Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: Coucou bienvenue au café des burn-mills, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine, que ce soit avec une nana ou un mec inspirant, on parlera dévalorisation, échecs, ruptures, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, tricothérapie. Dans le descriptif de l'épisode, tu trouveras un test basé sur le questionnaire CBI, il te permettra alors non de faire un diagnostic médical pour savoir si tu fais un burn out, mais plutôt de voir les questions que tu peux te poser pour prendre un peu plus de hauteur, un peu plus de recul sur ta situation et voir un peu où tu en es niveau épuisement. Et en fonction de ton résultat, bien je vais un peu plus loin par mail pour te donner des conseils adaptés. Alors je reprends un peu la lecture des avis, ça fait un moment que je ne l'ai fait. Donc c'est un avis que j'ai suivi Instagram. Elle me dit bonjour, merci beaucoup pour votre podcast qui m'apporte énormément et qui tombe vraiment au bon moment.

Speaker A: J'ai l'impression qu'il a été fait pour moi. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre voix. En tout cas ça fait super plaisir de lire ce genre de messages parce qu'après tout c'est le but de ce podcast donc pour moi c'est mission accomplie et franchement tu ne peux pas mieux égayer ma journée du coup merci beaucoup. D'ailleurs si tu veux aussi me laisser un avis sur l'application Apple podcast ou même sur Instagram, je la lirai avec grand plaisir aux prochains épisodes. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.

Speaker B: Bien donc moi je suis Wendy, je travaillais jusqu'à l'université de Lille et j'étais responsable d'une équipe dans le domaine du handicap, de l'associatif et du social. En fait gérer tous les étudiants en situation de handicap de l'université de Lille, donc il faut savoir qu'il y en a beaucoup malheureusement. Gérer tous les étudiants qui qui créent des associations combinées aux événements donnés par l'université de Lille et toute la partie sociale donc voilà tous les étudiants en situation précaire donc voilà le confinement ça a été très très très très

Speaker C: compliqué pour beaucoup, enfin voilà je pense que personne n'est n'est étonné de d'entendre ça, mais ça a été très très

Speaker B: compliqué pour beaucoup beaucoup d'étudiants. Moi j'ai l l'impression d'avoir plusieurs casquettes en fait parce que j'ai vraiment eu l'impression d'avoir fait plusieurs métiers et en plus de ne pas m'arrêter là, enfin j'ai j'ai toujours envie d'apprendre plus et de faire des choses différemment et de faire des choses différentes aussi.

Speaker A: Et du coup à partir de quand c'est devenu non nourrissant et que ça a commencé à se dégrader.

Speaker B: Alors ça a commencé à se dégrader quand j'étais encore aux relations internationales et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai voulu changer parce que je ne me sentais plus du tout en adéquation avec ce que je faisais et c'était un boulot où je faisais tout le temps la même chose. Ça ça devenait vraiment plus intéressant pour moi, j'avais l'impression de tourner en rond donc et puis voilà avec ma hiérarchie ça se passait pas non plus, c'était pas c'était pas la la L'horreur. C'était pas la folie non plus quoi, c'était vraiment pas la la grande foi. Et donc ça a commencé à ce moment-là en fait où je je me suis, j'ai senti que je je m'en lisais dans quelque chose, donc je me suis dit non je vais pas m'enliser dans ce truc là je veux trouver une solution et donc j'ai j'ai j'avais obtenu un concours et donc j'ai postulé à un poste au sein de l'université et j'ai obtenu ce poste de responsable du bureau vie étudiante et handicap et donc j'étais super contente, j'étais super heureuse vraiment c'était voilà le changement, j'aime bien le changement et c'était vraiment des nouvelles responsabilités, c'était chouette j'étais vraiment super super

Speaker A: Oui oui oui

Speaker B: oui oui oui oui oui

Speaker A: oui genre je suis sur le terrain fini la paperasse et Exactement. Là je vais aider des gens.

