Sarra: Bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe, et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanouie. Chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, On parlera des valorisations, échecs, peurs, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout trichothérapie. Inscris-toi à la masterclass offerte pour découvrir les trois habitudes self-care que tu devrais mettre en place pour te reconstruire après un burn-out. Maintenant détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors l'avis du jour nous vient de Yaya401 qui dit au top une expérience à renouveler l'approche de Sarah est bienveillante humaine et son sens de la dérision t'aidera à voir la vie sous un nouvel angle. Merci pour cela. Merci à toi Yaya. Effectivement l'autodérision c'est la vie. Il faut rire de soi, il faut rire des situations très compliquées, très difficiles, il faut rire des problèmes. Si tu veux pas être submergé et envahi par les émotions négatives, oui, il faut apprendre à l'auto-dérision, c'est chouette. C'est vraiment chouette. Alors, faut bien faire la part des choses, hein. Ça veut pas dire que tu passes ton temps à rire et à ne pas mettre en place ce qu'il faut, mais faut toujours garder un petit côté marrant, quoi, histoire de continuer à rire dans la vie. Merci beaucoup pour ton avis, ça me motive, je le dirai jamais assez, ça me motive vraiment à continuer cette aventure de podcast. Être en phase avec soi-même, être aligné avec ses valeurs, connaître son système de valeurs, tant de mots qu'on ne pige pas. Alors j'ai invité Rachida de la Wonder Tribu et Moufida de Dévoil ton potentiel pour mettre un peu la lumière sur cette histoire d'alignement. On va faire une petite présentation, un petit tour de table. Commence par la gauche, par la droite.
Rachida: Pourquoi moi la première Bonjour, je suis Rachida, je suis maman de huit enfants avec qui je vis l'aventure de l'école à la maison depuis cinq ans maintenant. Je suis aussi formatrice, J'aide les parents à rendre leurs enfants autonomes dans leur scolarité. C'est d'aider les parents à apprendre à apprendre de façon efficace et surtout efficiente. Le but c'est qu'ensuite ils transmettent tous ces superbes outils qui les rendent des champions de la mémoire à leurs enfants pour que justement sur le long terme les enfants puissent être autonomes dans leur scolarité et qu'ils arrêtent de se prendre la tête tous les soirs pendant deux heures à faire les devoirs, tu vois, la panique des devoirs
Sarra: du soir. Ah moi j'y suis pas encore mais il paraît que c'est une galère. Je suis certain
Rachida: en tout cas.
Sarra: Et c'est quoi l'outil phare que tu utilises
Rachida: En fait moi j'ai un peu une boîte à outils magique, tu vois il y a plein de petits trucs dedans qui sont complémentaires, donc je travaille surtout sur la théorie de Garner, la théorie des intelligences multiples.
Sarra: Quand t'avais lancé tes profils sur YouTube, on a regardé les premiers avec le papa et il m'a dit « en fait avec Rachida, tout le monde est intelligent ».
Rachida: Ce n'est pas avec Rachida en fait,
Rachida: c'est un fait. C'est juste qu'on n'a pas cette façon de voir et d'appréhender les choses. C'est mon but justement, c'est de vulgariser cette façon de voir les choses, histoire qu'on se dise qu'il n'y a pas une façon de réussir en réalité, il y a celle qui nous correspond.
Sarra: Et tu utilises le mind mapping
Rachida: Oui, mind mapping, Outil de synthèse de l'information qui permet de stimuler les deux hémisphères du cerveau pour apprendre à synthétiser et à mémoriser les infos. Mind mapping ça fait un peu à l'américaine et tout ça. On appelle ça des cartes rustiques, il me semble, en français. Les cartes mentales, oui, ça ressemble en tout cas, au mind mapping. Et oui, ça permet de dire que voilà, même si je suis très... J'ai l'impression en tout cas d'être plus créatif que logico-mathématiques et tout ce qui s'ensuit, j'ai un outil qui me correspond. Et les logico-mathématiques peuvent justement stimuler leur côté visio-spatial grâce à cet outil-là. Le fait de stimuler les deux hémisphères du cerveau te rend compte que non, on n'est pas plus cerveau droit ou cerveau gauche, c'est juste que la vie a fait qu'on a été poussé à plus solliciter un côté que l'autre et qu'en réalité il existe des outils comme celui-là qui stimule les deux et qui du coup décuple les capacités et donc facilite la mémorisation sur le long terme.
Sarra: Tout à fait et ça peut donc vraiment aider les mamans qui font des devoirs à leurs enfants en fin de journée de travail, ça peut alléger cette partie-là. C'est exactement ça.
Moufida: Moi, je m'appelle Moufida, je suis business coach. Pourquoi j'ai lancé cette activité Parce que mon objectif, c'était d'aider les femmes voilées à justement être alignées avec elles-mêmes et ne plus devoir enlever leur voile pour pouvoir travailler et être épanouies professionnellement. L'objectif étant de montrer à tout à chacun qu'il est possible en fin de compte de pouvoir travailler de chez soi selon son mode de vie et puis d'être autonome financièrement. Alors qu'on soit volé ou pas aujourd'hui, il y en a beaucoup qui ne sont pas du tout alignés avec leur façon de travailler, leur façon de vivre et c'est dommage en fait qu'on vive encore comme ça alors qu'il y a énormément d'opportunités, de possibilités en fin de compte que nous offre internet aujourd'hui.
Sarra: Ouais parce qu'on part toujours du principe d'un boulot alimentaire, c'est ça, voilà tu fais tes études, t'as ton diplôme, après tu dois trouver un cdi et entre le moment où tu as choisi ta filière d'études et le moment où tu trouves le boulot, tu peux évoluer.
Rachida: T'es plus
Moufida: la même personne et puis tu voyais pas en fait le travail comme ça, tu l'idéalisais et puis tu croyais que c'était une fin en soi. Et en fin de compte, quand tu te retrouves dans le monde du travail, tu te retrouves avec des collègues ou un patron, le feeling n'est peut-être pas forcément là et puis tu dois traîner ça parce que tu attends ton salaire à la fin du mois pour payer ton loyer quoi, super
Sarra: et du coup donc toutes les personnes qui sont voilées qui ont peut-être commencé à travailler et à un moment donné elles se sont fait jeter
Moufida: On va parler cru, tout le monde... Normalement, c'est au revoir, tu enlèves ton voile ou tu pars. Donc, il y en a qui ont fait le choix d'enlever, d'aller travailler parce qu'elles en avaient besoin à ce moment-là. Et puis, c'est tout. Il y en a qui ont dit, non, c'est pas possible. Et qui se sont retrouvées chez elles en burn-out. Tu vois, en se disant, j'ai fait des études, j'ai bien travaillé à l'école parce qu'on m'a dit, travaille bien, t'auras un diplôme, t'auras un travail. Et en fin
Rachida: de compte, aujourd'hui, on veut pas de
Moufida: moi, de mon appartenance religieuse. Et en fait, je sers à quoi Je fais le ménage, la lessive. Et c'était pas une fin en soi, tu vois, et donc ben ça déprime à la maison et c'est pas autonome financièrement et ça peut
Rachida: pas vivre la vie qu'elle veut quoi.
