Sarra: Coucou, bienvenue au Café des Burns, le podcast qui dilue du peps aux nanas épuisés. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanouie. Chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera des valorisations, burn-out, épuisement, échecs, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, tricothérapie. Dans le descriptif de l'épisode, tu trouveras plein de liens, ce sont des ressources qui vont te permettre de remonter la pente, de rebondir après cet épuisement, de trouver le plaisir et l'envie et la motivation de de vivre ton quotidien tout simplement et non le subir. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet et zone. Alors aujourd'hui je vais te parler de la zone de confort. Normalement tu en as déjà entendu parler, tout le monde, tout le monde, absolument tout le monde te demande de sortir de ta zone de confort, mais pourquoi sortir d'une zone confortable Voyons, ce n'est vraiment pas logique. Alors pour définir cette zone-là, je dirais que c'est un état psychologique dans lequel tu es à l'aise.

Sarra: Je dirais même un un état tout court, c'est-à-dire qui peut être psychologique, physique, émotionnel, cognitif, en tout cas dans dans lequel tu es à l'aise. Tu te sens en sécurité, tu as plutôt le contrôle sur peut-être pas absolument tout parce qu'on n'a jamais le contrôle surtout, mais contrôle sur beaucoup de choses. C'est une zone qui regroupe un ensemble d'habitudes et de comportements, voilà, qui qui te rassure bien évidemment inconsciemment en fait. Le boulot, ça peut être l'école de tes enfants, ça peut être ta famille, le temps que tu passes avec eux, Même la qualité des moments que vous passez ensemble, ça peut être tout ce que tu consommes au quotidien, à quel moment tu te laves, qu'est-ce que tu achètes, où est-ce que tu vas, où est-ce que tu passes tes vacances, qu'est-ce que tu appelles au téléphone, c'est vraiment tout ce que tu fais au quotidien finalement de façon assez inconsciente qui font partie de cette fameuse zone de confort. Étant donné que l'être humain a besoin de sécurité, il a besoin de contrôle, il a besoin de de ouais de se sentir serein j'ai envie de dire, et bien il a tendance à se cloîtrer dans cette zone de confort qui entre nous est tout sauf confortable. En fait même si on utilise le terme confort encore une fois, c'est inconscient. C'est-à-dire qu'en réalité si Si tu restes dans ta zone de confort, toi la Burnie aujourd'hui qui m'écoute, ça veut dire que tu restes tout simplement dans ton état d'assez dépressif, triste où tu te sens débordée, envahie, tous les jours tu fais des choses qui ne te conviennent pas forcément ou alors à la fin de ta journée, tu as vraiment l'impression d'avoir rien fait de ta journée, pourtant tu n'as pas arrêté. C'est le fait d'aller au travail et d'avoir toujours le même comportement avec tes collègues, avec ton chef, d'avoir toujours le même comportement avec tes enfants, avec la personne qui partage ta vie.

Sarra: Je dirais même que la deuxième définition d'une zone de confort, c'est Ce moment-là où tu as envie d'arrêter de faire tel truc, tu as envie de te lancer dans un nouveau truc, tu rêves d'accomplir des trucs, tu as vraiment envie de changer tes habitudes parce que tu sais pertinemment que ton quotidien n'est pas bon, que ta façon de faire, ta façon de de te comporter dans le sens schéma comportemental, je parle je parle vraiment de blocage, pensée d'habitude, pas est-ce que tu es bien éduqué ou non. Donc ta façon de faire les choses n'est pas bonne pour toi et forcément du coup pour les gens qui partagent ta vie. Donc tu sais très bien que tout ça n'est pas bon, tu as envie de changer tout ça pour sortir du cercle vicieux du stress. Tu as envie de d'aller mieux, tu as envie de rebondir après ton burn-in ou ton burn-out, tu as envie de te sentir heureuse, tu as envie d'avoir plus de projets, tu as envie peut-être d'une reconversion pro, donc tu as envie de plein de choses, mais tu ne fais rien du tout malheureusement par peur d'échouer, par peur d'aller dans l'inconnu, parce que tu es plein de scepticisme, parce que tu doutes de tes compétences, parce que tu dis ouais c'est de l'arnaque ou c'est trop cher, enfin le cerveau va t'envoyer plein d'excuses qui vont t'empêcher de faire ce que tu as envie de faire et c'est en fait ça la zone de confort. Alors on l'appelle encore une fois une zone de confort parce que c'est inconscient. Rappelle-toi que ton cerveau lui il veut juste te maintenir en vie. Il s'en tape de savoir si tu es heureuse ou pas. Il s'en fout de savoir si tes habitudes sont bonnes ou pas, lui tout ce qu'il veut, c'est dès que économiser ton énergie, économiser ton attention, enregistrer le plus de schémas comportementaux pour qu'il économise de l'énergie encore une fois, pour se mettre à l'abri, pour être prêt si jamais il y a un danger qui qui tombe dessus.

