Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: Dans ce podcast, tu peux trouver différents témoignages, différents parcours sur le burn-out, mais vraiment le burn-out lié soit à un harcèlement moral, soit à une surcharge de travail. Cet épisode est différent parce que Louise de instant de Louise va nous parler de son bord-out, c'est-à-dire de l'ennui et du désintérêt total dans son travail. Mais on parlera aussi de ses routines tricots qui lui permettent justement de se poser, de se détendre et de prendre soin d'elle. Coucou, bienvenue au Café des Burbues, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière naturopathe et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine, que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, fatigue, stress, mésestime,

Speaker B: mais aussi

Speaker A: résilience, espoir, reconversion et surtout psychothérapie. Dans le descriptif de l'épisode, tu trouveras un lien qui te permettra de réserver ton appel diagnostic. C'est un appel pendant lequel on va discuter. Moi ça me permettra de poser des questions, de cerner ta situation, voir où est-ce que tu en es et voir si je peux t'aider. Si je peux le faire, je t'explique comment, sinon je t'oriente vers d'autres solutions qui me paraissent plus pertinentes. C'est un appel sans engagement, ce n'est pas un guet-apens non plus. Si tu veux avoir des infos sur mon accompagnement et même sans prix, tu peux juste aller sur mon site, tu trouveras ces informations. L'appel, il est vraiment là pour nous permettre de discuter, de voir si le feeling passe et surtout si ça vaut la peine de le prendre cet accompagnement.

Speaker A: Mais sinon pour soutenir le podcast, tu peux me laisser un avis, je le lirai aux prochains épisodes et tu peux me mettre cinq étoiles sur Apple podcast, ça permet vraiment de le rendre plus accessible et donc de le faire vivre. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.

Speaker B: Bonjour, je m'appelle Louise et je suis ingénieure forestier de formation. Suite à un Bore out, je me suis reconvertie et je suis maintenant créatrice de patrons de pré-cours. Alors j'ai lancé mon activité en deux-mille-treize. J'ai déjà dès dès la fin de mes études, je savais que je ne passerais pas ma vie dans dans le milieu forestier. Mes études étaient intéressantes, mais c'était pas le le truc qui me passionnait. Donc j'ai eu mon diplôme en septembre, j'ai été diplômée en en septembre deux-mille-neuf et j'ai travaillé un petit peu dans la forêt. J'ai eu un premier CDD de 6 mois et ensuite j'ai signé encore un deuxième CDD de deux ans dans une autre structure. Et c'est pendant ce CDD de deux ans je je me suis vraiment rendu compte que voilà, je n'étais pas partie pour pour continuer là-dedans et que j'ai décidé d'arrêter.

Speaker A: Et à la base, c'était vraiment voulu. C'était voulu ou c'est quelque chose qu'on t'a conseillé

Speaker B: Oui, c'est moi qui ai choisi au fur et à mesure, mais en fait, je me suis un peu laissée porter par les flots. Depuis depuis gamine, je n'ai jamais eu de difficultés à l'école. Donc tu es en seconde, j'étais bonne en maths, en bio, en machin, ça m'intéressait, les sciences m'intéressaient, j'ai fait un bac s et puis puis j'ai eu mon bac et en fait en terminale, tu vois j'ai eu mon bac sans sans faire d'effort. J'avais des bonnes moyennes, j'avais des bonnes notes sans avoir à travailler. Donc à partir de là, je savais que si j'allais en fac, je ne foutrais rien parce que parce que s'il n'y avait personne. En fait j'avais un un super prof de bio en en première et et terminale qui m'avait vraiment dit, mais tu as un bon esprit pour, voilà pour faire de la recherche, pour répondre, réfléchir à des questions et tout ça et donc je m'étais dit ah je veux faire de la recherche et faire de la recherche, voilà c'est une thèse ou alors c'était l'ENS, l'école les écoles nationales supérieures. Donc j'ai fait de mes deux ans de prépa et pendant ma première année de prépa, je me suis rendu compte que passer du temps dans un labo à faire des trucs, ce n'était pas ce qui m'intéressait, que j'avais besoin d'être dehors. Donc pendant les deux ans de prépa, à la fin des deux ans de prépa, on passe des concours et il y avait des concours vers différentes écoles et différentes écoles, notamment d'agronomie.

