Speaker A [00:00:00]:
Speaker A [00:00:00]:
Speaker A [00:00:00]: Hello, bienvenue
Speaker A [00:00:00]:
Speaker B [00:00:01]:
Speaker B [00:00:01]:
Speaker B [00:00:01]: au Café des Bernises, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis dealeuse de peps pour nanas épuisées grâce à mon expertise d'infirmière, de naturopathe, de coach en résilience et ma passion pour la trichothérapie. Ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échec, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement, reconversion et bien sûr trichothérapie. Pour retrouver ton peps, ta motivation et vivre enfin pleinement ta vie, réserve ta séance diagnostique avec moi. On prendra le temps de faire le point sur ta situation et comment tu peux remonter la pente à travers un accompagnement adapté. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant, détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Coucou les filles, j'espère que vous allez bien. Merci beaucoup pour votre présence aujourd'hui. C'est le deuxième épisode dans lequel je présente les participantes de la conférence, la semaine sereine, l'organisation sereine qui aura lieu en septembre. Et donc aujourd'hui, j'aimerais vous présenter Caroline, Kattel et Sylvana. Je vous donne la parole pour nous dire un peu le chemin que vous avez eu et qui vous a ramené à votre profession actuelle. On commence par Caroline.
Speaker B [00:00:01]:
Speaker A [00:01:36]:
Speaker A [00:01:36]:
Speaker A [00:01:36]: Oui, bonjour tout le monde. Moi, je suis Caroline Droir, je suis coach professionnel spécialisée dans l'accompagnement des personnes multipotentielles et la reconversion professionnelle. Qu'est-ce qui m'a amenée à ça Ce n'était pas gagné au début de ma carrière. J'ai fait 22 ans dans mon premier métier qui était dans la construction. J'étais architecte et je n'y panoussais plus du tout. J'ai remis en cause mon métier, mon statut, mon identité, c'était nécessaire, j'étais plus à ma place et j'ai entrepris ma reconversion et j'ai spécialement destiné, je me suis vraiment positionnée pour accompagner d'autres personnes comme moi qui avaient fait plein de choses dans leur vie, des personnes, des femmes notamment, et finalement je me suis aperçue qu'on avait beaucoup de points communs, on était souvent des personnes multipotentielles, donc avec les mêmes défis de s'intéresser à énormément de choses et d'avoir du mal à choisir, notamment parfois un seul métier et une seule voie. Donc j'ai décidé de les aider à pouvoir se positionner, choisir leur activité, leurs outils aussi pour faire des choix et trouver leur voie épanouissante.
Speaker A [00:01:36]:
Speaker C [00:02:49]:
Speaker C [00:02:49]:
Speaker C [00:02:49]: Je suis Ketha Drapin, formatrice et coach en qualité relationnelle. J'ai un parcours un peu atypique parce que j'ai commencé, j'étais ostéopathe. C'était un métier de cœur, un métier passion que j'aimais beaucoup. A contre cœur, je l'ai arrêté au bout de 10 ans parce que j'avais des problèmes de santé. J'ai entrepris une reconversion en écoutant plutôt ce que les autres disaient, plutôt que mes propres choix. Et j'ai fait un master administration des entreprises, suite de quoi j'ai intégré une société en tant que responsable administratif et financier. Donc, grand écart, rien à voir. J'ai eu un peu la sensation de passer du monde des visionnaux sur le monde impitoyable de l'entreprise. Il y avait beaucoup de conflits et je ne comprenais pas comment faire, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à communiquer avec les gens. Je me suis intéressée à tout ce qui était outils de communication, notamment la CNV, communication ambiante et le PCM, Process Communication Model. Il y a quatre ans, j'ai entrepris une reconversion, d'abord en tant que coach et je me suis fait certifié sur l'outil de communication PCM, ainsi que sur le Karpman process model pour la gestion des conflits.
Speaker C [00:02:49]:
Speaker B [00:03:58]:
Speaker B [00:03:58]:
Speaker B [00:03:58]: Donc finalement beaucoup d'outils de connaissance de soi
Speaker B [00:03:58]:
Speaker C [00:04:01]:
Speaker C [00:04:01]:
Speaker C [00:04:01]: Tout à fait.
