Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: Alors aujourd'hui, j'ai l'honneur d'accueillir Fariza dans le podcast. Elle va nous parler de son expérience, de son parcours de de burny. Tu verras qu'elle en a vécu des choses dans son entreprise et que c'est des petites choses qui s'accumulent semaine après semaine qui font qu'il y a des craquages émotionnels et des craquages et des pétages de plomb tout simplement et que lorsqu'on n'est pas à l'écoute de soi et bien on termine aux urgences. Je t'ai un peu spoilé la fin mais promis il y a quand même pas mal de rebondissements dans l'histoire et je te laisse les découvrir. Coucou bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, conseillère en naturopathie et coach anti burn-out. Ma mission, elle est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour reprendre ta vie en main au final, recharger tes batteries, retrouver ton peps de la motivation et et ta mission de vie. Chaque semaine que ce soit en solo avec une ana voir un mec inspirant, on parlera échec, dévalorisation, burn-out, harcèlement, mauvais mood démoralisation dépression mais aussi résilience espoir reconversion et surtout psychothérapie si tu veux faire le point sur ta situation si tu veux vraiment sortir de ton cercle vicieux du stress si tu veux vraiment mettre en place les bonnes actions pour voir le bout de ce tunnel morbide et bien je t'encourage à réserver ton appel diagnostic c'est trente minutes pendant laquelle on fait connaissance, je te pose des questions pour voir si je peux t'aider, si c'est le cas je te propose mes solutions sinon je t'oriente vers ce qui me semble le plus pertinent.

Speaker A: Alors avant de commencer l'épisode, j'aimerais te lire un message que j'avais reçu via Instagram par rapport au podcast. Coucou alors je viens d'écouter ton premier podcast et j'ai qu'un seul mot à te dire merci. Ça m'a aidé à de grosses prises de conscience, je pense que cela fait plusieurs temps que je suis dans un état de burn-out et que personne ne me comprend. C'est pour ça que moi qui suis ambitieuse de base, j'ai abandonné mes études, fait des petits boulots, mais ça guérit. Je vais prendre le temps d'écouter tous tes podcasts et prendre conscience de ce que je vis, encore encore un grand merci.

Speaker B: Alors je

Speaker A: ne peux pas citer la personne parce que voilà c'est un message privé sur Instagram mais en tout cas ce genre de message moi ça ne me laisse pas indifférente c'est-à-dire quand je reçois des messages c'est pas juste de la flatterie ah tu as vu je fais du bon taf ou je ne sais quoi mais vraiment quand j'aide comme ça cette prise de conscience limite c'est bon je suis accomplie quoi. Je me dis j'ai mené à bien ma mission, c'est mon travail quelque part, je suis là pour faire tomber le voile qui te fait croire que tout va bien et qu'en fait c'est normal ce que tu vis, non je suis là pour taper, pour faire du bruit et dire que ce n'est pas normal d'être mal dans sa peau et d'avoir un un métier qui nous rend triste et d'être harcelée et d'être, bref on a le droit en fait d'être heureuse et si je peux aider ne serait-ce qu'un tout petit peu à te mettre en mouvement et est-ce que tu changes quelques petites actions au quotidien pour aller mieux pour moi je me dis c'est bon c'est mission accomplie. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet

Speaker C: épisode. Bonjour Sarah, bonjour à tous, je suis Farida, j'ai quarante-et-un ans et je viens de parler de mon ma petite expérience, comment je suis arrivée en burn-out il y a quelques années. Durant huit ans, j'étais assistante en ressources humaines et un jour, j'ai décidé en deux-mille, deux-mille-neuf pardon deux-mille-neuf deux-mille-dix d'entreprendre une formation parce que je voulais évoluer et me sentir utile entre guillemets même si mon boulot m'apportait ce que je voulais, je voulais avoir un petit plus les week-ends et bosser dans ce que j'aime donc actuellement donc la photo, la la mode, le maquillage. En deux-mille-dix, j'ai entrepris une formation durant quatre mois en tant que conseillère en image pour devenir conseiller en image indépendante et tout s'est bien passé à mon retour de cette de cette formation. Donc en revenant mes collègues m'ont dit ah bah tu vas démissionner C'est là que j'ai vu que les comportements ont commencé à changer envers moi. Quand je suis revenue de cette formation, je n'avais plus de bureau. Voilà, ok.

Speaker B: Merci beaucoup, au revoir.

Speaker C: Voilà, déjà en fait j'arrive, vous savez que je remonte, je t'assure, je n'avais plus de bureau. Donc je demande où est-ce que je me mets On m'a laissé pendant une semaine, on m'a prêté un autre service et j'étais dans une pièce seule avec un ordinateur et je ne recevais aucun mail à la journée. Rien de voilou. Qui a

Speaker A: été mise au placard.

