Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: J'ai le droit d'avoir peur quelle que soit sa nature et son ampleur, fuis la culpabilité car elle ne fait qu'amplifier ce phénomène qui ajoute de l'émotion à l'émotion. Donc avoir peur, c'est normal, heureusement qu'on a peur, par contre faut pas que ce soit handicapant au point de t'empêcher de prendre soin de toi et de sortir du burn-out. Dans cet épisode, je te partage ma petite réflexion là-dessus, mais surtout je te livre aussi cinq actions qui vont t'aider à avancer malgré tes peurs. Coucou, bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera échec, dévalorisation, déprime, dépression, harcèlement, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, psychothérapie. Si tu veux améliorer ton sommeil, ton hygiène alimentaire, si tu veux cibler les bonnes actions qui vont te permettre de rebondir suite à ton épuisement, si tu veux vraiment retrouver le smile et identifier ta mission de vie pour avoir une voix professionnelle qui est épanouie et en fait un quotidien aligné tout simplement, je t'encourage à réserver ton appel diagnostic pour qu'on puisse discuter, faire connaissance et surtout voir si je peux t'aider. Si c'est le cas, je te propose mes solutions sinon je t'oriente vers ce qui me semble le plus pertinent pour toi.

Speaker A: Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. On va commencer par définir la peur, donc c'est une émotion, certes elle est désagréable, intense, mais ça reste une réponse à un danger ou une menace. C'est-à-dire que heureusement qu'il y a la peur pour nous alerter quand tu es dans une ruelle qu'il fait sombre qu'il y a un individu derrière qui se colle un peu trop ou tu sens qu'il en veut soit ton sac, soit ton intimité, soit autre chose, si tu n'avais pas cette peur, tu ne vas jamais penser à courir, à appeler les flics, à te rapprocher d'un lieu public, là où il y a de la lumière, à changer de trottoir, c'est parce qu'il y a la peur que tu mets en place des actions. Tu as un enfant il se met en danger bah tu as peur pour lui donc tu es hyper vigilante je sais pas moi tu fais à manger tu as peur de cramer la cuisine bah du coup tu es hyper vigilante donc parce qu'il y a la peur qu'on va être attentif à certaines situations et qu'on va se mettre en action pour éviter le scénario catastrophe. Le souci du coup c'est pas vraiment la peur le souci c'est quand celle-ci elle n'est pas du tout maîtrisée dans le sens où elle devient handicapante. C'est au-delà de la prévention, c'est au-delà de la protection de soi et des autres, c'est ça devient du n'importe nawakh d'ailleurs pour la plupart tes peurs tu sais même pas que c'est de la peur qui est derrière. Par exemple quelqu'un au boulot qui est dans le surengagement donc il va accepter tous les dossiers, il va dire oui absolument à tout il va faire des horaires de malade et ben généralement il va être motivé par la peur de perdre le boulot, la peur de ne pas avoir la promotion qu'il espère, la peur de ne pas être accepté dans le groupe donc la peur de ne pas être accepté, la peur de ne pas avoir la reconnaissance de la de son mentor ou de son employeur donc en réalité tout ce qu'on fait dans la vie tout est plus ou moins alimenté par de la peur. Imaginons je suis harcelée au travail, je vais peut-être rien dire parce que j'ai peur d'être jugée, j'ai peur d'être incomprise, j'ai peur du regard de l'autre, ouais j'ai j'ai peur d'être calomnié et et j'ai peur des représailles.

