Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Coucou, bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis dealeuse de peps pour nanas épuisées grâce à

mon expertise d'infirmière, de naturopathe, de coach en résilience et ma passion pour la trichothérapie.

Ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à

sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement, reconversion et bien sûr tricot thérapie. Si tu ne sais pas par où commencer pour remonter la pente, je te donne rendez-vous le 29 octobre où j'anime une conférence pour vous partager vraiment les cinq étapes essentielles, les cinq trucs à faire pour créer votre propre bouclier anti-burnout. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Cette semaine j'ai envie d'aborder un sujet souvent passé sous silence, ou du moins disant pas vraiment pris au sérieux. Déjà que le burn-out n'est pas très pris au sérieux, mais alors le burn-out chez les parents, l'est encore moins. On a qu'à voir l'Organisation Mondiale de la Santé qui ne le reconnaît pas.

Donc elle reconnaît l'épuisement lié au travail professionnel, mais elle ne reconnaît pas réellement le travail de la maison, le travail domestique et le travail parental. Donc déjà, ça pose problème parce que du coup, toi, quand tu vas voir un employeur ou même ton médecin traitant parfois, malheureusement beaucoup ne sont pas du tout sensibles à cette question et trouvent que c'est un peu des problèmes de riches entre guillemets, que ça n'existe pas, et qu'on est une génération de petite nature, voyez-vous. Donc même si être parent, donc c'est peut-être un épisode qui va pas concerner tout le monde du coup, mais voilà c'est pas grave, il y en a 100 autres qui concernent un peu tout le monde, je voulais vraiment faire un petit aparté pour le burn-out parental parce que certains, c'est gratifiant d'être parent, c'est pas moi qui vais dire le contraire. Je m'éclate avec mes enfants, je leur fais école à la maison, je les ai allaités jusqu'à deux ans et demi, jusqu'à aujourd'hui la petite, il faut encore un peu de cododo. Donc vraiment, je me suis donné à fond et je le fais pas parce que je le subis ou parce qu'on me l'a imposé, je le fais parce que j'en ai envie,

parce que ça me donne de

la satisfaction, parce que ça me fait grandir, parce que je me suis reprise en main grâce à ma maternité. Donc c'est un truc super cool, ok Pour ceux qui veulent être parents, bien évidemment que c'est très bien, mais par contre on va pas se le cacher, c'est épuisant, c'est éreintant. Il y a des chiffres pour ça. En 2022, en février, ils ont signalé quand même 40% des mères en France qui ressentent des sentiments liés au burn-out parental. Il y a l'étude de l'IFOP, qui a dit que 34% des mères françaises seraient concernées par l'épuisement physique et psychique. En gros, c'est un burn-out parental, on ne met pas le mot, mais on est en plein dedans. Et 20% de ces mamans auraient développé un burn-out parental. Et 14% disaient qu'elles ont souffré, genre là, maintenant, pendant l'étude.

Et même la CAF, en fait, s'y intéresse pour dire que ça commence à poser problème à la France parce qu'ils ont recensé 5 à 8% des parents qui seraient concernés par le burn-out parental. Il y a eu une autre étude de l'IFOP publiée en avril qui a révélé que 34% des mères se disent épuisées par la parentalité. Donc je veux dire, c'est quand même alarmant sérieusement. Et perso j'en ai la preuve avec les mamans que je suis. Alors je vais beaucoup parler du coup du burn out maternel, celui de la maman parce que moi je suis, j'accompagne que les femmes. Et encore une fois c'est un positionnement mais purement politique, absolument rien à voir avec ma confession religieuse, parce que oui on me pose la question, comme si j'avais pas le droit de parler avec des hommes ou je sais pas quoi, mais je trouve tout simplement qu'il y a déjà plein de coachs, et notamment des coachs hommes, qui font du très bon boulot, mais par contre voilà, très peu de coachs insistent sur la particularité de la femme, son statut dans notre société, que ce soit toute la pression qu'elle subit, tous les codes sociaux qu'elle doit suivre, toute la charge mentale, tout le déséquilibre dans le couple et toutes les fluctuations hormonales. Il n'y en a pas beaucoup qui prennent ça en compte pour ne pas dire très très peu. Donc moi j'ai fait le choix de proposer des solutions extrêmement adaptées à la femme d'aujourd'hui parce que j'estime que voilà il ne s'est pas dit sur tous les toits qu'il y a encore plein de sujets tabous, mais voilà ça ne veut pas dire non plus que j'occulte le burn-out des papas.

