Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: On peut développer des symptômes, un syndrome d'épuisement lié au travail lorsqu'on est déçu de ce fameux travail. Il y a certains cas où tu idéalises un peu le métier, tu as trop hâte d'y être, de t'y mettre et une fois arrivé sur le terrain, malheureusement tu te prends une baffe et avec le temps vu que tu n'es plus en phase avec le métier que tu as choisi tu peux développer des signes physiques des douleurs un mal-être qui aboutit finalement à un burn-out. Aujourd'hui c'est Armelle de Dream in chocolate design, c'est une designer tricot, une ancienne infirmière qui va nous parler du coup de son mal-être au travail et comment elle en est arrivée à ce tricot, à ce design tricot. Coucou, bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et ma mission c'est de vraiment de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanouie. Chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera des valorisation, échecs, mal-être, douleurs, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, psychothérapie. Si tu veux faire le point sur ta situation, si tu veux voir où est-ce que tu en es et qu'est-ce que tu peux faire pour aller mieux, je t'encourage à réserver ton appel diagnostic, ça me permettra de te poser des questions voilà de de voir un peu les différentes sphères de ta vie. Si je peux t'aider, je te propose mes solutions, sinon je t'oriente vers ce qui me semble le plus pertinent pour toi.

Speaker A: Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.

Speaker B: Alors bonjour, moi je m'appelle Armelle, j'ai trente-sept ans et je suis actuellement créatrice de patrons de tricot et j'étais, elle fut un temps, infirmière. J'ai quitté la profession il y a déjà huit ans suite à début de burn-out et surtout à une agression dans mon service dans le service hospitalier dans lequel je travaillais Et de toute façon, il était à ce moment-là très grand temps que je quitte la profession parce que je t'ai en train de devenir une infirmière complètement aigrie. Je n'avais plus, je n'avais plus du tout de motivation pour mon travail. J'avais du mal à sourire aux patients. Je pense que j'étais à la limite de la maltraitance certaines fois avec des paroles ou un manque de temps accordé à des patients qui étaient en demande. Enfin j'ai quitté le milieu hospitalier, j'ai essayé de faire un peu de médecine du travail pour rebondir un peu puis j'arrête aussi très vite parce que ça ne correspondait pas du tout et en fait au moment où j'ai quitté j'ai j'ai j'étais enceinte au tout début de ma grossesse et en fait cette grossesse a été très difficile pour moi d'un point de vue psychique. Je pense que c'était un j'étais en train un peu de décompenser le fait que j'avais quitté mon travail et que je je ne m'ai pas plus et j'ai été très très angoissée par cette grossesse alors que que c'est c'est pas dans mon schéma d'être angoissée comme ça. C'est à ce moment-là du coup que j'ai décidé de canaliser, on va dire mes angoisses dans les loisirs créatifs.

Speaker B: Même si les loisirs créatifs, ça a un peu toujours fait partie de ma vie, puisque j'ai appris à broder à l'école, j'ai commencé à tricoter, j'avais seize ans et j'ai débuté aussi le, j'ai débuté la couture à ce moment-là et ça m'a du coup ça m'a un peu aidé et puis le temps passant, je me suis mise de plus en plus à tricoter et puis un jour voilà j'ai décidé de de faire quelque chose de de toutes ces connaissances que j'avais acquises et je me suis lancée dans le design tricot.

Speaker A: Et du coup pour revenir à ton épuisement au travail, est-ce que déjà à l'époque est-ce que tu connaissais le burn-out

Speaker B: Un tout petit peu, J'avais déjà entendu ce que c'était. J'avais déjà dû voir un un ou deux reportages, mais pas non plus plus que ça.