Sarra: Donc le cerveau ce qui l'intéresse, c'est vraiment la survie, te mettre en sécurité et te donner un certain contrôle sur ce que tu peux déjà faire. Donc on appelle ça une zone de confort parce que le cerveau est confortable effectivement dans cette zone-là. Mais toi, toi personne, individu avec ton âme, avec ton libre arbitre, on va dire toi avec ton ton cerveau, ton néocortex, voilà pas ton cerveau primaire, mais vraiment ton néocortex qui y pense, excuse-moi bien justifiée, mais en tout cas ça va être beaucoup de peur et beaucoup d'appréhension, beaucoup d'ignorance en fait, de vraiment de méconnaissance et de doute, voilà. Plus tu restes dans ta zone le confort est plus celle-ci, elle se rapet ici, elle devient petite et qui dit une zone de confort toute minérée kiki, ça veut dire que tu vas avoir plus de peur, plus d'appréhension, plus de doute, tu auras encore plus de mal à sortir de de de ta situation, tu auras encore plus de mal à expérimenter, à tester, à apprendre parce qu'en fait voilà vraiment je je ne sais pas si tu arrives à imager le truc, tu es dans un cercle, ce cercle-là il est bordé par de la peur et plus ce cercle rétrécit, forcément plus tu as du mal à faire des pas en fait en avant parce que tu es bordé par de la peur. Alors vraiment une zone de confort, il n'y a aucun intérêt à y rester. D'ailleurs je le dis souvent quand tu es en épuisement ou qu'il soit émotionnel, physique ou cognitif, c'est pas le repos qui va te permettre de te recharger tes batteries en fait. Alors oui je sais, c'est un peu choquant, tu dis mais qu'est-ce qu'elle raconte Bien évidemment que je dois dormir, non mais je ne dors pas. Non, bien sûr que bien sûr que le sommeil fait partie des choses à améliorer, tu vois C'est-à-dire qu'il ne suffit pas d'aller dormir, tourner dans ton lit pendant trois heures avec des pensées, des cogitations, de la rumination, finalement dormir à trois heures du matin alors que depuis vingt-trois heures tu es dans ton lit pour ensuite te réveiller deux heures après parce que cauchemar parce que réveil trop tôt vu que tu as une qualité merdique, te lever le matin toute fatiguée parce que même si tu étais dans ton lit à vingt-trois heures, ton sommeil est tellement pas de qualité que le matin tu es encore plus fatigué que la veille, donc tu vois il ne suffit pas juste d'aller dormir.

