Speaker A [00:00:00]:
Speaker A [00:00:00]:
Speaker A [00:00:00]:
Speaker A [00:00:00]:
Speaker B [00:00:01]:
Speaker B [00:00:01]:
Speaker B [00:00:01]: Hello, bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarra, je suis dealeuse de peps pour nanas épuisées grâce à mon expertise d'infirmière, de naturopathe, de coach en résilience et ma passion pour la trichothérapie. Ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et reprendre go à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échec, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement, reconversion et bien sûr tricothérapie. Si tu as un doute sur l'état de ta fatigue, si tu te demandes est-ce que tu es en burning ou juste en fatigue passagère ou peut-être que tu es en burn-out et que ça fait déjà un moment que tu aurais dû être arrêté, bref dans tous les cas fais le test CBI. C'est 19 questions autour de l'épuisement physique, psychologique et la qualité de tes relations sociales et tu auras une idée de ton épuisement. Mais en plus, en fonction de ton résultat, je t'envoie par mail des conseils et des exercices adaptés à mettre en place pour commencer à remonter la pente, tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant, détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.
Speaker B [00:00:01]:
Speaker A [00:01:17]:
Speaker A [00:01:17]:
Speaker A [00:01:17]: Coucou la team, j'espère que vous allez bien et bienvenue dans cet épisode très particulier parce qu'on est nombreux et parce qu'on a deux mecs avec nous ce qui est une première dans le café des burnies on va pouvoir parler de burn out et d'épuisement mais avec un point de vue masculin, mais pas que. Il y aura finalement plein de sujets traités dans cet épisode. Donc j'espère que ça va bien se passer. Comment vous allez On va faire un petit tour de table pour que chacun puisse se présenter et nous raconter un petit peu son parcours. Donc on va commencer par Yann, si t'es ok, avec toutes tes guitares derrière, ça fait plaisir.
Speaker A [00:01:17]:
Speaker C [00:01:55]:
Speaker C [00:01:55]:
Speaker C [00:01:55]: Bien sûr, ben hello tout le monde, merci pour l'invitation Sarra. Alors aujourd'hui je ne vais pas parler de guitare, on va plutôt parler habitudes. J'ai regardé vraiment quels ont été les gros changements dans ma vie et en fait j'ai remarqué que c'était pas fait du jour au lendemain, c'était plutôt plein de choses qui s'étaient accumulées sur le long terme et qui avaient eu des résultats positifs. Et c'est là où vraiment j'ai commencé à me passionner sur tout ce qui touche aux habitudes globalement, neurosciences etc. Et voilà, aujourd'hui j'accompagne personne justement à développer leur aptitude aux bonnes habitudes. Donc des petits changements quotidiennement pour avoir des grands résultats sur le long terme.
Speaker C [00:01:55]:
Speaker D [00:02:28]:
Speaker D [00:02:28]:
Speaker D [00:02:28]:
Speaker D [00:02:28]:
Speaker A [00:02:29]:
Speaker A [00:02:29]:
Speaker A [00:02:29]: D'ailleurs on va en parler de cet effet cumulé justement. Et du coup, on a Mylène aussi qui est avec nous.
Speaker A [00:02:29]:
Speaker E [00:02:34]:
Speaker E [00:02:34]:
Speaker E [00:02:34]: Merci Sarra pour ton invitation. Alors, je suis Mylène, coach en rangement minimaliste. Et moi, ce qui m'a amenée vers le minimalisme, c'est cette sensation d'avoir trop de choses chez moi, trop de choses à faire, trop en permanence, trop d'infos, trop de tout. Et j'ai découvert le minimalisme grâce à une émission sur une plateforme. Et puis j'ai commencé à mettre en application certaines choses, à enlever des choses chez moi et j'ai découvert que ça apportait tellement de bien-être que je me suis dit que j'avais envie d'en faire profiter un maximum de personnes, de promouvoir le minimalisme. Et en ce qui me concerne, j'accompagne les personnes à désencombrer, à trier un maximum chez elles pour retrouver de la sérénité dans leur foyer, dans leur doux cocoon.
Speaker E [00:02:34]:
Speaker A [00:03:28]:
Speaker A [00:03:28]:
Speaker A [00:03:28]: Très bien imagé, merci beaucoup. Il y en a aussi Sophie, Sophie de l'organisation Décomplexée.
Speaker A [00:03:28]:
Speaker F [00:03:39]:
Speaker F [00:03:39]:
Speaker F [00:03:39]: C'est ça, merci pour ton invitation Sarra. Moi c'est Sophie, j'accompagne les salariés qui sont débordés, fatigués, à retrouver efficacité et sérénité dans leur quotidien par une organisation qui les respecte, qui respecte leur personnalité. Et pourquoi je me suis embarquée dans la productivité décomplexée C'est que mes premières expériences c'était un peu cata et donc Je me suis tournée vers l'organisation pour m'en sortir, sauf que je me suis confrontée à des discours hyper culpabilisants, faire plus, toujours plus, être productif à fond, et ce n'était pas du tout ça ma vision des choses. Donc aujourd'hui, je remets l'humain au cœur de la productivité. Je pense qu'il est possible d'être efficace et zen à la fois.
Speaker F [00:03:39]:
Speaker A [00:04:17]:
Speaker A [00:04:17]:
Speaker A [00:04:17]: Et on termine par Manuel, qui a une thématique bien particulière, très ciblée, très spécifique.
Speaker A [00:04:17]:
Speaker D [00:04:28]:
Speaker D [00:04:28]:
Speaker D [00:04:28]: Bonjour à toutes et à tous. Alors moi c'est Manuel Carouet et je suis consultant et formateur en productivité et j'aime bien également me définir comme influenceur sieste. Donc pourquoi la sieste Parce que la sieste finalement c'est un symbole de notre productivité. Parce que quand on cherche à être productif, on cherche toujours à en faire plus et encore plus. Par contre, on a beaucoup de mal à en faire moins. La sieste, c'est un symbole parce que si on n'a pas le temps, et c'est souvent le cas, de faire 20 minutes dans une sieste, Pour moi, c'est l'exemple qu'on est mal organisé. En fait, si on n'a pas 20 minutes pour soi dans une journée de 24 heures, c'est qu'il y a un problème quelque part. Donc, l'idée, voilà, c'est d'apprendre à en faire pas forcément toujours plus, mais plutôt d'en faire moins et sans culpabiliser, ce qui est souvent très compliqué.
Speaker D [00:04:28]:
Speaker A [00:05:15]:
Speaker A [00:05:15]:
Speaker A [00:05:15]: C'est un peu, j'ai l'impression, la devise de notre siècle ou de notre génération, c'est d'en faire toujours moins, mais mieux. Avant d'attaquer vos sujets, je voulais savoir quelle était votre définition à vous du burnout
Speaker A [00:05:15]:
Speaker E [00:05:31]:
Speaker E [00:05:31]:
Speaker E [00:05:31]: Pour moi, le burnout, c'est un état de fatigue physique, mentale et émotionnelle. C'est un stress qui est ressenti en permanence. C'est quelque chose qui est extrêmement agressif et violent, je trouve, pour l'avoir vécu une fois dans ma vie. En fait, avec le recul, je me suis rendu compte que j'avais vécu un burn-out, mais sur l'instant, sur les mois qui se sont écoulés, je m'en suis pas rendu compte. Et c'est avec le recul, en fait, ce qui s'est passé pour moi, c'est que j'ai complètement... Un jour au boulot, j'ai pété un plomb. J'y arrivais plus et je me suis dit, faut que je change de boîte, il faut que je quitte mon boulot parce que j'étais dans un état de dégoût et d'écoeurement permanent et que mes collègues normalement j'adorais. Dès que je les voyais c'était pour moi une source de stress alors que c'était des personnes super sympas et j'ai quitté mon boulot et j'ai fait une reconversion professionnelle. Et quand j'ai fait cette reconversion professionnelle, je cochais tout ce qui était je veux plus de responsabilité, je veux plus avoir à réfléchir, je veux plus faire ci, je veux plus faire ça. Et c'est seulement quelques années après, en regardant mon parcours, que je me suis rendu compte que c'était pas la boîte qu'allait pas, c'était pas forcément le boulot, même si c'était pas ce que je préférais, mais c'était pas ça le problème. C'est que quand t'es à ton bureau et que tu te dis « Putain, si je vais faire pipi, ça va me prendre trop de temps »,là y a un problème.