Speaker B: Et moi, je voulais un boulot qui me permette d'être dehors. Et donc, dans ces écoles-là, il y a il y a donc la formation d'ingénieur forestier. C'était mon choix moi, mais peut-être plus par élimination que par vocation quoi. Donc je n'ai jamais eu à réfléchir à qu'est-ce que j'ai vraiment envie de faire Et pendant mon stage, je l'utilise, c'est là que j'ai repris le tricot parce que j'étais toute seule, je m'ennuyais. Je suis tombée sur de la laine et des aiguilles et c'est comme ça que j'ai j'ai réappris le tricot toute seule et que et qu'après j'ai j'ai pas décroché. Mais déjà pendant cette cette année de césure avec mes stages à l'étranger, je savais que je que je ne posterais pas super longtemps dans la forêt.

Speaker A: Quand elles viennent me voir, on cherche toujours les causes de leur épuisement parce que c'est comme ça qu'on peut vraiment identifier les actions à mener par la suite et c'est toujours en lien avec des études qui ont été menées parce que le CPE nous les a conseillés parce que la famille nous a dit qu'il fallait faire ça qu'il fallait faire ci c'est là où tu vas trouver du boulot c'est là où tu vas être bien payé mais c'est pas forcément en lien avec une vocation comme tu disais s'il n'y a pas eu cette question qu'est-ce que j'ai envie de faire plus tard et finalement quand tu fais un boulot juste parce qu'il est bien valorisé par l'état ou parce que il s'est bien vu enfin bref quand c'est des des raisons non motivantes à un moment donné ou un autre ça va bugger à un moment donné ou un autre tu vas soit faire un burn-in un bor out ou un brown out et d'ailleurs du coup on va parler un peu de ton cas plus précisément qui n'était pas un burn-out mais plutôt un bor out parce que finalement tu n'étais pas surmené par le travail c'est le travail en lui-même que tu n'appréciais pas.

Speaker B: C'était oui moi j'y trouvais pas mon compte et clairement mon tricot qui m'attendait à la maison le soir était vachement plus intéressant que ce que je pouvais faire dans la journée. Donc non, moi je n'y trouvais pas mon compte. Mais en fait, dès la, même avant la fin de mes études et avant d'obtenir mon diplôme, tu vois, c'est ce que je disais. Clairement, à cette époque-là déjà, je me disais, mais est-ce que j'ai envie de travailler là-dedans. Qu'est-ce que je pourrais faire d'autre Il a fallu cinq ans avant que je décide de de me réorienter.

Speaker A: Qu'est-ce qu'ils faisaient dans ton quotidien qui

Speaker B: quoi. De de de ouais, juste d'avoir envie de rentrer chez moi et de et de prendre mon tricot, parce que vraiment à cette époque-là, j'étais, et puis je suis toujours, mais accro à mon tricot et c'est le truc qui me qui me motivait en fait à tenir ma journée, à me dire, mais ce soir, j'ai mes aiguilles, me qui me motivait en fait à tenir ma journée, à me dire, mais ce soir, j'ai mes aiguilles qui m'attendent et et j'y suis quoi. Donc c'était vraiment le truc qui m'a qui m'a fait tenir à ce moment-là. J'avais déjà commencé à y réfléchir avant même que mon contrat soit terminé. Et à cette époque-là, c'était l'explosion de Ravelry, des blocs couture, des blocs tricot. Et donc moi, j'étais, je me suis relancé à fond dans la dans le tricot, j'ai fait de la couture. Quand je suis tombée enceinte, j'étais arrêtée à cinq mois de grossesse. Pendant déjà toute cette période-là, j'avais calculé que quand j'accouchais, j'avais mon congé parental qui allait jusqu'au temps et que mon et que c'était la fin de mon contrat.

Speaker B: Donc déjà dès mon premier arrêt de grossesse, pendant ma grossesse, je m'étais déjà dit ça y est, je n'ai pas envie de retourner bosser dans la forêt. Je pense que chaque personne a des a des situations différentes et moi ce qui m'a permis et m'a aidé à me dire parce que mon mari a bien vu pendant toute pendant mon CDD des deux ans jusqu'à ce que je sois arrêtée, Il a vu mon état se se dégrader. Il se rendait bien compte que ce que je faisais la journée, ça ne me plaisait pas et que voilà. Donc ça ça, le fait qu'il soit là et qu'il me soutienne dans cette décision-là de d'arrêter de travailler dans le milieu forestier et de me réorienter sur ma création d'entreprise designer tricot. Le fait d'avoir

Speaker A: Été sensible.

