Sarah: Bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis de pour nanas épuisées et grâce à mon expertise d'infirmière, de coach en résilience et ma passion pour la tricothérapie, je t'aide à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et à reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo avec une âne inspirante, on parlera dévalorisation, échec, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement et bien sûr reconversion. Si tu veux vraiment sortir de ton mal-être, si tu veux retrouver ton peps, ta motivation et vivre enfin pleinement ta vie, réserve ta séance offerte avec moi, on prendra le temps de faire le point sur ta situation et voir si le programme Kintsugi est adapté pour toi. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant, détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Aurélie dans le podcast, une ex infirmière qui a fait un burn-out, qui
Aurélie: a testé plein de choses avant de de trouver sa voie et de prendre soin d'elle correctement et donc on va parler de de neuroatypie, de TDAH, de d'hypersensibilité et surtout de comment
Sarah: utiliser finalement son super pouvoir quand on est un peu atypique pour éviter le burn-out et pour savoir se nourrir au travail. Bref, je ne t'en dis pas plus, je te laisse écouter le podcast.
Aurélie: Coucou Aurélie, bienvenue dans le podcast le café des burnies, comment tu vas Impeccable. Merci d'avoir accepté l'invitation.
Aurélie: Merci à toi de m'inviter surtout.
Aurélie: Avec plaisir. Moi je t'ai choisi parce que au-delà de faire des bilans de compétences en plus qui sont plutôt axés personnes neuroatypiques ce qui m'intéresse c'est surtout que tu sois concerné finalement par le burn-out, que tu sois passé par là, tu sais exactement ce que ça fait de le vivre, tu sais ce que ça fait de vouloir s'en sortir et je pense que ça reste quand même une valeur ajoutée lorsqu'on veut accompagner des personnes qui veulent faire des bilans de compétences qui sont généralement dans un contexte de reconversion parce que ça se passe mal au boulot quoi. Au moins tu comprends mieux, je trouve qu'on comprend mieux la difficulté de l'autre parce que qui dit bilan de compétences dit quand même beaucoup de questionnements et certaines filles ne sauront pas répondre à des questions très basiques. Si toi tu n'es pas passé par ça, par cette phase de flou total de déconnexion de soi tu pourrais dire elle se fout de ma gueule ou tu vois comment ça se fait comment ça se fait elle peut pas répondre à ça.
Aurélie: Il y a encore beaucoup de honte je trouve autour de ça ou de dire qu'on a fait un burn-out quoi c'est plus joli comment va être perçu ce mot. Je
Aurélie: dois à quel moment il est tombé
Aurélie: Moi, ça a été assez insidieux en fait. Il est tombé bien avant que je tombe justement parce que j'ai fait un accident de ski. En fait, moi, c'est le corps qui, mais mon corps est très résistant malheureusement. Et du coup, il en faut beaucoup. Et c'est un accident de ski qui m'a terrassé, puisque c'était le genou. Et quand j'ai eu mon accident, tout le monde me touche, je m'a dit, ah, au moins là, tu vas être obligée de te reposer. Je me suis dit, mais pourquoi ils disent ça Et en fait, ouais, là par contre, après mon corps a complètement lâché s'est complètement relâché et je me suis dit waouh et là j'ai pris une grosse grosse claque parce que je m'en étais pas du tout rendu compte.
Aurélie: Du coup toi au boulot ça se passait comment
Aurélie: Alors en vrai, donc moi enfin voilà, c'est vrai que j'ai cette particularité de non at p mais j'ai découvert après. En vrai ça s'est ça s'est toujours bien passé et à la fois toujours mal passé. C'est-à-dire que sur le papier, tout paraissait nickel, mais parce que je compensais, je récompensais à mort. Mais au fin fond de moi, si je m'étais écoutée, non, ça ne se passait pas, ça ne se passait pas si bien. Il y avait des redflags, j'aurais dû voir genre changer souvent de ça, enfin moi, j'étais infirmière au départ, changer souvent de service, j'ai changé de structure, hôpital, clinique, libérale, voilà. Il y avait toujours un petit truc quoi, qui faisait que alors je trouve toujours des super excuses, mais voilà, au final, ça faisait un petit moment, je pense. Mais ça s'est accéléré après dans le libéral avec l'association qui a été encore plus pesante pour moi, parce qu'elle m'a encore plus demandé de me suradapter et voilà.
Aurélie: Ah mais je dis souvent que à un moment donné moi j'avais changé de service et donc j'arrive dans un service honnêtement tu vois de soins palliatifs c'est le service que je voulais faire aujourd'hui on va dire s'il fait partie des rares services qui sont encore bien lotis donc il y avait tout pour être heureux, il y avait tout pour que ça se passe bien, l'équipe elle était bien tout ce que tu veux, mais étant donné que tu t'as pas réglé ce qui s'est passé dans les autres services tu traînes ça tu traînes cette valise avec toi là où tu vas et donc même dans les endroits les plus corrects tu as toujours le même stress tu as toujours les mêmes appréhensions tu as toujours la même fatigue et voilà il faut quand tu te mets comme ça à changer de boulot, de poste, de service et à chaque fois il y a un truc qui va pas franchement c'est que c'est le moment de se reconnecter à soi et d'aller prendre soin de soi d'aller régler ce qui ne va pas. C'est ça. Et donc tu penses qu'ils étaient quoi toi tu as eu des signes mis à part le genou tu vois avant
Aurélie: Oui oui avant oui j'avais j'avais des phases de, alors comme c'était le début du premier burn-out, donc j'avais des phases parce que j'en ai fait un et un beaucoup plus profond, enfin c'est-à-dire que le premier n'était pas régulièrement.
