Speaker A [00:00:01]:
Speaker A [00:00:01]: Hello, bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarra, je suis de pour nanas épuisées. Grâce à mon expertise d'infirmière, de naturopathe, ma formation en psychologie positive et ma passion pour la trichothérapie. Ma mission est de t'aider à et culpabilisée à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et à reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échec, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement, reconversion et bien sûr, psychothérapie. Si tu es à la recherche d'un endroit sécure, bienveillant pour échanger avec des nanas qui qui vivent la même chose que toi et et qui veulent vraiment sortir du burn-out, je t'encourage à rejoindre ma safe place, un espace d'échange et d'entraide très loin des réseaux sociaux dans lequel on se retrouve une fois par mois en visio pour échanger, partager, sortir de l'isolement et me solliciter. Tu trouvera le lien dans le descriptif. Alors cette semaine, j'ai envie de te présenter Charlotte de Mimi and Cookie qui a vécu une dépression post-partum, qui qui s'est terminée par une par un burn-out tout simplement.
Speaker A [00:00:01]:
Speaker A [00:01:11]:
Speaker A [00:01:11]: Elle nous raconte son parcours avec tellement de transparence en fait et et de sincérité, j'espère que cet épisode te permettra de de de te rendre compte de de l'importance de ta santé mentale, je t'en dis pas plus et je te souhaite une très bonne écoute. Coucou Charlotte, bienvenue dans le casting
Speaker A [00:01:11]:
Speaker B [00:01:29]:
Speaker B [00:01:29]: Salut Sarah.
Speaker B [00:01:29]:
Speaker A [00:01:30]:
Speaker A [00:01:30]: Merci C'est beaucoup d'avoir accepté cette invitation et de prendre le temps de nous partager ton vécu dès que ce burn-out. Au final.
Speaker A [00:01:30]:
Speaker B [00:01:39]:
Speaker B [00:01:39]: C'est ça.
Speaker B [00:01:39]:
Speaker A [00:01:40]:
Speaker A [00:01:40]: Et oui, et du coup, avant de commencer, je voulais un petit peu que tu, voilà, tu nous présentes Charlotte et et surtout Mimi and Cookie.
Speaker A [00:01:40]:
Speaker B [00:01:50]:
Speaker B [00:01:50]: D'accord. Et bien déjà merci de m'accueillir Sarah.
Speaker B [00:01:50]:
Speaker A [00:01:52]:
Speaker A [00:01:52]: Alors
Speaker A [00:01:52]:
Speaker B [00:01:54]:
Speaker B [00:01:54]: Charlotte, Charlotte, trente-quatre ans. Je suis maman de deux petits garçons et je me suis vraiment lancée dans mimi cookies En deux-mille-seize, en septembre deux-mille-seize et du coup, c'est une marque de textile pour bébé Qui est en coton bio, vraiment exclusivement en coton bio et tout est fabriqué en France, donc par moi-même ou alors avec un ESAT. C'est un établissement qui permet de réintégrer les personnes en situation de handicap dans le monde du travail.
Speaker B [00:01:54]:
Speaker A [00:02:30]:
Speaker A [00:02:30]: Donc on peut dire que ça reste quand même une entreprise très éthique.
Speaker A [00:02:30]:
Speaker B [00:02:34]:
Speaker B [00:02:34]: Tout à fait, c'était l'objectif en fait.
Speaker B [00:02:34]:
Speaker A [00:02:37]:
Speaker A [00:02:37]: Et toi dans le salariat ça se passait comment.
Speaker A [00:02:37]:
Speaker B [00:02:40]:
Speaker B [00:02:40]: Ça s'est bien passé, mais à la fin tu vois je tournais un peu en rond, on m'a un peu démise de mes fonctions dans le sens où j'étais plus que dans la créa, J'étais aussi vachement dans l'organisation, alors j'aime bien l'organisation, mais en fait, il est arrivé un moment où Ça a commencé à tourner en rond parce que je je je ne pouvais pas progresser plus.
Speaker B [00:02:40]:
Speaker A [00:02:58]:
Speaker A [00:02:58]: Une réaction saine, on ne va pas se mentir parce que tu aurais pu rester
Speaker A [00:02:58]:
Speaker B [00:03:03]:
Speaker B [00:03:03]: Ouais j'aurais
Speaker B [00:03:03]:
Speaker A [00:03:03]:
Speaker A [00:03:03]: pu de l'emploi parce que tu as de la la reconnaissance et à force de tourner en rond, tu aurais pu finir en Donc finalement, tu as eu quand même Ah
Speaker A [00:03:03]:
Speaker B [00:03:12]:
Speaker B [00:03:12]: ouais, non, mais carrément. Ah non, mais j'aurais répété une durée, c'est sûr. Parce que déjà, quand on m'avait changé de poste, tu sais, J'ai fait trois mois où je faisais que de l'ordinateur et que de l'orga et là, de toute façon au bout de trois mois, j'ai dit que moi je ne tiendrais pas. N'est pas possible, ce n'est pas mon métier de base.
Speaker B [00:03:12]:
Speaker A [00:03:28]:
Speaker A [00:03:28]: Et aujourd'hui, ce serait quoi ta définition toi du du burn-out
Speaker A [00:03:28]:
Speaker B [00:03:32]:
Speaker B [00:03:32]: Alors pour moi, burn-out, c'est un épuisement physique et psychique quoi. Enfin, pour moi, c'est ce, ça serait vraiment ça ou Chicique quoi. Pour moi, ça serait vraiment ça où tu es à bout de tout en fait. Et et tu ne peux plus rien faire en fait. Tu es démotivé de tout, Tu es là et tu arrives que à avancer quoi. Et je je je t'ai même plus aucune envie en fait.