Speaker A: Si j'ai une grosse perte de sens au boulot que je m'ennuie au quotidien parce que peut-être que j'étais salariée je me suis mise à la maison pour m'occuper des enfants mais au final je me fais chier au quotidien j'ai peur de prendre un nouveau projet et d'échouer j'ai peur d'investir dans un projet et d'échouer j'ai même peur d'espérer un meilleur quotidien et d'échouer et donc revenir à la case de départ j'ai peur de dire aux gens je me lance allez je crée ma boîte parce que je sais qu'ils vont me juger qui eux que si jamais j'échoue et que ma boîte elle ferme voilà je vais être honteuse gênée et j'ai peur qu'ils me disent ouais tu as vu n'importe quoi je t'avais prévenu donc vraiment tout ce qu'on fait c'est souvent si ce n'est tout le temps motivé par de la peur parce que ça reste une réaction physiologique, un un système chimique qui se met en place et un système de, un mécanisme de défense en fait et genre du cerveau primaire. Le fameux combat fuite et immobilisation, c'est ça, c'est Il y a une situation que mon cerveau va estimer dangereuse, menaçante, donc il va aller activer les hormones et les neurotransmetteurs nécessaires. S'ensuit une accélération cardiaque respiratoire voilà mes muscles se tendent et soit je m'enfuis soit je me bats et dans certains cas je suis carrément paralysé tout le monde a connu au moins une fois une situation où vois le danger vraiment tu as envie d'intervenir mais encore lui il a estimé qu'il n'était pas capable donc il ne s'est même pas donné la peine il s'immobilise. Donc voilà ça reste un système de défense qui se met en place suite à la peur, c'est très bien dans les situations réellement dangereuses lorsqu'il s handicapant lorsque c'est plus sournois et caché et que ça t'empêche d'avancer et ça t'empêche de prendre les bonnes décisions pour sortir de ton épuisement. En gros la peur malheureusement elle peut très bien alimenter ton burn-out, c'est-à-dire que c'est la peur qui va te pousser au burn-out. Je vais donner des exemples concrets des personnes qui ont réservé leur appel diagnostic et que j'estimais que franchement le Kitsugi Boost Camp était adapté pour elle et que ça allait ça allait leur permettre de de retrouver leurs peps et de mettre en route des bonnes actions, puis de retrouver, d'identifier leur hikigai, donc leur mission de vie. Voilà, je leur dis, je savais qu'il y avait un potentiel que je pouvais travailler dessus. Et là, quand je leur propose, quand je leur explique le fonctionnement donc je dis voilà il y a des coachings, il y a une formation en ligne au début ça peut être long il y a des exercices et puis réajuster donc j'explique tout le process elle commence à se décomposer parce qu'en réalité elle pourrait investir dans l'accompagnement que ce soit en temps, en énergie et en argent, mais elles ont peur d'échouer.

Speaker A: Elles ont même peur d'espérer d'aller mieux mais imagine ça ne marche pas donc je vais revenir à la case de départ. Elles ont peur d'être jugées si jamais elles disent aux gens je suis accompagnée par un coach. Elles ont peur de déployer beaucoup d'efforts et qu'au final ça ne donne rien. Et puis moi j'utilise le coaching de groupe parce que c'est un exercice en soi, le fait de parler de soi à d'autres personnes, un petit groupe, on n'est pas vingt non plus, mais ça booste quand même la confiance en soi pour reprendre la parole, pour oser pleurer devant les gens, pour déballer quelque part tous ces soucis. Tout ça, c'est un exercice qui vient booster la confiance en soi et qui donne un peu plus d'assurance et qui te fait sortir de de ta honte, de ta gêne, de ta culpabilité, de ton repli sur soi. Le fait de donner des conseils aux autres, ça va venir booster ton estime de soi et puis l'intelligence collective on n'en parle même pas. Donc vraiment pour moi le coaching de groupe c'est un exercice en soi, c'est quelque chose qui freine beaucoup les filles parce qu'elles ont peur d'être jugées, d'être mal comprises, calomniées, de se gourer, d'échouer, de se tromper, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être acceptées par le groupe, donc elles ont peur d'être rejetées, de se sentir mal à l'aise, c'est voilà c'est tout dit de la peur comme dirait l'autre donc c'est à base de peur j'ai peur de si j'ai peur de ça mais elle elle va me dire oui non le coaching de groupe il est pas fait pour moi Oui non moi je cherche des coachings individuels. D'accord et je reste persuadée que même si elle trouve un coaching individuel oui mais en fait c'est trop cher.

Speaker A: Oui mais en fait c'est pas global, oui mais non en fait c'est trop perché. Il faut savoir que le cerveau lui il va toujours inventer un argument. Par exemple, il y en a beaucoup qui vont me dire, je vais prendre soin de moi, j'attends la fin des vacances, j'attends la rentrée scolaire, j'attends de changer de boulot, j'attends d'avoir telle réponse, j'attends de de passer cette formation, voilà. Il y a genre un argument on va dire de départ, le souci c'est quand c'est motivé par de la peur, c'est que quand tu vas arriver à ton argument, le cerveau, il va te sortir d'autres arguments. Il t'inquiète pour ça, il a de l'imagination, il n'y a pas de souci. Donc c'est motivé par de la peur parce que pour lui, c'est sa manière de te protéger, donc il va donner le maximum, il sait très bien ce qui va te ralentir et donc il va te donner cette idée-là. Et face à la peur, le cerveau il il a d'autres ressources, t'inquiète pas, comme par exemple la minimalisation, c'est-à-dire ça va, en fait je vais bien. Bon je suis quand même triste tous les jours, je dors très mal, je me sens mal au boulot, je suis quand même harcelée, avec mes enfants ça ne va pas, d'ailleurs j'ai envie de voir personne, je suis déprimé et débordée tous les jours, mais en fait ça va, ça va, il y a pire que moi et c'est là où ça devient problématique parce que du coup la peur elle vient nourrir ton épuisement elle t'empêche de prendre soin de toi et donc elle t'empêche de mettre en place les bonnes actions pour remonter la pente pour rebondir elle t'empêche de prendre des risques qui au final vont te permettre de recharger tes batteries, retrouver ton peps, changer de boulot, lancer ta boîte être épanoui.

