Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Sarah: Bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis de pour nanas épuisées et grâce à mon expertise d'infirmière, de coach en résilience et ma passion pour la psychothérapie, je t'aide à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, épanouissement et reconversion. Si tu veux retrouver ton peps, ta motivation et vivre enfin pleinement ta vie, réserve ta séance de diagnostic avec moi. On prendra le temps de faire le point sur ta situation et voir si le programme Kintsugi est adapté pour toi. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Aujourd'hui, on va parler d'un piège mental dans lequel beaucoup de femmes tombent, à moi la première, quand on est comme ça au bord de l'épuisement et essayer le fait d'essayer de tout contrôler.

Sarah: Je veux dire c'est instinctif, c'est c'est ouais voilà c'est l'instinct de survie. Tu veux gérer ton job, tu veux gérer tes collègues, ton patron, ton couple, tes enfants, ton agenda, ta météo, enfin la météo, la famille, les problèmes de la famille, les voisins, c'est, on a, tu as vraiment l'impression de pouvoir contrôler, c'est une illusion et du coup, tu te donnes à fond pour être dans l'hyper contrôle, toi ça te rassure, mais il n'empêche que tu finis vidé, frustré la plupart du temps et surtout à bout, à bout simplement. Donc si je te disais que le secret pour préserver ton énergie, c'est justement d'arrêter de vouloir tout gérer. Le secret pour reprendre ta vie en main, c'est de comprendre que tu ne peux pas tout gérer. Le secret pour avoir un équilibre vie perso vie pro, c'est justement de comprendre que tu ne peux pas tout gérer et te concentrer uniquement sur ce que tu peux réellement vraiment contrôler. C'est ce qu'on appelle le cercle de contrôle, c'est ce qu'on fait dans le petit programme à quarante-sept euros que tu peux trouver sur mon site internet qui s'appelle Starter Anti Burn Out. Il y a une grande partie où on apprend à contrôler uniquement notre cercle de contrôle. Mais pour ça voilà, il faut il faut l'identifier ton cercle de contrôle.

Sarah: Et c'est honnêtement à partir de là que tout commence à à changer. Donc si tu veux te lancer là-dedans dès maintenant, je te mettrai le lien dans le descriptif, c'est une formation d'un mois où tu revois toute ta façon d'être au travail et ton rapport au travail. Mais voilà déjà, commençons par expliquer qu'est-ce que c'est que le cercle de contrôle. Ça, c'est simple. C'est imagine 3 cercles un peu le plus petit au centre, celui que tu contrôles, le deuxième c'est ce que tu peux influencer et le plus large c'est celui sur lequel tu n'as aucun pouvoir. Dans ton cercle de contrôle, tu peux trouver tes pensées, tes émotions, tes choix, tes actions, ton comportement. Mais ce qui n'est pas dans ton cercle de contrôle, ça va être le comportement des autres, ce que les gens pensent de toi, les décisions de ta de ta boîte, la météo, les imprévus de la vie. Donc vraiment plus tu passes ton temps à vouloir changer ce que tu ne contrôles pas, plus tu t'épuises et plus tu reviens à ton cercle, pas, plus tu t'épuises et plus tu reviens à ton cercle de contrôle, plus tu te recentre et plus tout devient évident en fait.

Sarah: Voilà, évident, simple, enfin simple, non il n'y a rien de simple dans l'avion, on ne va pas se mentir, mais c'est évident, clair, voilà. Donc pourquoi est-ce qu'on s'épuise maintenant à vouloir te contrôler Comme je te l'ai dit, ça reste un instinct de survie. Et puis parce qu'on a tous grandi avec l'idée de si tu veux tu peux quoi. Quand on veut on peut. Alors que c'est faux, mais des fois tu veux bien mais tu ne peux pas. Moi j'aimerais trop, là au moment où je te parle, il pleut, il commence à faire froid, il fait guéri, ah j'aimerais trop là maintenant, là je voudrais trop prendre ma petite valise, c'est la valise cabine, mettre des affaires dedans, aller sur internet rapidement, me prendre un billet et aller là où il y a du soleil où il fait chaud. Je n'ai pas envie d'être là. Donc je veux partir de là et aller dans un endroit beaucoup plus chaud et tout.