Speaker B [00:03:32]:
Speaker A [00:03:52]:
Speaker A [00:03:52]: Ouais, tu fais ton salariat, sauf qu'après voilà ça ne parle Plus tu t'arrêtes, tu te lances dans l'entrepreneuriat, donc tu crées là, c'était mimi de cookies dès le début.
Speaker A [00:03:52]:
Speaker B [00:04:01]:
Speaker B [00:04:01]: Tu sais donc entre deux-mille-dix-neuf et Et deux-mille-vingt-et-un, j'ai eu deux boîtes et deux bébés.
Speaker B [00:04:01]:
Speaker A [00:04:06]:
Speaker A [00:04:06]: Deux bébés. Donc
Speaker A [00:04:06]:
Speaker B [00:04:10]:
Speaker B [00:04:10]: ça a été Condancer en plus tout ça sur fond de Covid tu vois donc.
Speaker B [00:04:10]:
Speaker A [00:04:16]:
Speaker A [00:04:16]: Et mais c'est un cocktail molotov Et donc franchement c'est ça,
Speaker A [00:04:16]:
Speaker C [00:04:21]:
Speaker C [00:04:21]: c'est exactement ça,
Speaker C [00:04:21]:
Speaker A [00:04:24]:
Speaker A [00:04:24]: c'est du coup comment ça s'est passé, Tout ça, comment tu as géré Comment ça s'est
Speaker A [00:04:24]:
Speaker B [00:04:30]:
Speaker B [00:04:30]: fini Alors tu vois déjà, la grossesse de mon premier, ce n'était pas, Ce n'était pas attendu comme ça. Je suis un peu genre ouais bon, tu vois, j'appréhende un peu le truc parce que je n'avais pas prévu de base De tomber enceinte aussi vite, je n'étais pas prête. Ce n'était pas un début de grossesse calme. Enfin, tu vois, j'ai j'ai eu un peu peur. Après la grossesse, c'est passé et c'est bien placé ou bien passé, ouais. Je ne me suis pas ménagée, donc ça grosse erreur aussi. Tu vois j'aurais dû vraiment me ménager, faire attention, m'arrêter, j'ai arrêté de bosser hyper tard. Parce que comme j'ai ouvert une seconde société en même Non, mais c'est beau, t'inquiète pas, je gère, je peux t'aider jusqu'au bout.
Speaker B [00:04:30]:
Speaker B [00:05:14]:
Speaker B [00:05:14]: Et en fait, j'aurais peut-être dû me reposer. Quand j'ai commencé à avoir des contractions la veille au soir, j'étais encore avec mon associé en train de bosser quoi. Il est arrivé et Et en fait dans les jours qui suivent, j'ai voulu allaiter mon fils, mais je n'avais pas de lait. La la fille qui s'occupait de moi vraiment très sympa. Elle m'avait mis au tire-lait et en fait elle avait mal réglé et elle ne m'avait pas aidé. Et du coup j'avais trop mal, j'avais quasiment pompé pas de lait. Et tu vois déjà à l'hôpital, ils te font remplir un petit test pour voir quel est ton niveau de moral un peu, tu vois, tandis qu'il y avait quand même du moyen. Et du coup, il nous avait remis des lettres pour donner aux généralistes, à ta gynéco et tout ça et à la sage-femme.
Speaker B [00:05:14]:
Speaker B [00:05:55]:
Speaker B [00:05:55]: Et j'ai donné le papier à ma généraliste, Elle le lit juste avant de partir et là elle me dit alors asseyez-vous, asseyez-vous.
Speaker B [00:05:55]:
Speaker C [00:06:04]:
Speaker C [00:06:04]: Oui, voilà, soit tu vois genre,
Speaker C [00:06:04]:
Speaker B [00:06:07]:
Speaker B [00:06:07]: ce qui se passe, c'est tout. Elle me dit, ça va Comment dire ça va, je ne dors pas trop, enfin je me remets d'un accouchement. Enfin, il y a plein de choses quoi, tu vois. Et Et en plus que donc j'avais deux boîtes et que je me disais qu'il fallait que je reprenne vite vite vite le boulot. Tu vois moi dans ma tête, je me disais mon fils, Il a, il faut, dès que mon mari reprend le boulot, moi je je reprends aussi le boulot en fait À la maison avec un nouveau-né tu vois,
Speaker B [00:06:07]:
Speaker D [00:06:39]:
Speaker D [00:06:39]: alors que
Speaker D [00:06:39]:
Speaker B [00:06:39]:
Speaker B [00:06:39]: je suis censée être en congé maternité, grosse erreur. En fait ma médecin elle m'a dit, mais qu'est-ce qui se passe Alors je suis dit voilà, c'est compliqué. Elle me Ok, elle me dit non, mais vous vous rendez compte que vous êtes en congé maternité, techniquement vous ne devez pas bosser, vous ne pouvez pas bosser avec un nouveau nez. Je me rends compte que mon plan initial ne marchera pas, mais je vais mettre des stratagèmes en place pour pouvoir bosser quoi. Très
Speaker B [00:06:39]:
Speaker A [00:07:01]:
Speaker A [00:07:01]: bien sûr. Je vais me lever plus tôt, je vais me Dormir plus tard, je ne sais pas.
Speaker A [00:07:01]:
Speaker C [00:07:05]:
Speaker C [00:07:05]: Oui, c'est ça. Non, mais franchement, c'est un peu ça, tu vois.
Speaker C [00:07:05]:
Speaker B [00:07:11]:
Speaker B [00:07:11]: Donc en fait j'ai essayé de bosser, mais c'était compliqué, donc qui était en portage tout le temps sur moi et et lui par contre dès Pleurer, il lui enfin dit qu'il avait faim, il hurlait, mais même limite me nourrir, tu vois, c'était c'était compliqué et donc je sentais qu'en fait ça n'allait pas. J'appelais mon mari aussi pour qu'il rentre plutôt du boulot parce qu'il y avait des journées, il y a des journées plus compliquées que d'autres pour qu'il vienne s'occuper du petit que moi je ne pouvais plus quoi.