Sarra: Et ça a conduit, non mais clairement, ça a conduit à Overnight, c'est-à-dire que c'est parce que quand tu sollicites pas tes compétences intellectuelles, tes compétences tout court, qu'il n'y a pas cette curiosité au quotidien, ce genre de choses, et que tu te retrouves à changer des couches tous les jours, faire le ménage tous les jours...
Moufida: Et ne faire que ça Même les personnes qui y kiffent, ça aujourd'hui, en font des comptes Instagram dans lesquels ils vendent
Rachida: leur organisation
Rachida: et leur
Moufida: façon de faire, tu vois. Parce que c'est pas une fin en soi.
Sarra: Ouais, non, non, tout seul c'est pas possible, il faut que ce soit accompagné par un projet
Moufida: de vie. C'est ça. Puisque Pour la plupart, comme elles ont été conditionnées à être salariées, tant qu'elles n'avaient pas été confrontées à ce problème-là de t'enlèver ton voile ou au revoir, elles imaginaient même pas qu'il
Rachida: y avait d'autres portes. Après, c'est normal, tu vois, moi je me fais un peu la vocalisable, c'est moi la vocalisable. A partir du moment où tu vis comme ça dans une société moderne, t'es obligée d'avoir des salariés pour faire tourner l'économie. T'as besoin d'avoir des gens derrière des bureaux pour gérer la paperasse, t'as besoin d'avoir des médecins, des pompiers, des séchures,
Moufida: des soeurs. Mais après
Rachida: on n'est pas obligés de nous, de jouer à ce jeu-là. Je
Moufida: suis d'accord avec toi, exactement. On n'est pas obligé de jouer à ce jeu-là. Moi je sais que j'avais recruté deux formatrices, et puis il y en a une en fin de compte, j'ai fait le pari, tu vois, mais vraiment le pari d'aller à l'inverse de ce qu'on devait faire. Donc, j'ai été sur un site forcément qui regroupait plein de formateurs et j'ai fait ce qu'on faisait surtout pour nous, puisqu'il y a les photos. Donc, j'ai regardé et j'ai vu une femme voilée. Je me suis dit bon allez ça sera toi. Mais je n'ai pas été demander son CV, elle m'a dit je ramène ton CV,
Rachida: je lui ai dit je ne veux pas avoir ton CV. Tu as fait de la discrimination positive.
Moufida: J'ai fait de la discrimination positive.
Rachida: Et là je me suis
Moufida: dit ok parle moi je vais te poser des questions juste je veux savoir mais c'est pas un interrogatoire je veux juste savoir si il y a un feeling et elle m'avait fait parce qu'elle m'avait dit tu sais ils ont demandé une photo de mettre une photo et je me suis dit je vais chier ça y est je mets ma photo,
Rachida: je passe plus,
Moufida: c'est fini Mais en fait je pouvais pas créer mon compte si je mettais pas de photo mais j'allais pas mettre une photo de moi dévoilée Donc bon ben c'est tout, je me suis dit je m'inscris mais...
Rachida: On verra.
Sarra: Comme quoi être alignée ça paye.
Moufida: Et voilà, comme quoi être alignée ça paye.
Sarra: Et ça non mais c'est clairement un luxe parce que même lorsque t'es manager, enfin celui qui recrute dans une entreprise, tu n'as pas la liberté de choisir en fonction de réel ce que tu veux.
Moufida: Non, puisque t'as une hiérarchie. Donc même si toi t'es pas contre admettons le voile ou t'es pas contre une personne de couleur ou t'es pas contre peu importe les discriminations, mais si t'as hiérarchie elle te dit non.
Sarra: Et là, encore une fois, gros burn out parce qu'il y a des personnes qui travaillent dans des entreprises où les valeurs sont en totale contradiction avec ce qu'elles pensent Et elles sont là à faire des choses au quotidien qui sont contre leurs convictions et ça ça peut pas durer dans le temps et ça pousse mais clairement au burn out.
Moufida: Et c'est là où tu
Rachida: te rends compte en fait que c'est pas une question de quantité de travail en réalité. Et il y a beaucoup de personnes, en tout cas moi quand j'entends parler du burn out, c'est des gens qui vont te dire
Moufida: ah mais j'étais ensevelie
Rachida: de trucs et tout, mais en réalité
Sarra: non C'est pas ça, parce
Moufida: qu'elles étaient ensevelies par leurs
Rachida: émotions, c'est pas parce
Rachida: que je travaille
Rachida: Parce que perso je suis tout le temps en train de faire des trucs, parce que l'école à la maison les grands enfants, le business à faire tourner, maman solo à côté, dans ma journée, des temps morts, je l'échappe. Mais c'est tellement aligné avec mes valeurs et mon système de valeur que je le vis plus que bien. Et ça, c'est le truc qui est important, c'est connaître son propre système de valeurs.
Sarra: Si on devait donner une définition de femme alignement, avant d'attaquer le système de valeurs
Rachida: Pour moi, c'est ça en fait. C'est vivre de sorte à faire des choix dans ta vie qui font que tu réponds à tes propres valeurs. Pas aux valeurs qui font que la conscience publique dit que c'est comme ça qu'il faut faire, ça c'est bien, ça c'est pas bien, non, ça tu me laisses à te côté, t'as tes propres valeurs à toi, et en réalité quand t'as des choix à faire, que ce soit dans le pro, dans le perso, bah en fait, tu te dis, est-ce que je réponds à mes valeurs
Moufida: Oui je le fais,
Rachida: je suis bien, non je le fais pas parce que j'ai peur, tu regardes les autres, tu te dis bah je suis non burnout.
Moufida: Voilà c'est
Moufida: ça. Et
Sarra: d'ailleurs comment ça se manifeste, comment tu sais que là t'y es pas du tout Là vraiment ce que tu fais dans ton quotidien, t'es pas en phase avec toi-même, à votre avis comment ça
Moufida: se manifeste Pour ma part, ça se manifeste par le fait que ça me saoule. Quand je suis saoulée et que la chose je la fais difficilement, c'est-à-dire que quand je la fais difficilement, c'est-à-dire que quand je veux la faire, il y a un truc qui plante, tu galères, j'ai du mal à m'y mettre... Je sais que je suis pas l'humain.
Sarra: Tu reportes la fameuse procrastination, tu reportes à
Moufida: deux mois... C'est ça, et là c'est même plus au stade de reporter, C'est au stade de tu le fais parce que tu sais que tu dois le faire, mais ça te saoule à un point où en fin de compte, tu n'éprouves même pas de plaisir. Et alors, pour me connaître, parce que je me suis observée, je sais que si je n'éprouve pas de plaisir, ça ne va pas durer dans le temps, donc exit. Je ne le fais pas. Au revoir, j'annule. Tant pis. Ah, c'est même... Oui, voilà, c'est même pas tant pis, je le ferai un jour peut-être, c'est non je le ferai jamais parce que c'est pas moi et puis même si je pouvais gagner plus d'argent potentiellement, et ben non, non parce que je vais pas éprouver de plaisir à l'avoir gagné et donc ça va pas durer sur la longueur donc si c'est pour me plomber ma journée, c'est pas la peine
Sarra: y'a quelque chose à ajouter non Moi
Rachida: de toute façon je suis... Moi c'est blanc noir, tu vois. Binaire Rachida Binaire Rachida Binaire
Sarra: Il y a un truc... Je suis pas d'amis On propose... On est genre...