D'ailleurs on commence à en parler dans les émissions. Alors je l'ai pas vu du coup je sais pas ce que ça vaut exactement, mais je sais qu'il y a eu l'émission Zone Interdite qui était passée sur Am6, qui mentionnait des papas victimes de burn-out. Donc voilà, ça commence quand même à prendre de la place médiatiquement parlant, donc j'ai pas peur pour eux, je sais

que l'homme il finit par trouver la solution un peu partout, la femme c'est

un peu plus compliqué. Donc j'essaie de donner plus de place à la femme. Donc bref, je disais que c'était alarmant les chiffres que je t'ai partagés juste avant. Et en plus, je le constate avec les nanas que j'accompagne qui perdent toute envie d'être avec leurs enfants ou de passer du temps avec leurs enfants où tout est corvé, tout est tâche, tout est pénible, ou lire une histoire c'est une corvée, voilà, il n'y a plus rien de plaisant à être mère au final, parce que ça veut pas dire que c'est une mauvaise maman, ça veut tout simplement dire que l'épuisement il est tellement physique, émotionnel et cognitif, qu'elle rentre dans une apathie totale, une désensibilisation, et

il y a tout ce fond de colère, d'irritabilité, de regret, de culpabilité, c'est des mauvaises vibes, quoi. Donc ça ne peut que

mal aller. Du coup, vraiment, si tu te reconnais dans ce que je viens de

dire, sérieusement, prends au sérieux ta situation. Tu peux rejoindre la conférence du 29 octobre parce qu'on va en parler et parce que non, c'est pas normal de vivre une parentalité aussi naze. C'est dommage, le temps il passe et il te restera que tes regrets, encore une fois on en a marre d'avoir des regrets, on aimerait bien régler maintenant, soigner, réparer, solutionner le truc maintenant, qu'on passe le plus vite possible à une parentalité épanouie. Voilà, il n'y a aucun intérêt à laisser traîner, à attendre, on verra dans deux semaines, on verra dans un mois, parce que crois-moi, il n'y a rien qui va se faire tout seul. Donc, à ton avis, quelles sont les causes de cet épuisement parental Alors, Oui, tu me diras, il y

a le mot épuisement, donc je suis épuisée en fait. C'est le fait d'être naze parce que bébé sollicite plus, plus, ou l'enfant sollicite plus, plus, parce que les nuits blanches, parce que les rumes, parce que les devoirs, parce que les bains, parce que l'organisation, peut-être l'allaitement, parce

que le rythme est freiné entre le boulot et

la maison. Donc effectivement, il

y a une surcharge de tâches, il y a une surcharge mentale. Mais voilà, j'aimerais aller quand même un peu plus loin et voir qu'est-ce qui t'amène exactement à cet épuisement En fait, qu'est-ce qui t'amène à être dans cette

surcharge OK, la surcharge de boulot est problématique, mais toi, qu'est-ce qui t'a amené à cette surcharge-là Est-ce qu'on peut parler, par exemple, du poids des attentes sociétales Quand je parle des codes sociaux, c'est-à-dire Qu'est-ce qu'on impose à

la femme Comment elle doit être au top au boulot Comment

elle doit être dure peut-être au travail Comment elle doit être disponible, arriver très tôt, partir très tard Comment est-ce qu'elle est obligée de concilier et vie pro et vie perso parce que si elle prend un congé parental, elle risque de subir des conséquences et des représailles dans le milieu professionnel. Est-ce qu'on peut parler de cette pression sociétale en termes pro, mais aussi le fait d'être jugé par sa voisine, sa cousine, la mère de la copine de son enfant, vraiment d'être jugé par la société. Comment tes enfants sont habillés Comment ils se comportent à l'école Est-ce qu'ils ont des activités extrascolaires ou

pas Est-ce que toi tu fais des activités avec eux ou non

Voilà, on est dans les repas équilibrés fait maison et puis t'as intérêt à les prendre en photo et le prouver sur les réseaux sociaux que tu fais bien des trucs équilibrés fait maison. Est-ce que tes enfants, ils ont l'air épanouis ou pas