Sarra: Il va falloir revoir toute la routine du soir pour préparer un bon sommeil. Il va falloir mettre des techniques de relaxation, c'est-à-dire qu'il va falloir tester des choses, il il va falloir sortir un peu de cette de ta pensée qui te bloque qui est oh ça fonctionne pas, oh je suis pas faite pour la méditation, oh c'est trop calme pour moi, non tu n'en sais rien. Teste et seulement après tu pourras savoir. Et quand tu testes, il va falloir y aller avec un état d'esprit neutre. Sinon forcément tu vas fausser tes impressions. Et si jamais le yoga ne fonctionne pas, essaye la sophro, si la sophro ne fonctionne pas, essaye les bruits blancs, si les bruits blancs ne fonctionnent pas, essaye la visualisation, essaye d'écouter une musique que tu apprécies, lis un livre avant, tricote avant, bref, teste des choses qui vont te permettre de te relaxer avant de dormir. Il va falloir tester, réévaluer, réajuster, recommencer. Tu vois rien qu'entendre toutes ces phrases, bien ton cerveau, il est en train de dire oh mais de quoi tu me parles, laisse tomber, ça a l'air trop dur, ça a l'air trop long, ça a l'air trop facile juste histoire, je n'ai pas le temps, moi j'ai des dangers agités, on ne sait jamais, il y a il y un lion qui va me sauter dessus, donc laisse-moi tranquille, il faut que je m'économise, là tu me demandes de dépenser trop d'énergie, en plus tu me demandes de tester des trucs que je ne connais pas, ça se trouve je vais échouer, ça va être la perte de temps, ça se trouve ça ne va même pas fonctionner, non, ça ne vaut pas la peine pour le cerveau, il y a trop d'incertitudes, il n'y a pas de garantie et puis il y a trop de travail, il va falloir sortir de la zone de confort.

Sarra: Donc là clairement ton cerveau, il est déjà dans la zone de panique, la la zone de peur où il va voir tout ce qui ne va pas. C'est une zone dans laquelle tu vas manquer de confiance en toi, tu auras beaucoup de mal à lâcher prise, tu tu seras pleine d'inquiétude et de scepticisme, plein de doutes, ça ne fonctionne pas de façon, c'est que de l'arnaque, c'est des attrape-migos, je ne sais plus comment ça s'appelle, tu es là en mode stratégie de de contournement, stratégie de détournement même, ou voilà, il y a le cerveau qui va t'envoyer plein d'excuses entre guillemets encore une fois, on va dire plein de plein d'arguments, voilà. Le le cerveau va t'envoyer plein d'arguments pour que tu laisses tomber et que tu reviennes à ta fameuse routine du soir habituelle, certainement squatter le téléphone un certain temps, ensuite essayer de dormir sauf que tu ne dors pas, ça rumine, ça rumine, ça rumine, sacogite, sacogite, sacogite, ça appréhende, ça appréhende, le lendemain tu es fatigué encore plus que la veille et ainsi de suite. Donc la zone de peur, tu es obligée de passer par Quand tu tu comprends qu'il est nécessaire de sortir de ta zone de confort, il faut aussi accepter le fait de passer par cette zone de peur où le cerveau va faire son travail tout simplement. Ça ne veut pas dire que que tu n'es pas déterminé, ça ne veut pas dire que tu n'as pas de force mentale ou je ne sais quoi. Tu as un cerveau primaire qui fait son travail et donc il va venir te te chambouler pour que tu lâches l'affaire et que tu reviennes à tes vieilles habitudes. Alors quand tu décides comme ça à sortir de ta zone de confort pour aller mieux, dis-toi que ça ne veut pas dire que tout va être facile, bien au contraire, la zone la zone de panique là, elle fait elle fait flipper plus d'une d'ailleurs moi je le vois dans mes coachés, il y en a beaucoup qui bloquent dans cette zone-là parce que le travail d'introspection n'y est pas toujours agréable dans le sens où tu vas être confronté à tes failles, tes faiblesses et nous avons tous un amour-propre et un ego, donc on n'a pas envie de savoir que le regard de l'autre a un impact important sur nous, on n'a pas envie de savoir qu'on se plie en quatre pour pour plaire à XYZ, on n'a pas envie de savoir qu'on est perfectionniste au point de traumatiser nos gamins, on n'a pas envie. Donc cette zone de peur, c'est un peu le moment où il faut tenir le couple.