Speaker B: Ouais ouais ouais voilà c'était en plus exactement comme tu dis c'était le le le aller aider les étudiants en fait c'était le fait d'avoir ce rôle d'aide à l'autre en fait qui me motivait et qui me qui me donnait envie voilà de de de vraiment travailler pour ça et d'aller au bout quoi. Et donc voilà j'étais j'étais super motivée au début, j'ai enfin j'étais vraiment, ouais j'avais j'avais plein d'idées, vu que je mettais plein de choses en place, je, le bureau enfin n'allait pas bien du tout la la personne qui qui était la personne que j'ai remplacée en fait qui responsable du bureau auparavant en fait était parti en burn-out.

Speaker A: Tu sais combien de fois de de personnes j'ai eu que ce soit dans ce podcast ou même dans mes accompagnements ou voilà quand on discute elle me dit la personne qui était dans son poste avant elle est partie en burn-out et mais c'est un signe un signe mais oui mais elle reste non je reste moi je vais faire mieux

Speaker C: moi je

Speaker A: suis plus forte moi je vais faire mieux

Speaker B: Parce qu'en plus la personne qui était restée longtemps sur ce poste avant moi est partie en burn-out et les personnes qui ont tenté de prendre leurs responsabilités ne sont pas n'ont pas tenu deux ou trois mois en fait. Ouais. Et donc moi je n'arrive pas à vivre ça, moi je vais tout mettre en place pour Ah ouais moi je suis

Speaker A: moi je suis wonder woman moi.

Speaker B: C'est pas que j'ai

Speaker A: besoin d'aide et moi je gère tout. Exactement. C'est moi.

Speaker B: Oh. Exactement. Voilà, je me suis dit moi je vais y arriver, moi je vais tout changer, je vais tout révolutionner, tout va bien. Et et et j'ai mis plein de choses en place, j'ai apporté vraiment plein de de de choses, de de changement au sein de de de l'équipe enfin et j'ai enfin vraiment aujourd'hui je je peux dire avec le recul que je vraiment fière de ce que j'ai apporté tu vois, enfin et j'ai vraiment mis en place vraiment beaucoup de choses et et voilà le confinement est arrivé et le confinement a le confinement ça a été très dur. Le premier confinement a été vraiment très dur parce que bon travail à domicile et et puis gestion des étudiants en situation de handicap mais aussi des étudiants en situation précaire et et la gestion des étudiants en situation précaire, ça s'est accentué forcément pendant le confinement et ouais ça a amené plein de choses et et ça a amené des des des situations difficiles en fait parce que tu travailles de chez toi, donc tu es avec ta famille et tu vis des choses. Tu sais il n'y a plus de tu es au travail, tu reviens il y a une coupure et tu es chez toi et tu laisses le travail là où il est. Là tu es chez toi et tu vis en même temps avec ta famille et tu vis les choses professionnelles. Et enfin il y a eu un mélange de de tout ça et c'était et ouais ça ça ça n'a pas été évident à gérer du tout.

Speaker B: Il y avait vraiment beaucoup beaucoup beaucoup de choses à gérer et beaucoup de réunions.

Speaker A: Quand quand on parle d'université, on parle de milliers de personnes et même quand on parle de de situations de handicap ou même de précarité mais il y en a énormément dans les campus les gens pensent que la vie étudiante c'est des fêtes le soir c'est trop bien non pas du tout des personnes qui sont dans des situations très graves et qui continuent quand même leurs études parce que c'est leur seul bouée de sauvetage Lille en plus elle est il y a pas mal de d'étudiants étrangers donc ils viennent là ils ont juste comme objectif d'avoir leur diplôme sauf que ils sont tout seuls ils sont loin de leur famille et ils ont pas forcément les finances qui suivent et là le confinement il y a vraiment fait des ravages à ce niveau-là mais je comprends moi quand tu dis que c'était beaucoup de travail et que humainement parlant ça ça affecte l'âme en fait ça vraiment ça ça touche l'individu qui s'occupe de ça parce que c'est des humains qui sont fragiles qui sont jeunes et tu vois qu'ils sont tu les vois ils sont en danger et toi tu as cette responsabilité de les aider donc.

Speaker B: Ce rôle que tu enfin en tout cas que je m'étais donné de de vouloir aider et de te dire mais j'arrive pas à aider tout le monde, je n'y arrive pas et ça ça fout un coup quoi, c'est vraiment c'est c'est pas évident à vivre alors je je le vivais très bien, c'est pas enfin je le vivais très bien, donc c'est c'est, je je je le vivais pas très bien, mais je le vivais, je l'accueillais comme comme comme il le fallait jusqu'à jusqu'à un certain point qui en fait, c'est des petites choses mises bout à bout qui qui qui au bout d'un moment te te font dire, ce n'est plus possible, là je n'y arrive plus.