Speaker B [00:07:11]:
Speaker A [00:07:38]:
Speaker A [00:07:38]: Franchement, ça reste difficile. Parce que je te dis toi, tu dois récupérer, c'est en convalescence en réalité. Après un accouchement.
Speaker A [00:07:38]:
Speaker B [00:07:45]:
Speaker B [00:07:45]: Mais c'est ça. Tu tu vois il y avait tous les rendez-vous aussi que tu dois faire pour ta rééducation du périnée Et abdominale et du coup je devais y aller toute seule comme beaucoup de mamans et ça c'était une torture. Je n'avais pas envie d'y aller tu vois. J'ai j'avais juste envie Pleurer et de ne pas y aller parce que je n'y arrivais pas. Enfin, c'était hyper difficile et franchement tous les soirs, je disais à mon mari, non, mais là, ce n'est pas possible, je me suicider quoi. J'étais en boucle, j'ai dit à mon mari, il faut qu'on se barre en vacances parce que là moi je n'en peux plus, je tourne en rond, je vais Je veux devenir folle, tu vois Et je je j'étais tellement mal, je n'osais même pas demander à mon associé de partir en vacances, tu vois. Une semaine parce que je me sentais déjà tellement coupable de l'avoir laissée, entre guillemets autant de temps toute seule gérer la boîte Sans moi et sans me faire remplacer que je me disais non, il faut que j'y retourne. Et à la fois, je ne me voyais pas y retourner parce que j'étais vraiment dans un état, je ne te jure vraiment pas bien Et ça m'a permis, tu vois, de retrouver le sourire, tu vois, d'aller d'aller mieux quand même.
Speaker B [00:07:45]:
Speaker B [00:08:47]:
Speaker B [00:08:47]: Tu vois, ça m'a permis d'aller mieux. Mais le truc, c'est que quand on est rentré, Et bien en fait, on s'est retrouvé en plein Covid. Tu vois moi qui me faisais une joie de reprendre le travail et de reprendre un peu une vie et bien en fait, paf, non, tu vas rester à la maison. Voilà, voilà, voilà. Et c'est à ce moment-là aussi que mon mari, lui, il est tombé en dépression parce que lui, il a perdu son Pas deux mois avant que j'accouche, donc je ne fais rien, donc je le laisse lui se soigner et moi je me soignerai après. Ok. Et en mode ça ira vite, Évidemment, bien sûr que non. Donc énorme erreur et donc du coup, c'était très très compliqué parce que Pendant le confinement, on a quand même eu des moments de repos parce qu'on bossait moins du fait que de toute façon, Voilà les activités tournaient au ralenti.
Speaker B [00:08:47]:
Speaker B [00:09:38]:
Speaker B [00:09:38]: Il s'impliquait dans son rôle de père, mais pas totalement. Et donc il me laissait encore beaucoup faire Du coup, il me délaissait beaucoup de charges. C'était à moi de gérer, à moi de prendre les décisions pour tout. On a fait nos vacances en France l'été, Ça a été très très compliqué les vacances. Moi j'étais toujours, toujours pas bien, clairement toujours pas bien et je demandais à mon mari de l'aide Et et en fait, il ne me l'apportait pas. Je continuais à bosser. Alors l'avantage, c'est que j'aimais bien quand même mon boulot. J'avais des stagiaires qui étaient là, tu vois, pour aider et J'avais quand même mon associé aussi qui était là et du coup on avait des projets ensemble et du coup ça permettait quand même d'avoir quelque chose De plaisant.
Speaker B [00:09:38]:
Speaker A [00:10:18]:
Speaker A [00:10:18]: Positif ouais ça nourrissait quelque part quoi. Ça nourrissait quelque part.
Speaker A [00:10:18]:
Speaker B [00:10:22]:
Speaker B [00:10:22]: Oui. J'étais toujours pas bien, je me suis écoulée et en fait je suis retombée enceinte. Tu vois j'ai, mon fils avait même pas encore un temps et ça ce n'était pas prévu au programme non plus.
Speaker B [00:10:22]:
Speaker A [00:10:33]:
Speaker A [00:10:33]: Sachant que tu n'es toujours pas soignée entre guillemets, tu n'es toujours pas plus en charge, que le post-partum il se passe toujours aussi mal. Ouais, ça a ajouté de l'huile sur le feu au final.
Speaker A [00:10:33]:
Speaker B [00:10:43]:
Speaker B [00:10:43]: Carrément, mais carrément. Et quand j'ai appris que j'étais enceinte et mon mari était super heureux et moi je ne l'étais pas, Tu vois, moi je ne l'étais pas et j'étais là non, mais ce n'est pas le moment. Tu vois, ce n'est pas le moment parce que déjà je ne suis pas bien. Ensuite, ce n'est pas le moment parce que je je viens de rentrer au boulot entre guillemets avec mon associé au mois de mars. On On est quand même en période Covid. On sait à quel point pour les sociétés, c'est difficile. Et là, je retombe enceinte et je vais devoir dire encore une fois, ma pauvre associée meuf, je suis de nouveau enceinte. Pense un coup.
Speaker B [00:10:43]:
Speaker A [00:11:15]:
Speaker A [00:11:15]: Là tu as
Speaker A [00:11:15]:
Speaker D [00:11:16]:
Speaker D [00:11:16]: un couche, tu
Speaker D [00:11:16]:
Speaker A [00:11:17]:
Speaker A [00:11:17]: rentres à la maison avec un nouveau bébé, ça se passe comment
Speaker A [00:11:17]:
Speaker B [00:11:20]:
Speaker B [00:11:20]: Alors du coup tu vois pendant mon suivi de grossesse, Quand j'ai eu mon premier rendez-vous à l'hôpital, le sage-femme, il pose plein de questions. Tu sais genre, est-ce que c'était voulu comme grossesse Et là, je lui dis non.