Sarra: Une fois que tu as dépassé la zone de peur, tu atterris dans cette zone d'apprentissage où tu es motivé à te connaître, tu es motivée à te connecter à tes ressentis, tu es motivée à identifier ce qui ne va pas, mais aussi ce qui va. Tu es motivée à à te dire, ouais mon estime de soi, je vais la booster parce qu'effectivement je suis compétente dans ce truc-là, j'ai des valeurs assez sympathiques, les gens m'apprécient pour tel tel tel truc, donc en fait la zone d'apprentissage, on a envie, on on on utilise les outils, On met en place ce qu'il faut, on continue à chercher, on approfondit. Moi j'ai des côtiers où elles ont, Elles ont fait du surplace dans cette fameuse zone de peur pendant très longtemps et dès qu'il y a eu un petit déclic, bim, elles passent dans la zone d'apprentissage et là, elle commence à avaler des livres, elle commence à écouter plus de podcasts, vraiment elle commence à être plus active dans dans leur vie, plus actrice dans leur l'entretien de leur bien-être et et donc elles ont déjà le le le Kintsugi Buscamp, mais elles vont aussi à la recherche d'autres informations à côté pour compléter, pour approfondir, C'est une magnifique zone au final, la zone d'apprentissage. Moi, je l'apprécie beaucoup. Je dirais que même je suis addict parce que je suis dans le mouvement, je suis dans l'action, je suis dans la mise en place de de trucs, d'astuces, d'outils, de stratégies, je suis dans le contact, je vais à la recherche des individus et toi, c'est tout pareil. Une fois que tu vas être dans la zone d'apprentissage, tu vas sortir un peu de ta solitude, tu vas sortir de ta culpabilité, tu vas sortir de ta honte et tu vas aller à la recherche de l'autre, tu vas aller à la recherche de l'acquisition de nouvelles compétences qui vont venir booster ton estime de soi, tu vas aller, tu vas parler plus facilement d'ailleurs de ton burn-in ou de ton burn-out, tu vas faire les exercices d'introspection, tu vas mettre en place les nouvelles habitudes, tu vas être motivée en fait à changer parce que tu as compris que plus tu mets en place de nouvelles choses, plus tu grandis, plus tu t'accomplis, mieux tu te sens. Et du coup pour celles qui ont du mal à quitter la zone de peur, j'ai envie de dire pose-toi la question, qu'est-ce qui risque de se passer si si jamais tu ne remontes pas la pente. Est-ce que tu es prête finalement à gâcher ta vie, à être malheureuse, à être mal dans ta peau Est-ce que tu es prête à passer tout le reste de ta vie comme ça en mode repli sur toi incapable de partager des bons moments avec les autres, est-ce que tu es capable, est-ce que tu es prête à ruiner ta relation avec tes enfants, avec la personne qui partage ta vie avec ta famille.

Sarra: Est-ce que tu es prête à passer à côté de la vie de tes enfants qui grandissent en disant qu'en plus si ça se trouve on va être traumatisés parce qu'ils grandissent avec une maman qui est constamment fatiguée et triste, ta carrière où On es-tu au niveau professionnel Est-ce que tu es prête comme ça à continuer, à errer jour après jour son projet perso, son projet pro, sans aucun épanouissement au final, toujours aller au même endroit, vivre autant d'émotions négatives, rentrer le soir autant aussi fatigué, ne pas pouvoir se projeter dans un avenir positif, est-ce que tu es prête à faire au quotidien quelque chose que tu n'aimes pas, qui risque de te lancer dans des dépressions chroniques. Alors c'est des questions orientées, mais n'empêche, demande-toi qu'est-ce qu'est-ce qui peut se passer si jamais tu ne sors pas de ta situation actuelle Qu'est-ce qui peut se passer Quel impact ça peut être sur ta vie si jamais tu ne remontes pas la pente lorsque tu auras tes réponses, est-ce que tu es prête à vivre ces réponses-là Est-ce qu'il est préférable pour toi de rester dans cette zone de confort pour rester dans cette illusion de sécurité, c'est une illusion de contrôle parce qu'en réalité tu contrôles que dalle, c'est une illusion de confort parce que tu