Speaker A: Et en fait c'était quoi toi de les signes qui t'ont dit que là c'est plus c'est plus possible il faut que j'arrête.

Speaker B: Alors les signes, ça a été déjà beaucoup beaucoup, enfin très fatigué, mais vraiment extrêmement fatiguée. Je n'arrivais plus à à penser à à à à faire ce que j'avais à faire à la maison. En fait, je rentrais et j'étais vidée et je je savais plus ce que je devais faire parce que ce qui est pourtant voilà, j'avais une petite fille de de de quatre ans, trois ans et demi quatre ans et et et les premiers signes c'est ça, c'est fatigue et et pleure. Je pleurais beaucoup. J'ai les trois dernières réunions de de de direction, je les ai terminées en pleurs. Il y a eu beaucoup de voilà sur sur le côté professionnel de me sentir pas pas aussi aidante que je l'aurais voulu en fait de ne pas avoir le rôle que j'aurais aimé et d'aider et mon équipe et les étudiants. Donc ce sentiment-là est est de ne pas être aidé par la hiérarchie en fait et d'avoir, enfin j'ai j'ai eu beaucoup de de de retours négatifs des réflexions dans la hiérarchie qui montrait enfin qui qui montrait qui me disait que j'étais la seule responsable, que c'était de ma faute. Et si mon équipe allait mal, si moi j'allais mal, si et il y a une la le signe ça a été ça en fait, il y a la dernière réunion où j'ai pleuré cette semaine-là en fait et c'est ça qui m'a fait dire stop stop, c'est plus possible j'arrête tout.

Speaker B: C'est que moi qui prône l'éducation bienveillante qui est toujours fait très attention avec ma fille enfin du voilà on a une relation vraiment très très très forte et caetera et et et je, enfin voilà je suis dans l'éducation positive depuis depuis sa naissance et là en fait cette semaine-là, en l'espace de trois jours, je lui ai hurlé dessus, mais hurlé comme je n'ai jamais hurlé. Et et je ne me suis pas reconnue en fait. Je ne me reconnaissais pas dans mes comportements, dans mes pensées, dans mes réactions, je je ne me reconnaissais pas et Et quand je me suis vue, tu sais lui hurler dessus, j'ai eu l'impression tu sais de voir, de me voir au-dessus, de de de sortir de mon corps et de me voir au-dessus et de me dire mais qu'est-ce qu'as-tu fait, mais enfin elle a quatre ans, elle a, elle est je suis rentrée, mon conjoint m'a vu dans cet état-là et il m'a dit stop stop, tu peux, ça suffit et en fait ça, les signes étaient aussi alors par rapport à ma fille et par rapport à mon conjoint, j'étais, mais exécrable. J'étais ouais exécrable, je je lui parlais comme un, j'allais dire comme un chien, mais même quand un chien parle vraiment beaucoup mieux. J'ai été vraiment exécrable et et là mon conjoint il m'a dit stop et et le lendemain je suis quand même allée au boulot, mais voilà en mode zombie, mais vraiment zombie ce lendemain où j'ai enfin je pense qu'avoir pleuré quasiment toute la nuit et je suis retournée au boulot et là en fait j'ai croisé la la dame avec qui j'avais fait mon bilan professionnel, je l'ai croisé dans un couloir, elle m'a vue, elle m'a pris par le bras, elle m'a dit viens avec moi, elle m'a dit dans

Speaker A: son bureau. Viens des, viens des, on va parler, viens, viens.