Tu vois, ils doivent être souriants tout

le temps, tout beaux, tout roses, tout sages. Parce que voilà, que ce soit les réseaux sociaux, les magazines, les discussions tramies, à chaque fois qu'on parle de parentalité. Et encore, on va pas se mentir, il y a de plus en plus de podcasts aujourd'hui qui démystifient un petit peu la parentalité, l'accouchement, pour mettre un peu plus de réalité dans tout ce fantasme virtuel sur nos réseaux. Donc je pense qu'aujourd'hui on peut quand même dire que tout le monde sait qu'on montre ce qu'on veut et qu'on dit ce qu'on veut un peu sur les réseaux sociaux et qu'il y a Instagram versus la réalité, il y a les discussions entre famille, amis versus la réalité, il y a les points de vue des gens, leur vécu versus la réalité, je pense que ça va, on est un peu éduqué là-dessus, on a compris qu'il y a quand même un écart et qu'on doit prendre du recul quand on voit les belles images, les belles vidéos, les beaux témoignages, les beaux retours, la belle vie quoi. La belle vie un peu sur les différents écrans et même les différents types de supports qui peuvent parler de la parentalité et se dire que ça reste du marketing en fait, à mettre des paillettes dans ce qui est ordinaire en fait. Donc vraiment garder à l'esprit, revenez toujours à ça, prendre du recul quand on voit de belles choses ou quand on entend des belles choses parce qu'on n'a qu'un fragment. Ça veut pas dire que ce qui est montré, ce qui est dit est faux, ça veut juste dire qu'il est incomplet. C'est comme si tu avais une image mais en réalité, ben, t'as que le quart de l'image, donc les trois autres quarts, on sait pas ce qu'il y a dedans, donc en réalité, on peut pas savoir si les gens sont si bien et si parfaits que ça.

Le problème, c'est qu'on aura tendance à se comparer à cet idéal et à vouloir atteindre cet idéal. Et c'est ça qui va t'amener. C'est ça qui pousse généralement. C'est ça qui provoque ce surengagement, cet agenda de ministre. Et d'ailleurs, on peut même être désaligné, en fait, dans notre parentalité, dans le sens où on veut tellement plaire donc à cette société ou à ces gens ou je ne sais qui et donc tu vas faire des choses qui sont bien vues parce qu'on t'a dit de les faire et du coup tu les fais mais en réalité toi tu veux pas du tout les faire. Par exemple mettre tes enfants dans trois activités par semaine alors que l'enfant ça se trouve il veut pas, toi ça te gonfle mais tu vas quand même le faire parce que c'est bien vu. Le fait de cuisiner, tu vois peut-être que toi t'aimes pas cuisiner donc tu pourrais déléguer à quelqu'un d'autre ou simplifier ta cuisine, ne pas forcément rentrer dans les clichés. Ça peut être le fait d'être tout le temps là dans les activités de l'école parce que on va dire que tu as

un parent impliqué alors que toi ça te gonfle, ça te fait chier. Bref, on peut donner tout un

tas d'exemples de deux choses. L'allaitement, c'est trop bien d'allaiter, c'est pas moi qui veux dire le contraire, mais il y en a, elles ne veulent pas le faire, donc il ne faut pas le faire, ce n'est pas parce que c'est recommandé, c'est bien vu,

et qu'on va te considérer comme une maman super impliquée, empathique et naturelle, et je ne sais pas quoi. Non, mais si tu n'as pas envie, tu n'as pas envie. Non, tout, en fait, toute décision dans ta parentalité, il faut que tu sois absolument ok et aligné avec ça, il faut que ça ait du sens pour toi, il y a un intérêt et que ça vaut la peine. Mais la peine par rapport à toi, toi et ton enfant, ta relation avec ton enfant. Pas ça vaut la peine par rapport au regard des autres. Donc à se demander aussi si l'épuisement parental n'est pas lié à ce désalignement parce que on fait