Speaker A: Tu penses qu'il y a eu des signes que tu avais ignoré là avec du recul

Speaker B: Déjà, j'ai quand même dans ma carrière beaucoup changé de poste. Je que c'est un premier signe déjà en fait. Quand on change une fois, ça va, mais quand on change chaque fois et peut-être que ce n'est pas une question de poste que c'est une question de orientation professionnelle et et le l'un des premiers signes qui aurait dû mal à mais je pense que j'ai fait que j'ai eu un lumbago, donc j'ai eu deux bloqués pendant deux semaines. À l'époque, j'avais j'avais vingt-huit ans, donc c'était un petit peu jeune quand même pour faire ce genre de de problème. Je pense que c'était déjà un signe que mon corps m'a envoyé, il est temps d'arrêter. Et en fait, donc l'agression que qu'on a subie dans notre service de sang c'est arrivé peu de temps après donc je pense que c'était oui voilà il était grand temps, c'était grand temps.

Speaker A: Tu m'avais dit juste avant qu'on lance l'enregistrement que tu travaillais de nuit et donc est-ce que tu avais un peu peut-être discuté avec l'administration, les cadres, les services pour voir s'il y a quelque chose à faire pour arranger la situation.

Speaker B: Alors donc quand on a été greffé donc on a eu le droit à un échange avec un psychiatre. Bon de ça du coup, c'était plutôt très orienté sur sur le le traumatisme qu'on aurait pu subir, mais et pas nous apporter de de solutions vraiment concrètes. Après à l'hôpital, les cadres n'ont quand même pas beaucoup de de champs d'action, surtout que moi j'étais dans une très grande structure donc les étages de hiérarchiques, il y en a des tonnes avant d'arriver à la personne qui peut faire quelque chose et puis de toute façon le problème des hôpitaux de manière générale c'est que c'est des établissements qui doivent rester ouverts et à chacun donc comment sécuriser un tel espace. Mon premier poste aussi qui était aux urgences je l'ai quitté aussi pour les mêmes raisons parce que pareil ce n'était pas du tout sécuritaire et en fait quand on en discute avec les cadres la seule chose qui te répond c'est on ne peut rien faire voilà.

Speaker A: Le souci avec le métier d'infirmier et toute la santé en réalité c'est qu'on idéalise plus plus plus le travail on est persuadé que tout le monde est là pour être utile à l'autre pour aider l'autre et après sur le terrain on se rend compte que finalement c'est une administration comme une autre et du coup tu te retrouves à être pressé comme un citron, à travailler pour deux personnes, à ne pas être reconnu pour le travail que tu as accompli avoir une paye qui ne couvre pas toutes tes responsabilités donc finalement c'est pas du tout un travail valorisé et à chaque fois que tu te plains la seule réponse que tu as c'est j'entends bien ce que tu me dis mais je ne peux rien faire. Moi j'ai une phrase que j'ai beaucoup entendue j'entends bien là je ne le supporte plus.

Speaker B: Oui, moi aussi, j'avoue.

Speaker A: Et tu penses que si si tu n'avais pas été enceinte, tu vois s'il n'y avait pas la grossesse, comment ça aurait été la suite

Speaker B: Moi j'ai jamais envisagé de ma vie d'avoir un boulot un boulot juste alimentaire quoi il faut qu'il y ait un minimum de d'intérêt et de passion dans le boulot que je paie Donc la médecine du travail, c'est clairement, enfin au début, je pensais que je pourrais y trouver de l'intérêt. Je pense qu'il y a des entreprises qui peuvent te permettre de trouver de l'intérêt. Donc là moi où j'étais non c'était pas du tout il n'y avait il n'y avait quasiment rien à faire en fait en tant qu'infirmière quoi. Et du coup je pense que oui si je n'avais pas été enceinte j'aurais fini par essayer de de retourner. Peut-être que je me serais orientée vers du soin à domicile.

Speaker A: Donc voilà, tu as eu des années dans le dans le milieu

Speaker B: médical, tu t'es, tu

Speaker A: étais épuisée, tu étais fatigué, tu t'es épuisée tu étais fatiguée de plus en plus puis un jour voilà cette là était un peu la goutte qui a fait déborder le vase mais surtout tu es tombée enceinte et finalement ça a été le moment d'introspection où tu t'es dit non là, je ne reprends pas le boulot.