sais très bien que tu n'es pas confortable ou est-ce que tu dis, vas-y j'arrête de me refuser du temps pour moi, j'arrête de me refuser l'accompagnement pour aller mieux, j'arrête de de de me dire que rien ne fonctionne, que tout est difficile, que tout c'est de l'arnaque, que les techniques ne fonctionnent pas. J'arrête de d'accuser l'autre finalement l'extérieur de ne pas faire son travail, je me responsabilise et je me dis c'est à moi de me bouger les fesses, c'est à moi de me donner les moyens pour aller mieux et c'est à moi de sortir de ma zone de confort, de passer cette zone de panique, je vais me armer comme je veux pour passer à cette zone d'apprentissage. Donc si jamais tu as une notion d'échec assez particulière, forcément ça peut te ralentir. Donc première chose, dis-toi qu'il n'y a pas d'échec dans la vie, il n'y a que de l'apprentissage et tout ce que tu feras qui n'aboutira pas à ce que tu as attendez, c'est pas grave, tu en tires le le le bénef que tu peux en tirer aussi mini riquiqui qu'il soit et tu l'utilises pour essayer autre chose. Alors et en toute sincérité, il y a mes coachés qui vont m'écouter, du coup il y en a qui vont se reconnaître, celles celles qui ont résisté à la zone inconfortable à cette zone de panique, à cette zone de peur. Seulement ces filles-là ont réussi à passer à la zone d'apprentissage et donc seulement ces filles-là ont eu leur déclic et elles ont elles ont su identifier leurs pensées limitantes, leurs points forts, leurs priorités, elles ont mis en place des objectifs, des habitudes à changer et elles sont en route pour trouver leur hikigai pour aller mieux. Donc même si des fois tu es accompagnée, il faut quand même comprendre que sortir de ta zone de confort signifie que tu vas passer par une zone inconfortable, mais c'est pas grave parce que ça vaut grave le coup.

Sarra: Et au bout d'un certain temps, bien elles vont rentrer dans la zone de de croissance et la fameuse zone où tu as ce sentiment de liberté, de de réalisation, tu as testé un truc, ça a fonctionné et tu te sens mieux, tu sens plus légère, plus sereine, tu es alignée avec tes valeurs, tu concrétises tes objectifs, ce que tu voulais faire et bien maintenant tu réussis à le faire, tu nourris ton bien-être, tu tu entretiens ta résilience et puis tu es tu es bien dans ta peau parce qu'au quotidien tu fais des choses qui sont en en rapport avec tes envies, avec tes besoins et tu es tellement dans un mood positif que tu vas partager, que tu vas être plus empathique, plus patiente, plus indulgente envers toi bien évidemment, tu vas être plus à l'écoute de tes émotions, ça va tellement être évident, naturel et de toute façon tu es tu es résiliente à ce moment-là et et voilà, je pense qu'on tend tous vers cette zone de croissance, mais en fait dis-toi que dans une vie, bon on passe notre temps à passer d'une zone d'apprentissage et une zone de peur, une zone de croissance voilà, on joue entre ces trois-là. Moi je ne recommande pas la somme de confort, même si il y a par moment on est dedans et le plus important c'est de ne pas y rester prisonnier, mais d'en sortir à chaque fois, on dépasse nos peurs, on apprend quelque chose, on est content d'avoir appris quelque chose, donc on concrétise quelque chose et puis à un moment donné, obtint un imprévu dans la vie, tu retombes dans une zone de peur, tu repars dans une zone d'apprentissage, tu retombes dans une zone de peur et progressivement tu vas vers la zone de croissance, voilà tu vas vraiment jongler d'une zone à une autre et ça veut dire que tu apprends de nouvelles choses, voilà. Ce n'est pas un retour en arrière, ce n'est jamais un retour en arrière. Tu apprends à chaque fois qu'il y a un nouveau défi, tu vas passer par la peur, tu apprends ce qu'il faut comme ressources pour relever le défi et hop tu atterris dans la zone de croissance. Donc en fait le plus difficile, c'est de faire le premier pas, de sortir de la zone de confort, de dire j'ai besoin d'aide pour aller