Speaker C: J'ai été mise au placard et je vous assure dans le sens propre comme ce studio parce que c'est un petit bureau que personne ne venait me voir. Je comprends pas je reviens de ma formation mais écoutez par exemple vous prête à un service vous allez donner un coup de main donc je donne un coup de main je sais plus quel service c'est dans le milieu, dans le RH pour voilà, mais c'est des choses que je n'ai jamais faites, donc c'est hyper difficile pour moi. Donc d'un coup, je commence, je commence à me sentir submergée parce que je me dis mince, on me met une pression, je reviens, je n'ai pas de bureau et en plus on donne des choses que je ne sais pas faire et moi dans ma tête, au lieu de leur dire, je ne sais pas faire, ah non c'est bon je vais gérer parce que j'étais tellement au fond quand même de me dire vas-y je veux retravailler donc j'étais là à fond et voilà ça continue comme ça peut-être pendant quinze jours et un jour du jour au lendemain je reçois plus mail et en fait on ne m'avait pas dit que c'était on m'avait remis dans mon service mais sans prénom. Donc j'appelle la personne, je dis, mais je ne comprends pas. Voilà, moi je ne dis rien, je vais voir mes autres collègues encore. Est-ce que vous avez du travail J'étais en train de demander du travail alors qu'ils étaient en sous-effectif. C'est c'est ça le client en fait. Je me dis bon, ce n'est pas grave, mais à un moment, je pète un câble.

Speaker C: J'appelle une de mes tantes, ma tante est avocate. Est-ce que tu peux m'aider à rédiger un courrier officiel pour leur dire voilà, je ne comprends pas, je reviens de ma formation et je ne je suis mise au banc de la société. Tu vois comme plaque.

Speaker A: Je veux travailler.

Speaker C: N'importe qui te dit que tu t'es payé, mais non c'était quand même tu te lèves le matin en plus tu imagines tu fais Olé sous bois la défense je sais pas si vous connaissez ce parcours RER BRE tous les jours.

Speaker D: Et qu'avec ça tu fais un burn-out même si ça se passe bien au boulot

Speaker C: Juste le trajet déjà, c'était une aventure tous les jours. Et tu arrives et tu es là, waouh et tu sais, tu les autres, ils sont tous en cohésion de groupe et toi, tu es mis, tu es là au-dessus de déjeuner avec eux en quelques temps quoi. Et ensuite, moi je parlais de mon activité à mes collègues, du coup, ça ment. J'essaye de monter ça, je suis en train de monter ça. Ah et on posait des questions, on tirait le verre du nez, mais bon, je n'avais pas fait attention. Le piège qui allait se refermer sur moi, c'est trop trop passionné trop dans le partage bon trop authentique authentique et ça ne plaît pas Et ce fameux courrier en fait je l'envoie directement au, je n'ai même pas cherché n plus un, n plus deux, le numéro deux de la société. Ils m'ont trouvé un service par miracle alléluia et heureusement que j'ai fait ce courrier parce qu'il va beaucoup beaucoup beaucoup m'aider par la suite

Speaker A: par la suite

Speaker C: et Et au fur et à mesure et là les problèmes ont commencé quand j'ai commencé à avoir des après le boulot j'avais des comment dire des prestations donc je ramenais mon matériel avec moi parce que le soir je savais que j'allais boire des pieds et là je commençais à avoir des petites remarques de mes chefs mais tu fais quoi pourquoi il y a ça je dis après le bougot moi je j'enchaîne une autre journée entre guillemets pour moi et ainsi de suite ainsi de suite jusqu'à que ça a commencé les petits quoi les Farza tu es en train de travailler sur ton activité non non pas du tout c'est après le boulot et à la pause d'elle ce que je faisais l'erreur que peut-être que j'ai faite c'est des fois je restais en poste, je me prends un petit sandwich, donc c'est mon heure de déjeuner, je me posais dans les salles et je bossais sur mon activité.

Speaker A: Là tu veux ce que tu veux.

Speaker C: C'était mon heure de Daesh,

Speaker D: mais on me l'a reproché. Tu vois, mais là,

Speaker C: c'est sur mon camp de repos. Donc à un moment, je m'étais fait convoquer entre guillemets, faire attention, donc comme je vous l'ai dit, je l'ai dit, j'ai expliqué. Donc ça a été. Après ce qu'ils ont fait, c'est qu'à un un moment, j'ai un peu trop grande gueule.

Speaker A: Tu étais trop fière, je n'ai pas entendu.

Speaker C: Un peu trop trop une grande gueule parmi.

Speaker A: Ah ok.

Speaker C: C'était un moment, j'avais vu et il y a un collègue également qui se faisait harceler, qui se faisait harceler et j'ai dénoncé au syndicat. Donc et en fait Toi tu es

Speaker A: tu es la totale.

Speaker D: C'était la totale.

Speaker C: Et c'est remonté très haut. C'est parti un petit peu voilà, voilà, donc il y a mon ventre.

Speaker D: Tu as échappé des mains. Voilà, ça m'a échappé.

Speaker C: Parce que j'ai trouvé ça inadmissible qu'on qu'on c'était avant tout cette chose-là. C'est là, je parle des années deux-mille, deux-mille-dix, deux-mille-onze. Et en fait, donc un des chefs qui s'amusait à le rabaisser, on était sur des grands plateaux. C'est des ingénieurs informatiques et ils faisaient des remarques désobligeantes aussi. Et tout le monde, il y a ceux qui baissent la tête, ceux qui rigolent, c'est que je n'ai pas vu les assistants qui étaient là les vrais pestes sont des hyènes je les appelais les hyènes avant de rigoler bêtement tu vois tu regardes ça surtout moi et en plus moi tu vois je sais pas je suis en train de me victimiser un truc comme ça parmi ces personnes-là j'étais, on va dire, une des rares maghrébine issues de, donc j'entendais des choses sur les banlieusards, j'entendais des choses sur les gens d'origine maghrébine. C'était tout tout ça. Donc tu vois, tu entends ça, je dis non mais attends, ils oublient que, est-ce qu'ils ont vu d'admettre Il y a

Speaker A: des lois en fait.