Speaker A: Pour revenir au monde du travail et à la vie de famille, on peut très bien faire un burn-out parce qu'on a déployé énormément d'efforts par peur de ne pas être aimé. C'est-à-dire qu'au quotidien, tu vas porter un masque, tout ce que tu vas dire va être réfléchi, tu flippes à l'idée de dire n'importe quoi, de ne pas paraître intelligente et que les gens se rendent compte à quel point tu es nul. Tous les jours, tu vas mettre le paquet dans le paraître pour être accepté, reconnu et aimé, apprécié parce que tu vois si du jour au lendemain tu perds tout ça, tu risques de perdre tous les gens qui t'apprécient, tous les jours tu vas fournir énormément d'énergie pour masquer tes défauts, tes frustrations, tes émotions un peu intenses parce que tu vois, c'est mal vu, je vais être jugée. Bref, tu vas être dans le secret, tu vas être dans les magouilles, dans les chutes, ne dis à personne parce que que dira-t-on, tout ça là, ça bouffe de l'énergie à fond et tout ça, c'est du négatif dans du négatif, c'est de de du manque de confiance en toi qui va te pousser à prendre des drôles de décisions qui ne sont pas du tout correctes et qui vont te mener vers le burn-out. Donc le jour où tu prends conscience que l'individu n'est pas parfait, que c'est normal d'échouer, que c'est normal de se tromper, voilà de c'est normal de prendre une décision et finalement ce n'était pas la bonne, c'est normal de prendre une voix et finalement ce n'était pas la bonne, c'est normal de de déplaire à quelqu'un que tu apprécies, c'est normal d'être en désaccord avec telle ou telle personne, c'est normal de suivre tes valeurs alors que tout le monde te dit que ce n'est pas bon et que non, c'est trop dangereux, que ce n'est pas si pur du tout et que tu devrais rester dans ton confort actuel. C'est normal aussi de déplaire aux gens qui ne sont pas du tout importants pour toi. Je veux dire tu ne peux pas plaire à tout le monde et et une fois que tu as capté que le plus important c'est d'être soi, tu comprendras toute l'énergie que tu vas économiser parce que des peurs tu en auras tout au long de ta vie, c'est comme ça durant une vie on aura plein d'incertitudes, plein de doutes, des situations qui vont nous faire flipper, des décisions qui vont nous faire flipper, à chaque fois que tu sortiras de ta zone de confort, tu vas flipper, c'est comme ça, c'est l'expérience de la vie, ça fait partie de ton système de défense, ça fait partie de toi, donc mieux vaut prendre l'habitude d'accueillir cette peur, c'est-à-dire tu vois, commence pas à la refouler quoi, c'est vraiment ok, je dois prendre cette décision et j'ai peur de ça. Et des fois une décision cache plusieurs peurs, donc là autant toutes les décortiquer.