Speaker C [00:04:01]:
Speaker B [00:04:03]:
Speaker B [00:04:03]:
Speaker B [00:04:03]: Pour mieux travailler ensemble
Speaker B [00:04:03]:
Speaker C [00:04:07]:
Speaker C [00:04:07]:
Speaker C [00:04:07]: Pour mieux travailler ensemble, pour mieux communiquer, pour savoir comment interagir avec les gens, éviter les conflits, tout ça. Et mon objectif, ce que j'aime tout particulièrement, c'est aider les gens, les accompagner à savoir mieux s'affirmer.
Speaker C [00:04:07]:
Speaker B [00:04:19]:
Speaker B [00:04:19]:
Speaker B [00:04:19]: Ok. Et Sylvana
Speaker B [00:04:19]:
Speaker D [00:04:22]:
Speaker D [00:04:22]:
Speaker D [00:04:22]: Donc moi c'est Sylvana, je suis coach en développement personnel, en connaissance de soi et surtout anti-développement personnel toxique, c'est-à-dire que je n'en peux plus, dès quand on veut on peut et bouge-toi, ça va le faire. Non, c'est pas ma conception du développement personnel. Moi, mon histoire, c'est que tout ça me paraissait très lointain, J'ai toujours voulu être puéricultrice, prendre soin des autres. J'ai fait des études d'assistante sociale et je n'ai pu exercer aucun de ces deux métiers que j'aimais.
Speaker D [00:04:22]:
Speaker E [00:04:57]:
Speaker E [00:04:57]:
Speaker E [00:04:57]: J'ai atterri dans la fonction publique et au bout de dix ans, je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais et je me suis demandé comment je pouvais aider autour de moi, comment je pouvais changer le monde à ma façon. Et le métier de coach m'est apparu après avoir fait appel à plusieurs coachs dans des moments difficiles pour moi. Et c'est comme ça que j'ai entamé une reconversion professionnelle et j'ai été diplômée en fin d'année, il y a pratiquement un an.
Speaker E [00:04:57]:
Speaker B [00:05:26]:
Speaker B [00:05:26]:
Speaker B [00:05:26]: Et du coup, est-ce que vous avez une définition du burn-out Est-ce que c'est une situation que vous avez peut-être connue Que ce soit entre... Personnellement, vous avez fait un burn-out ou peut-être que vous avez connu quelqu'un qui lui a fait un burn-out. Bref, si vous deviez le définir avec vos propres mots, vous diriez quoi Kattel par exemple.
Speaker B [00:05:26]:
Speaker C [00:05:47]:
Speaker C [00:05:47]:
Speaker C [00:05:47]: Alors écoute moi, concernant ma définition du burn out, je dirais que c'est un peu comme quand on n'a plus de jus, on n'a plus d'énergie, on n'arrive plus à rien faire, parce qu'on est tellement épuisé, on n'arrive plus à mener les actions, on n'arrive plus à organiser sa pensée.
Speaker C [00:05:47]:
Speaker A [00:06:02]:
Speaker A [00:06:02]:
Speaker A [00:06:02]: Pour moi le burn out, effectivement c'est une question d'énergie, c'est quand t'es arrivé au bout de tes réserves et que tu n'arrives plus à les renouveler. Tes réserves sont tellement... J'ai connu cet état d'épuisement. Ce n'était pas forcément un burn-out, mais j'étais en état d'épuisement avancé Et j'ai beaucoup de mes clientes qui viennent me voir après un burn-out, ou elles se posent des questions après ce burn-out. Effectivement, elles sont tellement épuisées, elles sont tellement habituées à l'épuiser dans leurs réserves d'énergie qu'elles ne perçoivent même plus qu'elles sont au bout de leurs réserves et qu'elles n'arrivent pas à les renouveler. Elles pensent qu'il suffit d'un week-end, de vacances pour se reposer. Mais en fait, la fatigue, elle est bien plus que physique, elle est épuisée mentalement. Et le burn, il y a le côté cramé de l'intérieur.