Speaker B: De toute façon, j'avais fait affaire du coup J'ai j'ai arrêté de bosser, j'étais enceinte de dix de dix semaines, donc j'ai eu beaucoup de temps pour moi à ce moment-là. Je me suis vraiment posé la question quand elle a eu un an je me suis dit qu'est ce que est ce que je fais j'ai j'ai un peu cherché je m'étais même inscrit à la np

Speaker A: pôle

Speaker B: emploi pôle emploi merci je vais pas trop je m'étais dit oui un pôle emploi merci et je m'étais dit est-ce que par là je des formations de me réorienter un peu puis voilà quand on quand tu dis que tu es infirmière il rigole un peu au nez n'y a pas de chômage madame dans votre profession qu'est ce que vous venez faire ici voilà puis en fait du coup finalement je je mais j'ai dû me poser la question pendant un ou deux mois puis après j'ai j'ai laissé tomber.

Speaker A: Et tu n'avais pas pensé à à tu sais genre à d'autres métiers pour les infirmiers genre anesthésiste cadre évoluer dans le métier en lui-même.

Speaker B: Si si moi j'avais un peu j'avais un peu regardé aussi mais en fait je ne voyais pas trop reprendre une formation surtout payante le problème c'est ça une formation qui coûte dix-mille euros envisageable de toute façon plus trouver une solution de garde. Ouais du coup Pôle emploi ne me proposait pas de solution.

Speaker A: Encore c'est des concours, c'est à dire que tu passes le concours faut préparer le concours tu as le concours et seulement après tu vas faire l'école peut-être que aujourd'hui il y a plus de passerelles mais c'est vrai que avant enfin en tout cas l'état aime bien former un infirmier et puis que ce dernier reste dans le même service pendant trente piges comme ça il coûtera beaucoup moins mais ça l'est c'est vrai que quand tu es infirmier c'est compliqué d'évoluer tu as l'impression qu'ils veulent pas que tu évolues.

Speaker B: Et je trouve que ça c'est quelque chose qui contribue à enfin je pense que ça contribue à l'épuisement de plein de professionnels parce que quand on n'a pas d'objectif, on ne peut pas se dire bon ok là je suis pas bien, mais je vais me projeter dans une évolution, dans un poste plus intéressant, ça va aller mieux. En fait non, on ne peut même pas faire ça quoi. J'ai changé de boulot, enfin je vais changer de service puis voilà. En fait, c'est la même problématique dans tous les services quoi donc. Ouais mais

Speaker A: ouais non mais c'est clair tu imagines en gériatrie passer vingt ans de ta vie en gériatrie tu ne peux que finir en arrêt maladie ou en validité ou quelque chose comme ça. Aux urgences tu mets vingt ans dans aux urgences mais tu deviens aussi fou que les fous tu vois c'est c'est pas du tout un bon calcul je trouve après c'est vrai qu'il y a des personnes c'est dans leur profil de rester comme ça dans le même service toute une vie mais c'est pas le cas de tous les infirmiers et c'est dommage que ce ne soit pas aussi facile d'évoluer au final.

Speaker B: SPEM veut nous voir comme comme des simples exécutantes alors qu'en fait c'est un métier finalement qui mobilise beaucoup de nos capacités ça demande de la réflexion ça demande de la créativité c'est voilà on fait pas que on fait pas qu'exécuter une conception médicale, ça arrange beaucoup de monde de penser qu'on fait ça. Je crois pas que ce soit la réalité de notre métier.