Sarah: Est-ce que je peux En soi je peux, dans l'absolu je peux, mais ce n'est pas vrai. Il y a énormément de responsabilités, de contraintes, de rendez-vous, de trucs, de machins, donc même si dans l'absolu je peux, mais en réalité je ne peux pas. Donc ce n'est pas aussi simple que ça si je veux je peux. Non en fait, pas du tout. Et cette croyance nous pousse à croire qu'on est responsable de tout, tout le temps et genre tout dépend de nous et ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai du tout. Ça te pousse juste à culpabiliser pour toutes les réactions que toi tu peux avoir, mais aussi pour toutes les réactions des autres. Tu t'angoisses pour des trucs que tu ne peux même pas maîtriser, qui ne sont pas sous ta responsabilité. Tu t'épises à vouloir être parfaite, être là pour tout le monde.

Sarah: C'est non, c'est juste contre-productif, c'est juste au détriment de ta santé. Il faudrait qu'on s'inspire un petit peu des je m'en foustistes. Il ne faut pas aller jusque-là, mais franchement des fois ils sont, voilà, ils ils peuvent donner 2 3 leçons de vie parce qu'ils arrivent à se détacher de tout un tas de choses, à prendre énormément de recul. Vraiment les je-m'en-foutistes, c'est un peu abusé parce que tu ne peux pas créer de société avec des je-m'en-foutistes. Mais voilà, de temps en temps, en avoir un dans son cercle pour se dire je suis tellement loin de lui. Attends, je vais essayer de m'en rapprocher un chouïa, pas beaucoup, mais un chouïa, histoire de de prendre de la distance avec ma version à moi qui est dans l'hyper contrôle. Que ce soit dans le travail, enfin tu es là, tu arrives, tu veux bien faire ton boulot, mais tu t'inquiètes parce que ton collègue, il ne fait pas le sien correctement, tu t'inquiètes parce que la famille, elle n'est pas assez présente pour le patient, tu t'inquiètes parce que voilà, tu estimes que la directrice, elle devrait être plus comme ci, plus comme ça, que l'entreprise, elle devrait émettre plus de moyens là et puis enfin moi je me vois quoi, défendre des idées, mais lâche l'affaire en fait Sarah, c'est comme je dis saisissez, ce n'est pas à ton père, enfin ce n'est pas à moi. Puis tu es là, il y a une mauvaise ambiance des fois parmi tes collègues, tu veux essayer de d'assainir les relations, de temporiser, de oh là là, mais non non en fait, non tu ne peux pas gérer tout ça.

Sarah: Pareil ensuite quand je suis tombée enceinte, fallait que des habits lavés avec eux une lessive faite maison, fallait que j'ai q des produits faits maison, que je me suis mise une pression de malade à vouloir contrôler toute la sphère du bébé qui n'était même pas encore là et de toute façon j'ai essayé de contrôler chaque seconde de sa vie pendant les 2 premières années, il a fallu que la deuxième arrive et que je fasse un vrai travail sur moi pour que je lâche prise sur énormément de choses. Mais rien qu'à me souvenir de l'état dans lequel je me mettais, j'ai envie de me donner des claques. Franchement, j'ai envie de me, j'ai envie de me taper. Donc toi qui m'écoutes, tu es certainement hors de ton cercle de contrôle la plupart du temps. Voilà je me mettrai ma main à couper parce que c'est une des raisons pour lesquelles on arrive à un épuisement. Je dirais même c'est 2 raisons pour laquelle on arrive à un épuisement, tu vois si on mettait de côté l'impact des autres sur nous comme le harcèlement, la surcharge de boulot qu'on peut nous imposer, tout ça tout ça. Là vraiment je reste avec moi et moi même, c'est la pression que tu te mets et c'est le fait de vouloir être dans l'hyper contrôle parce qu'encore une fois ça te rassure, tu as l'impression en fait d'être moins débordé lorsque tu essayes de tout contrôler, voilà, mais si ça reste contre productif et tu tapes, tu te tires une balle dans le pied plus qu'autre chose. Alors pour savoir si tu es hors de ton cercle de contrôle, est-ce que tu te dis que tu n'es pas à la hauteur Tu te dis, je ne vais pas faire ce truc-là parce que je ne vais pas y arriver.