Speaker A [00:06:02]:
Speaker B [00:06:48]:
Speaker B [00:06:48]:
Speaker B [00:06:48]: Exactement. C'est vraiment un gros piège de croire que deux semaines de vacances, et ça va aller. Mais c'est tout le travail qu'on fait, finalement. C'est de rappeler qu'un épuisement comme ça, cognitif, émotionnel, il ne suffit pas juste de faire une sieste, il y a tout un travail de fond à faire et c'est le seul moyen de rebondir réellement et de pas refaire d'autres rechutes. Et Sylvana, du coup, quelle est ta définition
Speaker B [00:06:48]:
Speaker D [00:07:14]:
Speaker D [00:07:14]:
Speaker D [00:07:14]: Moi ma définition c'est un épuisement physique et mental, donc ce que vous disiez, mais ce qui a été révélateur pour moi et pour certaines personnes de mon entourage, c'est quand on commence à prononcer la phrase « si je faisais un effort, ça irait mieux quand même
Speaker D [00:07:14]:
Speaker A [00:07:29]:
Speaker A [00:07:29]:
Speaker A [00:07:29]: ».
Speaker A [00:07:29]:
Speaker D [00:07:30]:
Speaker D [00:07:30]:
Speaker D [00:07:30]: Et en fait, cet effort, on ne peut pas le fournir. Ce n'est pas possible parce qu'on est justement dans un état d'épuisement, mais on croit quand même qu'on est responsable. On croit quand même qu'on va s'en sortir si on y mettait de la bonne volonté. Et quand il y a une personne qui vient me voir en me disant ça ou des mots similaires, je me dis non, Tu vas chez le médecin d'abord et on en reparle après.
Speaker D [00:07:30]:
Speaker B [00:07:50]:
Speaker B [00:07:50]:
Speaker B [00:07:50]: Et du coup, c'est de là que c'est venu ce concept de développement personnel non toxique
Speaker B [00:07:50]:
Speaker D [00:07:56]:
Speaker D [00:07:56]:
Speaker D [00:07:56]: Oui. Parce que moi, j'ai été concernée et c'est des phrases que j'ai entendues où c'était quand on veut on peut et quand on peut on doit, donc quand on veut on doit, donc tu te bouges et ça ira mieux. Ou tu es responsable de ce qui t'arrive, tu l'as bien voulu parce que si tu ne l'avais pas voulu, tu ne serais pas en burn-out. Donc tu l'as cherché, maintenant tu assumes les conséquences. Et puis de toute façon, ça n'existe pas, c'est pour les faibles. Voilà ce que j'ai entendu de la part de certains coachs.
Speaker D [00:07:56]:
Speaker B [00:08:29]:
Speaker B [00:08:29]:
Speaker B [00:08:29]: Ah oui Je pensais que tu allais parler d'amis, de famille, des trucs comme ça. Ah ouais, non, zut, non, ça c'est pas possible. Mais du coup, toi, qu'est-ce que t'as fait pour t'en sortir
Speaker B [00:08:29]:
Speaker D [00:08:40]:
Speaker D [00:08:40]:
Speaker D [00:08:40]: Alors moi, c'était un burn-out maternel ou parental. Ça dépend des termes de comment on l'emploie. C'est-à-dire que moi, je ne supportais plus d'être avec mes enfants. Je ne supportais plus leur vision de me dire que j'avais des enfants. Ce n'était plus possible. J'avais juste une envie, c'était de prendre mes valises et fuir, fuir à l'autre bout. Et c'est dur parce que là on parle pas d'un travail qu'on peut quitter, on parle vraiment de la chair et de son sang. Et de se dire mais je suis une horrible personne, je les ai mises sur terre et je veux les fuir à l'autre bout du monde.
