux réussir Qu'est-ce que tu veux accomplir Donc soyons créatifs, soyons fous, sans limite, vers quoi tu veux tendre Et ensuite, visualisation, mais matin, midi et soir, abreuve-toi de ces images positives, ça ne peut que te faire du bien, ça ne peut que te motiver. Maintenant On passe à l'étape 2 qui est l'assemblage. Comment dire On va nettoyer les morceaux du bol qui s'est cassé. Je crois que j'avais commencé avec un verre, je ne sais plus. Je vais rester sur le bol. Donc tu récupères, voilà, tu as ramassé les morceaux, il faut les nettoyer, il y a des morceaux c'est mort, tu ne peux pas les utiliser. Donc tu prépares les morceaux, tu prépares ton matériel. Et bien toi, c'est le moment de commencer à mettre de la conscience dans tes tâches au quotidien.

Speaker B: Fini l'automatisme, fini les cogitations à plein temps où je fais les choses mais ma tête est ailleurs et je pense à tous mes problèmes. Là, il va falloir commencer à être concentré sur ce que tu fais, la pleine conscience, c'est important pour sortir un peu de ces émotions négatives dans lesquelles tu baignes depuis un moment. Donc ensuite, l'objet cassé, une fois que tu as nettoyé les morceaux, que tu as préparé ton matériel, tu vas replacer les pièces, un peu le puzzle. Avant de commencer la réparation, tu fais un petit test, on va dire, au début, pour voir les pièces, elles vont où et qu'est-ce qui manque comme pièce et compagnie. Bien, pour toi, ça va être un peu tes schémas de pensée, tes croyances, faire le puzzle de ta vie, qu'est-ce qui t'a mené à ce burn-out. C'est vraiment travailler les schémas de pensée, les pensées limitantes. Et c'est bien évidemment quelque chose qu'on travaille dans Pym ta résilience. Ensuite, on passe à la transformation.

Speaker B: Dans le Kintsugi, on va utiliser une laque, l'orushi. C'est un liant, donc il vient pour coller les pièces. C'est une matière qui est naturelle, mais par contre qui est irritante. Quand elle va sécher, elle va durcir donc elle va bien coller parfaitement les morceaux de l'objet, elle va perdre aussi sa toxicité. Donc toi, il est peut-être temps de travailler tes habitudes et voir celles qui sont énergivores, chronophages, toxiques. Et quand je dis habitudes, c'est tout. C'est-à-dire les personnes qui t'entourent et les activités que tu fais. Est-ce que tu as tendance à appeler la même personne pour te plaindre et vous passer trois heures à faire l'inventaire de tout ce qui ne va pas dans ce monde Est-ce que tu passes ton temps dans des groupes qui sont tous déprimants Est-ce que tu passes ton temps à faire des activités qui n'ont aucun sens pour toi Donc pour revenir au kintsugi, une fois que tu as préparé ta laque, que tu l'as appliqué, que tous les morceaux sont collés, en tout cas ceux que tu peux coller, est à reconstituer l'objet.

Speaker B: Rassembler peut aussi vouloir dire reprendre les plaisirs oubliés, reprendre les envies, les activités que tu faisais avant, que tu ne fais plus aujourd'hui. Ensuite, comme je t'ai dit, tu ne peux pas coller toutes les pièces dans un boli, donc tu es obligé de combler. Alors dans le kintsugi, il y a deux trucs, c'est à dire qu'ils vont préparer un nouveau liant, sabi ou rouchi, en mélangeant de la laque avec de la poudre de roche, et ils vont créer la pièce qui manque. Ils vont venir combler l'espace, le trou. Mais tu peux aussi aller récupérer des pièces, des autres objets cassés, Et ça c'est clairement de l'ouverture d'esprit pour toi. C'est que après avoir identifié tes besoins, chose que tu fais dans le programme de Pim ta résilience, tu vas ouvrir ton esprit et aller tester de nouvelles choses. Regarder une série, mais genre le type de série que tu n'as pas du tout l'habitude de regarder. Faire une activité où tu t'es toujours interdite de la faire parce que tu avais justement une pensée limitante par rapport à ça.