Speaker E [00:05:31]:
Speaker A [00:07:17]:
Speaker A [00:07:17]:
Speaker A [00:07:17]: On est très loin des 20 minutes de sieste là.
Speaker A [00:07:17]:
Speaker E [00:07:20]:
Speaker E [00:07:20]:
Speaker E [00:07:20]: Ah ouais, là on en est. Et c'est seulement bien plus tard, et grâce au minimalisme aussi, en faisant une petite rétrospective sur ma vie, que je me suis rendue compte que j'avais rencontré le super burn out. Et c'était juste ignoble comme situation.
Speaker E [00:07:20]:
Speaker A [00:07:37]:
Speaker A [00:07:37]:
Speaker A [00:07:37]: Qu'est-ce que t'as fait, qu'est-ce que t'as mis en place pour t'en sortir, pour dire qu'aujourd'hui ça va, c'est bien, ça roule bien
Speaker A [00:07:37]:
Speaker E [00:07:47]:
Speaker E [00:07:47]:
Speaker E [00:07:47]: J'ai enlevé tout ce qui était... Déjà, rien que le fait d'avoir désencombré la maison, rien que ça et d'avoir un endroit où je pouvais venir me ressourcer qui était lui non plus pas une source de stress parce qu'à un moment donné la maison il y avait trop de tout et pourtant j'ai un mari où il y a un vrai 50-50
Speaker E [00:07:47]:
Speaker A [00:08:05]:
Speaker A [00:08:05]:
Speaker A [00:08:05]:
Speaker A [00:08:05]:
Speaker E [00:08:06]:
Speaker E [00:08:06]:
Speaker E [00:08:06]: je peux absolument pas me plaindre j'ai pas d'enfant donc c'était pas Marie-Jennifer et Jean-Kevin qui n'existaient pas qui fichaient le bordel non plus c'était pas le mari non plus et là en enlevant les choses autour de moi, petit à petit l'environnement est devenu vraiment une source de confort et de bien-être où je pouvais me ressourcer. C'est grâce à ça que je me suis rendu compte que j'avais fait un burn-out quelques années auparavant.
Speaker E [00:08:06]:
Speaker A [00:08:29]:
Speaker A [00:08:29]:
Speaker A [00:08:29]: De toute façon c'est très rare de se dire « Ah, là, je fais un burn-out » généralement. Ça reste assez le déni, ça reste très insidieux. Tu t'en rends compte parce qu'un médecin te le dit ou parce que ton manager te dit « Là, ça va plus, rentre chez toi ». C'est toujours quelqu'un de l'extérieur qui va venir alerter que ta façon d'être et ta façon de faire est bizarre, que c'est pas comme d'habitude et qu'il y a un souci.
Speaker A [00:08:29]:
Speaker E [00:08:55]:
Speaker E [00:08:55]:
Speaker E [00:08:55]: Je pense que c'est parce qu'on finit par s'oublier complètement qu'on ne s'en rend pas compte. Puisqu'on est toujours en train de faire des choses en permanence, en permanence, en permanence. On ne lève pas le nez du guidon et on ne se rend pas compte de son état et on s'oublie.
Speaker E [00:08:55]:
Speaker A [00:09:11]:
Speaker A [00:09:11]:
Speaker A [00:09:11]: Merci beaucoup pour ton partage. Donc sinon, oui, je voulais dire à Yann, peut-être que toi tu as une définition différente ou juste me donner du coup la première définition de burn-out d'un point de vue masculin. Je l'attends avec impatience, sans trop mettre la pression.
Speaker A [00:09:11]:
Speaker C [00:09:28]:
Speaker C [00:09:28]:
Speaker C [00:09:28]: Non, t'inquiète, t'inquiète. Bon, alors déjà, moi, j'ai la chance d'avoir pas vécu ça, en tout cas pas à ma connaissance. Par contre j'ai pu voir d'autres personnes dans mon entourage le vivre, où j'ai pu discuter avec d'autres personnes qui ont malheureusement vécu ça. Et pour moi je dirais que c'est, en fait dès le moment où on commence à en avoir trop dans son assiette et qu'on ne le remarque même pas. Puis on commence à être débordé dans tous les côtés. Et du coup, il y a une perte de... Est-ce que j'ai pu voir un peu Il y a comme une perte de sens. Comme tu l'as dit, Mylène, on commence à avoir des défaillances en termes physique, émotionnel et mental. Je voyais que les personnes oubliaient constamment les choses, c'était des pics, on aurait pu dire qu'elles étaient presque bipolaires tellement ça partait dans tous les sens émotionnellement. Physiquement, il commence à avoir des maux de dos ou des blocages, etc. Et en fait, il a fallu justement que ça ait un certain point pour qu'il ne puisse plus travailler, que ce soit, quelqu'un que je connais, lui c'était physique, il s'était complètement bloqué le dos, donc il a dû rester couché plusieurs mois et tous au final avaient récolté un burn out. Donc voilà, je pense que D'après ce que j'ai pu vivre, pas personnellement mais par rapport à mon entourage, c'est les différentes manières dont le burn-out s'extériorise. Dans tous les cas, ça touche quand même ces trois sphères, émotionnelle, physique et mentale. Mais certains vont avoir un arrêt forcé à cause du physique, d'autres à cause du mental. Et ce qui est triste là-dedans, c'est que pour moi, c'est le burn-out. On voit ça toujours du côté professionnel, mais ça affecte toutes les sphères de sa vie. Et ce n'est pas que le travail qu'il a raté, c'est la famille, les enfants, les amis. C'est quelque chose qui est, en tout cas, habitant en Suisse, qui est pas... C'est pas encore super bien... C'est pas facile d'en parler. Les gens ont presque honte de dire qu'ils font un burn-out.
Speaker C [00:09:28]:
Speaker F [00:11:32]:
Speaker F [00:11:32]:
Speaker F [00:11:32]:
Speaker F [00:11:32]:
Speaker C [00:11:33]:
Speaker C [00:11:33]:
Speaker C [00:11:33]: Ils ont peur de passer un peu pour quelqu'un qui ne sait pas se gérer ou qui se plaint. Donc c'est quelque chose qui est très difficile d'extérioriser et d'assumer, je dirais.