Speaker A: Je veux me mettre au sport, mais à la base je me suis dit j'ai pas le temps, J'ai peur de payer la salle et finalement ne jamais y aller. Est-ce que c'est vraiment ça le problème Parce que si c'est ça le problème, donne-toi les moyens d'y aller tous les jours. Mets-toi des rappels, trouve quelqu'un pour te motiver, mais des fois en fait non. Il y a des il y a d'autres peurs qui sont cachées derrière qu'en réalité j'ai peur d'être essoufflée, ils vont voir à quel point je suis nulle, j'ai peur de de ne pas y arriver, c'est-à-dire je ne vais pas atteindre l'objectif que je me suis donné, j'ai peur de de le dire à tout le monde que je fais du sport et finalement je vais arrêter et donc tout le monde va me juger. Donc des fois, la peur de départ, celle de je n'ai pas le temps, je ne vais pas y aller, en réalité elle en cache beaucoup plus et donc il faut aller les décortiquer à chaque fois. Tu analyses la situation et puis une fois que c'est décortiqué, j'accepte en fait ce qui va en résulter, c'est-à-dire que ce n'est pas cool de dire j'ai trop peur de me sentir nulle devant les autres, j'ai peur du regard de l'autre, des fois ce n'est pas cool, mais c'est tout, il faut l'accepter et c'est c'est une réalité, ça ne sert à rien de se détourner et puis après je fais en sorte de me rassurer. C'est-à-dire peut-être que je vais revoir mes ambitions à la baisse, peut-être que je vais commencer par de la marche avant d'aller à la salle de sport, peut-être que je vais commencer même par faire du sport chez moi jusqu'à ce que je me sente un peu plus endurante entre guillemets, puis là je partirai en salle de sport, ça se trouve la salle de sport ce n'est pas ce qu'il me faut, donc là la connaissance de soi est très importante pour savoir si je suis faite pour faire du sport en groupe ou en solo dans une forêt ou dans une salle donc voilà je j'identifie ma peur je l'accepte je me rassure et je la dépasse en mettant en place les bonnes actions. Bon tout ça là c'était que de la réflexion autour de la peur et des exemples par-ci par-là pour comprendre de quoi je parle.

Speaker A: Maintenant on va un peu plus loin et donc je te partage les cinq conseils qui vont te permettre et bien d'avancer malgré les peurs premièrement arrêter de t'identifier à ta peur dans le sens où toi tu es tout un tas de choses tu es pleine voilà tu as un esprit pensant tu as des muscles tu as de l'énergie tu as une âme c'est plein de choses et la peur ce n'est qu'une émotion c'est tout c'est rien d'autre ce n'est qu'une émotion et en plus elle est irrationnelle elle est toujours beaucoup plus grande que la réalité en fait que le que l'effet on va toujours imaginer les pires scénarios parce que le cerveau c'est comme ça qu'il nous protège mais en réalité généralement la situation elle n'est pas aussi grave que ce que te renvoie ta peur. Donc déjà petit un je ne suis pas ma peur ok la peur ne fait fait partie de moi mais c'est qu'une infime partie de moi. Il faut bah t'efforcer à avoir une vision claire de la situation comme je t'ai expliqué identifier accepter tout ça tout ça deuxièmement et bien je vais tous les jours affronter une petite peur de façon volontaire, donc limite je le mets dans mon planning. Par exemple, je ne marche pas du tout et j'ai trop peur d'être fatiguée ou de ne pas y arriver ou de m'ennuyer ou que ça ne marche pas finalement, ce n'est pas aussi méditatif que ça, au lieu de marcher trente minutes je vais marcher cinq minutes si au boulot j'ai peur de ne pas être reconnu de ne pas être accepté par l'équipe et tout ça et ben je vais refuser peut-être un appel sur les dix je vais refuser une petite action ou en réunion si on commence à à trop de dossiers tout ça je vais essayer de m'imposer sur un seul truc à la trop de dossiers tout ça je vais essayer de m'imposer sur un seul truc à la maison par exemple j'ai jamais le temps de prendre soin de moi et j'ai peur de ne pas consacrer tout le temps nécessaire à mes enfants parce que tu comprends il faut se dévouer corps et âme pour les autres. Aujourd'hui je vais me prendre un bain, ça va me prendre peut-être vingt minutes et pendant vingt minutes je ne vais pas être avec mes enfants, ça se trouve c'est pas moi qui vais leur faire la lecture du soir, bon c'est pas grave, ils vont quand même continuer à m'aimer et voilà j'affronte mes peurs petit à petit au quotidien. Il faut que ça fasse partie vraiment d'un d'un rituel limite quotidien. Troisième conseil, si j'ai peur d'échouer, donc je ne vais pas par exemple me lancer dans un accompagnement parce tu comprends j'ai peur de donner de l'argent de fournir de l'énergie d'y mettre du temps et finalement de ne pas y arriver et bien là clairement le conseil ce serait de te donner les moyens de réussir en fait ce que tu entreprends. Il est normal par exemple de commencer comme ça un accompagnement et d'avoir du mal au début de ne pas tenir la régularité, de ne pas y arriver, de ne pas comprendre, de ne pas te sentir concerné tout ça.