Speaker B: La troisième étape du kintsugi c'est la patience. Et en fait, en réalité, le kintsugi comme c'est l'art de la résilience mais c'est aussi l'art de la lenteur. Au début, ils vont enlever tout le surplus de lac. Donc ton bol, tu l'as bien collé, t'as ajouté les pièces nécessaires, t'as comblé avec une autre pièce, tout ce que tu veux. Mais la lac, voilà, il y a un relief, en fait. Il va y avoir des petites gouttes, il va y avoir des bosses et il va au début venir enlever tout le surplus de lac et il va tout nettoyer avec de la térébenthine. Et bien toi dans ta vie, idem, il va falloir faire le tri, il va falloir enlever tout le surplus là, tout ce qui est inutile, tout ce qui ne sert à rien et surtout tout ce qui est toxique. Ensuite, ils vont maintenir les pièces bien en place avec un ruban adhésif.

Speaker B: Pour toi, dans ton process de reconstruction, je dirais que c'est les phases un peu inconfortables où tu es dans le changement. Sauf que qui dit changement dit résistance au changement. Et donc ton cerveau va te dire vas-y reste dans ton confort, laisse-nous tranquille. Et pour ça, il va te lancer pas mal d'idées qui vont te décourager et qui vont te pousser à faire marche arrière. Et donc c'est une phase assez inconfortable parce que c'est là en réalité où il faut lutter. Une fois que tu as passé cette étape, tout le reste va être beaucoup plus fluide. Bien dans le PIM ta résilience, je donne pas mal d'outils qui permettent de rester motivé malgré tout. Après il faut laisser respirer l'objet parce qu'en fait la laque, comme je t'ai dit, elle est vivante.

Speaker B: Elle doit respirer pour sécher et durcir, et pour ça ils ont une boîte en carton qui est fermée. Toi, clairement, c'est les routines self-care. Et d'ailleurs dans PIM, ta résilience, tu as tout un chapitre sur vraiment choisir tes routines en fonction de ton temps, de tes ressources énergétiques, de ton énergie, de ton environnement en fait. Donc ton travail serait de déterminer tes routines self-care pour qu'elles t'aident à respirer. Et donc pour revenir au bol cassé, il va être déposé dans la boîte et il va rester comme ça plusieurs jours. Et bien toi c'est un peu l'art de la lenteur, l'art de ralentir, l'art de prendre son temps, l'art de sortir de la vie speed, de la tête qui tourne et qui s'arrête jamais. Et moi clairement je recommande du tricot, je le dirai jamais assez, t'as bien compris, ici on tricote. Et après à chaque étape, quand ils mettent l'objet de côté, le mec il reprend tout son matériel, il le nettoie avec une huile végétale ou avec de l'essence de térébenthine, il nettoie tout, il range tout soigneusement.

Speaker B: Ça veut dire pour toi qu'après chaque journée, tu dois donner un petit peu de temps pour toi. Après une semaine de travail hard-hard, pourquoi pas un massage. Tu dois avoir plus de promenades, tu dois avoir vraiment plus de temps pour toi, tout comme ce matériel qu'on range à chaque étape, et bien toi à chaque étape de ta semaine, de ta journée, de ton mois, tu dois te consacrer un temps un peu particulier pour toi, pour prendre soin de toi. Ensuite vient l'étape 4 qui est l'étape de réparation. Donc ils commencent par polir l'objet mais pas que, ils vont aller aussi au toucher pour bien vérifier toutes les irrégularités. Le truc faut qu'il soit lisse à l'œil nu mais aussi au toucher. Attention nickel chrome. Et d'ailleurs l'art du kintsugi c'est vraiment l'art de la concentration.