Speaker D [00:08:40]:
Speaker E [00:09:17]:
Speaker E [00:09:17]:
Speaker E [00:09:17]: Et pour me sortir de tout ça, j'ai commencé par aller voir un médecin. Donc c'est lui qui a posé le diagnostic et a accepté. Déjà, c'était très dur à accepter. Et ensuite, je me suis tournée vers une aide psychologique, mais très vite vers le coaching parce que j'avais besoin de me tourner vers l'avenir. Me dire ok aujourd'hui je vais pas bien mais moi ce que j'ai besoin c'est d'avoir l'espoir d'aller mieux un jour et pas forcément de ressasser le pourquoi du comment parce que je sais très bien pourquoi et comment, mais j'ai besoin d'aller de l'avant. Et je suis tombée sur des personnes autant malveillantes que bienveillantes, donc je ne retiendrai que les bienveillantes.
Speaker E [00:09:17]:
Speaker B [00:09:57]:
Speaker B [00:09:57]:
Speaker B [00:09:57]: Est-ce que tu as un exemple bien concret d'un conseil de développement personnel toxique et qu'est-ce que toi tu proposes en alternative
Speaker B [00:09:57]:
Speaker E [00:10:07]:
Speaker E [00:10:07]:
Speaker E [00:10:07]: Dans les exemples de développement personnel toxique, on a la fameuse phrase « quand on veut on peut » et moi on m'a souvent rajouté « quand on peut on doit » et en fait cette phrase là paraît anodine et dans le langage courant mais elle fait beaucoup beaucoup de dégâts parce que tout n'est pas une question de volonté, j'ai même envie de dire rien n'est une question de volonté. On a aussi l'hyper responsabilisation où tu es responsable de tout ce qui t'arrive, de tout ce qui t'est arrivé, c'est parce que tu l'as manifesté, tu l'as vibré, tes énergies étaient trop basses. Oui, d'accord, peut-être, mais en fait non. Quand on s'adresse à quelqu'un qui ne va pas bien, on ne peut pas se permettre de dire des choses comme ça. Et l'hyper responsabilisation à tout va, il y a énormément de pseudo-coachs qui l'utilisent et pour moi ça c'est non. Et c'est quelque chose qui est à dénoncer puisque c'est vraiment toxique et dangereux. Et ensuite il y avait le livre de développement personnel que tout le monde connaît, c'est le Miracle Morning. Donc moi, quand je l'ai lu, ça a été une bénédiction autant qu'une malédiction, puisque j'ai commencé à le lire quand mon enfant, mon deuxième, avait 6 mois, et il ne faisait pas mes nuits. Donc mes nuits étaient totalement hachées, coupées, je manquais de sommeil. Et là, je lis un livre où on me dit l'avenir appartient à ceux qui se lèvent deux heures plus tôt que l'heure classique. Donc en gros, lève-toi à
Speaker E [00:10:07]:
Speaker A [00:11:28]:
Speaker A [00:11:28]:
Speaker A [00:11:28]: 5
Speaker A [00:11:28]:
Speaker E [00:11:29]:
Speaker E [00:11:29]:
Speaker E [00:11:29]: heures du matin pour que la vie t'appartienne. Et j'ai néanmoins culpabilisé de me dire mais moi j'y arrive pas. Déjà à 7h j'arrive déjà pas à ouvrir un oeil et en fait je suis tombée dans un puits sans fond et mon mari m'a dit mais comment tu veux te lever avant en sachant que le petit te réveille déjà à 4 heures et que c'est le sixième réveil. Donc c'est pas possible qu'à 5 heures tu te réveilles fraîche et dispo comme une rose pour faire 5 activités avant de commencer ta journée. Avec le recul ce que j'en retiens et ce qui est un peu mon message aussi c'est les premières activités, les premières actions que tu vas mettre en place à ton réveil vont déterminer la qualité de ta journée. C'est à dire que si tu commences ta journée en prenant ton téléphone, en scrollant insta et ainsi de suite, Il est fort à parier que ta journée va être un peu dans le même mood. Voilà, ça ne va rien t'apporter au final. Maintenant, si tu décides de te mettre en action dès le matin et de faire des choses qui te font du bien, des choses qui te nourrissent, mais qui sont vraiment pour toi, c'est-à-dire pas étendre ma lessive parce que ce soir je la retrouvais encore dans la machine à laver. Ça c'est encore autre chose, mais c'est vraiment qu'est-ce qui te fait du bien à toi. Et c'est ça que je travaille en coaching, qu'est-ce qui te fait du bien à toi, et peu de personnes le savent.