Aurélie: Voilà. Là où je suis Delta.
Aurélie: C'est ça. Ouais, les petits les petits moments où j'avais des phases en fait où tout allait bien, c'est bon ou non, en fait, j'ai mon métier, nanana, nanana et je redescendsais en mode, J'étais en dépersonnalisation et ce mot-là, par exemple, je ne m'en rendais pas compte, c'est-à-dire le côté un peu je me blinde en m'en fichant de ce qui se passe pour ne pas ressentir trop fort les choses et pour me dire que tout va bien. Et j'avais ces phases comme ça où le matin, je me demandais ce que je faisais alors que quand même, le métier d'infirmière, c'est quand même un métier qui a du sens, de base. Et puis, j'avais d'autres matins où j'étais trop contente d'être là, voilà. Donc ça, moi, au départ, ça faisait un petit peu ça. Et j'avais des insomnies que je me mettais sur le compte c'est normal, tu es à 5 heures du mat, ou alors c'est normal, il y a ci ou il y a ça, ou enfin, il y a plein de petits trucs comme on trouve toujours des rationalisations, des petites douleurs aussi physiques, c'est normal, c'est une tique qui veut ça. Voilà, il y avait, qu'est-ce que je pouvais avoir d'autres, enfin, il y avait tellement que je ne sais même plus.
Aurélie: Niveau social, toi pour toi, ça s'est passé comment
Aurélie: Ouais, alors au niveau social, pareil, je me disais que c'est normal en fait. Je voyais tellement de monde que c'est normal que je m'isole tout à fait, on voit trop. Voilà, c'est tout à fait normal. Sauf que ce n'est pas, ce n'est pas à la base, ce n'est pas mon tempérament quoi. Et au début, j'ai commencé quand même à avoir des sautes d'humeur un peu. Genre le truc que j'aurais supporté là, ça commençait à ça commençait à voilà. Mais voilà, du coup tu étais normal en fait.
Aurélie: Étant donné que tu ne veux pas admettre que ça ne va pas.
Aurélie: C'est ça. Tu vois,
Aurélie: tu es dans ton déni. Du coup, le cerveau, il va toujours trouver une bonne raison, une bonne excuse pour expliquer, pour justifier. Et à quel moment tu t'es dit là, là non, c'est bon. Là, je n'ai plus de de raison, là, je ne trouve pas d'arguments. Ou malgré les arguments, en fait, non.
Aurélie: Ah bien après, donc quand j'ai repris à prendre ma vision de ski, j'ai repris quand même genre 3 ou 6 mois après, mais là en plus j'ai une problématique avec ma collègue. Ah oui, j'avais aussi des des difficultés relationnelles. Je croyais que tout était à la faute. J'ai compris pourquoi et en fait après, j'ai repris un peu vite bien sûr. Et puis à fond surtout, je me rappelle, je crois que quand j'ai repris, j'ai fait 15 jours d'affilée. Sans repos.
Aurélie: Sans repos et j'ai C'est grave ça non.
Aurélie: Ouais et j'ai enchaîné après pendant 3 4 mois à bosser comme une débile j'ai repris 10 fois plus qu'avant quoi mais voilà tout ce qu'il faut et du coup quand c'est revenu après le la la deuxième fois c'était quoi déjà ta question de chirurgie J'ai oublié, dis quoi Je
Aurélie: disais à quel moment tu t'es dit que malgré les bons arguments que je peux sortir, là non, là ça ne va pas.
Aurélie: En fait voilà, au bout d'un moment donc je me suis rendu compte, pareil je me suis fait opérer de la main, j'ai eu une boule à la main comme le bout du, le chirurgien m'avait dit vous êtes menuisier Je dis non non, je dis
Aurélie: non non.
Aurélie: Et du coup là j'ai eu un arrêt et là j'ai senti direct que tout ça, les petits trucs, enfin j'ai refait un peu le film, je me suis dit en fait là, ça ne va pas, donc j'ai voulu vendre. Et du coup, ça s'est très, très, très mal passé avec mon ex-associé. Et là, en fait, voilà, ça a été la dégringolade et la chute vertigineuse en mode, j'arrivais plus à rien quoi, j'étais complètement figée et je je n'avais plus à rien ni à réfléchir ni à avancer ni à savoir. J'en est arrivé à un stade où j'étais nulle, j'étais incompétente.
Aurélie: Surtout si au-delà de tous les mots donc j'ai mal au genou enfin je me suis pété le genou j'ai une boule à la main j'ai mal si j'ai mal là je dors mal donc oui je pense que si tu accumules déjà tout ce qui n'allait pas et qu'en plus la chute c'est que quelque part je me fais arnaquer en termes de chute de soi tu vois tu es quand même pour les pâquerettes il n'y a plus rien c'est trop c'est trop pour un individu
Aurélie: ouais ouais non là j'ai frôlé mais en plus j'avais tenté de me reconvertir toute seule et en fait j'ai fait kinésiologie diététicienne, qu'est-ce que j'ai fait d'autre Closing, enfin, je ne sais plus ce que j'ai fait depuis quelque chose. Et naturopathe. Mais en fait, à chaque fois, je trouvais les mêmes, en fait, je revivais les mêmes choses que ce que j'ai vu dans mon métier d'absorbeur et je n'avais pas intégré qu'en fait j'étais en train de fuir quelque chose sans régler le problème quoi.