Speaker B: Parce que tu vois là au niveau des cassures quand tu viens coller les objets forcément tu as le petit trait qui dit que c'était cassé là. Ils viennent avec un pinceau super fin déposer une première couche de laque noire, le waro oroshi. Alors je sais pas du tout si ça se prononce comme ça, mais en tout cas c'est un pinceau super fin et donc le mec quand il dépose la lac noire, il doit être super concentré, il doit être très minutieux, il doit être lent, il doit pas être pressé par tel rendez-vous ou tel rendez-vous. C'est quelque chose ici que c'est parti pour la journée là. Il doit donc se concentrer à 100%. Ils ont des gestes lents, mesurés, précis, pour dessiner la ligne la plus fine qu'il soit. Et ensuite, ils laissent sécher dans la boîte environ deux semaines, et ils reviennent là-dessus, ils polissent la surface encore une fois, ils appliquent à nouveau une deuxième couche mais cette fois-ci la laque elle est rouge. Allez on va se permettre quelques petites phrases de perché, clairement c'est comme des veines en fait, t'as l'impression qu'il ait irrigué l'objet, il revit, ils lui ont donné un second souffle.

Speaker B: Et donc toi, pendant cette phase de réparation, forcément tu vas travailler l'état désiré, et c'est bien ce qu'on bosse dans PIMP ta résilience. Mais il va falloir de l'autodiscipline aussi, Donc on va travailler l'organisation, comment bien prioriser déjà après avoir identifié, fixé ses objectifs, il va falloir les prioriser et même tes journées au quotidien on va prioriser tes tâches. Le souffle ça va être toutes les petites victoires, pouvoir évaluer qu'effectivement il y a des changements qui ont eu lieu, que ça t'a apporté tel truc, tel truc et donc venir célébrer la mini victoire. Et tu peux revenir vers tes envies, aller refaire des activités qui te donnent trop envie mais tu n'osais pas trop les faire, mais vu que tu as fait tout un travail, forcément tu es plus confiante donc tu vas te lancer et surtout célébrer. Célébrer n'importe quelle petite victoire, aussi mini-riki qui soit-elle, il faut la célébrer. Il faut prendre l'habitude de se congratuler tout seul. Comme ça tu te détaches un petit peu, tu sais, de cette reconnaissance qui peut être... Qui peut-être t'a entraîné d'ailleurs dans le burn-out.

Speaker B: Il faut savoir s'auto-reconnaître quoi. Donc t'es content d'avoir fait quelque chose, tu te récompenses toi-même et tu verras que les autres, les gens vont suivre. Maintenant on passe à la cinquième étape qui est révéler un peu l'objet. On va commencer par l'illuminer, donc ils vont venir placer la poudre d'or avec un pinceau toujours avec autant de minutie que possible. Ils vont saupoudrer, appliquer délicatement sur la laque parce qu'elle est encore collante donc la poudre elle va se coller sur la laque. Ensuite à l'aide d'un pinceau ils vont rassembler la poudre d'or qui est en excédent. Attention, c'est quand même de l'or, faut pas déconner. Ils laissent sécher le bol deux à trois jours.

Speaker B: Ils reviennent, une fois que la laquelle est sèche, ils passent avec un bout de coton pour retirer vraiment tout l'excédent de poudre d'or qui peut coller sur le bol tout simplement parce que c'est très très fin. Après il passe une couche de laque protectrice pour stabiliser l'or justement. Il laisse reposer un petit peu, je crois pendant 24 heures, et revient dessus. Et là, il va en choisir un outil, celui qui leur convient le mieux. Donc, j'imagine que chaque artisan a sa technique. Le but, c'est de polir l'objet avec un mélange d'huile et de poudre. Et avec le polissoir, donc l'outil que le mec aura choisi. Le but, c'est de faire étinceler cet or parce que, encore une fois, on va le sublimer et donc toi pareil.

Speaker B: Le but, c'est de te sublimer. Donc toi, pareil, on va te révéler. Et pour ça, on va mettre beaucoup de positifs, s'orienter vers des activités positives qui donnent du peps, qui donnent des ondes positives. On va travailler le système de valeur. Donc, c'est quoi, Qu'est-ce qui est le plus important pour toi Comme ça tu vas être guidé par ça. On va travailler tes qualités bien évidemment, mais aussi on va voir qu'est-ce que ça veut dire un défaut. Et tu verras que un défaut c'est juste l'excès d'une qualité. Donc le but ça va être de travailler tout ça pour resplendir.