Speaker E [00:11:29]:
Speaker A [00:12:44]:
Speaker A [00:12:44]:
Speaker A [00:12:44]: Juste pour rebondir sur ce que disait Silvana sur le Miracle Morning, effectivement quand on s'intéresse au développement personnel, c'est un des premiers livres que j'ai trouvé très inspirant. Mais le côté inspirant, c'était le côté « Commencer sa journée en silence ». Et ça, je me dis « C'est génial, commencer sa journée en silence quand tu as des enfants, la famille. Mais effectivement, j'essaye. Se lever à 5h du matin, décaler son réveil, etc. Et en fait, ce n'est pas fait pour tout le monde. Effectivement, ce n'est pas fait selon ta forme physique, selon ton rythme biologique, selon ta situation de famille, etc. Et finalement, c'est juste de tenir compte de ton propre rythme. Et donc, maintenant, je l'ai adapté, parce qu'il y a des choses utiles dans certains enseignements. Je trouve que c'est l'adapter à sa propre énergie, effectivement. C'est commencer sa journée peut-être différemment de ce qu'on connaît, comme tu disais, Sylvana.
Speaker A [00:12:44]:
Speaker B [00:13:39]:
Speaker B [00:13:39]:
Speaker B [00:13:39]: Moi, je dis souvent que le Miracle Morning, il a été écrit par un homme. Donc, un homme qui n'a jamais accouché, qui n'a jamais allaité, qui n'a jamais fait de cododo. Ça se trouve, il n'a jamais donné de biberon, je ne connais pas sa vie.
Speaker B [00:13:39]:
Speaker A [00:13:52]:
Speaker A [00:13:52]:
Speaker A [00:13:52]: Il a surmonté beaucoup de choses dans sa vie, mais peut-être pas ça.
Speaker A [00:13:52]:
Speaker B [00:13:58]:
Speaker B [00:13:58]:
Speaker B [00:13:58]: Donc de base, quand tu le lis, tu dis bon, il est quand même écrit par un gars. Moi, je suis une nana, j'ai mes variations hormonales, j'ai ma surcharge mentale féminine et tout. Je ne peux pas le prendre au mot, je ne peux pas faire ce qu'il dit. Je dois adapter ce livre à ma personne en gros. En parlant d'équilibrer et d'adapter, quelles sont les questions qu'on pourrait se poser pour rééquilibrer les différentes sphères de notre vie
Speaker B [00:13:58]:
Speaker A [00:14:31]:
Speaker A [00:14:31]:
Speaker A [00:14:31]: Le problème d'équilibrer, enfin, l'équilibre, c'est un leurre, on n'est vraiment jamais en équilibre, mais c'est de remettre aussi, de prendre du recul. Ce recul on l'a pas forcément tout seul, donc c'est aussi arriver à se poser des bonnes questions. On parlait effectivement de barnac, il peut être de plein de choses, le burn-out parental, le burn-out professionnel, mais souvent on veut être au top dans toutes les sphères, donc du coup on essaye de se donner à fond dans le boulot, à fond dans son job de parent, dans son rôle de mère aussi, Et en fait même au boulot tu vois, tu t'es efficace, on t'en donne plus encore du boulot. Plus t'es efficace, plus on t'en donne. On parlait un moment de surcharge, si t'es une maman efficace, et ben tu prends aussi le parent d'élève, les réunions d'association, etc. Donc tu as plein de rôles différents. Donc il y a un moment, c'est aussi de prendre ce recul pour te dire « oui, je suis capable, je sais faire, mais je ne suis pas obligée de faire. C'est ce que tu disais tout à l'heure, Sylvana. Et ce n'est pas parce que tu sais que tu peux, alors que tu vas faire. Il y a d'autres personnes qui peuvent le faire. On est peut-être dans un excès de perfectionnisme, de besoin de contrôle. Donc, les questions, ce n'est pas de flatteur qu'on fasse toujours appel à nous parce qu'on est efficace mais c'est épuisant quoi. Donc c'est aussi de se dire est-ce que moi j'en ai envie Est-ce que j'ai envie C'est pas parce que je peux le faire que je vais le faire et que j'ai envie de le faire. Au boulot ou à la maison, c'est ça. Qu'est-ce que j'aimerais pour moi en fait
Speaker A [00:14:31]:
Speaker C [00:16:06]:
Speaker C [00:16:06]:
Speaker C [00:16:06]: alors justement pour continuer sur ce que disait caroline je vois justement aussi j'ai des fois même si c'est pas ma cible j'ai aussi des fois des gens en personne d'un autre souvent c'est justement parce qu'elles savent pas s'affirmer elles savent pas mettre leurs limites elles connaissent pas leur propre besoin elles ont du mal à faire le point sur leurs priorités, tu vois, et généralement voilà c'est sur ça souvent qu'on va axer pour essayer de faire en sorte que ça aille mieux, qu'elles sachent ce qui est vraiment important pour eux. Et souvent, le truc que je vois, c'est que souvent, elles ont envie de faire plaisir. Elles ont envie que du coup, c'est pas la dernière, elles ont envie que tout soit parfait. Du coup, elles en font toujours plus. Et il y a un moment où elles ne peuvent plus, parce qu'elles ne peuvent pas faire tout le temps.
Speaker C [00:16:06]:
Speaker B [00:16:49]:
Speaker B [00:16:49]:
Speaker B [00:16:49]: Bah Oui, parce qu'il y a une limite, même si on a plein de capacités et tout ce que tu veux, on a des réserves et il faut préserver ses réserves. C'est mathématique, tu ne peux pas tout faire.
Speaker B [00:16:49]:
Speaker A [00:17:03]:
Speaker A [00:17:03]:
Speaker A [00:17:03]: La phrase que j'entends souvent aussi, c'est mais si je le fais pas, qui va le faire Et donc souvent ce que je dis, bah, fais le test, fais le test. Parce qu'en fait, à un moment, si tu tombes malade, personne ne sera en mesure de le faire à ta place. Si en fait tu te rends compte que les gens vont se débrouiller sans toi et qu'ils sont bien obligés de faire sans, donc du coup si on arrête de faire ça, de faire tout ce qu'on fait, au maximum de ce qu'on fait, on va peut-être offrir la possibilité à d'autres personnes de prendre de l'autonomie, de faire à leur manière et de les faire grandir en fait. Aussi bien au boulot, les gens vont aussi gagner en capacité qu'à la maison finalement.
Speaker A [00:17:03]:
Speaker C [00:17:41]:
Speaker C [00:17:41]:
Speaker C [00:17:41]: Tout à fait et justement c'est dans les deux cas d'ailleurs, à la maison comme au travail, c'est savoir aussi demander de l'aide, inversement. Et savoir déléguer, peut-être, parce que dans certains cas, les gens ne savent pas déléguer, c'est pas toujours possible non plus, mais se faire aider et se sentir quand on arrive à notre limite. Parce que par rapport à ce que disait Sylvana tout à l'heure, les mecs qui poussent plus loin, qui continuent.
Speaker C [00:17:41]:
Speaker B [00:18:04]:
Speaker B [00:18:04]:
Speaker B [00:18:04]: Donc on a parlé de la possibilité de demander de l'aide, la possibilité de se dire, ok, je peux, mais je n'ai pas envie de faire. Et puis, il y a la possibilité de dire non. Soit non parce que je n'ai pas envie de faire, soit non parce que je peux pas faire, mais en tout cas, voilà, ce fameux non que tout le monde ne sait pas dire et qu'on apprend à dire. Et on en parlait juste avant de commencer l'enregistrement. Est-ce que la connaissance de soi, finalement, n'aiderait pas à mieux s'affirmer, ne serait-ce que pour dire non
Speaker B [00:18:04]:
Speaker C [00:18:38]:
Speaker C [00:18:38]:
Speaker C [00:18:38]: Justement, pour moi, c'est quand mieux tu te connais, mieux tu connais tes limites, mieux tu connais tes besoins, tout ça, plus tu es capable de pouvoir dire ça j'accepte, ça j'accepte pas, ça je suis d'accord, ça je suis pas d'accord, ça c'est ma limite, ça c'est bon et déterminer aussi en fonction des personnes avec qui tu parles et autres et plus tu connais tes propres besoins, plus ça va t'aider, enfin tes propres besoins, plus tu vas être en mesure de les communiquer avec les autres, de pouvoir dire ce qui te convient, ce qui te convient pas, pour pouvoir mettre tes limites, dire non, et dire ça je dis oui, ça je dis non, tu vois. Et voilà, pour moi ça me paraît essentiel.