Speaker B: Elle a vu, elle était en mode vraiment zombie et elle m'a elle m'a assise dans son bureau. Elle m'a dit qu'est-ce qu'il y a Et là, j'ai j'ai, alors j'ai commencé à pleurer, j'ai j'ai vidé enfin toutes toutes les larmes que j'avais et qu'il me restait puisque comme j'avais déjà pleuré toute la nuit, il me restait quand même encore des larmes. Et puis j'ai je lui ai raconté tout tout en lui racontant en fait ce que je vivais, ce que je ressentais, et caetera. Et elle m'a dit bon, tu vas prendre ton sac et tu vas tout de suite prendre rendez-vous avec le médecin du travail. Et et là, tu ne retournes pas dans ton bureau. Et en fait j'ai écouté ces conseils, je suis allée voir le médecin du travail, enfin j'ai pris rendez-vous avec le médecin du travail. Elle m'avait conseillé aussi de prendre rendez-vous avec avec ma psychologue et elle m'avait aussi conseillé de prendre rendez-vous avec les r h pour leur expliquer la situation parce que je vivais quand même un petit un petit harcèlement également parce qu'on, voilà voilà on me disait que j'étais à quatre-vingt pour cent, on me disait que je pourrais faire quand même des efforts et venir travailler le mercredi parce que parce qu'il y a des commissions mercredi et que j'ai jamais assisté à aux commissions du mercredi et j'avais beau répondre que j'avais été engagée comme ça en fait, que le mercredi c'était la journée avec ma fille, que j'avais des des activités avec ma fille, je ne vais pas venir le mercredi, je fais quoi de ma fille Tu l'as fait garder et puis tu tu prends un autre jour dans la semaine. Vraiment un peu

Speaker A: Oui tout à fait. Et puis je la sors de l'école et puis chacun fait ce qu'il veut. Il me sait qu'à l'école quand il veut, il prend la journée qu'il veut. Ce serait trop cool en réalité.

Speaker B: Ah oui, si on pouvait vivre comme ça, oui, mais mais non en fait. Et ça, je l'ai vécu, voilà, ça a duré longtemps cette situation, enfin ces ces ces réflexions, ce genre de réflexion en tout cas.

Speaker A: Parce qu'une hiérarchie, elle n'est pas censée accuser comme ça son employé même si l'employé fait des bêtises entre guillemets, ils doivent trouver des solutions ensemble dans une discussion constructive et respectueuse et voilà jamais dans l'accusation à partir du moment où une hiérarchie elle est dans l'accusation là posez-vous vraiment la question est-ce que je ne suis pas harcelée au quotidien Mais est-ce que je ne suis pas harcelée

Speaker B: bien ouais tout à fait et alors j'ai, moi j'ai jamais, enfin j'ai jamais. Elle m'a, elle m'a, elle m'avait conseillé de prendre rendez-vous donc avec les r h, ce que ce que j'ai fait, mais il n'y a jamais eu de retour. Il n'y a jamais eu de retour, je n'ai jamais eu de retour des r h par rapport à ça. Et comme je je te l'avoue, je n'étais vraiment tellement pas bien, en fait j'étais tellement au fond que je n'ai pas, je ne suis pas allée plus loin là-dedans en fait, j'avais tellement envie de, enfin, j'ai envie de quoi, je sais même, j'avais envie de rien en fait à ce moment-là. Et et donc je n'étais pas assez forte pour aller au bout de ce ce truc-là. Je n'avais pas les, non, je n'avais la force et

Speaker A: Après on n'est pas obligé d'entamer des procédures nanana c'est vraiment posez-vous la question est-ce que je ne suis pas est-ce que ce n'est pas la raison de mon épuisement de mon stress chronique est-ce que je ne devrais pas sortir de ce milieu hostile pas dans le sens il faut ensuite aller au prud'hommes c'est en fait ça c'est une question de personnalité si tu veux il y a des personnes elles sont elles sont même si elles sont au bout de leur vie il y a tellement cette vengeance dans dans l'âme elle va dire non j'en ai rien à faire je vais jusqu'au bout et c'est ok donc si ça correspond à la au profil tu vois par exemple là je pense à l'Enagramme si ça correspond au type huit là ok bah va au bout de de ta vengeance maintenant si c'est pas ta personnalité il n'y a pas de souci prend soin de toi mais c'est important de comprendre qu'il n'est pas normal d'être harcelé au boulot et beaucoup pensent que le harcèlement il est forcément que sexuel ou forcément que des grosses colères j'en sais rien d'ailleurs qu'est-ce que ça peut être mais non le harcèlement moral il peut être tout mini riquiqui pour des petites banalités au quotidien mais qui en réalité t'affecte toi et vraiment ça te dévalorise et c'est ça qui vient contribuer à ta mésestime qui contribue à ton épuisement à ton stress à ton burn-out tout simplement quoi.