Aurélie: En gros tu es en train de pousser l'histoire du doliprane là.
Aurélie: Exactement.
Aurélie: Tu as mal ou tu fais de la fièvre, tu vas prendre ton doliprane effectivement ça va enlever le symptôme mais bon on sait pas pourquoi tu as de la fièvre et pourquoi tu as mal donc c'est ça et tu vois les infirmiers comme quoi c'est vraiment l'histoire du cordonnier c'est
Aurélie: grave
Aurélie: mais comme quoi tu pourrais faire la même réflexion à quelqu'un d'autre et tu dis moi mais en même temps tu sais c'est compliqué parce que quand c'est avec soi ça reste très subjectif tu es tellement noyé dans tes émotions tu es tellement noyé dans ton négative que tu vois pas les choses aussi clairement que lorsque tu es détaché de l'histoire de quelqu'un d'autre toujours plus facile de conseiller quelqu'un d'autre que ce conseiller
Aurélie: soi ouais c'est surtout que on est tellement dans le soin à l'autre que après si on est dans le soin à l'autre c'est aussi voilà parce qu'on a un profil qui s'écarte de soi quoi Ça
Aurélie: c'est un gros travail que de dire j'ai beau être empathique bienveillant au service de l'autre et tout mais en fait non il peut pas passer avant moi c'est pas logique.
Aurélie: C'est ça c'est ça
Aurélie: même si ça paraît évident vraiment en tout cas j'ai eu beaucoup de mal à l'intégrer réellement ou voilà au quotidien je me rends compte en me disant attends attends là tu dis trop là tu dis trop vite là tu es trop présente en fait pour les autres moi je me retrouve avec 0 temps pour moi c'est pas aussi évident que ça finalement c'est de l'appliquer pour de vrai Du coup, tu as fait quoi toi pour Alors
Aurélie: moi, j'ai fait un coaching. J'ai fait un coaching. Alors j'ai j'avais fait psy, mais je pense qu'elle n'a même pas vu que je faisais un burn-out. Ou alors peut-être qu'elle a vu, mais en tout cas, elle ne m'avait rien dit et elle n'avait surtout rien dit non plus sur ma neuroatypie et tout. Et du coup, j'ai fait un coaching et en fait, c'est là que j'ai compris mon fonctionnement, pourquoi et je trouvais ça tellement passionnant, je me suis dit, mais enfin voilà, peux pas rester avec ça quoi. Et du coup, j'ai pris le temps de ce coaching pour bien intégrer tous ces concepts, enfin pour le vivre dans ma vie quotidienne de tous les jours, j'étais en arrêt maladie, mais ça, c'est des choses qu'on peut quand même vivre dans sa vie de tous les
Aurélie: jours. Tout à
Aurélie: fait. Et du coup, j'ai commencé un petit peu à m'intéresser à à tous ces concepts et à me dire waouh, j'aimerais bien que tout le monde ait ces concepts-là parce que tout le monde n'est concerné pas ça quoi.
Aurélie: Et du coup là, tu me parles de d'un coaching qui était adressé aux femmes neuratypiques, c'est ça
Aurélie: Pas du tout. Pas du tout. Non non, j'avais pris une couche mais qui était elle-même neuratypique mais qui m'a de suite décelé effectivement, alors au départ je n'ai eu que l'hypersensibilité décelé et qui rajoute une couche sur le fonctionnement de la prédisposition au burn-out les fameux drivers fait plaisir soit parfait voilà.
Aurélie: Ok mais du coup concrètement qu'est-ce que vraiment tu vois en en action.
Aurélie: En action ce que j'ai fait voilà. Alors en action très clairement le coaching m'a beaucoup aidé parce que du coup ça m'a permis à à comprendre mon fonctionnement et je crois que pour le fonctionnement que j'ai, c'est très important de comprendre comment je
Aurélie: fonctionne. Du coup,
Aurélie: c'est comme si j'avais la lecture du mode d'emploi d'une machine que je n'avais jamais utilisée. Donc forcément
Aurélie: Donc là, on parle beaucoup de connaissance de soi. Ouais, c'est ça et
Aurélie: du coup, ça m'a vachement ouvert, c'est waouh, mais en fait, voilà, je fonctionne comme ça et c'est comme si j'avais utilisé une voiture en sous-régime pendant ou en sur-régime pendant des années alors qu'il y avait d'autres manières de faire. Donc là, ça a été la grosse révélation. Du coup, après, c'est le passage à l'action parce qu'effectivement, comme tu dis, la théorie, c'est une chose, la pratique, c'en est une autre. Donc, comment je fais tout au coup pour déconstruire tout ça dans mon quotidien Et c'est en mettant en place dans mon quotidien perso que forcément, après j'aimais aussi dans mon quotidien pro et puis et puis en voyant les effets que ça fait et la la la, moi ça m'a rendu de la clarté tout ça déjà sur moi-même et quand les effets aussi que ça faisait sur moi, forcément je savais que c'était que le début mais je savais que en tout cas c'était libérateur quoi.