les choses alors qu'on n'en a pas du tout envie alors que c'est pas du tout dans nos valeurs. Ça peut être aussi un manque de soutien de la part de la famille, des amis ou de ta communauté, qui peut te laisser un peu te sentir isolée et surtout submergée. Ou peut-être même un manque de demande d'aide, un manque de délégué finalement. C'est-à-dire que tu pars du principe que tu dois tout gérer toute seule comme une guerrière, parce que tu gères la fougère comme dirait l'autre, et à aucun moment tu vas demander de l'aide parce que ça ne se fait pas. Parce que ça veut dire que je gère mal parce que j'y arrive pas, donc je veux pas que les gens se disent que je n'y arrive pas, donc je ne demande pas de l'aide, je vais me débrouiller, ça va aller. Et bien sûr tu ne délègues pas, soit parce que tu ne veux pas, pareil quand on te dit que tu n'y arrives pas toute seule, soit genre perfectionniste si je lui délègue il ne fera pas correctement blablabla et donc t'es là dans ton cercle vicieux à te surcharger de boulot alors qu'en réalité tu peux soit demander de l'aide, soit déléguer. Et puis, je finirais par « the raison

»,

c'est le fait d'avoir zéro temps pour toi, de négliger au plus haut point pour t'occuper des autres. Et là, on revient à cette voiture qu'on ne vidange pas ou on vérifie pas les niveaux d'huile, on change pas les plaquettes de frein. Je sais pas moi, lui, mais pas le bon carburant. Vraiment, cette voiture dont on s'occupe pas du tout. Forcément, elle va rouler, mais à un moment donné, elle va s'arrêter en pleine autoroute et tu seras bien dans la merde. Donc je sais que c'est déjà compliqué d'être parent, c'est déjà compliqué de fournir de l'énergie et du temps pour tous ces grimelings. Donc tu vas me dire où est-ce que je vais trouver du temps pour moi, pour me ressourcer, pour me régénérer, pour me recharger, ne serait-ce que pour une sieste de dix minutes ou je sais pas moi une petite balade de dix minutes, ou juste je sors dans mon jardin si j'en ai un, ou dans mon balcon où je

sors la tête de la fenêtre pendant quelques minutes, où je regarde les nuages passer. Mais en réalité tu dois te dire que

tu n'as pas le choix. C'est ça en fait. C'est que prendre soin de ta personne, c'est pas facultatif, c'est pas optionnel, c'est pas si j'ai le temps. Prendre soin de toi, c'est indispensable.

Ça fait partie des... Un peu comme respirer. C'est des trucs super importants. Imaginons t'avais une maladie chronique. Bien sûr je vous... Je souhaite à personne. Mais imaginons on a une maladie qui nous pousse à aller chez

le médecin régulièrement, l'hôpital régulièrement, prise de sang, blablabla, bah tu le ferais. Que tu sois parent ou pas parent, tu vas le faire, tu vas y aller à tes rendez-vous. Donc on est bien d'accord, tu te démerderas pour aller à tes rendez-vous. Bah prendre soin de soi, c'est

un peu ça. Parce que t'as pas le choix. T'as pas le choix. C'est-à-dire que si tu t'occupes des autres et que tu te négliges, à un moment donné ou un autre, il va y avoir ce déséquilibre et il va y avoir cette voiture qui

tombe en panne, donc tu vas finir par faire ton burn-out. C'est qu'une question de temps. Vraiment, comprends-le, c'est qu'une question de temps. Si on se néglige, ce n'est qu'une question de temps. Donc, il faut prendre soin de soi, mais bien sûr, il faut adapter tes objectifs. Tu les adaptes à tes journées, tu les adaptes à tes besoins, à ce que tu es capable de faire aujourd'hui, aux personnes qui t'entourent aujourd'hui, il y a tes possibilités. Et c'est encore pour ça que vraiment je t'encourage à réserver ta place à la conférence du 29 octobre, parce que du coup on va en parler des étapes à suivre pour bien choisir ta routine et pour bien créer en réalité ton bouclier entier burn-out. Mais je peux déjà te partager trois conseils.