Speaker B: Le médecin m'a que le médecin du travail m'a m'a quand il m'a rencontré il m'a dit madame vous êtes en situation d'épuisement professionnel là, il faut vraiment vous arrêter, il faut vraiment Voilà quand je lui ai expliqué tout ce qui se passait, il m'a dit là vous avez vraiment besoin de de repos, enfin et et et lui aussi m'avait conseillé effectivement de, quand je m'en sentirais prête, de de revoir les r h, il me dit ça se trouve vous les verrez, ça se trouve vous ne les verrez pas, ça se trouve vous ne reverrez jamais personne de l'université parce que vous ne reviendrez jamais. Voilà, il a, il m'avait mis toutes les toutes les possibilités en fait sur la table, toutes mes options et et en fait ça m'avait fait du bien de savoir que j'avais des options, en fait de de savoir qu'on n'est pas tout seul et qu'on a des options, on a des des sorties de secours en fait, qu'on n'est pas coincé ad vitam aeternam dans cette situation, donc il y a des personnes et et c'est ça qui est qui fait du bien en fait de savoir qu'on n'est pas tout seul, qu'il y a des gens qui nous écoutent et qui sont là pour nous écouter. C'est, moi, c'est ce qui m'a vraiment aidé de de de ne me sentir pas seule et et et côté professionnel entre guillemets là puisque c'était médecin du travail et côté personnel. J'ai la chance d'avoir quelqu'un avec qui je lui enfin voilà d'avoir un homme qui est très empathique, très compréhensif, très tout quoi et il a été là soutenant de du début à la fin donc si c'est pas un conjoint, il y a des personnes et et et et je suis allée voir d'autres personnes aussi, il y a il y a vraiment des des personnes qui sont là pour pour aider dans cette situation. Il faut vraiment vraiment pas les négliger et et ne pas se négliger. J'ai été suivie par une psychologue, j'ai de la sophrologie, d'avoir des visualisations, de et de faire de la méditation, vraiment ne plus penser à rien, de faire le bide dans l'esprit, alors ce n'est pas évident. Donc voilà, j'ai mis en place ça, j'ai fait j'ai fait du sport aussi, je me suis remise au sport. Ça a un côté vraiment motivant, en fait ça a un côté je me dépasse et ça fait du bien en fait, tu expulses tout ce que tu as besoin d'expulser.

Speaker B: J'avais envie de mettre en place tout plein de choses pour m'en sortir parce qu'il était hors de question que je reste dans cet état-là et que et que ma fille si si jeune me voit dans cet état là c'était hors de question. Donc voilà j'ai mis sport, sophrologie, méditation et puis et puis grâce à toi du tricot aussi.

Speaker A: C'est vrai ça on n'avait pas précisé. Il faut savoir que Wendy moi je l'ai connu dans les ateliers tricot.

Speaker B: J'ai commencé avec les head band.

Speaker A: Donc on a fait un, tu as fait mon atelier initiation head band.

Speaker B: J'ai fait beaucoup de tricots et puis et puis j'ai vu un un coach, un coach de vie et en vrai ça aussi ça fait vachement bien. Ça fait parce que il il enfin voilà un coach il te challenge en te posant des questions en te faisant prendre conscience de de plein de choses en fait à travers les questions et c'est c'est magique, c'est il y a plein de choses qui se mettent en place dans ta tête au au travers des questions qu'on peut te poser et voilà tu vois