Speaker B [00:11:20]:
Speaker C [00:11:39]:
Speaker C [00:11:39]: Moi c'est ça. Et là je
Speaker C [00:11:39]:
Speaker B [00:11:41]:
Speaker B [00:11:41]: commence à pleurer tu vois et là il me dit
Speaker B [00:11:41]:
Speaker D [00:11:44]:
Speaker D [00:11:44]: waouh.
Speaker D [00:11:44]:
Speaker B [00:11:45]:
Speaker B [00:11:45]: Tu vois, il me dit
Speaker B [00:11:45]:
Speaker D [00:11:47]:
Speaker D [00:11:47]: Je peux
Speaker D [00:11:47]:
Speaker B [00:11:47]:
Speaker B [00:11:47]: vous proposer c'est d'aller voir la psychologue de l'hôpital.
Speaker B [00:11:47]:
Speaker C [00:11:50]:
Speaker C [00:11:50]: Alors il
Speaker C [00:11:50]:
Speaker B [00:11:51]:
Speaker B [00:11:51]: n'y a pas des rendez-vous tout de suite parce qu'elle est fort prise, mais je pense ça serait bien, J'étais là,
Speaker B [00:11:51]:
Speaker C [00:11:55]:
Speaker C [00:11:55]: ouais je pense ça serait bien mec.
Speaker C [00:11:55]:
Speaker B [00:11:58]:
Speaker B [00:11:58]: Du coup il m'a mis un rendez-vous et j'ai eu un rendez-vous, je crois deux mois après Et j'ai été suivie par cette psychologue de l'hôpital et et heureusement, tu vois, et très très bien et ça m'a permis d'anticiper la suite. Et du coup j'ai accepté l'arrivée donc de mon deuxième fils Luc et j'ai fait aussi un suivi individualisé avec une sage-femme. J'ai bien été suivie à l'hôpital par du coup une autre psychologue qui elle fait du domicile. Cette psychologue-là, elle est venue toutes les semaines à la maison après qu'on soit rentrée. Et tu vois, ça m'a vachement aidé à, J'étais rassurée en fait. J'étais rassurée d'avoir quelqu'un avec moi, d'avoir quelqu'un qui parlait, d'avoir quelqu'un qui m'écoute Et en fait, tu vois ce que j'avais tellement de peur, de stress en plus avec le premier, tu vois, j'avais peur pour le premier, est-ce Est-ce que je vais le laisser Est-ce qu'il ne va pas se sentir ceci Est-ce que cela machin Et en fait, elle m'a dit vous avez des peurs irrationnelles et du coup, elle m'a aidé à reprendre le chemin Normal et et surtout là je suis passée à travers, je n'ai pas fait, je n'ai pas Refait de dépression du post-partum, tu vois. Je ne sais plus, elle a arrêté de me voir d'un ou deux mois Que je suis, après que je sois rentrée à la maison, elle m'a dit là vous êtes passé à travers, donc c'est bien, vous allez bien. Elle dit par contre, je sens que vous avez toujours un problème, c'est avec votre mari.
Speaker B [00:11:58]:
Speaker D [00:13:28]:
Speaker D [00:13:28]: Non, ça
Speaker D [00:13:28]:
Speaker B [00:13:28]:
Speaker B [00:13:28]: ne va toujours pas, ça ne va toujours pas. Et ça, ça me minait d'une force, mais laisse tomber parce que Lui, il ne prenait pas non plus son rôle de de père, de de mari, donc je devais encore tout gérer, Encore tout gérer, donc gérer toujours deux boîtes, gérer deux bébés, donc je suis sortie, je je ne fais pas de dépression post-partum, mais je ne vais quand même toujours pas bien, tu vois. Toutes mes copines qui m'aidaient, elles m'ont dit non mais là faut que vous alliez voir un psychologue de couple quoi.
Speaker B [00:13:28]:
Speaker A [00:13:57]:
Speaker A [00:13:57]: Du coup à quel moment est-ce que tu T'as arrêté de parler de post, de dépression post-partum, mais plutôt de burn-out.
Speaker A [00:13:57]:
Speaker B [00:14:04]:
Speaker B [00:14:04]: La psychologue qui m'a suivie à l'hôpital avant que j'accouche, elle, elle me disait tout le temps parce que J'avais beaucoup de difficultés, tu vois, je pense que le burn-out, c'était, je pense que c'était les prémices, tu vois, parce qu'elle me disait à chaque fois, vous avez plein de ressources, avez plein de ressources et c'est vrai, tu vois, c'est vrai, j'ai plein de ressources, mais j'ai arrivé au bout de mes ressources. Tu vois, je m'amusais, vous avez encore plein de ressources, ça va aller, vous allez vous en sortir, Tu vois, mais je sentais que c'était le bout de mes ressources et que je ne pourrais pas faire plus et que là, il faut que mon mari aussi prenne en main pour faire plus. Parce que là, moi, je ne vais pas y arriver. Et en fait, c'est quand on a commencé le le psychologue, enfin la psychologue de couple En fait, c'est à ce moment-là que je lui ai dit, écoutez, moi, j'ai, j'ai, ça ne va pas, enfin ça ne va pas. Et c'est là, c'est elle qui m'a dit vous êtes en burn-out en fait. Le fait d'entendre ça, tu vois, c'est hyper dur parce que tu te dis non, mais c'est pas possible. Oui, c'est ça, je sors d'une dépression post-partum. J'ai un deuxième bébé, j'espère que ça va mieux tu vois, on met un truc en place avec mon mari, mais en fait non ça va toujours pas mieux tu vois, enfin Je disais, mais je ne sais pas comment faire.