Speaker A: Je dis souvent aux gens tu sais que j'accompagne ou tu as des personnes qui me disent est-ce que tu es coach certifié et à chaque fois je leur dis non mais je suis infirmière en fait et dans l'inconscient collectif un infirmier il passe il donne des comprimés et il part visiblement alors que la base du métier d'un infirmier c'est de motiver un patient c'est de l'encourager c'est de le soutenir c'est de l'écouter le problème aujourd'hui c'est que l'état ne nous donne pas ce luxe c'est devenu un luxe de pouvoir poser au chevet d'un patient et de l'écouter et de l'encourager tu vois d'être vraiment attentive et bienveillante mais à la base notre métier avant même de donner un médicament ou de refaire un pansement ou de poser un injectable c'est surtout de d'observer le patient de le comprendre et de lui donner les bons outils pour qu'il qu'il soit acteur de sa santé qui prennent soin de lui qui tombe pas dans un syndrome de glissement donc il devient dépressif et compagnie c'est vraiment de le coacher c'est pas un terme que tu vas utiliser en formation c'est ça en fait la base de notre métier.

Speaker B: C'est aussi un peu un métier de détective en fait. Il faut aussi que tu fasses ton enquête pour, il faut que tu apprennes à connaître ton patient et pour comprendre certaines choses, poser des questions.

Speaker A: C'est vraiment le diagnostic et donc c'est ça c'est être observateur poser les bonnes questions et motivé par la suite le patient mais c'est tout ça c'est pas vu c'est pas

Speaker B: connu. Alors je sais pas quel type que les diplômes tu as passé mais moi quand j'ai passé mon diplôme il y a combien de temps déjà bientôt quinze ans tient donc c'était l'ancienne formule du coup on passait quand même vachement de temps sur le diagnostic infirmier et quand tu te mets à bosser, quelque chose qui ne vise presque plus en fait. On ne te laisse plus le temps de faire cette partie là de ton boulot.

Speaker A: Alors moi de, quand je suis arrivée, j'étais la première promo sans MSP, sans mise en situation là. Mais le diagnostic infirmier, je peux pas échapper à la base de notre métier, le fait d'être observateur, d'analyser, de faire des causes à effet, de relier des choses et de trouver les bonnes solutions. Et comme tu dis une fois que tu arrives dans le terrain ils veulent juste que tu sois un exécutant et donc tu as ton tour de soin avec ton tour de médoc tes injectables à préparer tes pansements courir partout et le diagnostic tu dois le faire entre deux voilà entre je sais pas en marchant ou en mangeant j'en sais rien aux toilettes tiens aux toilettes alors.

Speaker B: Quand tu as le temps d'y aller quand tu as le temps d'y aller.

Speaker A: Est-ce que quand tu étais en service quand tu bossais encore tu ça t'arrivait de tricoter.

Speaker B: Ça m'est ça m'est arrivé oui sur les nuits en plein mois d'août, où il n'y a pas beaucoup d'activités, oui ça m'est arrivé. En plus à ce moment-là, j'avais pas mal de copines qui étaient enceintes, j'ai fait beaucoup de layette. Oui.

Speaker A: Aujourd'hui est-ce que tu utilises encore le tricot comme un outil de détente parce qu'au début tu disais que pour canaliser tes angoisses tu as utilisé la créativité que ce soit la broderie, le tricot, la couture, est-ce qu'aujourd'hui c'est toujours le cas

Speaker B: Je pense que je ne pourrais pas m'en passer en C'est devenu et c'est devenu inconscient en fait, c'est c'est un réflexe. En fait. Je pense que du coup j'ai je suis détendu aujourd'hui et plus angoissée parce que j'ai tout ça dans ma vie en fait, parce que je dessine beaucoup, parce que je suis pote. Si je n'ai pas le temps de faire l'un, il faut que je fasse l'autre quoi. Une journée sans création, ce n'est pas une bonne journée pour moi. J'ai commencé comme je suis en Inde, je je j'ai la chance de pouvoir faire du yoga facilement et j'ai commencé le yoga et ça aussi, c'est assez génial. C'est un bon complément en fait parce que du coup c'est une activité où là du coup tu tu ne penses à rien d'autre, qu'est-ce que tu fais avec ton corps et les deux ensemble c'est top.