Speaker C [00:11:33]:
Speaker A [00:11:45]:
Speaker A [00:11:45]:
Speaker A [00:11:45]: C'est clair, parce que d'un côté effectivement quand Zemmilyn elle parlait de chargementage, je dirais d'être dépassé par le quotidien, ça c'est un des signes, mais effectivement, quand tu ne l'entends pas et que tu continues à te suradapter, à un moment donné, le corps dit « j'arrête de fonctionner, c'est tout. J'arrête de faire ce que j'ai à faire ». Et c'est là où commencent les blocages, les paralysies provisoires et autres. Et je ne sais pas si la Suisse est plus taboue que la France, mais sincèrement, même en France, c'est pas encore super accepté. C'est-à-dire qu'en France, il y a certains médecins qui sont sensibles à la question. On parle du burn-out comme étant un syndrome d'épuisement lié au travail et uniquement au travail, alors que comme tu l'as dit, ça peut très bien être parental, ça peut très bien être étudiant, familial et puis c'est pas qu'une surcharge de boulot donc c'est mieux qu'il y a dix ans c'est sûr mais encore beaucoup à faire et ce podcast il est là justement pour ça pour dire que non ça n'a rien à voir avec ta capacité à gérer la pression ou non quoi. Sophie,
Speaker A [00:11:45]:
Speaker F [00:12:54]:
Speaker F [00:12:54]:
Speaker F [00:12:54]: qu'est ce que tu en penses toi du burn out
Speaker F [00:12:54]:
Speaker A [00:12:54]:
Speaker A [00:12:54]:
Speaker A [00:12:54]:
Speaker A [00:12:54]:
Speaker F [00:12:58]:
Speaker F [00:12:58]:
Speaker F [00:12:58]: Moi je suis d'accord avec tout ce qu'on a dit, les définitions, Moi il y a aussi une petite nuance que j'apporterais en tout cas comme moi je l'ai vécu c'est un déséquilibre entre les attentes donc soit des autres soit des attentes que l'on a envers nous-mêmes et les résultats que l'on voit, la perspective des résultats qui peut expliquer aussi ce stress, la pression qu'on a etc Moi je sais que, et c'est comme Vomilaine, je l'ai su a posteriori, mais je pense avoir fait un burn-out dans le sens où, en fait, quand je rentrais chez moi, j'étais stressée, irritée, je m'engueulais tout le temps avec mon copain d'époque, et d'ailleurs je rebondis sur ce qu'a dit Yann, c'est lui qui m'a dit, non mais excuse-moi, je te pousse, enfin j'exagère, mais je te dis un petit truc, c'est bon, c'est parti en larmes, ou alors tu me cries dessus, enfin, il y a un truc qui ne va pas, la fameuse boule au ventre, quand on va au travail, etc. Et donc, il y a aussi ça de, on se met la pression, on nous met la pression, et par rapport à ce qu'on pense arriver à faire, c'est difficile, et comme le disait... Comme on dit un peu que c'est tabou, qu'il ne fallait pas montrer, moi au travail je le sentais pas tant que ça. Par contre c'est vraiment quand je revenais chez moi, peut-être que je m'autorisais à extérioriser un petit peu, où du coup, ça partait soit en larmes, soit en clash. Et du coup, c'était en effet plutôt mon conjoint qui s'en prenait plein la tête que mes collègues ou au travail, où finalement, ça se voyait pas trop.
Speaker F [00:12:58]:
Speaker A [00:14:16]:
Speaker A [00:14:16]:
Speaker A [00:14:16]: C'est pour ça qu'on dit que ça n'existe pas, ça a un burn-out professionnel, dans le sens où on n'est pas des robots, tu rentres chez toi, c'est pas possible de cloisonner autant, donc ça finit par contaminer les différentes sphères de la vie, Et en gros c'était une question d'enjeu. C'est qu'au boulot tu peux pas te dire attends si j'explose au travail je vais me faire virer. Mon copain lui, si je l'engueule ça va passer. Donc ouais, le cerveau il se dit ça c'est un sas, tu peux te défouler et en fait pendant tes 8 heures de travail t'étais en contrôle, en surcontrôle.
Speaker A [00:14:16]:
Speaker D [00:14:55]:
Speaker D [00:14:55]:
Speaker D [00:14:55]: Le burn-out, un petit peu comme tout le monde ici, moi je l'ai vécu également, j'en ai souffert. Petite chose, Quelque chose d'important à préciser également, c'est que le burn-out, ce n'est pas quelque chose dont on se remet après une semaine de vacances. On pense que ce n'est pas la mort, il suffit de se reposer quelques jours et vas-y, tu vas partir en vacances 15 jours, quand tu vas revenir, ça ira mieux. Généralement, ça demande des mois, voire même des années de repos, et puis il y a toujours des séquelles entre guillemets. Ça peut être perte de confiance en soi, de la dépression, le fameux syndrome de l'imposteur où on doute de tout ce qu'on fait. Donc le burn-out, ce n'est pas juste à un instant T, c'est quelque chose qui peut nous accompagner, il peut y avoir des écales dans le temps et c'est important de le préciser. Et puis ça joue effectivement avec ce qu'on disait en introduction, tu sais, quand On rappelait qu'à une époque, il fallait tout faire toujours, toujours plus. Et c'était valorisé, en fait. C'est parce qu'on avait appris à lier notre valeur en tant qu'individu à notre productivité. C'est une fierté de dire je suis débordé. Ça veut dire que tu es occupé, tu fais plein de choses. C'est bien, c'est génial. Et à l'inverse, dire que tu as des moments de faiblesse, que t'es pas bien, qu'il ne faut pas le montrer. Et c'est encore plus vrai avec les réseaux sociaux où tout est formidable. Il ne faut pas dire que ça va mal, il ne faut pas dire qu'on est en stress. Et du coup, il y a toujours une façade en plus. C'est comme si on se mentait à soi-même. Donc, on se ment à soi-même et on ment aux autres. Et il faut toujours dire tout va bien, je gère. Regarde je suis sur quatre projets à la fois mais je gère parce que, hé, t'as vu un peu, je suis une bête. Et par contre je vais pas te dire que quand je rentre le soir je suis stressé, que j'ai une boule au ventre le matin quand je vais au boulot. Donc il y a un côté qui est très personnel, c'est dans toute façon de gérer les choses. Puis il y a une petite part aussi de la façon dont la société fonctionne qui nous encourage à toujours faire plus. Et c'est peut-être pour ça aussi que le burn-out est tabou. C'est parce que c'est finalement un défaut de fonctionnement de la société qu'on refuse collectivement de s'abouer en fait.
Speaker D [00:14:55]:
Speaker A [00:16:53]:
Speaker A [00:16:53]:
Speaker A [00:16:53]: Non mais t'as pas le choix, enfin t'as pas le droit ou t'as pas le choix, je sais pas, faudrait détailler, mais c'est clair que dire que je ne m'en sors pas, c'est très mal vu, c'est limite inconcevable pour certaines personnes et c'est pour ça qu'elles se suradaptent, qu'ils se suradaptent parce que ça se fait pas de dire que je n'y arrive pas et ça vient pas de nulle part, ça nous tombe pas dessus, c'est forcément un code social. Mais ça me rappelle aussi le fait de dire, ces tendances limite de dire que je suis overbookée, tu sais tous ces parents qui mettent leur gamin dans 15 000 activités parce qu'ils doivent tout le temps être stimulés, c'est un peu ce délire-là. Donc cet enfant qui a été tout le temps stimulé une fois adulte il se voit pas faire une sieste de 20 minutes par jour, il se dit mais c'est pas possible, je dois faire des trucs et bim.
Speaker A [00:16:53]:
Speaker D [00:17:39]:
Speaker D [00:17:39]:
Speaker D [00:17:39]: Et puis il y a un côté visse là, on dit bah j'ai pas le temps, je suis débordé, j'ai trop de travail, la solution je vais travailler encore plus comme ça ça va aller, ça va s'arranger, C'est qu'on a un problème de trop de travail, notre solution c'est de travailler encore plus pour compenser. À un moment, c'est un cercle vicieux qui se met en place.
Speaker D [00:17:39]:
Speaker A [00:17:58]:
Speaker A [00:17:58]:
Speaker A [00:17:58]: C'est la folie, n'est-ce pas de refaire toujours la même chose. On sent que ça va s'améliorer.