Speaker A: Souvent quand je pose mes questions on me dit ah ouais je me suis jamais posé la question. Mais oui ma pote c'est mon travail et elles sont là ah oui attends laisse-moi réfléchir ah oui c'est vrai et en fait quand tu étais surtout quand tu es en épuisement mais je pense que n'importe quel traumatisme n'importe vraiment n'importe quel mal-être lorsque tu es impliqué dedans tu es tellement émotionnellement attaché à ce problème qu'il t'est impossible de te poser les bonnes questions même si tu lis des livres même si tu lis des articles restes toujours entre toi et toi alors que l'individu qui est en face de toi et qui est compétent bien évidemment il va savoir t'orienter et poser des questions bien pertinentes qui vont venir te sortir un peu de de ton état émotionnel super focus juste sur le mal-être il va venir te sortir de là et te poser des questions qui vont te sortir de ta zone de de confort en termes de réflexion et c'est parce que tu vas aller trouver d'autres réponses tu dis ah ok d'accord c'est vrai que ça j'y ai pas pensé je vais l'essayer ce qui ressort de ton témoignage et je reste persuadée c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu vas mieux et que tu as pris une autre voie professionnelle on va en parler juste après c'est le fait d'avoir vu et un médecin du travail et une psy et un coach et une sophro et du tricot. Tu as vraiment pris le problème dans une dans un version on va dire globale pluridisciplinaire où tu as vu plusieurs professionnels tu as travaillé sur différentes sphères de ta vie et toi et ton cerveau tu as été tu as été sollicité plusieurs zones de ton cerveau et c'est ça qui fait qu'aujourd'hui je pense que ça va mieux

Speaker C: parce que tu as

Speaker A: fait de la respiration tu as fait de la méditation tu as fait de la créativité tu as fait du challenge avec les questionnements de ton coach t'as fait de l'introspection et tu genre tu t'es délivré à ta psy tu as été soutenu par un médecin du travail qui t'a donné plusieurs possibilités tu vois il y a eu quand même à une équipe pluridisciplinaire autour de toi qui t'a permis de rebondir.

Speaker B: Et je je aujourd'hui je continue en fait de le travailler pour ne plus vraiment me me laisser submerger par les émotions négatives, pour ne plus me laisser voilà embarquer par un un stress trop important en fait je continue il faut pas s'arrêter enfin à mon sens en fait il est important de continuer tu vois la méditation, ce n'est pas juste je ne vais pas bien, je vais faire de la méditation et hop ça va mieux que je l'arrête. Non c'est quelque chose que tu que tu travailles au quotidien, quelques minutes de silence ou de ou de méditation et et voilà il y a de la visualisation de te voir de ce que tu aimerais faire dans la vie, il y a prendre du temps pour toi en fait, lire, faire des exercices et puis te mettre par écrit les projets de ta journée en fait, te dire ok, mes objectifs aujourd'hui ça va être ça. Et en fait ça te permet de te, de commencer ta journée en étant ok c'est bon, j'ai fait tout ça, déjà tu es bien, tu as fait plein de choses avant que tout le monde soit levé, moi je le fais avant que avant que tout le monde se lève et fou ça fait un bien fou en fait plein de choses sur lesquelles j'ai j'ai encore envie de travailler et sur les pour ne pas retomber dans une situation de de stress ou de de d'angoisse comme j'ai pu vivre et de savoir les maîtriser au mieux.

Speaker A: En n'attend pas d'aller mal exactement comme tu l'as bien précisé, on n'attend pas d'aller mal pour se dire ah oui je vais faire de la sophro, je vais faire de la méditation je vais faire de la créativité je vais faire de la lecture de l'écriture c'est parce que tu as des routines self care au quotidien même si elles devaient prendre que cinq dix minutes, tu n'es pas obligé de te lever à 6 heures du mat même si elles prennent cinq dix minutes, tu places ces cinq dix minutes où tu peux dans ta journée et tu as tes routines self-care et c'est parce que tu as des routines self-care tous les jours en fonction de tes besoins de tes envies que tu verras le mal-être diminuer et que tu pourras réguler tes émotions plus facilement et que tu éviteras les rechutes Alors que les gens ils ont tendance à attendre d'aller mal pour ah oui je vais prendre un rendez-vous avec une sophro. Non la sophro c'est tous les jours. Alors tu n'es pas obligé d'avoir une preuve tous les jours, mais en tout cas la respiration c'est tous les jours. La méditation ça peut prendre dix minutes dans lesquelles tu t'évades dans ta vie, dans ta tête pour vider un peu pour mettre de l'espace et c'est tous les jours et pareil pour la créativité moi j'adore le tricot parce que il est mobile tu peux le sortir n'importe quand n'importe où et tu te fais tes dix minutes de créativité l'écriture pareil tu pourrais écrire n'importe quand à partir du moment où tu es voilà tu n'es pas sollicité même s'il y a du bruit environnant tu peux te mettre des écouteurs pour avoir un bruit plus calme donc tu vois c'est des choses très faciles à mettre en place pas besoin d'avoir un studio de fou mais c'est parce que tu les fais tous les jours que ça va t'aider à sortir du burn-out et à éviter de retomber dedans ou alors aujourd'hui qu'est-ce qui te fait dire que c'est ok tu gères mais genre tu gères bien.