Speaker A: À préciser que le tricot et yoga activent les mêmes hormones finalement tu entretiens ton bien-être au quotidien avec toutes tes activités créatives et c'est ça qui fait que tu évites cette angoisse là en tout cas tu évites le cercle vicieux du stress donc toi tu le fais automatiquement tous les jours et automatiquement presque tous les soirs, c'est quand même le Netflix tricot ou pas. Avec

Speaker B: Presque tous les soirs, c'est quand même le Netflix tricota avec ma petite tisane et mon petit rat de chocolat. Je le fais tous les jours sauf si je vois des amis.

Speaker A: Qu'est-ce que tu pourrais dire à une personne dans qui nous écoute qui est en burn-in ou en burn-out, c'est-à-dire qu'elle est épuisée physiquement et émotionnellement, qu'est-ce que tu pourrais lui donner comme conseil

Speaker B: Une des choses qui est très difficile et par laquelle il faut commencer, c'est sortir de la culpabilité, de penser que c'est ta faute, que c'est parce qu'on n'est pas volontaire ou du coup si on se sent coupable, si on se dit c'est parce qu'on n'est pas volontaire et on retombe dans le truc, on s'enfonce et puis et puis on va se dire ah bah je me suis enfoncé parce que voilà je suis pas volontaire donc on s'en pense encore plus profondément. Après quand on est comme ça, c'est très difficile de se dire qu'on va réussir à en sortir, mais je pense qu'on a tous les, on a tous les clés en nous. Il faut juste pouvoir rencontrer les personnes qui nous aident à trouver où elles sont quoi.

Speaker A: Et qu'est-ce que tu dirais à cette nana pour qu'elle se lance dans le tricot.

Speaker B: Ah ben c'est trop bien. Non en fait l'avantage du tricot je pense que c'est c'est vraiment une activité qui nous permet au choix de ne plus avoir besoin de penser, c'est-à-dire vraiment d'être hypnotisée par le mouvement de de nos doigts avec les aiguilles et le fil qui passe ou alors au contraire de de de s'ouvrir un champ de réflexion si on a envie de réfléchir à un truc et de pouvoir se concentrer là-dessus quoi le fait de tricoter ça crée une bulle et puis on choisit de mettre ce qu'on veut dans la bulle est-ce qu'on veut y mettre des pensées positives ou pas.

Speaker A: En tout cas merci beaucoup Armelle pour ton témoignage nous avoir partagé un peu ton parcours comme je dis c'est toujours intéressant de voir que d'autres personnes ont été très mal à un moment donné mais qu'elles ont réussi à rebondir à remonter la pente et surtout à retrouver une vie saine parce que tu dis aujourd'hui je suis plus dans ce schéma d'angoisse je vis ma vie je fais ce que j'ai envie de faire et que ça marche bien si c'est le cas c'est parce que tu as su mettre en place des actions qui t'ont permis de sortir de ton stress et de maintenir ton bien-être au quotidien donc ça c'est génial je trouve que c'est toujours inspirant pour celles qui qui se disent je vois pas le bout du tunnel je vais jamais y arriver je réussis pas et bien non il y a des personnes qui ne sont pas bien et puis un jour elles font ce qu'il faut et elles s'en sortent et elles reprennent une vie saine normale épanouie et tout va bien quoi donc c'est accessible c'est possible le tout c'est de mettre en place les bonnes actions.

Speaker B: C'est important de savoir que on peut influencer sur la façon dont on voit les choses on peut pas forcément toujours influencer sur ce qui se passe dans nos vies, on est des longs extérieurs. Par contre, on peut toujours influencer sur la façon dont nous on voit ces choses-là. Et du coup ça peut changer de quelque chose de très négatif à finalement devenir quelque chose de très positif.