Speaker B [00:14:04]:
Speaker B [00:15:12]:
Speaker B [00:15:12]: Je suis sûre, je je je disais, je ne sais pas comment m'en sortir. Elle m'a dit, il faut laisser du temps au temps. Et et du coup moi je laissais et je me disais qu'il y avait, tu sais que la thérapie de couple qui nous manquait. Je me disais, je me disais pas encore, je vais me faire Soignez-moi toute seule, tu
Speaker B [00:15:12]:
Speaker A [00:15:28]:
Speaker A [00:15:28]: vois. Ouais.
Speaker A [00:15:28]:
Speaker B [00:15:29]:
Speaker B [00:15:29]: Et je me disais ça va aller. Mais tu vois du coup le
Speaker B [00:15:29]:
Speaker A [00:15:31]:
Speaker A [00:15:31]: signal d'alarme, tu sais qu'est-ce qui t'es, qu'est-ce qui t'a fait dire
Speaker A [00:15:31]:
Speaker B [00:15:35]:
Speaker B [00:15:35]: Et ça arrive au mois de mai. Mais mon mari m'a organisé une surprise pour mon anniversaire. Donc il avait réservé une nuit dans un bel hôtel à Lille, tu vois, Il avait fait garder les enfants par mes parents, donc voilà, beau resto, bonne soirée, enfin tu vois, tout cool, tu vois. Et en fait, Le lendemain, je vais au boulot, ouais lendemain ou deux jours après, je vais au boulot Et une de mes collègues, elle me dit alors, c'était bien ton anniversaire Je dis, tu vois, je dis ouais, tu Je me dis pourquoi elle me demande ça Elle me dit alors c'était bien, tu as fait quoi Pascal elle était au courant, elle était dans la confidence et je lui dis rien de spécial tu vois. En fait je je me souvenais de rien, Je ne me souvenais de rien. Je n'étais pas ça à autre chose. Je ne me souvenais plus de ce que j'avais fait, de, je ne me souvenais plus de ce que mon mari avait organisé. Je j'avais tout oublié.
Speaker B [00:15:35]:
Speaker B [00:16:35]:
Speaker B [00:16:35]: Et là ma copine, tu vois, elle m'a mis la main sur les bols et elle m'a dit, écoute Charlotte, je crois que ça ne va pas. Je crois vraiment qu'il faut que tu ailles voir quelqu'un là parce que ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. Tu tu prends goût à rien. Tu as oublié un truc qui sur le papier est super bien Et c'est à partir de ce moment-là, tu vois donc je parle de ça
Speaker B [00:16:35]:
Speaker A [00:16:57]:
Speaker A [00:16:57]: en mai deux-mille-vingt-deux.
Speaker A [00:16:57]:
Speaker B [00:16:58]:
Speaker B [00:16:58]: On est en deux-mille-vingt-deux. On est en mai deux-mille-vingt-deux. Tu vois, je me suis traîné ça hyper longtemps, hyper longtemps.
Speaker B [00:16:58]:
Speaker D [00:17:05]:
Speaker D [00:17:05]: Il y a eu
Speaker D [00:17:05]:
Speaker A [00:17:06]:
Speaker A [00:17:06]: quand même beaucoup de choses, que ce soit sur le plan professionnel et ou personnel, il y a eu quand même énormément de choses pour qu'elle n'est pas suivie de base ou qui n'a pas déjà cette notion de phase de récupération, de de stress, de burn-out, voilà qui n'a pas les fameuses routines self-care qui ne se posent pas.
Speaker A [00:17:06]:
Speaker D [00:17:24]:
Speaker D [00:17:24]: Ah ouais, c'est
Speaker D [00:17:24]:
Speaker C [00:17:24]:
Speaker C [00:17:24]: tout de routine simple, alors là pas du
Speaker C [00:17:24]:
Speaker A [00:17:27]:
Speaker A [00:17:27]: tout, pas du tout. Je veux dire dans tous les cas même la personne la plus costaud si tu lui donnes deux boulots en plus
Speaker A [00:17:27]:
Speaker D [00:17:36]:
Speaker D [00:17:36]: indépendants donc ça reste quand même, ça a son plaisir. Ah oui, mais il y a tout, il y a tout
Speaker D [00:17:36]:
Speaker A [00:17:37]:
Speaker A [00:17:37]: pour finir en burn-out en réalité, surtout Ah oui, mais
Speaker A [00:17:37]:
Speaker B [00:17:41]:
Speaker B [00:17:41]: il y a
Speaker B [00:17:41]:
Speaker A [00:17:41]:
Speaker A [00:17:41]: tout, il y a tout pour finir en burn-out en réalité, surtout pour quelqu'un qui voit là de base n'a pas n'a pas les bonnes bases. Voilà.
Speaker A [00:17:41]:
Speaker D [00:17:48]:
Speaker D [00:17:48]: Ah
Speaker D [00:17:48]:
Speaker B [00:17:48]:
Speaker B [00:17:48]: bah non, aucune base. Je te jure aucune base. De toute façon, moi je me suis toujours fait passer après et c'était ça aussi l'erreur. Toi par exemple, le matin, Déjà, quand on était en Covid, je me levais tous les jours à cinq heures du mat, tu vois, pour travailler avant que mon fils soit toute la journée avec nous. Rien que le week end, Je me lève tôt parce que je suis une lève tôt, mais tu vois, je me dépêchais de prendre ma douche en deux deux, je ne prenais pas le temps de me sécher les cheveux, de me coiffer, de me mettre une crème même quoi que ce soit, je ne prenais pas de temps pour moi, pour me dépêcher, pour aller gérer les enfants, pour que mon mari lui puisse prendre son temps tranquillement. Et ça c'est une grosse connerie en fait. On doit se partager. Je suis fils
Speaker B [00:17:48]:
Speaker A [00:18:27]:
Speaker A [00:18:27]: de soi là. On n'est plus dans la bienveillance ou je ne sais pas quoi la séance. Non, ça n'a pas du tout pour les autres.