Speaker A [00:17:58]:
Speaker F [00:18:00]:
Speaker F [00:18:00]:
Speaker F [00:18:00]:
Speaker F [00:18:00]:
Speaker A [00:18:05]:
Speaker A [00:18:05]:
Speaker A [00:18:05]: Mais du coup voilà, on parle d'en faire moins mais d'en faire mieux, enfin de faire mieux plutôt. Et là, je vais me retourner vers Yann pour nous parler un peu de l'effet cumulé, pour nous dire une petite définition qu'est-ce que c'est que l'effet cumulé
Speaker A [00:18:05]:
Speaker C [00:18:23]:
Speaker C [00:18:23]:
Speaker C [00:18:23]: Ce qui est intéressant c'est qu'on parle souvent, quand on est jeune, il faut épargner, mettre l'argent de côté, il y a l'intérêt composé, c'est-à-dire tu mets de l'argent qui va fructifier, etc. Mais on ne parle jamais de ça sous format personnel, c'est-à-dire des petits changements qu'on fait au quotidien en impact puissant sur le futur, rien qu'une année après. Il y a un petit calcul qui est assez intéressant à faire. Si on prend une base de
Speaker C [00:18:23]:
Speaker A [00:18:49]:
Speaker A [00:18:49]:
Speaker A [00:18:49]: 1,ça veut dire que notre vie actuelle est égale à 1. 1 puissance
Speaker A [00:18:49]:
Speaker C [00:18:49]:
Speaker C [00:18:49]:
Speaker C [00:18:49]:
Speaker C [00:18:49]:
Speaker C [00:18:53]:
Speaker C [00:18:53]:
Speaker C [00:18:53]: 365 pour faire une année, on restera à 1. Tandis que si on fait 1%, on s'améliore d'1% chaque jour, ça fait 1, 01 puissance 365.
Speaker C [00:18:53]:
Speaker A [00:18:59]:
Speaker A [00:18:59]:
Speaker A [00:18:59]:
Speaker A [00:18:59]:
Speaker C [00:19:00]:
Speaker C [00:19:00]:
Speaker C [00:19:00]: Et là, on sera à 38 fois meilleur à la fin de l'année. On voit que la courbe est exponentielle et c'est comme avec l'argent qu'on place, qu'on fait fructifier un certain nombre. C'est la même chose pour ça. Et le problème aujourd'hui, je pense, c'est que On n'a pas vraiment conscience de ça et surtout on nous bombarde de messages de réussite du jour au lendemain ou de devenir riche en 30 jours, ayez votre cours de rêve en 15 jours. Et du coup, on pense qu'il faut avoir des changements drastiques du jour au lendemain et que si on fait quelque chose et qu'après une semaine on n'a pas de résultat, ça sert à rien. En fait c'est tout l'inverse parce que c'est justement ces petits... C'est en répétant les choses quotidiennement tous les jours, même si c'est tout petit en fait, qu'une année après on se retourne et là on remarque réellement l'impact que ça peut avoir sur notre vie et sur toutes les sphères de notre vie. Tandis qu'avoir des changements drastiques du jour au lendemain, personne n'arrive à les tenir. Du coup, ça crée en fait aussi de la frustration et on idéalise encore plus ceux qui réussissent parce qu'on a l'impression que eux ils ont réussi ça du jour au lendemain mais en fait si on analyse la plupart des succès des gens dans ce monde, ils ne l'ont pas fait du jour au lendemain en faisant un grand changement, c'est justement en faisant des petits changements donc cet effet cumulé en fait sur le long terme et bien évidemment en fait on peut imaginer ça aussi avec un iceberg, on ne voit que la pointe de l'iceberg quand on voit le succès de quelqu'un, mais il y a tout son fondement en fait,
Speaker C [00:19:00]:
Speaker A [00:20:24]:
Speaker A [00:20:24]:
Speaker A [00:20:24]: 80%
Speaker A [00:20:24]:
Speaker C [00:20:26]:
Speaker C [00:20:26]:
Speaker C [00:20:26]: de sa réussite est dû à tout ce qui est immergé sous l'eau, donc toutes les choses qu'on ne voit pas. De moins le fait de réapprendre à accepter de commencer petit. L'avantage aussi de commencer petit c'est que justement on peut l'incorporer dans une vie relativement chargée sans que pour autant ça bouleverse tout son quotidien et qu'on doit tout remoduler. Et voilà, c'est comprendre qu'un petit changement, qui même si dans une semaine, il n'y a pas de résultats notables, ce n'est pas grave, parce qu'on n'est pas là pour avoir des changements drastiques en une semaine, on est là pour avoir une vie saine sur le long terme. Que ce soit de manière pro, privée, etc. Ça ne change rien. Donc on peut vraiment avoir des habitudes, des petites habitudes à implémenter quotidiennement qui auront un effet bénéfique sur le
Speaker C [00:20:26]:
Speaker F [00:21:11]:
Speaker F [00:21:11]:
Speaker F [00:21:11]: long terme.
Speaker F [00:21:11]:
Speaker A [00:21:11]:
Speaker A [00:21:11]:
Speaker A [00:21:11]: Des fois, je me dis, c'est des choses qu'on fait naturellement, mais On ne va pas s'en rendre compte. Tu vois, par exemple, apprendre à écrire, je pense que ça a duré plusieurs années pour qu'on ait un beau tracé qui soit compréhensible. Je ne te parle même pas de grammaire conjugaison, mais vraiment de le tracer, l'écriture en soi.
Speaker A [00:21:11]:
Speaker C [00:21:31]:
Speaker C [00:21:31]:
Speaker C [00:21:31]: Mais comme tout, en fait, je pense que c'est intéressant. Là, on voit les guitares qui sont derrière moi. Et pour moi, c'est un exemple qui est concret parce que quand on demande à un enfant de commencer la guitare, souvent, en fait, j'ai l'impression qu'en fait, on est naturellement plus... On n'a pas peut-être la notion du temps, en tout cas, on est plus persévérant et souvent...
Speaker C [00:21:31]:
Speaker A [00:21:52]:
Speaker A [00:21:52]:
Speaker A [00:21:52]: On n'a pas la notion de jugement en réalité.
Speaker A [00:21:52]:
Speaker F [00:21:54]:
Speaker F [00:21:54]:
Speaker F [00:21:54]: On fait les choses
Speaker F [00:21:54]:
Speaker C [00:21:54]:
Speaker C [00:21:54]:
Speaker C [00:21:54]: après jour jusqu'à
Speaker C [00:21:54]:
Speaker A [00:21:55]:
Speaker A [00:21:55]:
Speaker A [00:21:55]: réagir. Et t'as pas de pression. Exactement, on n'a
Speaker A [00:21:55]:
Speaker C [00:21:58]:
Speaker C [00:21:58]:
Speaker C [00:21:58]: pas de pression. Et je vois tous les amis qui sont déjà adultes depuis des années, lorsqu'ils veulent commencer la guitare, ils essaient deux jours, puis ça m'emmerde, j'arrive pas, ça fait mal, ça sonne pas. Mais je dis, c'est normal, ça prend du temps. Au lieu d'essayer de faire une heure par mois, fais cinq minutes par jour. Et tu verras que c'est… En 6 mois, tu pourras faire déjà des choses incroyables. Mais non, en fait, à chaque fois, cette pression, non, il faut absolument que ça fonctionne tout de suite, il faut que ça réussisse tout de suite, etc. Et on n'accepte pas en fait d'y aller progressivement. Il faut qu'on puisse avoir du… C'est surtout ça en fait, c'est la gratification instantanée. C'est la raison pour laquelle les réseaux sociaux comme TikTok sont si addictifs. On a des shots de dopamine à outrance. On scrolle, chaque fois on voit des nouvelles vidéos, ils sont très forts pour manipuler, pour jouer justement sur ces billets et arriver à nous rendre accro. Malheureusement c'est plus difficile de nous rendre accro à des choses plus saines comme faire régulièrement du sport, manger plus sainement, faire la sieste, lire... Mais c'est faisable, il suffit juste de comprendre comment on fonctionne et puis entre guillemets de s'auto récompenser, de se trouver des manières de nous même avoir ce shot de dopamine que par exemple les réseaux sociaux nous...