Aurélie: Ok et il y a d'autres peut-être tu vois au-delà de la connaissance de soi est-ce que il y a des sphères de ta vie que tu as dû revoir réajuster
Aurélie: Oui bien sûr toute ma sphère privée parce que c'est indissociable en fait ce qu'on fait dans le pro me fait dans le privé donc effectivement savoir dire non quand on ne sait pas dire non à un patient généralement tu ne sais pas trop dire non autour de toi Ça a été, moi, c'était vraiment le gros fait plaisir, enfin le driver vraiment où je donnais tout pour tout le monde, où je pensais que, à partir du moment où j'arrêtais de donner aux gens, de dire oui, c'est que j'étais méchante, j'avais toujours cette problématique en fait. Il y avait aussi l'aspect quand même travail de confiance en soi qui a été super important aussi quand même parce que, alors qu'il n'existe pas, maintenant je sais, c'est l'estime de soi, mais enfin bref, ça a été vraiment un travail autour de ça et surtout un travail autour de ma neuroatypie encore une fois, parce que c'est un autre fonctionnement qui vient rajouter au burn-out et du coup voilà. Mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, par je ne suis passée que par le mental entre guillemets, puisque je n'ai fait que du coaching. Bizarrement, je n'ai pas le choix que de me mettre au repos naturellement, parce que je faisais beaucoup de sport à la base. Et là, je n'avais même plus envie, je n'arrivais plus du tout. Et je m'écoutais, mais en me culpabilisant au départ. Donc, je n'ai pas fait les bonnes choses et les bonnes techniques en vrai sur tout ce qu'il faudrait faire aujourd'hui que je que je connais grâce à mes à mon école. Mais la première chose que j'ai fait et pas des moindres, c'est quand même le coaching et ça c'est déjà une bonne porte d'entrée quoi
Aurélie: c'est clair parce que à partir du moment où tu commences à déconstruire c'est là où tu peux faire et donc c'est plus facile finalement de faire si tu te lances dans des routines self care à revoir ton alimentation à te remettre au sport mais que là à l'intérieur c'est toujours le même sport mais que là à l'intérieur c'est toujours le même le même process qui tourne en fait ça va être c'est pas que c'est contre productif mais ça donnera pas de résultats parce qu'en vérité à chaque fois tes actions elles sont liées à tes pensées et si tes pensées elles sont biaisées forcément les actions elles peuvent qu'être à côté de la plaque et du coup c'est quoi la définition d'une femme neuroatypique
Aurélie: Déjà il y en a plusieurs neuroatypiques c'est ça, c'est après
Aurélie: tout le monde n'est
Aurélie: pas d'accord, enfin bon bref, il y a plein de controverses. C'est c'est en fait, c'est un fonctionnement différent. En gros, pour retenir, c'est un fonctionnement différent, mais du coup, qui va forcément avoir un impact parce que comme le fonctionnement est différent, on se suradapte énormément aux neurotypiques. Donc sachant que pour arriver au burn-out, il faut la suradaptation, autant te dire que c'est double effet kiss cool.
Aurélie: Et donc aujourd'hui, est-ce que tu sais dire quel est l'environnement professionnel qui est toxique pour une personne neuroatypique
Aurélie: On a tous des besoins profonds quand on part le matin bosser, ce qui n'a rien à voir avec le fameux hikigai, enfin on pourrait faire le lien, mais ce n'est pas ça. C'est qu'en fait, en gros, quand on part en rando, on a besoin des choses dans son sac. Là, c'est un petit peu pareil quand on va au travail, on a besoin de mettre des choses dans notre sac de rando pour être heureux au travail. Et les connaître véritablement, c'est pouvoir répondre à bien les nourrir. Et l'environnement toxique, c'est typiquement là où tu ne peux pas nourrir tes besoins, où tu n'arrives pas à les nourrir pour raison XYZ. Parce que quelquefois, tu ne peux pas les nourrir tout simplement parce que structurellement, ce n'est pas possible. Mais quelquefois tu ne les nourris pas parce que tu n'oses pas par exemple exprimer tes besoins à ton employeur.
Aurélie: Et donc la différence entre neuro atypique et typique ce serait les besoins.
Aurélie: Alors on a tous on a tous des besoins mais je te donne un exemple. Par contre dans le besoin de plaisir le besoin de plaisir chez un neuroatypique bon bah ça reste le besoin de plaisir Mais pour un TDAH, il faut savoir qu'on n'a pas de dopamine. Donc ça, c'est un trouble qui fait partie de notre trouble. Sauf que du coup, on en a tout le temps besoin, où tout ce qu'on fait doit avoir une récompense, c'est comme ça.
Aurélie: Ok.
Aurélie: C'est parce qu'on n'a pas de récompense ou parce qu'on sait que la récompense va être loin ou parce que voilà que du coup on ne fait pas et qu'on va être dans la procrastination par exemple.
Aurélie: D'accord.
Aurélie: Ou à l'inverse qu'on va dans la procrastination active et être en sur régime.
Aurélie: Pour en amont pour en fabriquer. Ça possible.
Aurélie: Donc en fait, l'idée, c'est que forcément, le besoin de plaisir pour un TDAH est vachement plus important que pour une autre personne. Mais c'est vrai que bon, par exemple, on a aussi un gros besoin de sécurité chez nous en général, puisque du coup, on en manque. Du coup, il va être un peu plus important. Donc forcément, on ne peut pas se permettre d'aller dans un, dans une structure qui ne nous l'offre pas ou être sous couvert d'un manager qui ne nous permet pas de verbaliser qu'on a besoin de sécurité. C'est des petits détails comme ça, mais on a tous les mêmes besoins, enfin on n'a tous pas les mêmes besoins, mais
Aurélie: on a tous des besoins, un besoin qui, oui.