Speaker C: Mais comme ils étaient entre eux, c'était un milieu de lentilles, je ne suis pas en train de casser les gens puis les moyens en tout responsable. Mais c'était un autre univers Et lui, le pauvre, il disait rien et il est en question. C'est juste un jour, on n'a plus de nouvelles de vie. Il a fait une tentative de suicide. Je ne voulais pas rentrer dans histoire là parce que c'est Non

Speaker A: mais c'est vraiment super utile ce témoignage parce que

Speaker C: Ce témoignage je pense. Je pense

Speaker A: que le harcèlement moral, il est bidon que oui ça laisse des traces mais pas tant que ça alors que le harcèlement moral vraiment ça pousse au suicide et tu le vois pas venir parce que tu es là tu donnes le change tu fais semblant d'être bien donc les autres ne voient pas en fait ta détresse

Speaker C: Oui non plus. Tu ne

Speaker A: la vois pas grandir en toi.

Speaker C: Donc les syndicats par exemple tu veux témoigner parce que j'ai témoigné Et donc ça, cette histoire-là a déclenché encore plus d'oscigothaires vers moi. Donc, ce qui s'est passé après, c'est qu'on m'a fait croire que j'avais une promotion. Donc ah Farida, une nouvelle année, on fait le outil des packs, bilan annuel d'activité ou on fait un bilan de tes objectifs et tout ça. Tiens, cette année, par exemple, je vais travailler pour deux chefs de service de cabinet et un autre. Hyper contente, il est hyper oh, trop cool. Un moment, donc la cadence commence à doubler. Et ce qui est arrivé, c'est qu'à un moment, mon chef numéro un me demandait un truc à faire. Oui, par exemple, tu te fais, je veux que tu ne ouvres pas ça.

Speaker C: Et genre dix minutes après, tu as l'autre qui arrive, il dit non, là, tu lâches tout. Azappe, je veux donc tout le temps et moi tu sais au début oui oui j'étais de la vie je vais tout faire moitié moi je suis capable j'étais là à fond je mangeais plus à l'heure du déjeuner où j'étais avec mon sandwich en train de continuer à bosser pour pouvoir répondre aux demandes et après ça a été sûr que voilà c'est de plus en plus de plus en plus un moment je dis je peux plus je dirais je je restais tard mais des fois j'arrivais plus tôt mais une fois curieuse pour pouvoir répondre aux demandes que tu es à la fatigue, les transports, tu es là en train de penser, les petites piques de mes collègues, ah mais tu n'as pas bien fait les choses comme ça. Et après ça a commencé par, je me rappelle, il y a un de mes, un chef qui chez Fayot, donc lui là, ce qu'il me fait. Le jour même, il vient me voir Farza, il faudrait métier de dernière. Comment vous dire Et bien regardez, j'ai envie de dire ça, il y a des clients, il y a telle banque qui est là. Peux-tu me faire quatorze cafés Mais il l'a demandé d'une façon. En fait genre femme vingt-cinq, il y a mes invités là, qui fait quatorze cafés. Je le regarde, excuse-moi, as-tu, donc je resterai, tu sais très très en mode pro

Speaker A: Factuel, as-tu fait le process

Speaker C: Le process, as-tu comme facile commande auprès pour que je puisse l'envoyer à la sélection qui sont de ça avec eux pour qu'ils nous livrent le titre de Jules ah non non mais j'ai pas le temps là tu as maintenant demandé là là c'est important. Donc là, tu me fais des

Speaker D: cafés. Je l'ai

Speaker C: regardé comme ça et là, j'ai dit là, il y

Speaker D: a le

Speaker C: côté un peu neuf trois qui est remonté d'accord. Pardon, je lui dis tu sais que tu es café, tu vas te le faire tout seul et c'est parti très haut, il est parti se plaindre en chef. Qu'est-ce qu'il fait donc la réunion se passe, donc la réunion, le chef lui m'a convoquée plus tard et avant la réunion donc le petit truc qui a commencé à me faire, il a vu comment la sauce est montée très vite, Je pars déjeuner, je reviens, tous les cafés, il les a débarrassés sur mon bureau.

Speaker A: Tiens, fais la vaisselle.