Rachida: On propose un truc aussi, tu vois. Est-ce que ça correspond à mes valeurs Oui, je le fais. J'ai envie Oui. Ça ne correspond pas à mes valeurs Non. Et j'ai le non très facile quand je sais que ça ne correspond pas à mes valeurs.
Moufida: Rachida Binaire Quand
Moufida: je sais que ça ne correspond pas à mes valeurs, non. Et j'ai le nom très facile quand je sais que ça ne correspond pas à mes valeurs. Quand je sais
Rachida: que ça ne correspond pas à mes valeurs, je ne me pose même pas la question. Non, et je ne le fais pas. Et du coup, cet équilibre vient là. Parce que quand je fais des choses, je sais
Moufida: que la
Rachida: vie fait que parfois tu es obligée. Mais dans mon cas, c'est vraiment des choses minimes. Je parle du côté perso, quand il y a la famille et tout ça,
Sarra: il y
Rachida: a des choses qui font que voilà, t'as pas le choix, mais c'est pas des choses qui ont un impact sur ma vie. Là où je me pose la question, c'est la fameuse question des 5 ans. Tu vois, j'ai une décision à prendre, ou il se passe un truc, une galère et tout. Je me dis, est-ce que cette chose aura encore un impact dans ma vie dans 5 ans Si la réponse est oui, dans ce cas là, ok, c'est un combat qui vaut la peine d'être mené » Donc à ce moment-là, on essaie de... C'est bien cette façon de faire. Ouais, on essaie
Moufida: de... Cinquante, hein.
Rachida: Ouais, cinq ans.
Sarra: «
Rachida: Est-ce que dans cinq ans, ça aura encore un impact dans ma vie
Sarra: »
Rachida: Si la réponse est non, bah au revoir en fait. Pourquoi je vais mettre de l'énergie Et si c'est oui, bon bah là, dans ce cas-là, je vais essayer de trouver une solution qui correspond à mes valeurs. Comme ça, voilà, je jongle tranquillement comme ça au quotidien. Mais j'ai
Moufida: remarqué aussi un truc, c'est que plus t'es alignée, plus le non est facile.
Rachida: Carrément. Je dis toujours c'est le premier qui est difficile quand t'as pas cette habitude. Et quand tu vois la facilité du coup derrière dans ton quotidien, c'est comme le pansement, tu sais que tu arrêtes d'un
Moufida: coup, tu arrêtes
Rachida: d'un coup,
Rachida: mais après
Moufida: c'est bon. Alors que
Rachida: tu as avancé, quand t'étais
Moufida: pas alignée avec toi-même, tu disais oui à tout et à tout
Moufida: le monde,
Sarra: et en
Rachida: fait tu galérais tout le temps. Parce que pour ça tu l'as lâché au fur et à mesure donc
Moufida: ça faisait mal à chuter. C'est ça Alors que quand t'es alignée et que ce soit de façon pro ou perçant, tu te permets de dire non et en fait t'es alignée avec toi-même. Parce
Rachida: qu'en fait tout le monde le sait. En fait
Rachida: cet alignement il fait que dans ta tête tu sais pourquoi tu dis non. Et tu te dis, je suis pas méchante, je suis pas une mauvaise personne. Si je dis non, je sais pour le pourquoi du comment et tout ça. Donc, j'ai pas de soucis, j'ai pas de conflit de valeur
Sarra: à dire non. Par contre,
Moufida: les gens en face de toi,
Rachida: peuvent prendre
Moufida: ça pour de l'arrogance. Parce que justement ils n'ont pas forcément atteint cet alignement. Ils disent mais toi, pourquoi pour qui
Rachida: C'est Surtout que si t'as pas été comme ça, c'est à dire que si t'es quelqu'un qui a toujours
Sarra: dit oui tout
Moufida: le temps
Rachida: et tout ça, le jour où t'arrives tu te dis non, qu'est-ce qui lui
Moufida: arrive Bah moi j'étais comme ça, je disais oui avant, je disais oui tout pour tout, oui oui, mais je me mettais en galère
Rachida: comme pas possible J'étais toujours dans les faux
Moufida: plans, j'étais madame faux plan. Ouais. Jusqu'au jour où forcément, comme j'ai trouvé cet épanouissement dans le business, tu vois, et que j'avais besoin de temps,
Rachida: tu vois, donc
Moufida: là je me suis dit, wow, la nécessité elle a arrivé. Donc là j'ai commencé à dire non. Mais là maintenant, ce qui est marrant c'est que j'arrive à dire non, c'est-à-dire que je me pose même plus
Rachida: la question, il n'y a plus de... Je dis ouah ou je
Moufida: dis non. Mon cerveau me dit non, ça sort, il me dit ah il sort si, non.
Rachida: Et c'est surtout que... Je trouve que c'est normal en fait de penser à soi avant parce que c'est en étant efficace avec soi-même qu'on est
Sarra: efficace avec les autres.
Moufida: C'est ça. Donc du coup
Rachida: la base elle est là en réalité. Donc le délire du sacrifice de soi pour les autres et tout, je sais pas qui a inventé ça, je sais pas d'où ça vient.
Moufida: J'ai testé, c'est nul.
Rachida: Mais non Non mais c'est surtout que les autres...
Rachida: Et c'est surtout que le jour où tu vas demander de la reconnaissance, les gens vont te dire « mais
Moufida: moi je t'ai rien demandé, je t'ai pas
Rachida: dit de te sacrifier, je t'ai demandé, tu
Rachida: l'as dit
Sarra: oui, c'est tout,
Rachida: c'est vrai,
Moufida: c'est ça,
Rachida: c'est ça, c'est ça, c'est ça,
Moufida: je t'ai
Rachida: tout donné, je t'ai tout donné » Et là, victimisation, ouais Tu vois, donc non.
Rachida: Mais tu peux pas leur envoyer à ces gens là, parce que c'est la réalité. Ils t'ont demandé et tu as dit oui.
Rachida: En quoi
Rachida: ils sont irresponsables Alors certes,
Moufida: il y
Moufida: a un
Rachida: petit jeu qui se...
Moufida: Mais t'étais pas obligée de rentrer dans le jeu.
Rachida: Ils vont te dire, mais fallait me dire non dans ce cas là. Et à ce moment là t'es piégée. Les burn-out, en tout cas au niveau de la parentalité, chez les mamans, ça vient souvent de là. C'est être sollicité de partout. Et à la fin, on te laisse comme un vidé.
Rachida: Et par
Sarra: terre, c'est pas très évident.
Rachida: À la fin, t'es vidé. Soyez déjà efficace avec vous, et ensuite, vous le serez
Moufida: avec vos enfants.