Aurélie: Mais chez un neuroatypique, on va regarder la particularité de la neuroatypie et le besoin derrière.
Aurélie: Parce que du coup dans la neuroatypie on va mettre tout ce qui est TDAH, hypersensible, qu'il soit intellectuel ou émotionnel.
Aurélie: Voilà c'est là que l'hypersensible n'est pas toujours associé aux neuroatypiques parce que ce n'est pas un trouble. Donc soit effectivement ça reste un neuro divergence, c'est-à-dire que ça reste une personne qui a un fonctionnement différent. Enfin tous les endroits peuvent être adaptés à partir du moment où tu as conscience de tes besoins profonds. Imaginons tu
Aurélie: es un manager et tu es un euro atypique et donc tu dois interagir énormément avec les autres que ce soit en dessous au dessus à côté est-ce que tu peux me donner le truc genre le plus fréquent et qui peut déclencher des relations conflictuelles au travail quoi.
Aurélie: J'ai eu le cas d'une fille qui était venue me voir, en fait elle a eu la problématique, c'est qu'elle s'est retrouvée du coup à devoir écouter la direction qui lui avait dit de ne pas dire, un plus un plutôt, qui lui avait mis au parfum d'un nouveau projet, mais qu'il ne fallait pas le dire, mais que du coup, elle allait devoir se, enfin qu'ils allaient devoir se débarrasser de certaines parties de l'équipe et scinder l'équipement entre 2, de machin et tout. Et elle était proche de l'équipe qu'elle essayait de faire performer pour avancer dans le projet. Du coup, elle s'est retrouvée entre guillemets le le le le le le entre les 2 chaises, on ne va pas avoir. Et du coup, en fait, le gros conflit interne, parce plus de ça, donc elle est hypersensible, les suspicions TDAH, elle est en train de se faire diagnostiquer. Donc en fait, la difficulté qu'elle avait là, tu vois typiquement, c'était par exemple, en fait, je ne peux pas ne pas dire la vérité parce que ça fait partie de mes valeurs qui sont ultra méga super importantes pour un euro atypique, ne l'oublions pas. L'injustice étant le truc qui nous fait péter les boulons. Et et puis, du coup, honnêteté aussi vis-à-vis de son employeur, enfin de son directeur, je veux dire. Et du coup, en fait, le fait plaisir, là, est carrément activé et du coup, enfin là, il y a eu un gros conflit de valeur, il y a eu un un message contraignant qui est arrivé direct.
Aurélie: Et elle s'est retrouvée vraiment dans une position inconfortable qui fait qu'au final, elle a, elle n'a pas exprimé ses besoins à son directeur, elle n'a pas pu parler à son équipe. Et en fait, elle s'est retrouvée en situation, elle a explosé en plein vol et en plus, elle a pris toutes les critiques du haut et
Aurélie: du bas.
Aurélie: Donc au final, elle n'a pas là, tu vois, typiquement, grâce aux besoins qu'elle a vus, elle s'est rendue compte et aux valeurs, on a fait le parallèle entre ces 2 choses, elle s'est rendue compte qu'en fait, elle avait, elle s'était mise en conflit interne et ça, typiquement, c'est toxique. Donc du coup, forcément, comment on fait pour réunir 2 valeurs qui qui sont contradictoires Comment on fait pour réunir des besoins aussi qui peuvent être contradictoires et comment on fait pour les exprimer aussi parce que c'est ça aussi l'idée. Donc en fait
Aurélie: Parce que tu vois les conflits internes pour le coup ça concerne absolument tout le monde.
Aurélie: Absolument.
Aurélie: Alors on pourrait dire que si tu es neuroatypique tu vas le vivre fois 10.
Aurélie: Ah tu le vis fois 10 mais il faut savoir que c'est à peu près toujours les mêmes conflits qui reviennent liberté
Aurélie: sécurité. Ok j'ai envie de dire aussi pour tout le monde. Je pense que peut-être que la différence est vraiment une question de d'intensité voilà parce que ce n'est pas le mot. Non mais
Aurélie: si tu veux, ça reste toujours en fait, un neuroatypique a souvent énormément besoin d'autonomie et de liberté, tout simplement parce qu'il n'a pas ce
Aurélie: suradapté. Ok.
Aurélie: Mais il a besoin d'énormément de sécurité, parce qu'il n'a absolument pas confiance en lui et parce qu'il n'a pas eu un socle, enfin il a toujours tellement suradapté à l'ordre qu'il ne sait même pas qui il est en gros. Il est, ok. Donc c'est en ça que c'est la particularité typique du neuroatypique. Alors oui, évidemment, tu peux le retrouver chez un neuroatypique, mais ce n'est pas celui-là qui est tout le temps là.
Aurélie: D'accord, ça marche. Et donc, si on bascule dans le côté plutôt atout.