Speaker C: Voilà, c'était ça. J'ai pété un bon moi quand j'étais à fond au boulot parce que j'étais saturée, j'étais au téléphone avec quelqu'un et ils sont en train de discuter et ils ouvrent la porte et la reprennent pas, J'ai crié comme une hystérique. Ils m'ont tous regardé, mais qu'est-ce qui lui arrive celle-là Je dis, mais vous ne savez pas fermer la porte. Je suis au téléphone et dès que la personne qui m'entend parce que j'ai posé le téléphone j'ai pas raccroché en train de péter un câble et l'autre il me dit mais qu'est-ce que tu te prends pour qui déjà respecté voilà et c'était des petits trucs comme ça des petites choses comme ça donc je me fais encore convoquer et donc ils ont vu ça donc après donc on m'a rajouté de la charge la charge la charge jusqu'à quinze jours en fait je suis tellement en état de stress j'arrive et le matin par exemple je me levais je me dis comment je vais déjà dans le conditionnement que j'avais le matin en levant j'y allais à recul et je comprenais pas je suis alors qu'avant j'y allais avec plaisir et comme ça de fil en aiguille jusqu'à un jour en fait la cerise sur le gâteau c'était un collègue en fait a fait du fait du harcèlement et il est devant moi avec ma collègue et il entreprend par la taille et il simule un acte sexuel. Le chef, c'est un chef et ouais, je te dis, est-ce que tu te rends compte de ce que tu es en train de faire, c'est vraiment dégradant, dévalorisant. Pour la collègue, c'est respectueux. Elle, elle est peut-être gênée parce qu'il y a un lien de subordination, tu vois. Donc, c'est le patron, c'est le chef.

Speaker C: Il me dit ah, mais c'est bon, je suis sûr que tu aimes ça. Je ne lui dis pardon. Et donc il commence à se rapprocher de moi je lui dis non mais tu fais quoi en fait il refait la même chose quelques jours avant mais là en fait je me rappelle qu'on revenait de déjeuner il y a le local courrier je me rends au local courrier il y a toute l'équipe, il me suit dans le local courrier, les gens le voient, ils me suivent dans le local courrier. Ils rentrent avec moi dans le local courrier et ils ferment la porte. Je dis écoute, c'est très simple. Là, tu n'as que de la gueule, vas-y, fais un truc, mais par contre tu assumeras parce que je vais te défoncer. Et voilà, et ça m'avait beaucoup travaillé. Et quelques jours après, c'est qu'à un moment, un responsable RH me me demande un dossier sur oui, tu n'as pas bien tel contrat et il revient à la charge et il y a eu du bruit.

Speaker C: Heureusement, ce qui m'a sauvé aussi. Quelques jours avant, j'avais envoyé un mail en leur demandant s'il vous plaît aidez-moi à prioriser parce que les deux me demandent vous me demandez des tâches en même temps je peux pas me scinder en deux ce mail m'a énormément sauvé lors d'être prud'hommes parce que ça s'est terminé en licenciement. Et je me rappelle être pas bien, tu sais, je, d'un coup, je bloque et d'un coup, je dis ma collègue, je ne sais pas, il y a un truc qui ne va pas. Je commence à perdre la vue. Ça veut dire sur toute la partie extérieure, je je ne vois plus sur les côtés entre. Et un petit fin et grosse grosse grosse panique elle appelle les pompiers tu sais de la toux. Mais le temps qu'ils viennent, moi, j'ai eu une grosse panique. Je me rappelle être partie voir mon chef.

Speaker C: Je lui dis écoute, un tel, je ne vais pas bien, je vais aux urgences, on revenait déjeuner. Je dis je ne suis pas bien, je veux, je te vois que là, mais je ne vois pas sur le, je te vois devant. Qu'est-ce qui me répond Oh, mais toi, il t'arrive toujours un truc. Je prends mes affaires, je vais aux urgences toute seule au quinze vingt. Donc dans la rue tu vas être en robe je vois que devant moi je marche comme ça je peux pleurer là j'arrive aux urgences et ils prennent très rapidement et La vue commence à revenir et il me dit madame, vous savez que là, votre corps, il vous dit stop, vous faites un burn-out. Je lui dis non, c'est quoi ça burn-out moi je suis une capable moi je suis une super woman c'est papa je ne peux pas faire un burn-out c'est quoi ça ça n'existe pas dans mon vocabulaire Il dit non, il faut que vous vous arrêtiez, il me dit là par contre je vous arrête trois jours, il faut absolument que vous alliez voir votre médecin traitant. Et en fait, donc j'ai pas l'arrêt maladie, ça va mieux, mais je suis, je dors mal, je ne suis pas bien, je, voilà. Et en fait, le jour j où je devais reprendre, je me prépare le matin, tout va bien, je dis et je bloque devant ma porte de chez moi et je commence à pleurer deux heures je suis restée deux heures sur mon canapé à pleurer toutes les larmes de mon corps et mes pleurer, mais incompréhensible impossible de sortir, mais vraiment le un blocage, mon corps a dit stop.

Speaker A: En fait ça avait commencé bien avant tu sais quand tu dis que tu étais sensible au bruit la porte qui ne se ferme pas tu démarrais au quart de tour en fait tout ça déjà c'était ton corps qui disait je suis en surcharge faut que tu arrêtes la fatigue chronique qui va te rendre irritable ou autre truc. C'est-à-dire si tu avais des enfants les cris t'aurais mis hors de toi, si tu as des voisins qui font un petit peu de bruit ça t'aurait mis hors de toi, la voiture qui passe, un petit klaxon, une moto, n'a pas en fait le bruit on devient très sensible au bruit et tout simplement on est irritable tout est craquage c'était ça c'était vraiment en lien avec un stress chronique Tu étais trop en hyper vigilance et du coup tu captais tous les bruits, tous les mouvements, toutes les paroles, tous les rires, tous les gestes déplacés, tu vois. Ça se trouve si tu étais détendue, il y aurait des choses que tu aurais peut-être même pas vues, mais là tu étais trop en hyper vigilance en fait et tu sollicitais tes neurones, tu sollicitais tes réserves physiques et le corps petit à petit il t'envoyait des signaux toi tu voyais pas tu voulais pas voir Du but

Speaker D: a dit, je vais te couper tout. Je vais te couper la vue que tu

Speaker C: vas voir si tu ne vas pas voir. Surtout moi, c'est essentiel par rapport à l'activité. Conseils en images, make-up et photos. Et tu

Speaker A: sais la panique,

Speaker C: je dis ça y est la photo comment je vais plus de waouh, c'est vrai, le truc de monde qui s'écroule là.