Sarra: C'est un peu l'exemple, tu sais l'avion, on te dit mets ton masque déjà à toi et après tu le mettras à celui d'à côté. Et c'est
Rachida: logique en
Moufida: fait, tu vois.
Sarra: Sinon tu vas tomber dans les pas, mais qui va mettre le masque à celui de ton enfant, ça c'est pas possible. Donc ouais, prendre soin de soi et prendre les bonnes décisions pour soi et compagnie fait que tu vas être en forme, tu vas éviter par exemple les burn-out, tu vas être bien dans ta peau et c'est comme ça, comme tu dis, que tu seras efficace auprès des autres, des tiens, de ceux que tu aimes. C'est ça.
Rachida: Et l'entourage en réalité, en tout cas l'entourage qui est bienveillant. Parce que bon, tout le monde n'est pas bienveillant, on sait très bien. Mais en réalité même s'il y a ce changement et cette transition, ils s'en rendent compte après. Tu vois, moi mes enfants, tu sais quand je suis à l'extérieur et tout, quand je rentre, ils sont 8, tous arrivent d'un coup, tu
Rachida: sais, maman un bisou, machin, machin, et
Rachida: puis lui il a fait ci, il a fait ça, ce sont des enfants, c'est normal, mais je sais que je suis pas optimale en fait à ce moment-là, donc c'est soit j'accepte cette vague là et tout ça, et je suis déjà épuisée et j'ai ça encore en plus et à la fin dans ta tête tu mets un ancrage qui dit c'est bon je rentre chez moi je suis saoulé en fait tu vois ils vont tous me tomber dessus. Moi je suis alignée avec le fait de dire à mes enfants ok je fais des bisous à tout le monde, attendez un peu je vais me changer, je fais ci, je fais ça et tout ça et après je viens vous parler. Ça c'est la première solution. Deuxième solution, je reste là, mais mon cerveau là il est à moitié éteint donc prenez ce que je
Sarra: vous dis. Il va faire sens, piggy-ponger.
Rachida: Voilà, mais je vais même pas vous écouter en réalité. Bah t'inquiète pas que demain...
Sarra: On attend. Tout à l'heure.
Rachida: Et après voilà, un par un et machin, ils te racontent et ceci et cela et du coup
Sarra: c'est ok pour eux. Non, l'histoire de prévenir voilà c'est pas maintenant, après ce sera mieux, nan nan, ça... Alors c'est pas exactement la même chose mais ça peut revenir aussi lorsque tu dois demander de l'aide en fait. Et je sais que moi personnellement, pendant très longtemps, je ne demandais pas de l'aide, je ne déléguais pas du tout et je me plaignais parce que je fais tout, tu fais rien, nan nan nan nan nan. Et en fait un jour il m'a dit bah moi tu m'as pas demandé en fait, tu m'as pas dit euh j'ai besoin que tu prennes le relais ou j'ai besoin que tu fasses ci, tu fasses ça
Moufida: et c'était une classe Ah il fallait faire ça
Rachida: Mais non mais c'est évident Ah d'accord Moi je croyais que tu le lisais en fait Tu sais, dans mon usage, quand ça commence à se déformer T'es
Rachida: connecté en wifi, tu sais Oui T'es rendu à
Moufida: savoir wifi,
Rachida: tu sais tout comment
Sarra: ça je dois te le dire
Rachida: en fait c'est vrai, c'est le délire de c'est évident
Sarra: c'est évident mais c'est
Rachida: pas évident il faut
Sarra: le zapper
Moufida: avec tout
Rachida: le monde le délire de c'est évident, non parce qu'on a chacun notre propre vision des choses Et en fait notre réalité à nous, c'est pas obligatoirement la réalité de celui d'à côté. Et personne n'a raison et personne
Moufida: n'adore. C'est ça.
Rachida: Donc tant que tu verbalises pas les choses, bah en fait les gens, t'es pas persuadé qu'ils captent le truc vu que tu l'as pas dit. Donc le délire de c'est
Moufida: évident, ça,
Moufida: il faut la perdre. Et ça dans le fond, le
Moufida: business, la famille. Moi j'ai déjà vu dans le business avec des partenaires, où en fait pour moi c'était évident, je ne
Rachida: l'avais même pas dit. Donc je
Moufida: me dis voilà quoi. Après la personne me dit, je ne sais pas c'était évident quand même. Elle dit ben non. Ah d'accord, on n'a pas les mêmes idées
Moufida: en ce moment.
Moufida: Je veux que je donne un
Rachida: autre exemple qu'on fait dans le côté familial. J'ai eu mon aîné, Monsieur S. Donc, il y a Mademoiselle L qui est à côté. Quand il était petit, donc ils ont 15 mois de différence, mes deux grands. Donc chacun avait sa chambre et quand je leur disais va ranger ta chambre, mademoiselle elle très efficace elle fait là là là, monsieur S t'arrive une heure après y'a rien qui a bougé, il regarde dans l'air, et là tu te dis il se moque de moi, elle elle l'a fait en dix minutes, Pourquoi lui au bout d'une heure il n'y a rien qui a bougé Range ta chambre. Cette phrase, combien de parents le disent Et un jour je me suis rendu compte que dans la tête de mon fils, range ta chambre, c'était pas concret.
Sarra: Donc en fait on a
Rachida: fait une liste d'abord range tes jouets dans les bacs, ensuite mets les livres là, ramasse les jouets au sol quand cette liste a été devant ses yeux, le gars il rangeait sa chambre sans problème c'est une blague
Rachida: parce que pour toi c'est évident ce que
Rachida: c'est j'ai tombé sur une évidence parce que toi tu sais
Moufida: ce que
Moufida: c'est mais j'expliquais pas
Rachida: faites vous votre liste Parce
Rachida: que toi tu sais ce que c'est que ranger ta chambre, mais lui, il savait pas. Donc il tournait en... Voilà. Il a lui refusé.
Moufida: Il a
Moufida: lui refusé.
Moufida: Il a lui refusé.
Sarra: Une évidence. Donc on a pas tous la même évidence. Il faut s'exprimer, verbaliser, demander, même lorsque ça semble évident. Et ça peut soulager la charge mentale.
Rachida: Et les prises de tête, tout ça.
Sarra: Et pour revenir un peu en arrière, donc tu as parlé des systèmes de valeurs, parce que donc valeurs et système de valeurs, rapidement.
Rachida: En gros, voilà, on peut faire des listes avec
Sarra: 200, 300
Rachida: valeurs qui peuvent exister dans le vocabulaire et en réalité il y en a certaines qui sont importantes pour nous et d'autres qui le sont moins.
Sarra: Donc en
Rachida: fait on a cette fameuse échelle de valeurs, quelque chose qui nous anime plus que d'autres en réalité et voilà c'est hyper important je pense que chacun doit se poser, doit connaître son propre système, sa propre échelle de valeur pour justement quand elle doit prendre une décision, cette personne se dit voilà, mes valeurs à moi c'est ça. Et surtout enlever de sa tête qu'il n'y a pas de bonnes et de mauvaises valeurs. Si on parle de l'argent, c'est l'exemple que je donne toujours. Il y a des gens pour qui l'argent c'est une valeur hyper importante. Pourquoi Parce qu'ils relient ça à leur liberté, à leur ceci, à leur cela. Et il y a des personnes qui, parce que c'est pas du tout dans leur système de valeur, vont dire « ces personnes-là sont cupides,
Rachida: elles sont hyper à fond dans la mort
Sarra: ». Alors que pas
Moufida: du tout.