Aurélie: Ah oui, par contre, voilà. Alors, le
Aurélie: neurotypique, qu'est-ce qui pourrait apporter
Aurélie: L'avantage de et sans ça moi que que vraiment c'est c'est mon coeur de métier, c'est ce que j'adore faire, c'est en faire un atout stratégique en fait parce que par exemple quand on est TDAH, on est hyper créatif, On a ces phases hyper focus qui sont super chiantes, mais d'un autre côté, qui, parce que derrière, on est des épaves si on ne sait pas les maîtriser. Mais d'un autre côté, ça veut dire que quand on est figé sur un truc, on ne sort pas de là, on est vraiment performant dans ce domaine-là. Une espèce de flow que tout le monde cherche à avoir, nous, naturellement, dans certains domaines. Donc, à partir du moment où on a identifié ce domaine-là, bingo quoi, on fait les choses fluidement, tout est limpide, ça va vite, on est vraiment hyper focus là-dessus. Et on a aussi cette capacité d'empathie qui est quand même vachement plus importante. Et et alors oui, c'est chiant parce que du coup, on sent tout, on voit tout, on fois 10, les émotions et tout, mais c'est vachement bien aussi parce que ça nous permet de capter ce qui n'est pas palpable, ça nous permet de de ménager la chèvre et le chou, de pouvoir éviter les, on évite souvent les conflits par ça, pour ça, mais d'un autre côté, nous, on sait aussi les les les aplanir si je puis dire. On se rend pas compte souvent les neuroatypiques, on a un fort leadership naturel. Sauf que comme on a cet auto-sabotage qui est énorme, ça nous empêche de l'avoir naturellement parce que le leadership, c'est quand même, il n'y a pas que le côté beaucoup l'associent à certaines choses, mais du leadership à la base, c'est guider, inspirer et motiver.
Aurélie: Oui. Et ça, on sait très très bien le faire naturellement parce
Aurélie: que justement, on est authentique,
Aurélie: quand on ose être authentique et vulnérable, c'est ça qui guide et qui inspire et motive les gens en fait. Et en plus, on est en général, on est tout le temps positif et on nous appelle le monde des bisounours qui voit tout le temps la licorne rose. Oui, mais c'est quand même mieux que de voir le côté vide du verre et puis Ah,
Aurélie: c'est clair.
Aurélie: Donc c'est vrai que voilà, mais en tout cas, c'est vrai que les atouts, il y en a et c'est dommage qu'on ne les voit pas. C'est ça qui est intéressant. Quand on sait après manier son mode d'emploi, qui n'est quand même pas toujours évident dans le quotidien, on ne va pas non plus, voilà, mais c'est justement plutôt que de lutter faire avec et en faire un atout stratégique différentiel quand on est entrepreneur par exemple ou
Aurélie: ou qu'on peut utiliser dans
Aurélie: son travail, mais par contre voilà, ça veut dire aussi le verbaliser. Alors, tu n'es pas obligé de dire que tu es neuro atypique mais en tout cas verbaliser ses besoins pour pouvoir Oui bien sûr.
Aurélie: Après les étiquettes il y en a pour qui c'est très réconfortant parce que ça vient expliquer des choses
Aurélie: ça
Aurélie: vient mettre des mots sur des situations tu dis ah ouais ok je comprends mieux mais en soi enfin c'est pas qu'on s'en fout mais tant que toi tu as conscience de toi-même d'accord et tu sais comment tu réagis tu sais ce qui va te mettre hors de toi tu sais ce qui va te nourrir ce qui va te recharger ce qui va te nuire enfin partir du moment où tu essayes d'appliquer ce qu'il faut pour être heureuse dans la vie au quotidien bon est-ce que c'est si important de crier sur tous les toits que tu es TDAH que tu es hpi que tu es machin non je trouve que le plus important c'est entre toi et toi-même
Aurélie: tu vois
Aurélie: oui je crois que ça a
Aurélie: réglé mais c'est de pouvoir aussi l'exprimer parce que forcément on n'a pas les mêmes besoins c'est ça que que que je veux dire tes besoins voilà c'est ça s'exprime
Aurélie: tes besoins bien évidemment
Aurélie: Si tu es dans l'équipe et qu'il y en a 9 qui fonctionnent d'une façon et que toi tu es la seule à la
Aurélie: fois, savoir
Aurélie: exprimer, j'ai un cerveau qui fonctionne un peu différemment, ne pas avoir honte d'oser dire certaines choses, comment moi je fonctionne et voilà de tout. Moi, j'ai besoin, est-ce que c'est ok pour vous Et ça, ça fait toute la différence parce que du coup, ça permet à tout le monde d'en avoir conscience et du coup, voilà, enfin, moi, je sais qu'à chaque fois que les filles l'ont adopté dans leur boulot respectif, à chaque fois c'est game changer et ça évite la reconversion quelquefois et c'est quand même mieux aussi.
Aurélie: Et après être aussi prêt à ce que ce ne soit pas le cas. Ah oui. Je peux venir dire écoute moi je fonctionne comme ça parce que j'ai ci j'ai ça et en face la personne elle va dire j'en ai rien à foutre et là.
Aurélie: Et bien là voilà et c'est là que on voit c'est.
Aurélie: Là on va aller voir Aurélie. Alors
Aurélie: au contraire c'est voir si le coaching a fait son effet c'est ben j'ai le choix soit je reste et je vais contre moi ou soit je trouve un endroit où je pourrais respecter mon mode de fonctionnement et mes besoins parce que parce que c'est ça en fait la réalité quoi.