Speaker A [00:18:27]:
Speaker B [00:18:32]:
Speaker B [00:18:32]: Et j'ai commencé à reconstruire Du coup sur sur tout ça et donc à prendre du temps pour moi, tu vois et et demander de l'aide quand il faut Et déposer aussi les enfants de temps en temps pour avoir du vrai temps de qualité.
Speaker B [00:18:32]:
Speaker A [00:18:47]:
Speaker A [00:18:47]: Donc aujourd'hui tu dirais quoi, tu fais quoi maintenant pour déjà continue à te reconstruire et surtout éviter de retomber dedans, parce que c'est un piège. Des fois on croit que ça va, c'est bon, ça va, On lâche tout ce qu'on a mis en classe.
Speaker A [00:18:47]:
Speaker B [00:19:00]:
Speaker B [00:19:00]: Ouais, on a les billes.
Speaker B [00:19:00]:
Speaker A [00:19:01]:
Speaker A [00:19:01]: Non. Allez, on remet la tête dedans, ça repart.
Speaker A [00:19:01]:
Speaker B [00:19:04]:
Speaker B [00:19:04]: Oui, c'est ça. Et là aussi, c'est reerreur. Non, Du coup tu vois, j'ai continué de voir cette psychologue et j'ai bientôt terminé. J'ai vu quelqu'un, une spécialiste En hypersensibilité, du coup il y a encore, tu vois j'ai appris des choses
Speaker B [00:19:04]:
Speaker D [00:19:20]:
Speaker D [00:19:20]: sur moi
Speaker D [00:19:20]:
Speaker B [00:19:20]:
Speaker B [00:19:20]: et du coup le champ des possibles s'est ouvert et du coup j'ai consulté une coach En hypersensibilité pour pouvoir appréhender ça et bien le vivre, tu vois et décortiquer des choses. Si je suis fatiguée une journée, Je prends ma journée. Si j'ai besoin de me poser deux heures, je me pose deux heures. Alors qu'avant je ne le faisais pas. Je bossais de huit, de huit heures jusqu'à dix-huit heures non-stop. Tu vois, parce que pour moi, c'était inconcevable d'arrêter de bosser. Maintenant, je le fais manger tranquillement, se prendre du temps avec mon mari. Donc on prend Des petites nounous qui gardent les enfants, je n'ai plus de stagiaires à la maison.
Speaker B [00:19:20]:
Speaker B [00:19:54]:
Speaker B [00:19:54]: Comme ça, j'organise mon mon planning comme je veux. Alors j'ai certes moins d'aide, tu vois sur mon travail, mais au moins je fais ce que je veux, quand je veux Et et d'avoir cette liberté d'esprit aussi tu vois, c'est quand même énorme et ça m'a permis de vachement souffler Et je ne me mets plus la pression sur mon travail. Parce qu'avant il y avait vraiment une pression du chiffre et tout ça Et une pression aussi de toujours produire plus tu vois de de d'apporter, mais je ne le fais plus. Ça je ne le fais plus, je ne me mets plus En fait des objectifs inatteignables au détriment de ma santé.
Speaker B [00:19:54]:
Speaker A [00:20:33]:
Speaker A [00:20:33]: Ouais.
Speaker A [00:20:33]:
Speaker B [00:20:34]:
Speaker B [00:20:34]: Ça c'est ça c'est Et
Speaker B [00:20:34]:
Speaker A [00:20:35]:
Speaker A [00:20:35]: priorise quoi maintenant tu fais ce qui est important. Et le reste soit tu délègues, soit tu supprimes. C'est ça. Moi je dis souvent à mes clientes tu auras toujours vingt-quatre heures quoi qu'il arrive. Vingt-quatre heures une fois que tu as enlevé le dodo le repas la douche l'aller-retour la blabla il va te rester un quota et dans ce quota là en fait tu peux pas Faire de l'improbé, c'est tu es obligé de prioriser et tu es obligé de déléguer si tu veux en tout cas prendre soin de ta santé mentale.
Speaker A [00:20:35]:
Speaker B [00:21:03]:
Speaker B [00:21:03]: C'est Mais c'est ça.
Speaker B [00:21:03]:
Speaker A [00:21:05]:
Speaker A [00:21:05]: Voilà, c'est
Speaker A [00:21:05]:
Speaker B [00:21:05]:
Speaker B [00:21:05]: ça. Te
Speaker B [00:21:05]:
Speaker A [00:21:06]:
Speaker A [00:21:06]: suradapter, te surengager comme tu as fait, mais sache que ça finit forcément droit dans le mur. C'est ça,
Speaker A [00:21:06]:
Speaker B [00:21:11]:
Speaker B [00:21:11]: ça ne marche pas en fait. J'ai aussi un un copain proche qui est un peu passé par ce ce genre de phase Et lui aussi, il n'avait plus envie de rien à un moment donné, il m'a dit écoute Charlotte, en fait, tu ne sais plus ce que tu es, enfin, tu ne sais plus ce qui peut te donner envie. Il m'a dit, mais essaye, il n'y a qu'en essayant, en te remettant en marche que tu verras si ça te plaît ou pas.
Speaker B [00:21:11]:
Speaker A [00:21:35]:
Speaker A [00:21:35]: Du coup, ce serait le conseil que tu donnerais Du coup, qui qui est dans la phase Mais
Speaker A [00:21:35]:
Speaker B [00:21:41]:
Speaker B [00:21:41]: déjà je t'en va mal
Speaker B [00:21:41]:
Speaker A [00:21:43]:
Speaker A [00:21:43]: et qui me écoute, tu le dirais quoi.