Speaker B: Ce qui me fait dire que je gère bien, c'est le fait d'avoir trouvé ce que je veux faire maintenant parce que ce que j'ai mis en place en fait m'a permis de quand je dis ce que j'ai mis en place c'est les séances de coaching, les prises de conscience que j'ai pu avoir, les ça m'a permis en fait de de savoir où je veux aller, comment je veux aller et de savoir que comme je disais au début en fait moi j'ai besoin de de changement en fait dans ma vie professionnelle, j'ai besoin de de voir des choses différentes en fait et et toujours dans dans l'objectif d'aider autrui en fait, mais voilà d'avoir des journées différentes en fait et pas des journées identiques tout le temps identiques. Et et aujourd'hui voilà, je sens que pour moi ça va mieux dans le sens où j'ai trouvé ce que ce que je veux faire dans la vie, ce que comment je veux le faire. Bien ce métier, je suis désormais coach en parentalité positive et relationnelle. Donc voilà, je je me suis formée alors comme je disais au tout début, je je suis j'ai toujours été dans l'éducation positive, dans une éducation bienveillante, constructive, enfin voilà vraiment avec ma fille j'ai toujours voulu apporter des choses pour son quotidien. Enfin voilà, être dans une dans une démarche sans sans violence pourrait enfin, il y a tellement d'enfants en fait qui vivent dans les dans les violences éducatives ordinaires que je voulais vraiment pas ça pour ma fille et je ne le veux toujours pas aujourd'hui et je ne le veux pas pour d'autres enfants. Donc en fait c'est ça qui m'a amenée vers ce métier de coach en parentalité positive pour apporter aux parents et expliquer aux parents qu'il y a des solutions qu'être un parent parfait, ça n'existe pas et ça n'existera jamais, mais qu'il y a des solutions en fait, il y a des techniques, des astuces pour au quotidien et je dirais au mieux en fait et et ne pas ne pas s'autoflageller quand quand on crie mais mais savoir qu'il y a des solutions en fait il y a des techniques des astuces de parentalité à mettre en place, il y a des moyens de comprendre ton enfant et que quand tu te recules et que tu te dis ah ouais en fait il réagit comme ça parce que ça va beaucoup mieux et tu cries moins et tu t'énerves moins et et ça fait beaucoup de bien à l'enfant.

Speaker A: Comme tu dis un parent ne sera jamais parfait. Comme on dit un parent parfait c'est celui qui fait de son mieux et justement si tu vois que tu es épuisé et que ça a un impact direct sur la relation que tu as avec ton enfant tu es responsable de cette relation c'est pas le gamin qui va dire maman ça va pas va te faire accompagner c'est toi qui est c'est toi le parent et c'est toi qui est responsable de cette relation et faire de ton mieux c'est aller demander de l'aide pour justement faire de ton mieux parce que franchement tu vois quand c'est des des burn out professionnels vraiment professionnels où tu perds ta carrière moi j'estime que c'est bof on s'en fout tu peux en avoir une autre mais bousiller la relation avec ton enfant ça a une valeur mais genre que tu pourras jamais acheter et en plus tu sais que ça voudrait dire que ton gamin il va il va falloir qu'il fasse vraiment un travail sur lui quand il sera adulte parce que qu'on ne faut pas le nier ça a des ça a des conséquences quand on parle des simples blessures de l'âme et compagnie ça va avoir des conséquences sur ton gamin s'il a une mauvaise relation avec ses parents ça va toucher à son amour-propre ça va toucher à son image de lui-même ça va à son estime, à sa confiance en lui. Et quand tu sais qu'il y a moyen de rattraper le coup, parce qu'en fait, ce n'est pas quelque chose de fatal. Même si le gosse, il a quinze ans, bon certes, il va y avoir un peu plus de travail, mais il y a moyen de rattraper le coup. Donc allez demander de l'aide et rattraper le coup, améliorer votre relation avec vos enfants parce que c'est de votre responsabilité.