Speaker A: Alors avant de faire le récap de cet épisode, je voulais juste dire que l'enregistrement était mouvementé. Il y avait les enfants moi de mon côté et puis la connexion il y avait un décalage du coup voilà j'ai édité du mieux que j'ai pu pour que ce soit agréable à écouter et j'espère que ce fut le cas mais ce qu'on peut retenir du partage de Armelle de son témoignage, c'est qui les erreurs de parcours ça arrive, qu'avec le temps on évolue donc au moment où on choisit son métier et au moment où on le fait pleinement et puis on se rend compte que finalement ce n'est pas exactement ce qu'il nous faut, il ne nous satisfait pas, on n'a pas envie de se lever le matin pour y aller et puis on n'est pas très ravi le soir quand on fait le bilan de sa journée, Des choses qui arrivent mais heureusement ce n'est pas fatal. Il est toujours possible de se réorienter, de se reconvertir, de se trouver à un autre travail qui est épanouissant, qui est passionnant parce que nous n'avons qu'une seule vie, ce serait fort dommage de la gâcher comme ça entre guillemets à faire un travail alimentaire qui nous rend malheureuse. Certes tout n'est pas facile, je dirais que peu de choses sont faciles en réalité dans la vie, même les choses les plus simples des fois elles sont difficiles à mettre en place, mais il n'empêche qu'il y a des solutions, des fois tu sais que le chemin va être long, qu'il y aura beaucoup de paperasse, des entretiens, des appels téléphoniques, des trucs à remplir, des machins à envoyer. Voilà tu sais que la route risque d'être longue, mais la finalité en vaut la peine. Comme on dit souvent pour atteindre un objectif, il faut apprécier chaque étape qui te mène vers cet objectif, tu as forcément les ressources pour y arriver. Mais comme elle le disait, il faut des fois être accompagné par des personnes qui vont t'aider à trouver ces fameuses ressources qui vont te permettre d'y arriver. Et la créativité fait partie de ces ressources, je le dis je leur dirai toujours de toute façon ça fait boost ton feeling good, la psychothérapie c'est un outil qui a fait ses preuves et qui vraiment permet de booster l'estime de soi, de de méditer, de de mettre de l'ordre dans sa tête, de d'apprendre un peu l'auto hypnose, de prendre du temps pour soi et le fait de nourrir ce bien-être au quotidien va venir nourrir ta résilience qui va te donner cette force mentale pour affronter ton quotidien et aller au bout de tes objectifs, que ce soit éviter un burn-out, te reconstruire après un burn-out, changer de boulot, se lancer dans une activité qui t'intéresse, c'est des petites actions au quotidien qui vont créer les grandes actions.

Speaker A: C'est vraiment l'effet cumulé, être à l'écoute de soi permet de savoir si tu es au bon endroit ou pas, si le travail te plaît ou non et si tu as envie de le changer. Si c'est le cas, prends ton courage en main et mène les recherches et les démarches nécessaires pour avoir un travail qui te fait plaisir parce que tu y passes un sacré temps dans la journée et ça fait ouais ça fait partie ça prend plus de la moitié de ta vie donc il faut vraiment que ce soit quelque chose qui t'apporte un bien Si ce n'est pas le cas, ça veut dire que ça contribue à ton mal-être et ça tu ne dois pas le permettre. Et enfin, les ressources ne viendront pas de l'extérieur, c'est-à-dire que personne ne va venir te sauver, tout est en toi. C'est juste que c'est difficile de trouver les clés quand on est dans le brouillard et c'est pour ça que tu as besoin d'une personne tierce voilà d'un point de vue objectif impartial qui va venir te te guider et dissiper ce fameux brouillard. En tout cas merci plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux me laisser un avis, me dire par exemple ce que tu as pensé de cet épisode, je le lirai au prochain podcast. Tu peux me mettre cinq étoiles sur la plateforme d'Apple podcast et puis tu peux le partager tout partout autour de toi pour qu'il soit accessible à ceux qui en ont besoin. Si tu as besoin de plus d'infos, si tu veux qu'on échange au sujet d'un épisode précis, je te renvoie vers Instagram, je peux tout dans les commentaires, je te répondrai avec grand plaisir et d'ici là, et bien booste ton feeling good.