mieux. Là, moi je te recommande de te faire accompagner, on va pas se mentir parce que à tester des des conseils, des astuces comme ça à gauche, à droite, à faire les trucs en solo dans ton coin et tout ça, franchement soit tu vas mettre énormément de temps pour remonter la pente et donc ça fait quand même du temps perdu pour rien, soit tu ne vas pas t'en sortir tout simplement. On dit souvent que c'est en Dehors de la zone de confort que s'opère la magie, là c'est clairement le cas, il faut vraiment sortir de ton mal-être actuel parce qu'en fait c'est un cercle vicieux du stress donc c'est physiologique, je vais pas développer le truc dans cet épisode, mais c'est physiologique, tant que tu restes dedans et bien tu restes dedans et ton stress alimente ta fatigue, qui alimente ton stress, qui alimente ta fatigue et ça ne peut que découler sur quelque chose de grave. Comment sortir de cette maudite zone de confort Tout d'abord, il faut prendre conscience de ce que tu fais au quotidien, que tu fais ni par plaisir, ni par envie, mais juste par habitude, tu le fais parce que tu as l'habitude de le faire.

Sarra: Et ensuite tu choisis le domaine que tu as envie de changer vraiment dans ta liste, qu'est-ce et prioritaire, qu'est-ce sur quoi tu as envie de bosser en premier parce que c'est très important pour toi. Et là tu commences à faire des trucs nouveaux. Tu connais le le proverbe, c'est pas un proverbe, mais tu connais la phrase d'Einstein qui dit que faire toujours la même chose en espérant un résultat différent, c'est de la folie, et bien là, c'est c'est ça, c'est vraiment commence à changer ce que tu fais dans ton quotidien, commence à faire quelque chose ou jusqu'ici tu disais impossible je fais ça. Tout le scepticisme vers les nouvelles méthodes, les nouvelles techniques alternatives, les médecines douces, les les outils de connaissance de soi, je sais que sont mal vus pour la plupart parce que c'est juste de la peur en réalité de de l'inconnu, c'est nouveau, on ne se frotte pas à ça, on laisse les autres faire et puis s'il y a vraiment des impacts positifs à ce moment-là, on va le tester. Donc sors un peu de ce scepticisme et puis teste des choses, de nouvelles choses. Le le domaine que tu as envie de changer, il faut vraiment que tu fasses autre chose que ce que tu fais aujourd'hui si tu veux espérer un changement. C'est mathématique, Einstein l'a dit. Ou physique, je sais plus.

Sarra: Et puis je t'encourage à développer de nouvelles compétences, à avoir un projet pro, un projet perso, à trouver ton Ikigaï déjà. Commence par trouver ton et puis revoir ta notion d'échec parce que oui tu verras que tu vas forcément essuyer des échecs, tu tester des choses qui ne vont pas fonctionner, mais c'est pas grave, tu analyses, tu réajustes et puis tu recommences et à un moment donné tu auras le résultat que tu as envie d'avoir. Bien évidemment si tu es déjà fatiguée, que tu as du mal à raisonner parce qu'en burn-in on peut vraiment avoir de de des troubles de concentration ou la logique elle devient trop compliquée et tout ça. À ce moment-là clairement tu as besoin d'être aidé, ce n'est pas un une tare en fait, tu tu n'es pas faible, tu es tu subis juste un un cercle vicieux de cortisol, c'est physiologique, donc tu as besoin d'aide, tu as besoin que quelqu'un vienne te dire, commence par là, fais ceci, ensuite tu fais cela, regarde cet exercice, il y a les les les ressources qu'il faut, inspire-toi de cette liste-là, voilà, quelqu'un vraiment qui te montre et puis qui te motive quand tu en as besoin. Pour ça, moi je te recommande de réserver ton appel offert comme ça on on discute en fait, on prend le temps de discuter. Les gens, ils m'écrivent des messages privés, il n'y a aucun problème, je réponds. Mais sache que je vais répondre quand j'aurai le temps en réalité. Ça va forcément être expéditif parce que ce n'est pas l'outil le plus efficace en fait pour aider quelqu'un, les messages, les textos en gros, ce n'est pas le plus efficace.