Speaker A [00:21:43]:
Speaker B [00:21:45]:
Speaker B [00:21:45]: Je lui dirais que déjà, tout passe. C'est quand tu es au début du tunnel, tu as l'impression que tu ne vas jamais voir la lumière au bout et tu ne t'en sortiras pas, mais tout passe. Il faut prendre soin de soi. Il faut vraiment en parler, libérer la parole, aller consulter des professionnels Pour qu'ils puissent t'aider. Et même s'il faut prendre des cachets pendant un temps, il ne faut pas hésiter parce qu'en fait, comme elle m'a dit, ma médecin généraliste, C'est une béquille le temps que ça aille mieux. Enfin tu vois, parce que pour moi, c'était une honte aussi éventuellement de prendre un cachet. Et en fait vraiment, Mon ami proche et tout ça, il m'a dit, mais prends-le Charlotte, enfin. Et ça t'aidera même à voir plus clair et à résoudre certains problèmes avec ta psy ou ta coach Et tu avanceras mieux et au moins ça sera débloqué.
Speaker B [00:21:45]:
Speaker B [00:22:33]:
Speaker B [00:22:33]: Tu vois et ça et ça.
Speaker B [00:22:33]:
Speaker A [00:22:35]:
Speaker A [00:22:35]: Je dis souvent quand tu te fractures quelque chose, On te donne la béquille pour te permettre de de de faire des trucs, de continuer à être en mouvement malgré la fracture des fois le médicament il va te permettre de te mettre en mouvement et ensuite le but c'est de réduire les doses jusqu'à l'arrêter mais parallèlement c'est parce que tu as bossé sur toi, tu as revu tes blocages, tu as mis en place les bonnes études, tu as revu ton alimentation bla bla bla bla bla bla. On ne va pas attendre sous la couette pendant je ne sais pas combien de temps que ça aille mieux parce que ça n'ira pas mieux.
Speaker A [00:22:35]:
Speaker B [00:23:08]:
Speaker B [00:23:08]: Non ça n'ira pas mieux
Speaker B [00:23:08]:
Speaker C [00:23:09]:
Speaker C [00:23:09]: spoiler alerte ça n'ira pas mieux. Non, mais voilà, tu
Speaker C [00:23:09]:
Speaker A [00:23:16]:
Speaker A [00:23:16]: vois. Mais. Mais. Et
Speaker A [00:23:16]:
Speaker B [00:23:18]:
Speaker B [00:23:18]: je pense qu'il faut grave libérer la parole, tu Parce que quand j'ai libéré la parole, même auprès d'amis, et tu vois, ils m'ont tous dit, et pourquoi tu n'en as pas parlé. En fait on peut t'aider, on peut garder les enfants.
Speaker B [00:23:18]:
Speaker A [00:23:30]:
Speaker A [00:23:30]: En fait on n'est pas un préjugé. Oui. Nous on part du principe qu'on va être jugé mais en réalité on est les Premier jugeant entre guillemets tu vois.
Speaker A [00:23:30]:
Speaker B [00:23:39]:
Speaker B [00:23:39]: C'est ça et en fait pas du tout tu vois ils m'ont tendu la main
Speaker B [00:23:39]:
Speaker C [00:23:42]:
Speaker C [00:23:42]: en fait c'est ça.
Speaker C [00:23:42]:
Speaker A [00:23:42]:
Speaker A [00:23:42]: Et tu nous écoutes sache que Tu es peut-être dans cette phase où tu as l'impression que tout le monde va te juger et te prendre pour une fragilus et et voilà tu es tu es dans cette honte et cette culpabilité, mais non sache que si tu en parles après tout dépend, tu tomberas toujours sur un connard ou
Speaker A [00:23:42]:
Speaker B [00:24:00]:
Speaker B [00:24:00]: C'est ce que
Speaker B [00:24:00]:
Speaker C [00:24:00]:
Speaker C [00:24:00]: j'allais dire, il y en a forcément, Non,
Speaker C [00:24:00]:
Speaker D [00:24:02]:
Speaker D [00:24:02]: il y en
Speaker D [00:24:02]:
Speaker C [00:24:02]:
Speaker C [00:24:02]: a forcément. Il
Speaker C [00:24:02]:
Speaker A [00:24:04]:
Speaker A [00:24:04]: y a forcément une petite tache noire là que tu as envie d'effacer, mais sinon normalement dans ton environnement il y a au moins une personne À qui tu peux parler et à qui tu peux dire les choses, histoire d'être aidé, ça c'est clair.
Speaker A [00:24:04]:
Speaker B [00:24:19]:
Speaker B [00:24:19]: C'est ça et même si cette personne elle ne peut pas t'aider directement peut-être qu'elle te donnera des adresses tu vois.
Speaker B [00:24:19]:
Speaker A [00:24:25]:
Speaker A [00:24:25]: Non non c'est il faut sortir du repli sur soi, il faut Sortir de l'isolement, il faut en parler, ça c'est une certitude. Parce que dans ton coin, tu ne vas pas avancer. Non. Et plus tu en parles, plus on te recommandera des solutions ou même on te conseillera, tu vois après vaut mieux aller voir des professionnels, les amis sera surtout pour l'écoute, Les deux en fait, plus tu en as mis.
Speaker A [00:24:25]:
Speaker B [00:24:46]:
Speaker B [00:24:46]: C'est ça. Non mais c'est vrai, c'est vrai. Depuis le moment où j'ai été prise vraiment en charge, Ça a été relativement vite tu vois un an. Et en fait tu dis mon Dieu mais qu'est-ce que c'est dommage tu vois de.