Sarah: Tu te dis, je ne vais pas aller là-bas parce que j'ai peur que ça ne se passe pas comme prévu. Tu es là toujours à te demander pourquoi les autres font tel truc ou tel truc Pourquoi elle m'a parlé comme ça Pourquoi elle est passée d'abord chez lui Pourquoi ils se sont envoyés des messages Voilà, ça c'est des pensées qui peuvent être hors de ton cercle. Il y a un truc très simple, c'est vraiment à chaque fois te demander, est-ce que j'ai un vrai pouvoir d'action là-dessus Si c'est oui, c'est très bien, plan d'action, objectif, smart et tout. Si c'est non, alors tu lâches l'affaire et tu respires, vraiment cohérence cardiaque et tu passes à autre chose sur laquelle tu as réellement un pouvoir. Et pour apprendre à revenir dans son cercle de contrôle, parce que ce n'est pas aussi simple, il ne suffit pas de dire les choses pour qu'elles se fassent, pour qu'elles prennent place dans notre quotidien, ça serait beaucoup trop facile. La vie serait beaucoup beaucoup trop drôle. Non, en vrai, la vie serait trop chiante. Donc non non, ce n'est pas aussi facile lorsque tu as un objectif en tête et que tu veux le mettre en place et que ça nécessite quand même de la force mentale, ça nécessite du temps, du temps, de la répétition et même de la motivation.

Sarah: C'est pour ça que moi je recommande d'être coaché. Voilà, on ne va pas se mentir, c'est ça qui fait la différence, c'est le fait d'avoir un peu comme un garde-fou, quelqu'un qui est là, qui te pousse, qui te booste, qui tire, qui t'engueule parfois, qui des petits coups de pied au cul, c'est comme ça qu'on avance parce que tu auras tendance à résister, tu auras tendance à lâcher l'affaire étant donné que tu n'es pas dans ta meilleure version, tu vois tu n'es pas dans ton, tu n'es pas en forme quoi. Tu es quand même en épuisement. Donc c'est normal de ne pas savoir aller jusqu'au bout d'un objectif. C'est la définition même d'un épuisement. Mais du coup, suivre un programme et être coaché, c'est c'est ce dont tu as besoin. Mais en attendant, pour revenir dans ton cercle de contrôle, tu peux déjà lister ce qui est dans ton pouvoir. Je ne contrôle pas la réaction de mon boss, mais je peux préparer ce que je vais lui dire.

Sarah: Il a des scènes qui se répètent dans le milieu professionnel, il y a des événements qui se répètent et bien au lieu de refaire toujours la même chose et de terminer toujours de la même manière, je peux faire mon propre scénario et le répéter en mode visualisation pour que je puisse, pour que ça prenne vie la prochaine fois que l'événement va se répéter. Je peux par exemple pratiquer le lâcher prise actif qui n'est pas bon, ce n'est pas le fait, ça ne veut pas dire que je vais abandonner et que je vais baisser les bras, c'est juste de, ça veut dire que je vais choisir de ne pas gaspiller mon énergie là où ça ne sert à rien. Encore une fois, je reste consciente de mes choix à partir du moment où j'estime qu'un truc qui n'est pas dans mon cercle de contrôle, je lâche l'affaire parce que de toute manière, je n'ai pas d'impact dessus. Mais je peux être dans mon cercle d'influence, je vais aller peut-être demander à quelqu'un qui est plus compétent que moi, qui a plus d'accès ou je ne sais pas quoi et je vais lui dire écoute, il y a ce souci-là, peut-être que tu peux toi y faire quelque chose. On est plutôt dans l'influence que dans le réel contrôle ou le pas contrôle du tout. Je peux utiliser des phrases, des mantras, je fais de mon mieux avec ce que je peux contrôler, je peux en faire un vision board, je peux l'encadrer, je peux me me dire ce qui ne dépend pas de moi, je le laisse aller et je peux en faire un dessin, je peux en faire une broderie et juste histoire que mon mon cerveau comprenne que c'est vers ça que je veux aller. Je peux aussi me créer une routine, une routine de retour au centre, c'est à dire que quand je commence à partir en vrille, pause, respiration et on revient à l'essentiel. Comme je peux faire, je peux me poser la question, sur quoi je peux agir là maintenant tout de suite.

Sarah: Ici et maintenant qu'est-ce que je peux concrètement faire pour améliorer ce truc-là Je fais de mon mieux, si je ne peux rien faire, écoute je ne peux rien faire. Et enfin, je peux écrire mon cercle noir sur blanc où je dessine 2 colonnes et puis voilà ce que je contrôle, voilà ce que je ne contrôle pas. Du coup à chaque fois que j'ai un doute, que j'ai le stress qui monte, je reviens à ma colonne, ça je contrôle, ça je ne contrôle pas. Et si quelqu'un me reproche de ne rien faire, déjà je fais ce que je veux. Mais ouais tu on pourrait te dire tu devrais faire quelque chose, tu devrais te bouger, tu ne peux pas rester sans agir. Oui, mais je vais quand même agir dans mon cercle de contrôle. Ce n'est pas de ne rien faire, c'est juste agir intelligemment ou exactement le terme, c'est de manière efficiente. C'est-à-dire que je dépense le moins d'énergie pour un maximum de de résultats.