Rachida: Non, c'est votre système de valeur qui est propre à vous-même et vous faites vos choix en fonction de ça, indépendamment de ce que pense celui d'à côté.
Sarra: Et du coup, toi dans le business, tu le vois comment
Moufida: En fait, le choix du business va toujours dépendre des valeurs premières, comme le système de valeur qui a dit des gens. S'il n'y a pas cet alignement, la personne… tu vois, J'ai déjà accompagné deux personnes dans la même thématique et avec le même potentiel avéré et il y en a une qui va cartonner et il y en a une, elle va ramer, elle va trouver des clients mais elle va faire ça dans la douleur tu vois et pourquoi en fait parce que à un moment ben comme elle disait tu vois le rapport à l'argent n'est pas le même, il y en a une pour elle c'est normal, je veux de l'argent
Sarra: je me sens pas concernée, je me sens pas du
Rachida: tout, Je
Sarra: suis pas canardée du tout là.
Rachida: Il y en
Moufida: a une quand tu lui dis argent et tu vois la goutte qui coule, tu sens pas
Sarra: du tout.
Moufida: Il faut aller chercher de l'argent.
Rachida: C'est vrai, mais t'as aussi le choix du business c'est à dire qu'il y a des gens qui se disent ah ben regarde ces tendances, je vois des gens qui réussissent
Moufida: là dedans
Rachida: donc vu que ça marche je vais le faire.
Moufida: Alors que c'est pas les miens c'est pas leur valeur, c'est
Moufida: pas ce
Moufida: qui les anime, c'est pas ce qui les fait vibrer, elles pourront pas en parler nuit et jour moi je suis toute seule avec moi même, je parle business toute seule pareil ma fille me dit toujours maman tu parles toute seule, je dis non, je réfléchis à autre voix.
Rachida: C'est différent. Tu vois,
Sarra: on n'appelait
Moufida: pas encore la psychiatrie. Je fais bien. Et aussi de travailler en fait, tu vois, parce que oui, on a cette valeur-là, c'est ancré, c'est en nous. Mais parfois, comme tu as pris un exemple vraiment sur l'argent, parce que c'est vraiment, dans mon business, c'est la grosse douleur de tout le monde. On a tellement été éduqués ici, en France parce que c'est la culture francophone de pas de dénigrer de l'argent mais l'argent c'est un peu sale, c'est un peu... C'est mal Voilà, c'est mal Que aujourd'hui, dire ben je veux de l'argent, dire j'aime l'argent, je veux gagner de l'argent, j'ai besoin d'argent, ben t'as l'impression qu'on te regarde comme si t'étais...
Rachida: Qu'est-ce qui lui arrive Non
Moufida: mais c'est même pas ça
Sarra: la vraie... Mon matérialisme...
Moufida: Moi on m'a déjà dit euh... Tu es adoratrice de l'argent. Oh oui carrément Je
Moufida: lui ai
Sarra: dédié un hôtel chez moi.
Moufida: Elle a des murs où elle lui a dédié de 50 dollars, de tous les euros, je crois qu'on va publier des bitcoins Tu vois Mais c'est flippant, c'est-à-dire que je ne l'ai pas pris pour moi, parce que c'était sa perception. Sa perception, oui. Donc c'est tout.
Moufida: Mais je
Moufida: me dis, en fait, quand il y a quelqu'un qui lance un business et qui a un problème avec l'argent, mettons, waouh c'est critique.
Rachida: Il y a aussi le fait que dans l'éducation qu'on a en France, tu vois dans le système scolaire et tout ça, on a cette image que la réussite doit venir avec la douleur,
Moufida: la galérer pour y arriver.
Rachida: C'est-à-dire que tu mérites, Celui qui n'a pas galéré limite il ne mérite
Moufida: pas sa réussite. Et inconsciemment le fait, c'est-à-dire qu'au lieu d'aller chercher le chemin le plus
Rachida: court pour
Moufida: aller chercher son argent, allez, on passe par la rivière,
Rachida: On rencontre le grand méchant, l'ouuut,
Rachida: ça Et on n'y arrive pas C'est ça Parce que,
Moufida: il faut de la douleur, mais on l'a tous fait, hein Moi la première Non mais moi aussi C'est-à-dire que là, dans les actions, elle est la plus difficile
Rachida: Ouais, alors que y'a... Et quand
Moufida: après j'ai fait une action de bidon, c'est pour ça qu'aujourd'hui souvent on me dit dans mon business en fait je suis très comment dire ça, minimaliste Oui, c'est
Rachida: ce qu'il faut Et parfois,
Moufida: ça choque en fait les personnes qui sont en face de moi Après, on
Rachida: revient encore à ces sortes d'alignements, c'est-à-dire que tu vas choisir la méthode qui te correspond. C'est-à-dire que tout en réalité va te permettre de réussir. Et il y a celle qui va te correspondre et qui va faire que ça te ressemble. C'est ça.
Moufida: Et moi j'ai compris pour moi-même que s'il va y avoir un process long à mettre en place, Moufida, ciao,
Rachida: elle est plus là. Etape
Sarra: 2,
Rachida: elle a disparu. Elle s'est déconnectée. Elle a pris son sac, ciao.
Moufida: Elle est plus là, Moufida, c'est fini, vous l'avez perdue. Parce que les gens me disent, est-ce que je suis légitime Cette phrase-là de « je suis légitime ». C'est trop bien, votre série me rend fou. Mais je prends toujours l'exemple de l'escalier, tu vois, il me dit mais si tu te trouves à la marche numéro 3, tu ne vas pas accompagner quelqu'un qui est à la marche numéro 15, là tu n'es pas légitime. Mais si tu accompagnes quelqu'un qui a la marge numéro
Sarra: 2, 1
Rachida: ou qui n'est pas encore
Moufida: monté dans l'estalier, c'est bon, t'es légitime. Donc commence où tu es.
Rachida: On en revient à l'estime de soi, on sait que la réussite doit venir obligatoirement dans la galère.
Sarra: C'est ça, c'est surtout ça. Moi j'ai beaucoup de retours. En fait, le travail et l'épanouissement, c'est comme si c'était deux choses incompatibles. C'est ça. Elles partent toutes du principe que c'est normal en fait de galérer.
Rachida: Tout le monde est dans la
Moufida: même galère.
Rachida: Eux galèrent donc moi aussi je galère, c'est normal. C'est la normalité dans la conscience. Quand je parle
Sarra: de la phase plateau, celle qui dure longtemps parce que tu résistes, t'es dans la merde, tu sais que ça va pas du tout mais malgré ça tu résistes,
Moufida: ils te
Sarra: disent pourquoi tu résistes comme ça Et ça peut durer vraiment des années.