Speaker B: Pour qu'à la fin tu puisses assumer qui tu es, tu puisses assumer tes choix parce que tu sais que tes choix là ils sont basés sur tes valeurs et tu vas assumer ta personne parce que tu sais que finalement même tes défauts viennent d'une qualité et c'est tout ce qu'on va travailler dans Pimp ta résilience. Et enfin la dernière étape du Kintsugi c'est celle où tu prends l'objet, tu le contemples tout simplement, tu l'admires parce que ça fait un moment qu'il est dans sa boîte, là tout a séché, l'or brille, enfin brille de mille fesses normal, ça scintille, c'est joli, c'est beau, Tu vois les fêlures, tu connais l'histoire de l'objet. Il s'est brisé, tu sais tout ce que tu as fait pour le réparer. Avec toutes les couches de lac qu'il a eues, tout le lion qu'il a eues à 15 000 reprises. L'objet, non seulement il est beau, il est beau par ses fêlures, par ses rivières, par ses veines dorées, appelle les comme tu veux, mais il est costaud aussi, il est plus fort parce qu'il est consolidé avec ce fameux liant à multi bénéfices, et bien toi c'est tout pareil. Et du coup ils vont l'exposer avec fierté, et la personne qui va venir le récupérer, parce que généralement tu fais appel à cet artisan-là, et tu récupères ton objet, et t'es juste ravie de le récupérer, et ça a beaucoup plus de valeur, et bien pour toi c'est la même chose. Tu vas prendre du recul pour voir tout le travail que tu as fait, toutes les petites choses ou les grandes choses que tu as changé, tout ce que tu as mis en place et la personne que tu es devenue aujourd'hui. Parce qu'on n'oublie pas ses faiblesses, on n'oublie pas les difficultés qu'on a traversées, on n'oublie pas les expériences négatives de la vie.

Speaker B: Pas du tout. Elles font partie de nous, elles font de ce qui nous sommes. C'est simple. Le vécu fait qui tu es aujourd'hui. Donc tu as fait toute une phase de réparation, tu te rappelles comment tu étais il y a quelques semaines, tu te vois aujourd'hui, tu vois tous les changements dans ta vie et l'impact que ça a sur ta vie, sur ceux qui la partagent, et tu ne peux que être fier de toi. Et le fait de connaître tes limites, le fait de connaître tes points forts, tu sais qu'aujourd'hui, tu es capable de dire stop, de dire non, d'anticiper ce qui ne te correspond pas. Tu sais que tu vas choisir en fonction de tes valeurs, donc forcément tu vas être aligné. Qui dit aligné dit épanouissement.

Speaker B: Tu vas t'exposer, tu vas en parler, tu vas inspirer les autres, tu vas leur raconter ton expérience pour que ça puisse servir pour les aider, pour les motiver et pour leur prouver qu'il est possible de se reconstruire après un burning ou un burnout, qu'il est possible d'être épanoui, qu'il est possible d'être complètement en phase avec soi-même et qu'il est possible d'avoir une activité professionnelle épanouissante. Donc voilà, c'était les étapes du Kintsugi, la métaphore de l'art de la résilience. Je t'ai donné quelques étapes de Pim ta résilience. Si tu veux en savoir plus, je te mets le lien dans le descriptif de l'épisode. Tu me sollicites quand tu veux via Instagram et surtout je te rappelle qu'il est en pré-vente. Alors si tu écoutes cet épisode à sa sortie ou si tu l'écoutes avant le 31 mai, effectivement Pim ta résilience est en pré-vente parce qu'il est en fabrication, en fait il n'est pas encore terminé, il sera opérationnel le 1er juin et d'ici là j'offre un code promo qui donne moins 70% donc vraiment c'est le moment d'en profiter. Si tu as des doutes, tu ne sais pas si c'est fait pour toi ou non, surtout viens me parler, c'est le seul moyen d'avoir la réponse. Sinon si tu veux soutenir le Café des Burnies, tu peux me laisser un avis et me mettre 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast, ça me permet d'être bien référencée, ça fait vivre le podcast tout simplement.

Speaker B: Tu partages avec une personne qui pourrait en avoir besoin. Et sinon, rendez-vous sur Instagram. Et d'ici là, surtout, booste ton feeling good.