Speaker A: Donc toi tu te donnes les moyens, tu consolides ta volonté j'ai envie de dire, tu envisages les étapes, tu prépares les outils nécessaires, tu vérifies le process, tu y vas petit à petit, tu mets en place des alarmes, tu suis le les conseils, tu les mets en pratique, tu en discute avec d'autres, tu cliques d'autres personnes qui vivent avec toi, vraiment tu t'occupes pas de la finalité, tu ne t'occupes pas du résultat final, celui que tu souhaites obtenir, mais tu apprécies chaque petite étape et tu te concentres sur chaque petite étape, chaque petite action que tu mets en place, tu demandes de l'aide quand voilà tu vois que tu es bloqué que tu n'y arrives pas, vraiment tu te donnes les moyens et puis tu te répètes que les changements qui te font flipper c'est généralement les bons, c'est ceux qui qui te poussent à te dépasser. Donc cette peur-là quand elle est là, finalement c'est une un bon indicateur. Là tu prends ça comme comme un entraînement, comme c'est l'athlète là qui veut pas lâcher l'affaire et mais tu y vas encore une fois petit à petit et tu mets tous les moyens de ton côté pour réussir. Le quatrième conseil c'est vraiment les techniques de relaxation, la cohérence cardiaque, la méditation ou la respiration ralentie tout court, la visualisation. Quand j'ai vraiment peur de de mettre en place une action, de de mettre en place une nouvelle habitude et voilà ça me paraît trop lourd, trop long, trop cher, trop fastidieux, vraiment vraiment quand j'ai cette peur qui m'empêche de prendre soin de moi, et bien là je commence à visualiser la satisfaction que je vais ressentir quand je vais aller au bout de cette action-là. L'amélioration de mon quotidien, l'épanouissement, le bonheur, le bien-être, la réussite vraiment faut se projeter au maximum mentalement émotionnellement si tu vas au bout de cette action-là. Vraiment privilégier la visualisation c'est vraiment un outil puissant qui te permet de de dresser entre guillemets attends peut-être pas mais de recalibrer ton ton cerveau de façon à ce qu'il voit le positif et qu'il soit attiré par le positif et donc il fournira l'énergie nécessaire et la volonté et le courage pour aller au bout de ton objectif. Donc quand tu sens que tu as vraiment peur de mettre en place ne serait-ce qu'une routine self-care, imagine tout le bienfait qui va résulter de cette routine self-care.

Speaker A: Et enfin, des fois vaut mieux imaginer le scénario catastrophe, Tu vois genre j'ai peur de j'ai peur de changer de boulot, pourquoi j'ai peur de changer de boulot, de me retrouver dans une galère financière, de ne plus pouvoir payer ma maison, de ne plus pouvoir payer l'essence, voilà vraiment tu imagines tu listes, tu listes le scénario catastrophe et pour chaque action catastrophe, mais tu essaies de trouver des solutions. Et tu verras que le cerveau il est plein de ressources quand tu lui dis imagine du jour au lendemain je ne peux plus payer le crédit de ma maison, qu'est-ce que je peux faire bien je cherche, est-ce qu'il y a moyen d'avoir de l'aide Est-ce que je ne sais pas moi, je peux l'hypothéqué, je sais pas si ça se dit comme ça bref je je m'y connais pas du temps de l'immobilier mais des fois et bien il faut vraiment lister le scénario catastrophe et pour chaque catastrophe lui trouver des solutions et tu verras que même si le scénario catastrophe arrive, il y aura toujours des solutions même si la meilleure solution reste d'éviter le scénario catastrophe. Et c'est ça qui est paradoxal dans cette histoire, c'est que pour t'empêcher de passer à l'action, le cerveau va t'envoyer plein de scénarios catastrophes alors qu'en réalité, les vrais scénarios catastrophes vont arriver lorsque tu ne vas pas passer à l'action. Par exemple pour sortir de l'épuisement donc que tu sois en burn-in ou burn-out, il faut être accompagné psychologue coach, sophro, sport nutrition bref il faut revoir toutes les différentes sphères de ta vie sauf que toi tu ne vas pas être accompagné donc tu ne vas pas demander de l'aide parce que tu as expert derrière le souci c'est quoi c'est que si tu ne prends pas soin de toi l'épuisement ne serait-ce que le burn-in ta phase de résistance actuelle elle va aller jusqu'à l'effondrement. Si l'effondrement tu ne prends toujours pas soin de toi parce que tu es toujours animé par tes peurs, et ça va aller jusqu'à la dépression sévère qui elle peut aller jusqu'au suicide. Donc tu vois en réalité le vrai scénario catastrophe c'est quand tu ne mets pas en place les bonnes actions alors que le scénario catastrophe du style je vais mettre de l'argent et je vais pas m'en sortir, je vais fournir des efforts et je vais pas m'en sortir, je vais être jugée par les autres par rapport au suicide j'ai envie de dire c'est rien du tout. Donc c'est ça qui est problématique avec la peur, c'est qu'elle te fait prendre les mauvaises décisions pensant que tu évites des scénarios catastrophes, mais en réalité le vrai scénario catastrophe, c'est lorsque tu ne mets pas du tout les bonnes actions en place. Voilà, je vais te faire un petit récap des cinq conseils parce que je parle tellement je sais que tu as déjà oublié la première.