Speaker B: Et et voilà, ce n'est pas que ni toi ni moi qui le disons en fait que que le comment dire l'autoritarisme, l'adultisme, c'est des c'est c'est des mauvais messages que nos générations nous ont transmis. C'est pas c'est pas que nous qui disons ça, c'est il y a beaucoup d'études neuroscientifiques et et menées partout dans le monde en fait qui le prouvent et et le démontre et donc voilà c'est pas c'est pas juste Wendy et caetera qui le disent mais vraiment des études internationales en fait.

Speaker A: Et du coup si tu avais un message pour une une personne qui n'est pas forcément parent mais vraiment quelqu'un qui a traversé ton burn-out qui a traversé ton épuisement qui a traversé peut-être ton harcèlement et tu sais à un moment donné quand tu parlais de tes craquages émotionnels de ton manque d'empathie envers ton enfant et ton mari c'est vraiment cette distanciation le fait que tu disais je me reconnaissais plus qu'est-ce que tu aurais donné comme conseil à une personne qui est dans cette situation-là.

Speaker B: Déjà de se dire qu'elle n'est pas seule et de ne pas hésiter, de ne jamais hésiter à aller demander de l'aide en fait, à aller demander de l'aide comme on le disait alors à n'importe qui. Si c'est une amie au début, c'est une amie, mais les amis voilà, on ne sont pas forcément des professionnels et n'ont pas forcément par un psy ou par une coach, par ce qui te convient le mieux en fait d'aller mais d'aller te faire aider de de de de te prendre en main, de ne pas rester dans cette situation parce que tout le monde vaut le coup quoi, tout le monde a sa place ici dans la vie, Il n'y a pas de honte en fait à aller se faire aider, aucune honte. Il n'y a aucune honte à avoir, on a le droit de ne pas aller bien, on a le droit et on a le droit d'aller se faire aider. Donc vraiment ne pas hésiter à ne pas avoir peur, ne pas avoir honte d'aller se faire p d.

Speaker A: Je trouve que c'était assez global, j'ai envie de dire que tu es le portrait parfait du burny, parcours il est ouais il est il est classique pour le coup et il est c'est un peu toute ouais c'est un peu la trame de l'épuisement comment ça a commencé jusqu'où ça peut aller et en plus toi c'est génial parce que tu as vraiment pris en main les choses et tu t'es fait accompagner par différents professionnels de santé et je reste persuadée que c'est ça qui fait que tu as des bons des bonnes bases des bons fondements maintenant pour éviter toute rechute que le souci du burn-out c'est qu'il revient quand on fait pas le bon travail de fond c'est un peu comme une maison qui n'a pas les bonnes fondations ça finit encore par s'écrouler encore et encore. Voilà c'est la fin de cet épisode j'espère que le parcours de Wendy t'a motivé à prendre soin de toi en optant pour une prise en charge pluridisciplinaire. Comme tu as pu le constater, il y avait de la connaissance de soi, il y avait un travail d'introspection, il y avait des techniques de relaxation et puis il y avait surtout de l'ikigaï, c'est-à-dire qu'elle a cherché sa voie professionnelle et la forme qui lui convient le mieux et puis voilà elle tend vers sa mission de vie et je lui souhaite toute la réussite du monde comme je te la souhaite à toi aussi, mais pour ça il faut que tu décides de de être la bonne. Deux-mille-vingt-deux ça va être ton année, mets-toi en priorité, pense à toi en premier, mets-toi tout en haut de ta to do list, il faut absolument que tu prennes soin de toi, toi avec un vrai travail de fond, avec un vrai accompagnement, avec quelque chose de sérieux, de rigoureux qui va te permettre d'aller jusqu'au bout de ton travail de transformation pour bien sortir du cercle vicieux du stress tout simplement. Bien en tout cas merci plus plus pour ton écoute. Alors si tu veux me soutenir, tu peux me laisser donc un avis sur rappel podcast, tu peux me mettre aussi cinq étoiles. En fait tout ça ça permet de le rendre plus accessible dans les recherches. Tu peux aussi le partager un peu partout aux personnes qui peuvent être concernées et sinon je te dis rendez-vous sur Instagram et d'ici là booste ton fidèle.