Sarra: Par contre, se donner un rendez-vous de telle heure à telle heure, on va taper discute, je vais te poser des questions, on va parler de toi, de ta situation, faire le point où est-ce que tu en es, de quoi tu as besoin, qu'est-ce que tu peux mettre en place et bien sûr je vais voir si le Kintsugi Boost Camp est fait pour toi ou non parce que le but n'est pas juste de vendre comme ça des accompagnements, mais vraiment d'aider les gens si je vois que tu n'as pas besoin du Kintsugi bootcamp que tu peux t'en sortir avec les conseil que je te donne, bien c'est nickel et si je vois qu'au contraire tu as besoin d'une prise en charge beaucoup plus sérieuse qu'un Kintsugi Boost Comp, mais je te le dis quand même. J'insiste vraiment là-dessus, on n'est pas juste là pour pour revendre, les gens on voit des coachs comme des gros arnaqueurs et tout certes il doit y en avoir, mais moi aussi je te recommande de réserver ton appel offert, c'est vraiment pour qu'on puisse prendre le temps de discuter et de voir si je peux t'aider ou non. Donc si je devais résumer l'épisode, je dirais qu'il n'y a absolument rien de confortable dans une zone de confort, qu'il qu'il faut en sortir le plus vite possible parce que plus tu restes dedans et plus la zone, elle rapetisse et donc plus tu développeras de peur, de doute, d'inquiétude et de mal-être au final. Sortir de la zone de confort te fait passer obligatoirement par une zone de peur, de panique où le cerveau va tout faire pour te détourner et te ramener dans ton confort parce que lui le plus important pour lui c'est ta survie, c'est pas forcément ton, ce n'est pas du tout même, ce n'est pas du tout ton épanouissement ni ton plaisir, mais surtout ta survie. Donc résister à cette zone de panique parce que juste après il y aura la zone d'apprentissage, où il y aura beaucoup plus de motivation, de positivité, de de mouvement, d'action, de contact, de partage et surtout d'acquisition, qui dit de nouvelles compétences dit estime de soi plus plus plus confiance en soi plus plus plus et du plaisir aussi. Et puis durant toute ta vie au final, tu vas passer d'une zone à une autre de l'apprentissage à la croissance. On veut tous cette zone de croissance, mais on ne peut pas y rester indéfiniment, ce n'est pas possible parce que dans la vie, il y a des imprévus, dans la vie, il y a des accidents, il y a des maladies, il y a des couacs, c'est comme ça, c'est la vie et heureusement, sinon je pense qu'on se ferait bien chier dans cette zone de croissance à un moment donné. Donc on retombe dans la zone de confort, on doit en ressortir rapidement, on repasse par la zone de peur et ainsi de suite et c'est tout ce qui fait que c'est chouette au final la vie.

Sarra: Parce qu'à chaque fois on doit relever des des filles, apprendre de nouvelles choses, être super satisfait et recommencer. Donc même si ça peut paraître lourd, long, fastidieux, tout ce que tu veux, dis-toi que ça en vaut grave la peine parce que je ne pense pas que rester en épuisement physique et émotionnel vaille la peine ou serve à quelque chose, bref il n'y a aucun bénéfice à rester dans ta situation donc il faut en sortir coûte que coûte et pour ça, par moment tu as tout simplement besoin d'aide. Écoute merci beaucoup pour ton écoute. Si tu veux soutenir le café des burnies, tu peux me laisser un avis, je le lirai aux prochains épisodes. Tu peux me mettre cinq étoiles sur la plateforme d'Apple podcast, ça me permettra d'être bien référencée et en fait ça fait vivre ce podcast et puis on se capture Instagram pour les lives, pour continuer à taper discute, pour papoter. Je te dis à la semaine prochaine et d'ici là surtout pour.