Speaker C [00:18:38]:
Speaker B [00:19:12]:
Speaker B [00:19:12]:
Speaker B [00:19:12]: Tout à l'heure tu me disais qu'il y avait des personnalités qui étaient plus susceptibles de faire un burn-out, tu pensais à quel type de personnalité
Speaker B [00:19:12]:
Speaker C [00:19:21]:
Speaker C [00:19:21]:
Speaker C [00:19:21]: Exactement, comme je disais tout à l'heure, je suis certifiée en process communication modèles, et pour ceux qui connaîtraient, il y a deux types de personnalités qui vont être plus susceptibles, effectivement, ça va être l'analyseur, enfin quelqu'un qui va avoir une forte énergie analyseur, qui va avoir tendance à vouloir que tout soit parfait et travailler beaucoup, parce qu'en plus il a un besoin de reconnaissance pour son travail, donc il a encore besoin de faire plus. Et notre type de personnalité, surtout si les deux énergies sont associées, il va être empathique, qui dit lui a envie de faire plaisir à tout le monde. Et il a tellement envie de faire plaisir à tout le monde qu'il sait pas dire non, il a du mal à s'affirmer et il se retrouve à faire plein de choses et qui n'était peut-être pas dans ses compétences ou il n'avait pas le temps de le faire, mais il va le faire parce qu'il n'a pas su dire non.
Speaker C [00:19:21]:
Speaker B [00:20:10]:
Speaker B [00:20:10]:
Speaker B [00:20:10]: Donc d'où vraiment la nécessité même, même plus le besoin, mais C'est obligatoire de se connaître pour identifier les pièges au final. Et faire attention à ces pièges-là. Parce que, encore une fois, ça veut pas dire que ta personnalité elle est nulle. Ça veut juste dire que t'as des qualités, mais que toi tu pousses trop à l'excès jusqu'au point de faire un épuisement, de subir exactement un épuisement. Mais écoutez, on arrive à la fin de cet épisode, merci beaucoup pour vos partages. Je rappelle que la semaine sereine aura lieu du 25 au 28 septembre, donc deux conférences par jour, avec des intervenants qui sont experts dans leur domaine et surtout à la fin de chaque conférence il y aura un défi à relever pour vous mettre en pratique, en action et qu'on arrête de tourner en rond. Les conférences elles durent 20 minutes donc c'est quelque chose d'assez rapide, le but c'est pas de vous prendre tout votre temps, faut que ce soit pratique étant donné que pour la plupart vous êtes salariés et que vous êtes déjà épuisés donc on va pas se taper des conférences de deux heures, promis Bien évidemment la semaine sereine elle est offerte donc il suffit juste de s'inscrire et pour ça vous trouverez le lien dans le descriptif. D'ailleurs je vais mettre aussi les comptes insta de Sylvana, Catelle et Caroline pour que vous puissiez faire un petit tour chez elles. Et bien sûr si vous avez des questions on est là pour y répondre. Avant de clôturer cet épisode, est-ce que vous avez un conseil à donner aux nanas qui nous écoutent et qui seraient donc soit en burn-in, soit en burn-out, qu'importe le type d'épuisement, mais en tout cas, voilà, elles sont dans ce mal-être, elles sont dans cette fatigue et on sait que quand on est en plein dedans, on ne voit pas le bout du tunnel, on a l'impression qu'on n'y arrivera jamais. Donc voilà, j'aime bien leur donner un conseil motivant, qui leur donne de l'énergie. Envoyer des ondes de manière virtuelle, mais que ça arrive quand même à destination pour leur permettre de se mettre en route et de remonter la pente doucement mais sûrement.