Speaker A: Quand on parle de somatisation, tu sais par exemple il y a une nana qui avait fait un burn-out pareil un harcèlement assez général mais aussi un harcèlement assez poussé et elle disait que elle choppait des aphtes des aphtes qui ne voulaient pas guérir et en fait avec sa thérapie ça venait un peu dire elle devait verbaliser des choses, elle devait dénoncer, elle devait dire des choses, mais le fait de tout garder pour elle, ça pouvait créer ces aphtes-là. Et pour les blocages de dos, c'est toutes ces personnes qui sont tout le temps assises comme ça cramponnées devant un clavier des dossiers et tout ça, ce blocage signifie quelque part qu'il faut que tu changes faut que tu sortes de ce bureau là faut que tu sortes de cette chaise là et tu côtoies la vue ça peut très bien être en lien avec tes mails tes dossiers et tout ton ton activité là avec tes chefs et la vue c'était pour dire je coupe je coupe tout quittes cet ordinateur, il faut partir quoi.

Speaker C: Il faut partir et j'étais un peu, moi je suis hyper sportive, je ne pratiquais plus de sport parce que j'étais tellement fatiguée j'étais là je dis qu'est-ce que je fais ça mais il faut que je fasse ça et j'avais mes to do list là moi je suis spécialiste de la to do list je me suis laissée dépasser mais avec le retour je me dis qu'est-ce qui m'a pris pourquoi je ne me suis pas écouté pourquoi pour un boulot mais trop boulot j'ai failli mon collègue a failli mourir tu vois c'est pour un boulot C'est quoi ce délire Donc j'ai été arrêtée quatre mois, donc aller voir un psychologue qui a commencé à m'aider, mais ça m'a fait un bien foutre. Et qu'est-ce que j'ai pleuré à cette J'ai tellement pleuré.

Speaker A: Tu as tout

Speaker D: lâché. Tu as tout évacué. J'ai

Speaker C: tout évacué. J'ai dit, je ne vais plus avoir de larmes, ce n'est pas possible. C'était voilà et des nuits blanches à cogiter, mais des nuits blanches, mais je pète la forme. Ça veut dire que j'enchaînais des nuits blanches, mais j'étais à la maison parce que je dormais après en journée, ça allait mieux. Mais j'avais besoin d'être là en mode mais qui comment j'en suis arrivée là et ma famille ne comprenait pas mes parents mais comme ça mais tu as arrêté tu vas faire ton boulot mais faut reprendre le boulot, mais comment tu peux être en arrêt maladie, je dis ça va pas, je suis pas bien de mes parents de ce côté-là sur ça.

Speaker A: Et d'ailleurs en parlant de la famille, Est-ce que ton attitude avait changé toi au sein personnel

Speaker C: Oui oui oui j'ai j'ai été très déjà je suis vraiment très voilà fonceuse époux par contre dans ma famille eux les pauvres ce qu'ils ont pris c'était ce côté je prenais plus de pincettes ça veut dire si j'avais un truc à dire les pauvres je crois que je les ai tués juste avec les mots hyper dur, c'était du frontal, ça ne va pas, tu sais, j'en voyais bouler quoi. Mais les quatre mois qui ont, le premier mois ça a été difficile et j'ai avancé petit à petit à peu près j'ai dû reprendre en septembre parce que je n'avais pas le choix financièrement et j'y allais en reculant non je me sens pas prête pas prête j'ai pas envie d'y aller mais quand je suis arrivée toujours poker face oui ça va mieux merci ouais non mais vraiment va bien alors que ça allait pas je voulais pas partout et au bout de quelques jours on dit oui Farza tu as eu beaucoup de congés, arrive vers la fin de l'année, il faudrait que tu puisses

Speaker A: les prendre

Speaker C: les prendre s'il te plaît. Je dis moi, mais je viens juste d'arriver, j'ai quatre mois, tu sais, la fille en plus qui était là, mais je je veux pas revenir mais je dis oh je vais pas me prendre mes congés maintenant donc on me dit bah non non il faut que je prenne les congés donc je me dis bon allez vas-y c'est pas grave donc je prends des congés on fait énormément de bien. Je pars à l'étranger et toujours dans le but aussi de mon activité à côté. Mon activité, j'ai continué à essayer de la développer durant cette, pour tu sais avoir cette cette chose qui me, avoir un sens à ma vie entre guillemets. Tu vois, donc je dis j'ai mon activité, allez, tu es en arrêt, j'ai bossé sur ça. Je reviens et là c'est là que ça se gâte là c'était trop marrant je reviens tout détendu tu es tu en es de vacances et tout voilà bon on faisait je dis mais c'est bizarre ce qui était marrant ce jour-là quand je suis arrivée, il y a des personnes dans mon service. Je cherche mes collègues, je suis bien soumis. Donc j'arrive au bureau, il y a ma collègue qui n'est pas là, d'autres personnes d'habitude, c'est ça pour vous je reviens je vois que le big boss m'a appelé je le rappelle oui il dit Farza est-ce que tu peux venir j'ai besoin de te voir d'accord d'accord j'arrive donc toute dette en dur assise et tout oui il dit voilà je voulais te voir parce que et là je vais te