Speaker C [00:21:58]:
Speaker A [00:23:20]:
Speaker A [00:23:20]:
Speaker A [00:23:20]: C'est ça, finalement l'effet cumulé, bon déjà il fonctionne parce qu'il est cumulé, un truc si tu le fais pendant 6 mois, un an, forcément à un moment tu vas devenir, pas expert, mais tu vas t'améliorer, il y aura de l'amélioration qu'on le veuille ou non, à condition de le faire régulièrement. Mais pour tenir le fameux régulièrement, il faut se trouver son propre shoot.
Speaker A [00:23:20]:
Speaker C [00:23:43]:
Speaker C [00:23:43]:
Speaker C [00:23:43]: Ses propres récompenses.
Speaker C [00:23:43]:
Speaker A [00:23:44]:
Speaker A [00:23:44]:
Speaker A [00:23:44]: Et du coup Mylène, comment est-ce qu'on pourrait utiliser ce concept d'effet cumulé pour avoir une vie minimaliste, mais sans faire peur aux gens Je ne dis pas que du jour au lendemain, on aura un lit, un bureau, trois verres, mais comment est-ce que je peux me désencombrer à ma maison pour que ça ait un impact positif sur moi, tout en gardant cette notion de petite chose tous les jours
Speaker A [00:23:44]:
Speaker E [00:24:14]:
Speaker E [00:24:14]:
Speaker E [00:24:14]: Alors juste pour rassurer les gens au sujet du minimalisme déjà, la règle c'est qu'il n'y a pas de règle, chacun a son minimalisme, on ne peut plus rien avoir chez soi, être très épuré et on peut faire aussi différemment parce qu'on est tous uniques, ça déjà voilà la règle c'est qu'il n'y a pas de règle. Et après c'est utiliser ce que vient de dire Yann avec l'effet cumulé et l'énorme avantage avec le désencombrement c'est que vous n'êtes pas obligé de vouloir passer tout un week-end, 8 heures par jour dans le week-end, à vouloir des encombrer. On peut faire 5 minutes par jour. On peut commencer par exemple, on va choisir une pièce. Et cette pièce, on ne lui met même pas forcément une deadline mais tous les jours, pendant 5 minutes on va ouvrir par exemple sa trousse à maquillage on va enlever ce qu'on n'utilise pas on va ouvrir son tiroir puis on va prendre 2-3 objets qu'on n'utilise pas ou qui nous agacent, qui nous énervent au quotidien. Tous les jours on va enlever, et même si c'est qu'une petite chose, une seule et unique chose, et une chose ça peut être un crayon, un élastique, les gens souvent ils se disent ah là là ça va être des objets compliqués à choisir, non, les choses qui vous sautent aux yeux déjà et qui vous agacent, prenez-les et puis mettez-les à la poubelle, même si c'est que un par jour, ça paraît bête mais sur 365 jours dans une salle de bain, Et si c'est la salle de bain, ça vous dure des semaines mais c'est pas grave, vous mettez pas de complexe, allez-y tranquille. C'est quand vous voyez la chose qui vous agace, vous l'enlevez et voilà. Et l'énorme avantage du minimalisme, c'est qu'on n'a pas besoin d'être riche, tout ce qu'on veut faire. On va juste se concentrer sur garder le meilleur pour soi, ce qui nous va bien au quotidien, ce qui va bien à Sarah, et très différent de ce qui va à Yann, Sophie ou Manuel. Faites-le, et juste un petit peu tous les jours et ça sera déjà un très grand pas. Votre premier objet désencombré vous pourrez déjà le fêter. Tout simplement.
Speaker E [00:24:14]:
Speaker A [00:26:24]:
Speaker A [00:26:24]:
Speaker A [00:26:24]: Tout à fait, je suis complètement d'accord. Moi je suis un peu, tu sais, j'adore ça. Trier et donner ou jeter ou... Et par contre j'ai mon partenaire de vie lui qui l'appelle l'accumulateur compulsif parce qu'il veut tout garder. Et bah je l'arnaque comme ça tous les jours ou presque, en tout cas régulièrement. Régulièrement voilà j'essaie de prendre un truc et je négocie et petit à petit on arrive à désencombrer.
Speaker A [00:26:24]:
Speaker E [00:26:57]:
Speaker E [00:26:57]:
Speaker E [00:26:57]: Je voulais rajouter une chose par rapport à ce que disait Yann tout à l'heure par rapport à la dopamine, ce sentiment de satisfaction qu'on a quand on fait quelque chose. Alors c'est pas moi qui le dit, c'est que le minimalisme quand on désencombre, si on le compare à des rapports d'intimité, de partage avec un partenaire ou une partenaire, et bien l'effet que l'on ressent
Speaker E [00:26:57]:
Speaker G [00:27:21]:
Speaker G [00:27:21]:
Speaker G [00:27:21]: est beaucoup plus long, est beaucoup plus répété dans le temps, et que ça apporte beaucoup
Speaker G [00:27:21]:
Speaker E [00:27:28]:
Speaker E [00:27:28]:
Speaker E [00:27:28]: plus de satisfaction pour certaines personnes qu'un acte
Speaker E [00:27:28]:
Speaker G [00:27:32]:
Speaker G [00:27:32]:
Speaker G [00:27:32]: de partage comme ça. Donc voilà, tentez, testez, vérifiez si j'y déduis
Speaker G [00:27:32]:
Speaker A [00:27:37]:
Speaker A [00:27:37]:
Speaker A [00:27:37]: ou pas. À confirmer ou non. Et du coup, pour revenir à ce milieu professionnel, parce que bon, même si là on est 5 entrepreneurs dans la vraie vie, la vie, il y a quand même une grande majorité de salariés qui ne peuvent pas tout faire à leur image, le bureau il est là où il est, il a la forme qu'il a, ils n'ont pas non plus une autonomie de fou dessus. Mais Sophie, qu'est-ce que tu pourrais nous recommander pour rester dans ce faire tous les jours un petit peu et en faire moins mais faire mieux, qu'est-ce qu'on pourrait simplifier dans notre vie professionnelle salariale
Speaker A [00:27:37]:
Speaker F [00:28:20]:
Speaker F [00:28:20]:
Speaker F [00:28:20]: Alors ce qui est drôle, c'est que quand j'ai préparé un petit peu l'épisode, la première phrase quand je lui ai préparé cette question-là, c'était « faire moins mais mieux ». Et c'est ce qu'on répète depuis le début, donc je suis trop contente que tout le monde partage ça. En fait c'est ça, c'est vraiment, tout à l'heure Mylène disait garder le meilleur pour soi et ben là c'est la même chose au niveau des tâches et des sollicitations, c'est revenir à ses objectifs et prioriser. Comme vous disiez tout à l'heure il y a la loi du 20-80, c'est-à-dire que 20% des tâches que l'on fait apportent
Speaker F [00:28:20]:
Speaker A [00:28:50]:
Speaker A [00:28:50]:
Speaker A [00:28:50]: 80%
Speaker A [00:28:50]:
Speaker F [00:28:50]:
Speaker F [00:28:50]:
Speaker F [00:28:50]: de valeur. Donc c'est vraiment se concentrer là-dessus, que ce soit sur les objectifs pros, persos, les objectifs qu'on nous assène aussi en tant que salarié. Je pense que la première chose, c'est, comme on veut faire moins, bien décider ce qu'on veut faire, donc bien prioriser les choses. Ensuite, c'est aussi simplifier le process de travail. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé mais t'es nouveau dans une entreprise t'arrives tu vois les gens faire donc t'observe puis tu dis mais pourquoi ils font comme ça, s'ils faisaient ça comme ci comme ça, ça serait beaucoup plus simple, et les gens te disent ouais enfin non on a déjà, on a toujours fait comme ça. Bah ouais mais en fait non. Donc c'est aussi appliquer ça à soi, dire ok, il y a des choses que je fais que je devrais que je peux faire autrement que je peux simplifier supprimer des étapes inutiles automatiser des choses déléguer pourquoi pas mais c'est vraiment aussi avoir ce recul de ok j'ai des tâches répétitives est ce que vraiment je les optimise au maximum est ce que je fais le minimum du minimum pour arriver à ce qu'on me demande. Et ensuite, aussi réduire les pertes de temps. On en parlait aussi tout à l'heure avec les réseaux sociaux, mais c'est couper les notifications. Pareil, les gens salariés sont beaucoup sur leur mail. Sauf que pour moi, il n'y a pas de mail urgent. Si on t'envoie un mail, c'est que ça peut attendre une heure, deux heures. Donc, tu n'as pas à arrêter ce que tu fais pour partir sur ton mail. On sait depuis le temps que les interruptions, comme j'ai l'habitude de dire, c'est le mal. Donc, c'est vraiment Les pertes de temps comme ça, c'est vraiment les réduire un minimum, couper les notifications, limiter les réunions. On n'est pas forcément obligé d'être présent physiquement à toutes les réunions, peut-être que des fois le compte rendu ça suffit, etc. C'est vraiment quelle est ma valeur ajoutée. Privilégier aussi, comme je disais, les communications asynchrones, c'est-à-dire les mails notamment, parce que parfois on n'a pas besoin de chatter quelqu'un
Speaker F [00:28:50]:
Speaker A [00:30:34]:
Speaker A [00:30:34]:
Speaker A [00:30:34]: ou quelqu'un n'a pas besoin
Speaker A [00:30:34]:
Speaker F [00:30:35]:
Speaker F [00:30:35]:
Speaker F [00:30:35]: de nous appeler pour avoir la réponse, il n'y a pas besoin de tout de suite lui dire tu m'envoies un mail, je te réponds. Donc c'est reprendre le contrôle, on choisit quand est-ce qu'on répond. Et donc en faisant ça, on fait les choses mieux, on n'est pas interrompu, on fait les bonnes choses au bon moment, on fait les choses le plus simplement possible. Et la dernière chose, et je sais que c'est un problème chez pas mal de monde, c'est aussi de dire non. En faire moins, être minimaliste, c'est aussi ne pas accepter de faire des choses soit qu'on n'a pas envie, soit qui ne sont pas nos objectifs. Évidemment dire non à son patron, c'est... Voilà, parfois c'est pas toujours facile, mais il y a des choses où voilà, moi je sais qu'à un moment, justement c'est pour ça que je me suis lancée dans l'organisation, c'est que je voulais avoir une vision de ma charge de travail par rapport à mon temps disponible pour éviter le piège dont parlait Manuel tout à l'heure de dire bah j'ai sept jours de charge sur une semaine de cinq bah du coup je vais faire des heures sup et je vais travailler plus. Non non c'est de dire j'ai cinq jours, j'ai une charge de sept, qu'est-ce que je fais en premier, qui peut m'aider, etc. Donc c'est aussi être minimaliste, c'est aussi moins en fer, comme on dit, et donc c'est aussi refuser de faire des choses qui ne vont pas dans le même sens que l'on a envie qu'ils aillent.
Speaker F [00:30:35]:
Speaker A [00:31:47]:
Speaker A [00:31:47]:
Speaker A [00:31:47]: Merci beaucoup pour tes conseils, Sophie. C'était vraiment complet. Les filles, je vous recommande de réécouter l'épisode pour prendre des notes parce que franchement, il y a beaucoup de choses qui se disent et qui sont très importantes. Chaque idée pourrait être développée dans un épisode en réalité. Et donc on va finir par Manuel, je suis salarié, je suis débordé, j'ai déjà du mal à faire mes sept jours de charge dans mes cinq jours de travail, comment est-ce que je pourrais faire des siestes Et pourquoi est-ce que je ferais des siestes d'ailleurs
Speaker A [00:31:47]:
Speaker D [00:32:22]:
Speaker D [00:32:22]:
Speaker D [00:32:22]: La sieste tout d'abord c'est parce que ça nous permet justement d'être plus efficace, ça nous permet de faire moins d'erreurs, de prendre des décisions plus rapidement, d'avoir plus d'énergie. On le voit tous en début d'après-midi. En général, on est devant le PC, comme ça, devant notre écran, on tombe un petit peu, on pique du nez, on essaye de lutter et on passe généralement, il y a toujours un moment où on passe entre environ une heure comme ça, on travaille pas, mais en même temps on est là, mais on n'est pas là. On tourne en rond, on se dit tiens, il faudrait que je le fasse. Et on perd du temps comme ça. On peut perdre l'après-midi ou l'entière comme ça, être juste présent. On est là, mais on n'est pas là. Notre cerveau il est ailleurs. Et faire juste une sieste de 20 minutes, ça permet d'avoir l'esprit beaucoup plus clair, beaucoup plus affûté, de prendre de meilleures décisions, de faire même moins d'erreurs, des erreurs bêtes qu'on va devoir rattraper peut-être le lendemain, ou quand on revient, on réouvre son dossier, on se dit « mais pourquoi j'ai écrit ça, c'est complètement bête » Et donc voilà, ça permet d'être beaucoup plus vif et de ne pas perdre de temps, même demain en fait. On croit parfois qu'on gagne du temps aujourd'hui, mais c'est du temps qu'on a perdu demain, ou après-demain, ou autre. Donc voilà, c'est un gain de temps, un gain d'énergie, un gain d'efficacité qui est considérable. C'est excellent pour notre santé également, parce que ça diminue notre stress, ça diminue les problèmes cardiovasculaires, enfin bref, le sommeil généralement, c'est un peu le hack de productivité ultime. Tout le monde cherche des techniques, des ceci. Généralement, le meilleur hack, la meilleure technique de productivité, c'est le sommeil. C'est dormir. Tu peux être organisé au millimètre près, à la minute près dans ta journée. Si tu n'as pas d'énergie, si tu n'es pas en forme, ça ne sert à rien. Donc déjà, c'est un gain de temps qui est considérable. Comme on disait tout à l'heure, c'est un investissement en soi qui est considérable. C'est juste 20 minutes pour gagner des heures et des heures dans sa journée. Et comment faire La sieste, ce n'est pas bien sorcier. Généralement, il suffit de s'allonger, de fermer les yeux, ça fonctionne. Néanmoins, et il y a peut-être une erreur que beaucoup de personnes font, c'est qu'ils pensent que ben oui mais moi j'arrive pas à m'endormir. Et c'est pas grave en fait à la limite si on arrive pas à s'endormir tout de suite. Parce que, bah, encore une fois pour revenir sur les habitudes, la sieste c'est une bonne habitude, c'est une habitude qu'on prend. Si on n'a jamais fait de sieste de sa vie, forcément au début ça va être compliqué de s'endormir tout de suite, mais à force d'en faire un petit peu tous les jours à la même heure, même endroit, on va réussir à s'endormir de plus en plus facilement, de plus en plus rapidement. C'est une habitude à prendre dans le temps et si on n'arrive pas à dormir tout de suite, c'est pas grave. Le simple fait de découper, de couper un petit peu du travail, de prendre juste 20 minutes, 30 minutes pour soi où on ferme les yeux, on pense à rien, ça fait un bien fou. C'est un peu comme une forme de méditation, un moment où on coupe. C'est un peu comme dans les jeux vidéo où on met en pause. C'est un peu ça, c'est un peu une pause qu'on met dans sa vie, dans sa journée. Et ça fait beaucoup de bien parce qu'on n'a pas l'habitude, en fait, de prendre des pauses comme ça, de ne rien faire. C'est vu de façon très négative. Il faut toujours être occupé, il faut toujours faire quelque chose. Ne rien faire, ça a beaucoup de vertu.