Le premier c'est de rejoindre un groupe de parole. Super important, un groupe de parole, un groupe de soutien, qu'il soit en mode visio, en réel, par écrit, qu'importe. Faut vraiment sortir de ton isolement et aller voir d'autres parents, ou pas forcément, d'autres personnes qui vivent un épuisement comme toi. Là si toi tu fais pas partie de la safe place, bah clairement pourquoi tu fais pas partie de la communauté safe place Donc je te mettrai le lien dans le descriptif, mais Rejoins c'est une communauté très très loin des réseaux sociaux même si ça ressemble dans le sens où voilà il

y a des posts, il

y a des commentaires, tu vois, il faut bien qu'on échange, le but c'est d'échanger. Donc vraiment il faut faire partie de cette communauté, elle est offerte, tu déposes et tu prends ce dont tu as besoin, tu as des défis à relever, donc vraiment si tu fais pas partie de la safe place, why Ensuite va falloir se déconnecter un maximum, limiter le temps sur les réseaux sociaux ou alors suivre des comptes vraiment qui montrent une image réaliste de la parentalité, écouter des podcasts qui parlent de la parentalité et toujours toujours prendre du recul quand par exemple tu es en train de regarder quelque chose et que tu as ce truc, ce moment où tu dis purée je suis vraiment très loin quoi je suis trop naze ma vie elle est trop nulle regarde comment elle c'est bien j'aimerais trop être comme ça alors là il ya une petite différence tu peux être inspiré par des gens pour t'encourager, mais dès qu'il y a des petits sentiments un peu de mépris envers soi, d'un peu de dénigrement ou de se sous-estimer, voilà, dès qu'il y a des mauvaises ondes, encore une fois, tu prends du recul en te disant mais tu connais pas du tout la vie de la dame, on sait pas du tout ce qui se cache derrière cette belle image ou ce beau réel ou je sais pas ce beau live, cette vidéo youtube, bref vraiment rappelle-toi qu'il faut prendre du recul. Et enfin, redéfinir un peu la parentalité. La parentalité qui nous est vendue aujourd'hui, est-ce qu'elle est réellement... Déjà, est-ce qu'il n'y a que cette parentalité-là Peut-être qu'il y en a d'autres et que toi tu peux choisir une autre parentalité qui va te correspondre beaucoup mieux et qui va te demander beaucoup moins d'énergie. Redéfinir aussi tes priorités, c'est-à-dire est-ce que ton enfant aujourd'hui a besoin de matériel Est-ce qu'il a besoin de 15 000 activités, de 75 000 livres, de je ne sais pas combien de jeux ou est-ce qu'il a juste besoin que tu lui souris, que tu lui lises un livre et que tu sortes te balader avec lui, vraiment il y a... On dirait que j'oriente un peu la réponse mais redéfinis ta parentalité, sors des standards, sors de du classico classique, je sais pas, sort de cette recette qu'on nous vend, le truc là un peu parfait, sort de là et fais toi ta propre parentalité. Encore une fois, moi quand je dis aux gens que

je fais école à la maison,

il n'y a personne qui... Enfin il n'y a personne, j'exagère, mais il y a très peu de personnes qui me comprennent. Ou alors qui trouvent ça super dur. Pourtant moi ce que je trouve dur c'est me lever tous les matins, déposer mes enfants, les récupérer le soir et les remettre le lendemain. Tu vois, chacun sa parentalité et fait ce qui te correspond. Donc c'est pareil pour les repas, pour les vêtements, pour les activités, pour le temps que tu leur offres, pour la routine du matin, du soir, revois ta définition de la parentalité et à quoi elle doit ressembler selon toi et donne-lui vie, tout simplement, sans prendre en compte ce que disent les autres, surtout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi. Bien évidemment, on reste toujours dans la bientraitance de l'enfant, dans son équilibre et dans son bien-être. En tout cas, si tu veux découvrir des stratégies plus approfondies pour sortir du burn-out et retrouver un équilibre dans ta vie, que ce soit de célibataire ou de maman, de maman solo, qu'importe, vraiment inscris-toi au webinaire du 29 octobre, on prendra le temps d'en discuter.

Et bien sûr tu trouveras toutes les infos dans le descriptif de l'épisode. Merci Plus Plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le Café des Burnies et le rendre plus connu finalement et donc plus accessible à ceux qui cherchent des informations quant au burn-out, tu peux me laisser un avis ou me mettre 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast. Tu peux le partager tout partout autour de toi, on sait jamais le bien qu'il peut faire. Et bien sûr, si tu veux échanger sur cet épisode ou sur une autre problématique, soit tu me rejoins sur la Safe Place, soit on se donne rendez-vous sur Instagram. Sinon, on se

capte la semaine prochaine pour

un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feeling good