Speaker B [00:24:46]:
Speaker A [00:24:59]:
Speaker A [00:24:59]: Non mais la combinaison coachée psy elle est vraiment vraiment intéressante. Moi ce je le vois avec mes filles.
Speaker A [00:24:59]:
Speaker B [00:25:04]:
Speaker B [00:25:04]: On n'a pas vu du tout la même chose.
Speaker B [00:25:04]:
Speaker A [00:25:05]:
Speaker A [00:25:05]: Oui non non on ne fait pas du tout le même travail, mais je le vois avec les filles que j'accompagne, celles qui ont un psy en parallèle, elles vont beaucoup plus vite que celles qui n'en ont pas. Ça c'est Ah
Speaker A [00:25:05]:
Speaker D [00:25:14]:
Speaker D [00:25:14]: bah ouais,
Speaker D [00:25:14]:
Speaker B [00:25:14]:
Speaker B [00:25:14]: ça c'est sûr.
Speaker B [00:25:14]:
Speaker A [00:25:15]:
Speaker A [00:25:15]: Un constat quoi. Écoute merci beaucoup pour ton témoignage.
Speaker A [00:25:15]:
Speaker B [00:25:19]:
Speaker B [00:25:19]: De rien. Écoute ça a été plus facile que ce que je pensais.
Speaker B [00:25:19]:
Speaker A [00:25:22]:
Speaker A [00:25:22]: Non
Speaker A [00:25:22]:
Speaker C [00:25:23]:
Speaker C [00:25:23]: mais Comme
Speaker C [00:25:23]:
Speaker A [00:25:23]:
Speaker A [00:25:23]: quoi Mais ça c'est la preuve que que tu viens de courant cette année. Tu as accepté tellement ta situation que finalement tu en parles avec aisance Tu es à l'aise avec ce que tu as vécu et tu es à l'aise avec ce que tu as mis en place et tu es à l'aise avec qui tu es aujourd'hui et ça c'est vraiment le travail avec les professionnelle. Il n'y a pas, il n'y a pas de secret.
Speaker A [00:25:23]:
Speaker B [00:25:43]:
Speaker B [00:25:43]: En tout cas, merci beaucoup de m'avoir accueillie. Écoute, je suis contente de partager mon expérience et j'espère surtout que ça va en aider d'autres Prendre des décisions et à aller de l'avant et de voir cette lumière au
Speaker B [00:25:43]:
Speaker C [00:25:54]:
Speaker C [00:25:54]: bout du tunnel. Regarde
Speaker C [00:25:54]:
Speaker D [00:25:57]:
Speaker D [00:25:57]: tu vois
Speaker D [00:25:57]:
Speaker A [00:25:57]:
Speaker A [00:25:57]: la lampe torche là, tu l'as Ouais, ça va
Speaker A [00:25:57]:
Speaker C [00:26:00]:
Speaker C [00:26:00]: bien se
Speaker C [00:26:00]:
Speaker B [00:26:00]:
Speaker B [00:26:00]: blesser. Non,
Speaker B [00:26:00]:
Speaker A [00:26:02]:
Speaker A [00:26:02]: c'est le but de ces interviews, c'est vraiment d'inspirer, d'encourager et ouais de rassurer, de réconforter, de dire maintenant au fin fond de ton de ton puits là, au fin fond de ton trou, sache que il y a moyen.
Speaker A [00:26:02]:
Speaker B [00:26:14]:
Speaker B [00:26:14]: Ben ça va rien,
Speaker B [00:26:14]:
Speaker D [00:26:15]:
Speaker D [00:26:15]: y a
Speaker D [00:26:15]:
Speaker A [00:26:15]:
Speaker A [00:26:15]: des solutions et on on en ressort généralement mieux tu vois
Speaker A [00:26:15]:
Speaker B [00:26:20]:
Speaker B [00:26:20]: Grandi. On est plus riche
Speaker B [00:26:20]:
Speaker A [00:26:22]:
Speaker A [00:26:22]: et plus forte et On apprend à mieux gérer nos événements indésirables.
Speaker A [00:26:22]:
Speaker B [00:26:28]:
Speaker B [00:26:28]: Oui, c'est ça toute notre vie. Et oui,
Speaker B [00:26:28]:
Speaker A [00:26:32]:
Speaker A [00:26:32]: et oui, c'est pas grave, tu vois.
Speaker A [00:26:32]:
Speaker B [00:26:37]:
Speaker B [00:26:37]: Toute notre vie.
Speaker B [00:26:37]:
Speaker A [00:26:39]:
Speaker A [00:26:39]: Charlotte, tu t'es fait plein de bisous, je te Ouais merci. Toi bisous Gremlins.
Speaker A [00:26:39]:
Speaker B [00:26:44]:
Speaker B [00:26:44]: Moi aussi, ouais. Les petits.
Speaker B [00:26:44]:
Speaker A [00:26:55]:
Speaker A [00:26:55]: Voilà c'est tout pour cet épisode, merci plus plus pour ton écoute. Je serais vraiment ravie d'avoir ton retour, que ce soit un avis sur la plateforme d'écoute ou même sur les réseaux sociaux pour me dire ce que tu as pensé de cet épisode et ce qu'il a généré, ce qu'il a activé en toi. En tout cas pour soutenir le café des Burns, tu peux me laisser un témoignage sur la plateforme d'écoute ou me mettre cinq étoiles aussi, surtout pour celles qui écoutent sur Apple Podcast. Tu peux partager le podcast comme on dit libérer la parole, histoire que les femmes voient que que d'autres personnes traversent la même chose qu'elles et qu'elles s'en sortent et qu'en fait elles ne sont pas folles, mais c'est c'est un état tout à fait légitime. Si tu veux échanger, et bien je t'encourage vraiment à rejoindre ma safe place, comme ça on n'est pas obligé de passer par un réseau social, et sinon et bien je te dis en ce cas la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feel.