Aurélie: D'ailleurs imaginons allez on revient un peu à l'idéal à quoi ressemblerait un environnement tu vois safe pour une neuro atypique
Aurélie: Ce qui est certain c'est la liberté parce que c'est hyper important donc c'est-à-dire vraiment, c'est ça aussi c'est c'est l'ambivalence. À la fois le côté structurel de la chose, sécurité, et à la fois le pas rigide et pas et pas, ça dépend après de la de la Tipi parce que au TDAH, il ne faut pas du tout que ce soit routinier par exemple, mais en tout cas, une culture flexible et souple. Sinon, c'est c'est c'est enfin, c'est c'est c'est enfin, c'est c'est c'est c'est enfin, c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est enfin, c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c'est c où on te laisse tout seul dans ton coin, bon là ça ne va pas du tout le faire non plus, on ne va pas se mentir. Un lieu où l'émotionnel était interdit bien sûr, puisque forcément c'est c'est c'est encore pas trop compatible du tout ça.
Aurélie: Ça veut dire qu'un environnement idéal, c'est là où l'émotionnel est présent, pris en compte, écouté, verbaliser.
Aurélie: En tout cas pas interdit.
Aurélie: Pas interdit, ok.
Aurélie: En tout cas pas j'en ai rien à foutre moi des états d'âme ici et nana bon ben là tu joues au revoir voilà et puis et puis voilà en fait après encore une fois ce que que j'essaie de de dire, c'est que ça ça va dépendre de beaucoup de la neuroatypie aussi. Par exemple, pour un hypersensible, s'il est très très, il y a des hypersensibilités qui sont différentes. Il y en a par exemple, ça va être le bruit, il y en a, ça va être l'odeur, il y en a, ça va être machin. L'odeur par exemple, tu vas travailler dans une usine à canard bien sûr, le bruit tu vas pas travailler dans des open space géants là où tu as un bruit, un brouhaha voilà,
Aurélie: si on devait faire des gros chapitres, ce serait avoir de la souplesse ouais mais tout en ayant de la reconnaissance pour se sentir en sécurité et pouvoir s'exprimer être écouté
Aurélie: ouais la sécurité ça passe aussi par la structure, ça passe par le le enfin voilà savoir concrètement ce que j'ai à faire, mais pas trop non plus pour garder l'autonomie, c'est ce que je te dis, c'est l'ambivalence, c'est la colère.
Aurélie: C'est tellement simple, parce que l'humain il est tellement simple, donc j'ai ma fiche de poste, je dois m'y référer mais attention si de temps en temps je veux en sortir revenir élargir et tirer bon il faut que ce soit aussi faisable et ne pas tomber dans l'autre extrême ça c'est ça qui mène un peu vers l'épuisement c'est quand tu es trop souple sur ta fiche de poste et qu'il n'y a plus de cadre.
Aurélie: Exactement exactement ça et c'est aussi le management toxique je veux dire concrètement si tu fais ça, on peut voir éventuellement pour ta promotion ou effectivement, on peut voir pour augmenter ton salaire si tu fais ça, bon autant te dire que Et
Aurélie: puis ta carotte quoi, merci. Ouais. Et du coup à quel moment on vient te voir
Aurélie: À quel moment on vient me voir En général, alors, j'ai de tout. J'ai des gens qui veulent se reconvertir et qui ont attendu le dernier moment, qui ont fait un burn-out, qui sont en post-burn-out. Et souvent, les aussi les gens qui veulent faire un point sur leur carrière, qui sentent qu'il y a un truc qui bloque ou sur leur entreprise, parce que j'utilise beaucoup aussi avec l'entreprise l'audit que je te disais là par rapport aux besoins profonds et qui disent ah mince, si je bloque, enfin il y a un truc qui ne va pas, mais je ne sais pas quoi. Je ne sais pas si tu connais le cycle de haute somme, non.
Aurélie: Peut-être que tu t'écris, je veux dire ah ok d'accord, donc je n'ai pas le nom, tu vois.
Aurélie: Ouais, c'est le cycle, donc c'est un sociologue, un psychologue, un coach qui avait mis, qui avait fait ça. Donc c'est le premier truc, c'est la le lancement, la lune de miel. Tout va bien, c'est magique, c'est magnifique, c'est super. Et puis au bout d'un moment, on commence à douter, à se poser des questions, on ressent de la frustration, de l'ennui, mais c'est très léger, tu vois, c'est anti, parce que ça, c'est la deuxième phase. Et cette deuxième phase-là, soit tu l'investis et tu es encore en énergie haute et c'est cool, ça va être bénéfique, soit tu passes en phase un éventuellement, soit tu n'investis pas du tout, tu fais genre comme ça et tu risques de basculer, voire tu bascules en phase 3 qui est la phase de marasme. Et donc, c'est là que tu es en perte d'identité, tu es en burnout, pré burnout ou burnout ou post burnout, après tu es en dépression pour certains, enfin c'est la phase où vraiment là il est temps, enfin tu n'as plus le choix de toute façon, tu es obligé de faire quelque chose. C'est la phase 2 on va dire, voilà.
Aurélie: Moi c'était tu vois ce ce schéma c'est ce qui se passe généralement dans mes accompagnements c'est-à-dire que quand elles arrivent elles sont tu vois limite elles sont trop pressées parce que mes programmes ils se débloquent au fur et à mesure pour laisser le temps à la personne de passer à la pratique quoi le but c'est pas juste de manger des vidéos et à un moment donné il y a toujours une sorte de chute de la lune de miel comme tu dis une chute de motivation où il y a beaucoup de résistance aussi aux changements et compagnie et ce moment là il est c'est le plus important parce que ça définit tout le reste soit tu arrives à la choper à ce moment là à la remotiver à la maintenir sur les rails entre guillemets pour qu'elle reste dans sa motivation, soit tu la perds.