Moufida: Pourquoi Parce qu'on nous a aussi éduqués dans la peur de l'échec, c'est pas bon. Alors que c'est le meilleur formateur.
Rachida: C'est surtout quelle est ta définition de l'échec
Moufida: Je me
Rachida: dis toujours moi pour moi l'échec c'est une leçon.
Moufida: C'est une leçon c'est tout.
Rachida: Oui parce
Moufida: que tu as évolué, parce que ça y est tu as conscientisé. Tu sais
Sarra: que ce truc là ça marche pas, ce truc là c'est pas pour toi, voilà tu le sais.
Rachida: Je dis à mes enfants en fait c'est pas un échec, c'est en fait vous êtes sur le chemin pour trouver ce qui fonctionne. C'est ça.
Rachida: Donc tant
Rachida: que t'avances, c'est ok de se casser la grille.
Moufida: Mais beaucoup,
Moufida: beaucoup comme moi j'en vois beaucoup, n'osent pas se lancer
Rachida: de peur de se tromper. Je me
Moufida: dis mais si vous saviez...
Rachida: Est-ce que tu vas mourir
Moufida: J'ai testé 10 business avant. Ouais, c'est ça. J'ai testé 10 business pendant 10 ans.
Rachida: Mais c'est normal d'avoir peur après, tu vois il faut pas non plus...
Moufida: C'est ok, mais en fait cette peur là c'est juste une jauge pour te dire tu vas faire quelque chose de différent. Donc accueillant en disant ok je sors de ma zone c'est tout.
Rachida: Tu vois comme tout à l'heure je t'ai donné le petit tips de est-ce que dans cinq ans ça aura encore l'impact, là quand je suis dans cette zone de panique un petit peu je me dis est-ce que je peux en remourrir Non
Moufida: Il doit y
Rachida: avoir une solution
Rachida: que je peux tester.
Rachida: Si on me dit il y a moyen que tu meurs, bon non je ne le fais pas. C'est ça. Mais c'est vrai, mais je te promets que c'est vrai et je la verbalise en cette question quand je sens tu sais cette crainte cette peur et tout ça Rachida si tu tentes est-ce qu'il ya moyen que t'en meurs non bah vas-y on va le faire
Moufida: c'est ça et
Rachida: le fait de le dire bah je te promets que ça débloque
Moufida: ça débloque le truc ah ouais
Sarra: Donc au pire ça fonctionne pas et j'aurais appris rapidement et au mieux ça fonctionne et c'est très bien. Mais en réalité tu perds pas une jambe c'est clair. C'est ça,
Moufida: tu perds pas une jambe.
Rachida: Je dis toujours que la peur a tué plus de projets que l'échec lui-même.
Sarra: Oui, c'est ça. Pas mal, je vais la garder celle-là.
Rachida: Faisons une publication sur Instagram
Moufida: et tu me tagues. C'est ça.
Sarra: C'est fou. Pour l'alignement, Il faut se connaître, connaître ses valeurs, son système de valeurs, histoire de savoir qui est le plus important et sur quoi on peut négocier un petit peu. Et de façon à ce que tu puisses choisir et décider, et vraiment prendre des décisions importantes dans ta vie en fonction de si ça va avec moi-même, avec mes valeurs, ou si c'est en totale contradiction. Donc le travail d'introspection obligatoire. C'est
Moufida: jamais fini.
Rachida: Le système de valeur évolue. C'est vrai. C'est pas quelque chose de fixe. Moi je me repose la question comme ça une fois par an, tous les deux ans, quand j'y pense je me dis tiens, est-ce que parce qu'on évolue et donc obligatoirement notre système de valeur va aussi bouger. C'est hyper important de refaire ce travail d'introspection régulièrement et certains le font genre tous les trois 6 mois.
Sarra: C'est comme la batarquille, je le refais
Rachida: tous les 6 mois. J'en connais,
Moufida: ils le
Rachida: font tous les 6 mois. Après c'est vraiment en fonction de si le tuée, tout ça, mais il faut le refaire parce qu'on évolue.
Moufida: Ouais, parce qu'on évolue. Et tu disais, il est toujours là.
Rachida: Le système de valeur Ah bah oui, t'as du mal à vivre. Non, non,
Sarra: non, je pense que tu voulais dire le travail d'introspect. Oui, je voulais
Moufida: dire qu'en fait il se fait continuellement, en fait on n'arrête pas. C'est comme, ben voilà, après les études, après le diplôme, il y en a qui arrêtent d'apprendre. Oh Bah, je suis désolée mais voilà quoi. Et il faut des mises à jour. Il faut des mises à jour.
Rachida: Non mais des mises à jour mais aussi apprendre de nouvelles choses.
Rachida: C'est ça.
Rachida: Pourquoi est-ce que t'es figée en fait dans... C'est bon, j'ai mon socle et stop.
Moufida: Et bah c'est la même chose pour la connaissance de soi en fait. C'est pas à un moment où tu te dis ah oui moi je fonctionne comme ça, j'appréhende des choses comme ça et je réagis comme ça, que c'est ancré puisque comme tu disais Rachida, on évolue, on n'est pas les mêmes. Moi je suis pas la même qu'il y a trois ans, je suis pas la même qu'il y a un an, je suis encore moins la même qu'il y a 10 ans. C'est pour ça que tu ne peux pas te dire que ta valeur haute c'est la loyauté et que ce serait comme ça toute ta vie. Ce n'est pas vrai.
Sarra: Il faut
Moufida: constamment avoir conscience qu'on évolue. Et aussi, j'ai remarqué aussi ne pas hésiter à se faire accompagner. Parce que j'en parlais ne serait-ce qu'avec mon frère hier, qui n'est pas réseau social, pas business en ligne, qui est dans sa grotte en fait. Et lui en fait, à chaque fois il sourit, quand je parle,
Rachida: il me dit, mais je sais
Moufida: pas moi, vous vous êtes inventé des besoins. C'est vrai, c'est vrai. Tu vois, lui voilà, à partir du moment où tu manges, tu bois ta parfum, c'est bon Et lui, se faire accompagner pour se connaître, tu vois, comme admettons, burnout ou bien les stims de soie et tout, c'est trop perché pour lui. Mais en fait, moi je me rends compte que ben c'est comme si tu stagnes tu vois tu stagnes et et tu developpes pas ton plein potentiel voilà tu l'exploites pas à 100% tu
Sarra: manques d'objectivité c'est impossible C'est à dire que tu vas voir certaines choses mais que tu le veuilles ou non, les autres vont voir d'autres choses que toi tu ne vois pas Moi je le vois clairement avec moi Je me connais, ok Je sais par exemple d'ailleurs on en a pas parlé des appétences et des compétences je sais plus ou moins dans quoi j'excelle. Mais il m'empêche que l'autre, notamment vous deux, vous allez mettre le point sur des choses que moi je ne vais jamais voir et je ne vais jamais intervenir.
Moufida: C'est toujours plus simple pour les gens
Rachida: de l'extérieur.