Speaker D: virer voilà voilà il me

Speaker C: dit on souhaite mettre fin à ton contrat nous trouvons que on a une incompatibilité d'humeur avec le chef que j'avais et ça ne va pas être possible de rester de travailler avec toi. Mais ne t'inquiète pas, tu vas faire ton comment on appelle le sat ta période de tu sais quand tu quittes quand on te licencie ta période toi ton préavis voilà tu es payé tu restes chez toi moi j'expose de rire en fait j'ai une crise de rire mais vraiment incontrôlable j'ai dit tu es sérieux il me dit oui là tu prends tes affaires maintenant tu rentres chez toi. C'est que les fameuses yens là le groupe là et je leur fais un petit coucou au passage parce qu'elles m'ont donné beaucoup de force parce qu'elles ont témoigné contre moi et j'ai gardé les témoignages, je les ai encore. Et dans un des témoignages ils font référence à la fameuse moment j'ai pas voulu faire le café.

Speaker A: Là mon Dieu.

Speaker C: Le Farida là là n'a pas voulu faire du c'est quelqu'un qui a une attitude à la mais il fallait voir des personnes à qui je m'entendais je m'attendais pas du tout je me suis fait l'amour.

Speaker A: Tu sais qu'ils sont briefé. Voilà c'est-à-dire ces personnes-là elles disent ce genre de choses elles ont été briefé attention tu dis ça parce qu'en réalité elles risquent aussi de perdre leur travail ça le problème. Je pense qu'aujourd'hui il y a moins de combines je sais pas à confirmer.

Speaker C: À l'époque il y

Speaker A: a dix ans de ça déjà les burn-out ils étaient très mal vus par la société par les entreprises par la sécu il y a je sais plus moi mais j'oublie à chaque fois mes mes sources mais elle disait que son collègue qui était son meilleur pote et qui lui a dit je ne peux pas témoigner pour toi si je veux garder mon boulot Tu sais que je suis d'accord avec toi tu sais que je suis contre ce qu'ils ont fait mais j'ai reçu une notification quoi j'ai reçu des ordres en gros c'est soit je témoigne contre toi je garde mon taf soit je risque de le perdre.

Speaker C: De le perdre exactement.

Speaker A: Et s'est retrouvé au prud'hommes avec des gens qui ont témoigné contre elle mais c'est pas parce qu'ils ne l'appréciaient pas ou ou qu'ils étaient d'accord avec l'entreprise, c'est qu'ils sauvaient leur peau en fait.

Speaker C: Leur peau ouais. Et ceux qui m'ont laminé, il y en a quatre là. Je m'en étais pas remis pendant un certain temps. J'ai je me suis dit comment c'est possible Comment c'est possible

Speaker A: Ça touche l'estime de soi, ça dévalorise plus plus et puis de toute façon je t'ai dit tu es tellement en stress que tu es ultra sensible et ultra susceptible du coup ça ne peut que te faire du mal mais du coup toi depuis quand te voilà un peu prud'hommes donc

Speaker C: il se dit

Speaker A: mais voilà tu as gagné

Speaker C: et tu as gagné et c'est j'ai continué à me soigner à suivre voilà et j'ai commencé à me reprendre c'est-à-dire par le sport par des moments pour moi ne plus me ça y est je me mets un programme donc j'ai un programme voilà il y a du temps pour moi il y a du temps pour mon activité pour ma famille pour mon sport mais surtout du temps beaucoup de temps pour moi voilà. Et du

Speaker A: coup après tu as commencé à continuer ta thérapie.

Speaker C: Exactement.

Speaker A: Tu t'es remise au sport

Speaker C: et puis

Speaker A: tu t'es accordé beaucoup de temps pour toi et pour tes projets.

Speaker C: Non, énormément énormément et c'est et il y avait ce côté où j'avais au début de dire que j'étais suivie parce que ça ne se faisait pas dans ma famille et au contraire c'est cette thérapie qui m'a beaucoup beaucoup beaucoup aidé.

Speaker A: Ça t'a permis à verbaliser et à trouver des solutions quoi et du coup aujourd'hui est-ce que tu as des routines des habitudes voilà qui te permettent tu sais de rester connecté avec toi-même histoire de de d'entendre les signaux de ton corps si jamais il t'en envoie pour éviter justement de de retomber dans la phase de résistance du burn-out.

Speaker C: C'est trop marrant le yoga, C'est ma petite routine tous les matins, donc un matin sur deux ça dépend des jours. J'ai besoin d'avoir cette routine-là pour moi, d'aller de me faire mon petit yoga le matin et de risquer de m'ancrer de avoir ce petit temps pour moi et ça m'aide énormément

Speaker A: énormément. Il y

Speaker C: a aussi je continue à voir ma thérapeute et j'ai en plus un petit rituel où je vais me poser dans un Starbucks ou dans un café prendre un peu avant mon petit café, je me pose et je regarde les gens courir.