Speaker D [00:32:22]:
Speaker A [00:35:28]:
Speaker A [00:35:28]:
Speaker A [00:35:28]: Et ça peut être aussi difficile que de faire beaucoup.
Speaker A [00:35:28]:
Speaker D [00:35:30]:
Speaker D [00:35:30]:
Speaker D [00:35:30]: Et c'est même parfois beaucoup plus difficile parce que justement on culpabilise, on se dit il me reste encore plein de travail, c'est pas possible de ne rien faire pendant 20 minutes. En fait non, c'est encore une fois c'est ce qui permet, c'est un investissement en temps et en soi.
Speaker D [00:35:30]:
Speaker A [00:35:43]:
Speaker A [00:35:43]:
Speaker A [00:35:43]: Quand on parle de burn-out, les phases du burn-out et quand on arrive à l'épuisement, on dit que le souci de ce stress chronique, c'est qu'en fait, il n'a pas de phase de récupération. Normalement, quand tu bosses beaucoup, tu as une montée d'adrénaline et tout ça, il faut que ça chute, il faut qu'à un moment donné, il y ait... Voilà, que ça baisse et que tu retournes à zéro stress avant de monter une prochaine fois. Sauf que nous on a une vie qui fait qu'on est en stress every time, tout le temps. Finalement cette histoire de sieste et même si on dort pas, juste le fait de couper Et après toi tu dis 20 minutes, est-ce que je peux quand même couper 10 minutes si j'ai que 10 minutes
Speaker A [00:35:43]:
Speaker D [00:36:22]:
Speaker D [00:36:22]:
Speaker D [00:36:22]: Oui oui tout à fait, en fait tu as plusieurs durées de sieste, ça va de... Tu peux même en faire une sieste de 5 minutes, tu sais juste fermer les yeux, t'allonger 5 minutes, des fois si t'as pas le temps, déjà c'est bien, c'est mieux que 0, tu vois, 1 est toujours mieux que 0, mais oui tu peux le faire en 10 minutes, et encore une fois, avec l'habitude, tu vas pouvoir en même temps dormir plus rapidement et plus facilement, donc tu peux même faire des siestes un petit peu express de 10 minutes, c'est très bien, 20 minutes on va dire que c'est une bonne moyenne, 90 minutes idéalement, je dis bien idéalement, parce qu'en fait quand on dort la nuit, on dort pas d'une traite, on dort pas 8 heures d'une traite, on dort par cycle et c'est des cycles de 90 minutes. Donc on va dormir je crois 5 ou 6 fois 90 minutes et la sieste c'est pareil en fait, c'est on rentre dans un cycle et c'est pour ça quand on se réveille parfois, on a un petit peu dans le cirage, on a un petit peu cet effet gueule de bois. On est encore plus fatigué que lorsqu'on s'était endormi. C'est parce qu'en fait, on s'est réveillé au milieu d'un cycle. On s'est réveillé au milieu d'un cycle. On s'est réveillé au milieu d'un cycle, on a interrompu le cycle et c'est ce qui nous donne ce côté un petit peu pâteux. Et c'est pour ça qu'en général il faut dormir entre ou 20 minutes. C'est parce qu'on se réveille juste avant le début du cycle. Donc ça va, on n'a pas entamé le cycle, on peut se réveiller en pleine forme. Et 90 minutes, c'est à la fin d'un cycle. Donc c'est où tu dors 20 minutes, c'est bien, où tu dors 90 minutes complètes. Donc tu fais un cycle. Par contre, il faut les trouver les 90 minutes. Ça, c'est encore une autre histoire. Mais voilà, simplement faire des siestes de 20 minutes, c'est déjà très, très bien.
Speaker D [00:36:22]:
Speaker A [00:37:47]:
Speaker A [00:37:47]:
Speaker A [00:37:47]: On aura au moins des phases de récupération et c'est ce dont manque notre corps cruellement. Donc comme je disais, chaque thème ici abordé, franchement, mériterait un épisode à lui seul, mais c'est pas grave parce qu'en réalité, il y a toute une semaine qui se prépare pour retrouver toutes ces thématiques en plus approfondie, en plus développée et je vais laisser la parole à Sophie.
Speaker A [00:37:47]:
Speaker F [00:38:13]:
Speaker F [00:38:13]:
Speaker F [00:38:13]: Oui merci d'en parler donc en effet je vous ai proposé de participer donc à la semaine de l'efficacité sereine tout simplement parce que comme on l'a dit on l'a dit plusieurs fois il y a des messages autour de la productivité qui sont pas forcément en accord avec mes valeurs, comme je disais le fait de faire plus, toujours plus, le fait qu'elle débordait c'est bien vu etc... Tout ce qui pourrait nous pousser au burn-out, qui est le sujet de cet épisode. Et donc voilà, moi tout simplement j'ai voulu réunir des personnes avec les mêmes valeurs que moi, les mêmes messages que moi, pour diffuser, je vais dire la bonne parole, mais vous m'avez comprise, pour en tout cas diffuser un message beaucoup plus bienveillant que celui qu'on entend. Donc en gros pendant quatre jours, on a deux conférences par jour de la part d'intervenants dont vous faites partie, encore merci de m'avoir suivi dans cette aventure, pour donner un petit peu des conseils, le même type de conseils qu'on a donné en plus détaillé pour augmenter son efficacité, mais tout en restant serein, donc vraiment comme on disait faire moins mais mieux, se respecter, respecter son rythme et voilà être efficace comme on l'a dit c'est pas forcément être stressé, voilà pour moi justement c'est des choses qui ne vont pas ensemble et donc voilà j'étais ravie de proposer ça et que vous acceptiez de me rejoindre. Donc voilà ce sera du 25 au 28 septembre de cette année.
Speaker F [00:38:13]:
Speaker A [00:39:37]:
Speaker A [00:39:37]:
Speaker A [00:39:37]: Donc je mettrai le lien dans le descriptif de l'épisode où il suffit juste de vous inscrire et du coup c'est du 25 au 28. Les conférences auront lieu soit le midi, soit le soir. Chaque jour, un intervenant, une thématique. L'intervenant présente le sujet. Par exemple, si je prends au hasard la sieste, Manuel va nous expliquer la sieste et comment réussir sa sieste. Il donnera un défi à la fin de la conférence.
Speaker A [00:39:37]:
Speaker F [00:40:09]:
Speaker F [00:40:09]:
Speaker F [00:40:09]: C'est ça. Le but, on le sait, il y a beaucoup de conseils. Je suis sûre que vous n'êtes pas restés sans rien faire. Vous avez déjà vu des choses, mais le principal problème, c'est le passage à l'action. Et donc, pour vous aider, pour vous stimuler, on a eu l'idée de ce petit jeu où à chaque fin de conférence, tu auras un petit challenge pour vous faire une petite action. Alors, encore une fois, on est carrément dans le thème aussi de Yann, parce que Ce n'est pas une action qui va vous prendre trois heures, c'est un petit changement, mais qui, répété, et juste le fait de le mettre en place, vous aidera vers ce chemin-là.