Aurélie: Enfin, moi, ce que je prends maintenant, c'est la phase 2. Avant, je m'autorisais à prendre en début de phase 3, mais enfin, je m'autorise encore, mais ça va être vraiment un début de phase 3 qui est quand même motivé et pas que je dois tirer parce qu'il y a aussi d'autres personnes qui sont surtout les infirmières, on ne va pas se mentir, qui sont en mode j'ai besoin que tu me sauves et ça je ne crois pas.
Aurélie: Non mais surtout quand on ne va pas se mentir les les,
Aurélie: oh là
Aurélie: là ce qu'on a dit au début de l'épisode c'est-à-dire que tu peux changer de voie professionnelle, il n'y a aucun problème aujourd'hui il y a tellement de structures, il y a tellement de outils, tellement de moyens. Mais si tu ne passes pas par l'étape où tu bosses sur toi-même, où tu changes ta façon d'être, ta façon de faire, ta façon de dire, ta façon de réagir, ton rapport au travail, vas-y fais autant de bilans de compétences que tu veux, ça ne changera rien. Enfin tu vas changer le boulot oui, mais le résultat il sera quand même, tu retombera, ah mon Dieu et tu vas faire comme ça épuisement sur épuisement, sauf que le corps il n'est pas non plus étirable à l'infini, plus tu l'épuises moins il tolère moins il se reconstruit correctement moins il s'adapte. Donc je comprends que tu ne veuilles pas des personnes qui ne passent pas par cette étape où prends soin de toi, une fois que tu es au clair, viens il n'y a pas de souci on pourra faire le reste. Et ça dure combien de temps toi tes accompagnements
Aurélie: Alors jusqu'à présent, ça a duré 3 mois, mais là, enfin surtout les TDAH en fait, on a une particularité, c'est qu'on veut que ça aille vite, toujours très très vite, donc on est à faux motivé au départ et tout d'un coup plus rien. Mais il y a aussi la petite offre, c'est tout simplement l'audit que je te disais, enfin le l'audit de qualité de vie au travail, mais avec les besoins profonds où là, c'est ça en 2 séances en fait, c'est juste en fait, on fait une cartographie de ce que tu as besoin de mettre dans ton sac à dos pour aller en rando. Derrière, on fait une heure et demie de coaching pour voir les les enfin les tout ce qu'on peut aborder en séance de coaching fast. Et après, si elles peuvent partir sur plus loin, mais au moins déjà ça quelquefois, ça suffit à les remettre elles savent ce qu'il faut qu'elles fassent et tout mais là bon là on parle pas de burn-out ça c'est clair.
Aurélie: Ok dans tous les cas tout commence par un appel offert du coup je mettrai le lien vous trouverez le lien dans le descriptif et puis de là toi tu analyses et tu recommandes ce qui est le plus adapté pour la personne. Merci beaucoup.
Aurélie: Merci à toi
Aurélie: d'avoir ces infos. Je sais pas si tu as un conseil ou un mot de fin tu sais pour cette nana qui nous écoute là et qui va mal clairement qui va mal et qui cherche des solutions pour sortir du burn-out et qui peut-être du coup n'aura atypique et qui s'est reconnu dans ce que tu nous as dit.
Aurélie: J'allais dire, c'est ça. J'allais dire honnêtement, le principal truc, enfin moi vraiment ma mission, c'est vraiment déjà de connaître, enfin de se demander est-ce que finalement je ne suis pas neuroatypique parce qu'il y a beaucoup de neuroatypiques qui font des burn-out. Et si c'est le cas, de vraiment diagnostiquer si c'est TDAH ou quelque chose comme ça, parce que ça a un énorme impact sur la femme, même sur les hormones féminines, je n'en ai pas parlé, mais voilà, ce qui a un impact sur le travail aussi. Donc en fait, c'est comme si on réussissait à enlever un problème d'un côté, mais qu'en fait, il y avait tout le reste aussi qu'on n'avait pas vu. Donc voilà, vraiment prendre soin de soi et vraiment se poser les bonnes questions, et en tout cas, ne pas rester avec ça parce que là par contre je vais être très cash on ne guérit pas tout seul non
Aurélie: mais c'est pas moi qui le dit parce que je le dis quasiment à chaque épisode et cette fois ci c'est pas moi qui
Aurélie: le dis non c'est enfin c'est impossible enfin croire que je vais m'en sortir toute seule c'est typique chat parce que c'est ça aussi moi j'ai laissé des éléments moi je crois mon plus grand regret si je vais mettre un mot de la fin c'est d'avoir laissé des années s'envoler
Aurélie: Tu dis j'aurais dû réagir plus vite plutôt.
Aurélie: En tout cas j'ai laissé des années s'envoler et les années elles ne se rattrapent pas.
Aurélie: Non ça c'est clair et puis je te dis à très vite prends soin de toi toi aussi parce que c'est important et à très vite.
Aurélie: À très
Sarah: vite, merci Sarah. Salut. Voilà merci pour ton écoute en espérant que le podcast que cet épisode t'apportera ne serait-ce que du réconfort, mais pourquoi pas aussi des actions à mettre en place pour aller mieux. Tu reconnais d'autres personnes, n'hésite pas à leur partager cet épisode, il peut leur être très utile. Et si tu veux échanger et aller plus loin avec Aurélie, tu trouveras toutes les informations dans le descriptif de l'épisode. Sinon, moi tu sais où me retrouver. Sinon, en ce cas, à la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feed good.