Speaker D: Et moi je suis posée.

Speaker C: Parce que ça en vaut la peine tout ça.

Speaker A: On le dit souvent comme conseil aux personnes qui sont en résistance de prendre le temps de respirer et ça paraît tellement bidon parce que tu vois toi tu es mal dans ta peau tu as besoin d'un truc concret genre miracle et tout non franchement apprendre à respirer pour passer au cerveau repos pour réduire le stress réduire diminuer le et être plus détendu ça ça permet de de mieux accueillir finalement la fatigue de la journée ça permet de de de de d'anticiper de façon plus sereine et de faire tes tâches de façon plus sereine. Franchement respirer c'est très important, prendre du temps pour soi comme tu disais avoir un thérapeute avoir des routines le matin prendre du temps pour soi pour être connecté à son corps comme ceci ce dernier nous envoie des messages et bien on les entend, on les perçoit et on s'arrête quoi. On s'arrête, on arrête de résister.

Speaker C: Exactement parce que moi j'étais vraiment dans ce côté résistant et là maintenant je m'écoute plus et beaucoup beaucoup aussi de d'aller dans la nature. Donc il y a un grand parc à côté de chez moi et me faire des petites balades qui fassent froid, qui pleuvent voilà mais ça a hérité vraiment se reconnecter à la nature vraiment et observer autour. C'est peut-être mieux en mieux ce que je dis là comme ça peace and love et tout mais je vous assure, se reconnecter tout simplement à la nature Voilà et j'ai arrêté la télé, j'ai arrêté toutes ces trucs-là parce que c'est trop énergivore, trop de stress, trop de voilà avec ce qui se passe avec le Covid, stop et accepter les chocs pour que ça c'est pas pu ça n'a pas pu se faire maintenant ça sera pas ou je vais le faire autrement il y a beaucoup j'avais beaucoup de trucs maintenant je peux pas moi ne pas réussir j'avais mis tel objectif j'avais mis ça en place et pendant longtemps j'ai j'avais du mal tu vois et là maintenant je dis ok ça n'a pas marché ton fils pas mal je vais tester autre chose je vais faire autrement mais accepter accepter les preuves et me dire voilà après il y a le côté moi où il y a la croyance aussi, je suis très croyante donc je lui dis voilà c'est la vie c'est comme ça et je me mets d'autres objectifs peut-être plus spirituels aussi pour m'aider moi en tout cas ça m'aide beaucoup en plus du yoga du sport et tout ça et me dire voilà se détacher un petit peu de ce côté matérialiste.

Speaker D: Ou

Speaker C: ça, ça m'a beaucoup aidé. Après, c'est moi, ça ça m'aide. Après, ça peut être de personnes qui vont prendre à autre chose, mais moi, je sais que ça.

Speaker A: C'est ça le fait de faire un travail d'introspection et de se connaître et de se reconnecter à soi c'est de savoir qui par la suite va te faire du bien et qu'est-ce qu'il faut éliminer ou réduire parce que c'est néfaste pour toi. Toi tu nous donnes tes clés à toi ce qui te correspond à toi mais effectivement l'autre elle pourrait pratiquer la même chose que toi et ça va pas lui suffire.

Speaker C: Ça va pas lui suffire.

Speaker A: Mais son travail c'est surtout de se connaître pour savoir qu'il faut qu'elle mette en

Speaker C: place. Et c'est surtout s'aimer. Il y a eu beaucoup ça où je me j'étais trop exigeante envers moi-même. C'est pas avec moi-même tu imagines un tyran un tyran avec moi-même et là je me suis lâché prise Détends-toi. Détends-toi. La zen, respire, une petite séance de yoga, là, ça va mieux. Mais il y a aussi, moi, j'ai, comme j'ai ce côté hyper, voilà, il y a le sport de combat qui l'adouce. Voilà, je suis un peu violente.

Speaker C: Non. J'avais besoin de j'avais besoin de verbaliser, mais avec du, me dépenser physiquement. Voilà, moi c'est comme ça, c'est physiquement pour que ça sorte.

Speaker A: On est beaucoup dans le mental, dans la colère, d'autres types de personnalités, ils sont plutôt dans le dans le ressenti, dans les tripes, d'autres ils vont être beaucoup plus dans les émotions et tu en as non ils sont dans la colère et dans le le frapper et du coup ouais faire de la boxe courir le sport c'est idéal pour évacuer c'est pas être violent

Speaker C: c'est ce

Speaker A: dont ton corps a besoin alors que d'autres pour évacuer il leur faut juste une bougie parfumante et un stylo un carnet une musique douce et ça leur permet d'évacuer très très bien donc encore une fois se connaître pour savoir ce qu'ils font mal. C'est

Speaker C: quoi d'Atlas Et aussi quelque chose de très très important et ce que j'avais beaucoup négligé le sommeil.

Speaker A: Quand tu as un taux très élevé de cortisol, c'est compliqué de dormir.