Rachida: On revient à cette histoire du syndrome de l'imposteur, quand c'est évident pour toi, c'est tellement évident et facile que tu te rends pas compte en
Rachida: fait que
Rachida: c'est pas obligatoire pour les autres. Et du coup...
Moufida: Et parfois tu tournes en rond et tu cherches la solution à l'extérieur
Rachida: Alors que c'est là devant toi. Alors que c'est toi
Moufida: à l'intérieur qui as besoin de changer. Et tu bloques parce que justement, tu ne te connais pas au moment où ça arrive. Et c'est fou parce que moi, je l'ai même vu dans mon business à moi, à chaque fois que je veux passer un palier, je passe par une phase où je tourne en
Rachida: rond. Mais avant,
Moufida: je ne comprenais pas en fait puisque je ne prenais pas du recul. Donc, j'étais là en mode bourrin, on casse les murs même si on a mal, on avance. Alors que maintenant que j'ai compris, je m'auto-analyse et je me dis ok, qu'est-ce qui a changé Tu vois vers quoi je vais aller Pourquoi Comment Si j'arrive à faire le travail seul et que je passe le level plus ou moins facilement, je me dis c'est bon, c'est fait. Si je n'y arrive pas, je cherche quelqu'un qui peut m'aider et ça ira beaucoup plus vite
Sarra: non mais c'est clair parce que pour revenir au burn out tu peux toujours prendre des livres, des livres avec des petits exercices dedans, tu peux le faire. Moi je dis si t'arrives à faire le travail, à t'en sortir avec des livres, c'est que en fait
Moufida: ça va.
Rachida: C'était pas
Sarra: vraiment un burn-out.
Rachida: Ouais, c'était pas un burn-out. C'était pas un burn-out.
Sarra: Voilà, c'est que tu commences à être fatigué ou peut-être tu avais quelques petits soucis mais en réalité ça va mais non clairement quand tu vas mal
Rachida: c'est un raccourci le fait de te faire accompagner.
Moufida: Et quelle que soit la thématique. Quel que soit la thématique. Moi C'est un raccourci, un gain d'argent, un gain émotionnel, de tout. Les gens ne se rendent pas compte et pensent que c'est futile ou alors c'est destiné aux gens qui ont de l'argent ou alors c'est destiné aux gens un peu perché. C'est faux. C'est complètement faux. Ça va plus vite, tu vas plus loin. Et puis c'est structuré, je veux
Sarra: dire la personne en face, elle sait par quoi commencer, quoi te présenter, quand est-ce que le présenter alors que toi si tu fais ça de ton coin, dans ton côté, avec une astuce par-ci, un livre par-là, une répétition par-ci...
Rachida: En réalité, tout le monde peut avancer dans le brouillard.
Rachida: Tout le monde peut avancer
Rachida: dans le brouillard, tu vois, mais Combien de temps est-ce que tu vas trouver la sorcie
Moufida: et l'arrivée
Moufida: On ne
Rachida: sait pas. Alors que s'il y a quelqu'un qui est là pour dissiper le brouillard, tu vas arriver au même résultat, mais beaucoup plus vite. C'est juste ça.
Sarra: Et avec la
Moufida: douleur au moins.
Rachida: Non, à mon avis, tourner dans le brouillard, ça doit
Rachida: faire mal à la tête.
Sarra: Et c'est intéressant quand même de dire qu'on évolue parce que pour le burn-out professionnel surtout, tu peux très bien te dire « bah attends, ça fait 20 piges que je suis dans la boîte, que tout se passe bien, pourquoi maintenant ça ne va pas et pourquoi maintenant je me sens si mal.
Rachida: Tu veux un exemple concret C'est vrai que moi j'accompagne beaucoup de parents parce que leur but c'est d'aider leurs enfants et tout ça. Et là en fait j'ai eu une personne qui m'a contactée et qui nous dit, écoute, je voulais absolument parler au téléphone et tout ça parce que je ne sais pas si tes accompagnements me correspondent. Je dis ok, vas-y, explique-moi. Bah écoute, voilà, j'ai 56 ans. Je me suis rendu compte en fait que je me suis mis en pause et tout ça et j'ai envie de remettre la machine en route et tout, je me dis mais c'est génial et là elle me raconte tu vois la nana elle a un bac plus
Sarra: 5
Rachida: elle a fait enfin voilà et en fait à un moment donné elle a trouvé un taf qui ne correspondait pas au niveau de ses études tu vois et elle est restée comme ça bloquée dans ce truc là et à un moment donné là tu vois après 55 ans elle s'est dit
Moufida: bah non en fait y'a pas
Sarra: une fin
Rachida: et c'est pas une fin en soi
Moufida: tu vois et là tu dis mais c'est ouf
Rachida: alors qu'elle a été je ne sais combien toute sa carrière dans son truc et à un moment donné elle a dit c'est le moment je veux j'ai besoin et je le fais
Moufida: quoi c'est ça
Rachida: et du coup on est parti pour un accompagnement de 10 mois.
Sarra: Voilà. Et elle va apprendre, elle va réapprendre, ça va lui changer la vie.
Moufida: Grave Grave, c'est clair.
Sarra: Bah ouais. Alors si vous aviez des conseils pour trouver son alignement et le suivre, et s'appuyer dessus pour ses prochaines prises de décision.
Rachida: Faire un travail d'introspection, connaissance de soi, là, à un moment donné, il faut mettre les choses sur papier, des mots, que les choses soient claires, il faut écrire. Ce n'est pas des idées approximatives. On m'a dit que je pense que non, il faut faire un travail, si on est capable de faire ce travail d'introspection, toi-même on le fait, si on sent qu'on a besoin d'être accompagné, j'ai envie de vous dire, vous passez des heures là par semaine sur les réseaux sociaux à scroller inutilement, cherchez quelqu'un qui correspond à votre besoin et qui pourra vous accompagner. Je dis toujours que c'est la première marche la plus dure. Après une fois qu'on est lancé, c'est bon.
Sarra: C'est vrai le fait d'accepter que tout seul ça va pas aller, que oui j'ai besoin d'aide, je ne suis pas faible pour autant, j'ai juste besoin que quelqu'un me guide, me percie.
Rachida: C'est une force d'être capable de se dire que j'ai besoin de me faire accompagner, c'est au contraire, c'est une preuve de force.
Sarra: Et vu que moi j'en ai beaucoup qui viennent vers moi et qui pensent à une reconversion, toi tu leur dirais quoi pour trouver le taf de leur rêve
Moufida: En fait c'est surtout analyser qu'est-ce qui les dérange en fait dans leur travail Est-ce que c'est le fait d'aller tous les jours au travail, d'être entouré de collègues, de patrons, ou est-ce que c'est le travail en lui même en fait qui dérange parce que c'est deux choses différentes.