Speaker A: Donc premièrement identifier ta peur, la décortiquer pour vraiment y voir les les peurs qui sont cachées derrière la grande peur, avoir une idée plus claire qui une fois que tu les auras décortiquées, du coup tu peux en affronter une par-ci, une par-là à travers des petites actions au quotidien. Troisièmement, se donner les moyens, c'est-à-dire même si j'ai peur de mettre en place cette action, je vais quand même la mettre en place et je vais tout faire pour réussir donc je vais demander de l'aide, je vais investir du temps, je vais mettre de l'énergie, je vais me mettre des rappels, je vais demander à des personnes de motiver vraiment je vais me donner les moyens. Quatrièmement c'est de mettre la respiration au coeur du projet donc tout ce qui est technique de relaxation, de visualisation, sophrologie, yoga, méditation, marche méditative, vraiment mettre de la relaxation pour voilà poser le stress qui est lié à la peur et tu verras qu'une fois que tu es posé, tu pourras réfléchir beaucoup mieux et surtout quand tu as peur de mettre en place une action, la visualisation, ressentir le bien-être qui va résulter de ton action va t'aider à te mettre en action. Il y a plein d'actions dans dans mes actions. Et enfin pourquoi pas lister tous les scénarios catastrophes et puis étudier chaque catastrophe et lui trouver des solutions pour comprendre qu'en réalité même quand ça peut aller très loin il y aura toujours des solutions. Ceci dit bien évidemment moi je t'encourage de pas de prendre soin de toi avant les scénarios catastrophes parce qu'en réalité si tu te négliges et si tu continues comme ça à nourrir ton épuisement avec tes peurs, tu ne peux que aller vers des situations beaucoup plus graves qui vont mettre ta vie en péril on va pas se mentir. Donc la meilleure des solutions c'est de, dures, dures, difficiles, mais des solutions qui fonctionnent. En fait c'est ça, c'est qu'on a peur de de demander de l'aide, on a peur de suivre des thérapies, de faire des, on a peur d'aller voir des naturopathes parce qu'on on a peur d'être arnaqué ou de perdre son temps et son énergie, mais en réalité c'est des solutions qui fonctionnent.

Speaker A: Alors certes il ne faut pas apprendre n'importe quel coach, n'importe quel thérapeute, il faut quand même mener ses recherches, faut regarder les témoignages, faut faut regarder le programme si pareil s'il paraît pertinent ou pas, il faut faut voir s'il y a des garanties ou non, voilà faut quand même mener ta recherche, il faut faut te rassurer quelque part, mais que ce soit des des coachings holistiques, que ce soit de la naturopathie, que ce soit la les psychologues, que ce soit les antidépresseurs, les psychiatres, les ostéopathes, vraiment tout ce qui est alternatif ou ou conventionnel, ça reste des méthodes qui fonctionnent et c'est ça qui va te permettre de sortir du cercle vicieux du stress si certainement pas le le fait de suivre tes peurs comme ça et d'éviter des des d'échouer, d'éviter de de fournir de l'énergie parce qu'en fait c'est pas le pire qui qui peut arriver malheureusement. Voilà c'est tout pour cet épisode, je te remercie plus plus pour ton écoute, pour soutenir le podcast le café des Burns, tu peux me laisser un avis, tu peux me mettre cinq étoiles aussi, tu peux le partager un peu partout sur Instagram, je mets toujours un post, tu peux le partager en story et sinon d'ailleurs on continue à papoter avec grand plaisir sur Instagram si tu as la moindre question surtout n'hésite pas et d'ici là je te dis boost ton feed Hollywood.