Speaker B [00:20:10]:
Speaker E [00:22:05]:
Speaker E [00:22:05]:
Speaker E [00:22:05]: Mon conseil de fin à toi qui nous écoute, qui est déjà en burn-out ou tu ne sais pas trop si tu l'es vraiment mais en ce moment ça va pas fort, sache que tu n'es pas responsable. Tu n'es pas responsable de ce qui t'arrive, tu n'es pas responsable de ce burn-out. C'est une succession d'événements qui font que ça te conduit à cette fatalité. Tu t'es pas levé un matin en te disant je m'ennuie dans ma vie, tiens je vais faire un burn-out. Non, donc tu n'es pas responsable de tout ça. Ensuite, n'hésite pas à aller voir ton médecin. On a tendance à croire que le médecin va tout de suite nous mettre sous médicament. Et quand bien même, si tu en as besoin, il n'y a pas de honte à avoir. Je veux dire, on se casse une jambe, on a un plâtre, on l'accepte. Pourquoi quand le moral flanche, on n'aurait pas une aide Et oui, c'est une aide médicamenteuse, mais c'est temporaire, c'est transitoire. Le temps de trouver le moyen de rebondir. Et justement, pour rebondir, c'est te connaître, savoir qu'est-ce qui te fait du bien à toi, qu'est-ce qui vibre pour toi, qu'est-ce qui te nourrit, et ça c'est quelque chose dans notre société actuelle où on ne nous l'a pas appris. On nous a appris à satisfaire les besoins des autres mais pas nos propres besoins. Et revenir à soi, c'est vraiment la priorité. Donc voici mon conseil de fin. Reviens à toi. Qu'est-ce qui te fait du bien à toi et de quoi tu as besoin
Speaker E [00:22:05]:
Speaker A [00:23:24]:
Speaker A [00:23:24]:
Speaker A [00:23:24]: J'ai un conseil, effectivement, à donner à une personne qui traverse cette épreuve de délépuisement. Bien, ce serait de prendre du recul. Et alors, comme je sais que souvent on n'arrive pas à le faire seul, c'est surtout d'en parler avec ses proches, avec une personne ressource dans son entourage. Ça peut être son médecin traitant, son médecin généraliste, mais aussi des personnes de son entourage, des proches, qui vont nous aider déjà en parlant à décharger cette pression mentale parce que ces proches ne sont pas là que quand tout va bien, ils sont aussi là pour nous écouter quand ça va moins bien et qui vont aussi nous aider à mettre en place des stratégies pour se décharger de certaines tâches, pour pouvoir s'écouter un peu plus et apprendre à dire non, surtout à dire non à ce qui ne nous convient pas.
Speaker A [00:23:24]:
Speaker C [00:24:08]:
Speaker C [00:24:08]:
Speaker C [00:24:08]: Mon conseil, moi, ce serait, on l'a un peu vu, d'essayer d'apprendre à mieux se connaître notamment ses limites, ses besoins, apprendre à dire non à la vie, gérer ses priorités, savoir demander de l'aide. Et donc après tout ça pour savoir prendre soin de ses besoins.
Speaker C [00:24:08]:
Speaker B [00:24:31]:
Speaker B [00:24:31]:
Speaker B [00:24:31]: En tout cas merci plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le Café des Bernice, tu peux me laisser un avis, me mettre 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast. Tu peux partager le podcast tout autour de toi. On sait jamais le bien qu'il peut faire à quelqu'un, les prises de conscience qui peut déclencher à une personne qui est encore dans le déni. Et pour échanger sur cet épisode ou sur une problématique en particulier en lien avec ton épuisement, je te donne rendez-vous dans la Safe Place ou sur Instagram. Sinon on se capte la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feeling good