Moufida: Tu vois,
Sarra: il y
Moufida: en a qui aiment ce qu'ils font, mais qui n'aiment pas l'environnement dans lequel ils le font. Et dans ces cas-là, si c'est que l'environnement, ben, change de taf, c'est tout. Tu vois, et puis, change et change et change jusqu'à ce que tu trouves l'équipe qui te plaise. Mais si c'est ce que tu fais vraiment qui ne t'anime plus, analyse. Qu'est-ce que tu pourrais faire d'autre Est-ce que tu veux continuer à être salarié, mais dans une autre branche Et là, ça y est, forme-toi et va ailleurs. Ou est-ce que c'est l'entrepreneuriat qui te tente parce que tu as besoin, tu as changé en fait, tu as besoin de travailler seul, tu as besoin d'avoir des challenges, tu as besoin de vivre ta vie différemment. Et là, on n'est à l'abri de rien. Ce n'est pas parce qu'on a construit quelque chose qui tourne aujourd'hui que ça va durer encore 10 ans, on n'en sait rien. Mais moi je me dis toujours je prends ce qu'il y a à prendre et le jour où c'est fini, je
Sarra: recommence à autre chose.
Moufida: Je ne prendrai pas ça comme une échec, je ne désespérerai pas. Je me dis ok, j'ai fait ce qu'il y avait à faire, on va voir ailleurs. C'est tout, il n'y a rien de définitif, comme le disait Rachida, à partir du moment où tu ne meurs pas, tu peux changer.
Sarra: En plus, c'est la nature première de l'homme de s'adapter. Je ne sais pas pourquoi maintenant on est bloqué là-dessus.
Rachida: L'évolution des civilisations fait que...
Moufida: L'éducation te
Sarra: prouve à quel point ton cerveau et ton corps est fait pour s'adapter.
Moufida: On est trop tourné vers le regard des autres. Il faut qu'on ait une belle maison, une belle voiture, des beaux enfants, propre. Et toi en tant que femme
Rachida: tu devrais te niquer à tes
Moufida: parents en été, c'est le meilleur au mois d'août parce que c'est plus fun c'est
Rachida: vrai, c'est un conditionnement
Moufida: complet c'est un conditionnement et en fait il suffit que tu rentres pas dans les cases et en fait toi même tu t'auto-critiques et tu te dis mais je suis pas comme tout le monde il n'y a personne qui t'a demandé de faire comme tout le monde est-ce
Rachida: que c'est une tare de différents bien au contraire il n'y a personne qui
Moufida: t'a demandé de faire comme tout le monde bien au contraire moi je cultive ça j'aime bien
Moufida: c'est la
Rachida: pluralité quand
Rachida: on lui dit des choses magnifiques elle
Rachida: lui a
Moufida: dit ce serait
Sarra: tellement nul si
Moufida: on était tous pareils Mais c'est pour ça qu'il y en a plein qui ont la maison, la voiture, la femme ou le mari, les enfants propres et tout Et qui dépriment Et qui font des burn-out Et qui partent en vrille Et qui divorce et qui balancent tout tu vois mais parce qu'en fin de compte même si elles avaient tout ils étaient pas alignés. Je sais pas un mot
Sarra: pour la fin quelque chose vers
Moufida: le positif.
Rachida: Ah ouais
Rachida: bah oui ton gars faire c'est bien,
Rachida: c'est de la positivité.
Rachida: Moi en fait je pense que ouais, moi ce que je conseille à tout le monde c'est voilà si aujourd'hui t'es en burn out, t'écoutes ça et t'es en burn out, bah voilà, j'ai dit toi que dans 5 ans tu serais plus en burn out, donc fais le premier pas et ça pourra qu'aller mieux. En fait ça peut pas être pire, donc ça peut que aller mieux. Fais le premier pas et doucement,
Sarra: surtout. 1% à la fois, tout doux. Exactement. Tout à fait. C'est ça. C'est exactement ce que
Moufida: t'as dit, je pense la même chose. Il me dit, il n'y a rien de définitif et en fin de compte, plus on descend bas, plus on a la possibilité de remonter. Ouais, c'est clair. Donc dans tous les cas, ça ne peut aller que mieux. Hum.
Sarra: Non, c'est vrai. Et puis, c'est tout, hein, faire le deuil de la personne que tu étais avant et te dire que maintenant, toutes les galères d'aujourd'hui, elles te permettent de réajuster tout un tas de choses qui font que par la suite tu vas être tellement mieux.
Rachida: Tu vas vraiment être toi.
Sarra: Oui, voilà. Tu vas arrêter de faire semblant et
Rachida: tu vas te rapprocher de ton vrai toi en réalité.
Sarra: Et c'est là où tu peux dire je suis alignée et c'est là où tu peux espérer le plus. Et tu
Rachida: seras toi-même pour de vrai.
Sarra: Merci beaucoup. Merci à toi. Avec plaisir. On peut retrouver Rachida et Moufida partout, Et Moufida partout, surtout Instagram.
Rachida: Partout Instagram, voilà. Partout Instagram.
Sarra: Partout sur Instagram.
Moufida: Voilà, c'est ça.
Sarra: Voilà, c'est la fin de l'épisode. J'espère qu'on a éclairé ta lanterne quant à l'alignement. Mais la conclusion est la suivante. Se connaître est très important, qu'importe le contexte, en réalité il faut se connaître. Ça te permet d'identifier tes besoins, tes valeurs, tes priorités, et pouvoir décider en fonction de tes valeurs, de tes besoins et de tes priorités. Le non devient très facile, déléguer devient très facile et c'est ainsi que tu te rapprocheras de ton épanouissement. Ne pas oublier que l'individu est en évolution constante, donc toujours chercher à apprendre d'autres choses, de nouvelles choses, à déverrouiller sa créativité, à se lancer de nouveaux défis et toujours faire des petites mises à jour d'introspection pour voir ce qu'il faut réajuster. J'espère vraiment qu'on t'a motivé et encouragé à prendre soin de toi et à passer le premier pas, à savoir si tu m'entends et que tu m'écoutes et que tu vois que ça ne va pas en ce moment et que la vie devrait être plus belle pour toi au quotidien parce que tu l'as subi alors que tu devrais tout simplement la vivre, ne pense pas que demander de l'aide est une faiblesse loin de là et ce serait tellement dommage de perdre ce temps à ruminer, à être stressé, être fatigué, sans passer à l'action pour vraiment reprendre ta vie en main et faire ce qu'il faut pour que tu ailles mieux. C'est si évident que ça. Alors si ça ne va pas, exprime-toi, verbalise-le et si tu as besoin d'être accompagné, fais-le tout simplement. Il y a tellement de personnes qui peuvent le faire aujourd'hui, donc choisis celle qui te correspond le mieux. Merci plus plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le Café des Bornices, tu peux me laisser un avis, je le lirai aux prochains épisodes. Dis-moi ce que tu as pensé de l'épisode et laisse-moi un 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast ou celle que tu utilises. Si tu veux qu'on parle de ta situation et voir ce que tu peux mettre en place, réserve ta séance découverte, partage le podcast avec une personne qui pourrait en avoir besoin et puis on se capte sur Instagram pour le live hebdomadaire, tu pourras me poser toutes tes questions. La semaine prochaine, on parlera de résilience, donc ce sera vraiment une introduction, une initiation, qu'est-ce que c'est que ce truc encore une fois. Et d'ici là, surtout, n'oublie pas de booster ton feeling good. En vous sentant bien.