Speaker C: Alors j'ai j'ai

Speaker A: attaqué plutôt le cortisol je dirais, les bruits blancs, bien manger des légumes verts avant de dormir, des tisanes sommeil, vraiment ouais pour améliorer le sommeil en fait c'est il y a tout un tas de choses à revoir il y a toute une hygiène de vie ça revient à réduire le stress à améliorer son alimentation avoir une activité créative ou sportive ou relaxante et c'est comme ça que tu vas améliorer ton sommeil et c'est comme ça que tu seras moins fatigué et c'est comme ça que tu pourras mieux faire face à tes journées quoi.

Speaker C: Ces petites choses que j'ai mis en place, j'ai mis en place aussi des applications de méditation avant de dormir et j'ai vraiment changé mon alimentation.

Speaker D: Tout ce

Speaker C: qui était gluten lactose parce qu'il y a vraiment plus c'est sorti dans mes analyses c'est pas le truc effet de noix de où j'étais sensible donc là j'ai complètement changé ma façon de manger, ma façon de consommer, tout ça, c'est toutes ces choses-là entre deux-mille-quinze, au moment où je me suis fait licencier et maintenant, waouh, tout ce que ça m'a apporté, Malgré que c'était des des choses, des épreuves difficiles, mais je m'en suis sortie et voilà, c'est toutes ces petites choses que j'ai mises en place et là ça va vachement mieux. Et je continue, voilà, je fais beaucoup de choses, mais ça va j'arrive à gérer mon sens et quand ça va pas j'arrête.

Speaker A: Et c'est pour ça j'insiste souvent sur des petites choses des petites choses petit à petit un jour à la fois et au bout de plusieurs mois au bout de plusieurs semaines même avec l'effet cumulé obligatoirement il va y avoir un un résultat alors que si tu pars avec des objectifs de ouf jour au lendemain je vais absolument tout changer ben là tu peux tu attendrais ta main c'est tout Donc des petites choses un jour à la fois et des choses pertinentes intelligentes bien ciblées pas n'importe quoi pas n'importe comment, c'est pour ça qu'il faut être accompagné en réalité, mais c'est possible et on n'est pas la preuve que c'est possible de faire un burn-out et de remonter la pente et d'avoir une vie professionnelle épanouie d'en vivre et c'est cool quoi.

Speaker C: Exactement et il faut être entouré de la bienveillance pour soi-même pour les autres, s'entourer de bonnes personnes positives les gens négatifs franchement ne perdez pas votre temps pardon d'être un peu tu vois je suis un peu différente quand des fois c'est des proches prenez de la distance mais voilà on leur dire directement pour le dire enfin par exemple s'il y a des choses ça va pas c'était un peu trop négatif pour moi tu vois je t'as pas besoin de prendre ce voilà moi par exemple ce qui m'a angoissé c'est les médias j'imagine pour tout le monde mais les médias j'ai arrêté C'est c'est voilà, ce n'est pas possible, c'est plein plein de choses, voilà. Et je me dis mon cocon, c'est chez moi. Je et ça est dépendant aussi le confinement, heureusement. Puisque en plus je vis seule, donc ça a été voilà de de me créer tout un univers de bien-être chez moi, de un espace pour travailler, un espace pour me détendre, un espace pour du temps pour soi. Et le plus important, ce qu'il faudrait vraiment, ce que je pourrais dire aux personnes, écoutez-vous, aimez-vous, vivez, respirez, voilà, prenez du temps pour vous et dégager de négatif. Ce n'est pas facile, ce n'est pas facile, mais c'est faisable et on peut s'en sortir.

Speaker A: Merci beaucoup en tout cas Farida pour ton témoignage mais ça fait plaisir parce que vraiment tu as genre un assez classique pour un burn out au final mais t'en ressors avec beaucoup de positive c'est-à-dire que déjà on capte qu'il y a un syndicat qu'il faut faire appel à son syndicat on capte qu'il y a un prud'hommes qu'on peut faire appel aux prud'hommes on capte qu'il y a des thérapeutes et on peut être accompagné on capte que le corps à un moment donné il envoie des signaux et quand tu ne les entends pas tu peux aller jusqu'aux urgences mais ce n'est pas une fatalité on se met à la respiration aux routines self-care on s'entoure des bonnes personnes on met des objectifs pas toujours dans la productivité, la performance mais des objectifs pour soi aussi pour prendre le la performance, mais des objectifs pour soi aussi pour prendre le temps pour soi et on remonte la pente et on peut vivre d'un travail qui nous épanouit et qui paye nos factures. Donc franchement c'est je trouve que le témoignage est assez cool, la conclusion elle est assez sympathique. Donc merci beaucoup pour ton partage. Merci plus plus pour ton écoute. Si tu as apprécié cet échange, tu peux me laisser un avis, je le lirai aux prochains épisodes. C'est un peu ma manière de me nourrir pour me donner de la force et continuer à à produire ce podcast. Tu peux d'ailleurs me mettre cinq étoiles et aussi tu peux le partager tout partout autour de toi, ce sera ta façon de sortir toi de ton isolement, mais ça peut toujours aider quelqu'un qui lui est dans le silence et dans le repli sur soi. En tout cas, si tu veux qu'on continue à papoter, je te donne rendez-vous sur Instagram D'ici la semaine prochaine, je te dis booste ton.