Speaker F [00:40:09]:
Speaker A [00:40:39]:
Speaker A [00:40:39]:
Speaker A [00:40:39]: Pour finir cet échange, j'aimerais faire un dernier tour de table. Est-ce que vous avez un conseil à donner à une personne Du coup, habituellement je dis à une nana, mais aujourd'hui on va juste dire à une personne qui est en épidement, donc qu'importe, tu peux être en burning, en burn-out, peut-être que tu le sais, peut-être que tu t'en doutes, peut-être que t'es au fond de ton lit, mais si vous avez un conseil à lui donner pour l'aider à s'en sortir.
Speaker A [00:40:39]:
Speaker E [00:41:05]:
Speaker E [00:41:05]:
Speaker E [00:41:05]: Moi, je dirais déjà d'en parler. Parler de son état, parce que quand on est dans cet état-là, on ne s'en rend pas compte et on est très isolé. Et rien que le fait de pouvoir en discuter et de se sentir entendu par des gens qui sont proches, rien que ça, libérer la parole, je pense que c'est un très grand pas. Parce qu'il faut bien que ça sorte à un moment donné. Si vous gardez tout pour vous, vous vous sentez seul et ça ne fait qu'entretenir la chose encore et encore. Donc parlez-en autour de vous et essayez de trouver des personnes qui peuvent vous entendre de façon bienveillante et qui vous comprennent et qui ne vous disent pas simplement « bah juste faire une sieste
Speaker E [00:41:05]:
Speaker A [00:41:47]:
Speaker A [00:41:47]:
Speaker A [00:41:47]: ».
Speaker A [00:41:47]:
Speaker F [00:41:50]:
Speaker F [00:41:50]:
Speaker F [00:41:50]: Je rebondis sur ce que tu dis. Moi, ça m'a aidée. C'est ce qui m'a aidée aussi à aller mieux lors de mes expériences. C'est que j'étais vraiment bien entourée par mes collègues qui comprenaient. Donc je suis totalement en phase avec ce que tu dis. Et moi, le conseil que je donnerais, c'est aussi d'être patient et bienveillant envers soi-même. Comme l'a dit Manuel tout à l'heure, on ne va pas s'en sortir du jour au lendemain. Voilà, dans une société où
Speaker F [00:41:50]:
Speaker D [00:42:15]:
Speaker D [00:42:15]:
Speaker D [00:42:15]: on veut tout, tout de
Speaker D [00:42:15]:
Speaker F [00:42:16]:
Speaker F [00:42:16]:
Speaker F [00:42:16]: suite aller mieux, forcément on aimerait que dès demain ce soit suffisant, qu'il y ait une solution miracle, mais malheureusement non, ça prend du temps et ce que j'aime bien dire aussi c'est de penser qu'est-ce qu'on dirait si notre meilleur ami était dans le même état que nous et se traiter avec la même bienveillance qu'on aurait avec elle. Je veux dire, on ne lui dirait pas c'est bon t'exagères, vas-y bouge toi les fesses, efforce toi et vas-y. Non, c'est pas du tout ce qu'on lui dirait. Donc pourquoi est-ce qu'on se dit la même chose Pourquoi est-ce que nous on accepte de souffrir ou d'avoir une situation qui ne convient pas, si on ne dirait pas du tout ça à une amie.
Speaker F [00:42:16]:
Speaker C [00:42:50]:
Speaker C [00:42:50]:
Speaker C [00:42:50]: Je reprends là-dessus dans le sens où aussi des fois c'est pas facile de parler quand quelque chose n'a pas à quelqu'un de proche parce que on se braque peut-être plus facilement, donc ne pas hésiter à voir une tierce personne qui est neutre, soit un ou une professionnelle de la santé, ou ne pas avoir honte de demander de l'aide en dehors de son cercle aussi. C'est déjà génial si on peut parler à son cercle d'amis, mais des fois, on ne veut pas entendre ce que les gens nous disent. Quand c'est une personne agréée, c'est plus facile à entendre le message et surtout ne pas avoir honte de se sentir mal. Quand on a de la fièvre, on peut mesurer la thermomètre. Quand on a un bras cassé, on le voit à travers un plâtre. Quand c'est comme ça, c'est difficile de pouvoir l'assumer, parce que c'est quelque chose qui ne se voit pas. Mais ne pas avoir honte de se sentir mal, et surtout accepter le fait de lever le pied, de ne pas s'autoflageler, parce que justement, on met notre vie sur pause pour se reposer, pour se rétablir.
Speaker C [00:42:50]:
Speaker D [00:43:53]:
Speaker D [00:43:53]:
Speaker D [00:43:53]: Et effectivement ne pas hésiter à se reposer, ça peut être contre-intuitif de se dire « ah non Je suis déjà débordé de travail, c'est pas maintenant qu'il faut que je me repose. Mais le repos, c'est pas une récompense qu'on doit mériter après avoir traversé les sept cercles de l'enfer, après avoir les douze travaux d'Hercule. C'est pas quelque chose qu'on doit mériter. On se repose quand on en a besoin, quand on estime que c'est nécessaire.
Speaker D [00:43:53]:
Speaker E [00:44:20]:
Speaker E [00:44:20]:
Speaker E [00:44:20]: Et voilà, il faut le faire. En fait, on dit toujours quand on
Speaker E [00:44:20]:
Speaker D [00:44:24]:
Speaker D [00:44:24]:
Speaker D [00:44:24]: est débordé, on se noie. Mais c'est comme si justement, on se noie, on se noie, mais à aucun moment, on prend le temps de remonter à la surface pour respirer et le repos c'est ça, c'est on remonte à la surface, on respire un bon coup et puis là hop on peut enchaîner le travail beaucoup plus efficacement et on verra qu'après peut-être une journée, deux journées, ça va pouvoir prendre un bon week-end, on pense juste à soi, ça va nous sembler peut-être moins difficile d'affronter tout ça. Puis peut-être qu'on va réaliser qu'effectivement, oui, on a beaucoup de travail, mais il n'y a rien d'insurmontable finalement, parce qu'on aura plus d'énergie pour surmonter tout ça.
Speaker D [00:44:24]:
Speaker A [00:44:58]:
Speaker A [00:44:58]:
Speaker A [00:44:58]: Je vous remercie vraiment pour tous vos partages. Et encore une fois, on se donne rendez-vous du 25 au 29 septembre pour la semaine sereine, pour finalement apprendre et à mieux s'organiser et à faire moins, mais en faire mieux et surtout à prendre soin de soi parce que si le véhicule n'est pas aux normes et fonctionnel, tu ne tiendras pas ta semaine quoi qu'il arrive. Donc on prend soin de soi et on prend soin de l'organisation et je vous invite à découvrir tout ça pendant les cinq jours de conférence. Encore une fois, super, merci beaucoup pour tout, pour votre présence, puis je vous dis à très vite.
Speaker A [00:44:58]:
Speaker F [00:45:35]:
Speaker F [00:45:35]:
Speaker F [00:45:35]: Merci à toi.
Speaker F [00:45:35]:
Speaker B [00:45:43]:
Speaker B [00:45:43]:
Speaker B [00:45:43]: En tout cas, merci plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le Café des Bernises, tu peux me laisser un avis. Me mettre 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast ou sur la plateforme d'écoute que tu utilises. Tu peux partager le podcast autour de toi. On sait jamais à qui pourrait servir l'aide qu'il pourrait apporter, les prises de conscience qu'il pourrait déclencher et pour échanger sur cet épisode ou sur une problématique en particulier en lien avec ton épisement, je te donne rendez-vous soit dans la Safe Place, soit sur Instagram. Sinon on se capte la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feeling good Sous-titrage
Speaker B [00:45:43]:
Speaker F [00:46:19]:
Speaker F [00:46:19]:
Speaker F [00:46:19]: Société Radio-Canada