Sarah: On peut revenir à lié au militantisme, personnellement avant j'ai laissé mis, j'ai laissé mon mon âme, mon mon énergie, mon temps, mon argent, mais qu'est-ce que j'ai donné C'est, j'estime avec du recul, j'estime que ça n'a pas été d'une grande utilité. Ça a fait le boulot, on était super actifs, on a été dans des délégations, on a emmené des des voilà on a fait de l'humanitaire, on a pris des médocs, des jouets pour les gosses, on a sensibilisé au niveau de la région, on a fait fermer des magasins au niveau du boycott, vraiment on a fait plein de choses qui ont eu un impact positif sur certaines personnes, sur un tout petit chiffre d'affaires d'une journée ou d'une après-midi et qui a fait beaucoup de bien aussi aux gens qui nous ont accueillis dans les pays où on a été. Donc si on a enfin l'impact il n'était pas nul non plus, il était positif. Mais au vu de l'énergie que moi j'y avais mis, j'estime que le résultat n'était pas n'était pas conséquent. Donc aujourd'hui, pour presque le même résultat, je dépense beaucoup moins d'énergie. Je ne suis plus dans l'associatif, je ne peux pas me le permettre pour l'instant, peut-être qu'un jour j'y retournerai, mais voilà, je boycotte toujours, j'en parle toujours autant, je suis ostentatoire de chez ostentatoire avec mes convictions et tout, donc j'estime que voilà après on peut toujours faire des donations aujourd'hui à distance, tu n'as pas besoin d'aller sur place et compagnie. Le résultat y est quasiment le même, mais je dépense beaucoup beaucoup moins d'énergie et de temps. Donc j'estime que parfois le vrai courage c'est dire là, ce n'est pas à moi de porter ça, ce n'est pas à moi de m'occuper de ça, ce n'est pas ma responsabilité, je vais aller voir ailleurs, je vais aller m'occuper de mes responsabilités pour de vrai.

Sarah: Donc si je peux résumer cet épisode, je dirais que tu n'es pas responsable de tout, tu n'es pas à réparer ce qui ne t'appartient, tu n'as pas à porter ce qui ne t'appartient, tu peux choisir de protéger ton énergie, ton espace, ton équilibre et puis de de les mettre, de les investir dans réellement les choses que tu peux pour de vrai contrôler et qui peuvent aider les autres, t'aider toi, bref qui font tourner la société au final. En tout cas n'hésite pas à aller voir le contenu des 3 semaines exactement du programme Starter anti burn-out. Honnêtement si tu te sens épuisé, pas top et que tu as des doutes et tout, je je pense que dans tous les cas il te fera énormément de bien, c'est un programme à quarante-sept euros et moi je reste toujours comment dire disponible via WhatsApp ou Telegram pour t'aider et te guider si besoin. Mais c'est vraiment tu te donnes un mois devant toi pour un travail d'introspection, la base de la base, c'est vraiment la base de la base, mais ça te donnera une idée des choses que tu dois changer et comment commencer à les changer. Et après pourquoi pas aller beaucoup plus loin et rejoindre le programme Kintsugi où là tu es parti pour 5 mois de coaching pour vraiment concrétiser finalement cette cette idée qui paraît folle aujourd'hui à savoir, écoute je sors du burn-out et j'évite les rechutes et en et en plus je suis heureuse et j'ai une vie harmonieuse quoi. Bien évidemment ce n'est pas un rêve et c'est accessible à tout le monde, c'est juste qu'il faut faire le travail nécessaire sur soi avant tout. En tout cas merci plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le café des Burns, tu peux me laisser un avis, me mettre 5 étoiles sur la plateforme de Apple Podcast.

Sarah: Tu peux partager cet épisode sur les réseaux autour de toi, on ne sait jamais le bien qu'il peut faire. Et puis si tu veux qu'on échange écoute bienvenue sur Telegram, Instagram, WhatsApp, je reste disponible et accessible, n'hésite pas et sinon on se casse la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là booste ton feel good.