Speaker B: D'avoir ce soutien-là m'a aidé aussi.

Speaker A: Et du coup, aujourd'hui, ça fait donc huit ans que tu crées des patrons de tricot. Tu as un site dans lequel il y a plein de tutos. D'ailleurs, pour toutes celles qui veulent apprendre le tricot franchement je vous renvoie vers de toute façon je mettrai le ton site dans le descriptif de l'épisode Le site il s'appelle instant de Louise et les tutos sont très clairs, très explicatifs, très accessibles aux débutants, c'est vraiment très chouette, moi je te l'ai toujours dit. Et du coup donc aujourd'hui tu as des patrons en ton actif et le tricot c'est toujours une source de relaxation pour toi même si c'est devenu une activité professionnelle.

Speaker B: C'est oui et non, ça dépend des périodes. Oui, c'est toujours relaxant et je prends toujours autant de plaisir à tricoter. Après, il y a des, il y a des périodes qui sont plus dures. Je sais que ce n'est pas lié au tricot ou pas qu'au tricot, mais je sais que voilà tous les automnes, les automnes sont des périodes un peu délicates à passer, il y a la reprise de l'école, après deux mois d'été où on n'a pas de rythme, il y a la reprise de l'école, des activités, il y a plein de choses qui qui s'accumulent d'un coup. Et je sais que l'automne pour moi le septembre octobre c'est toujours des mois qui sont qui sont difficiles à vivre et donc ces périodes-là, il ne faut pas imaginer, maintenant je le sais, mais il y a une époque où j'essayais quand même de de créer de nouveaux patrons à cette époque-là et clairement je n'ai pas l'esprit à ça donc maintenant je j'essaye de ne pas me mettre d'objectif de création de patron ou de nouvelles sorties sur ces périodes-là parce que je n'y arrive pas. Mais il y a des périodes où où il y a, ça m'ajoute du stress parce que je suis sur un nouveau patron, que j'ai des deadlines, que j'ai j'ai des délais à tenir et que ça rajoute du stress, puis d'autres fois où c'est le c'est le juste le plaisir de d'enchaîner les mailles tranquillement.

Speaker A: Donc en fait ça fait ça rejoint la fameuse connaissance de soi où tu sais que en automne faut pas te mettre la pression parce que tu es déjà assez bouleversé par la reprise et compagnie mais ça c'est c'est très important parce que d'autres n'en ont même pas conscience et du coup chaque automne par exemple une autre saison de l'année ou un autre moment de l'année elles sont déjà bousculées par le contexte en lui-même mais elles ne savent pas que à ce moment-là faut qu'elles lèvent le pied parce que elles sont déjà à leur maximum parce que elles sont déjà perturbées par tel ou tel événement et du coup elles continuent à fournir autant d'efforts et c'est comme ça qu'on va jusqu'à la phase de l'effondrement donc la connaissance de soi juste ça paraît genre le truc trop tendance trop perché trop laisse-moi tranquille j'ai des vrais problèmes moi pour que tu me parles de connaissance de soi mais il n'empêche que c'est un outil qui te permet vraiment de savoir quand est-ce que tu peux te donner à fond et quand est-ce qu'il faut lever le pied.

Speaker B: Ouais et puis même en même en se connaissant parce que je le sais là genre je te je te le dis que je sais que tous les automnes et il n'empêche que chaque année j'essaye, je me dis allez je vais faire je vais il faut que je gradins un nouveau patron Cet automne là, par exemple, au mois de septembre, je n'avais pas de tricot et je m'étais dit j'ai un j'ai un modèle de pull que j'ai envie de faire Et en fait, je n'ai pas travaillé dessus depuis le, je n'ai pas travaillé dessus du tout de l'automne parce que je m'étais dit, mais il faut que je le grade, donc je fasse tous les calculs de taille pour de nombre de mailles de rang, tout ça que pour toutes les tailles avant de pouvoir le tricoter. Mais du coup, en fait, je n'avais rien de prêt début septembre et donc je n'ai pas bossé dessus en vrai sur septembre. Donc tout le mois de septembre, je n'ai pas tricoté. Et c'est début octobre que je me suis dit non, mais Louise, tu n'as pas tricoté du mois. Et en fait, moi, je le sentais que tu vois, tu tu tournes en rond, tu machin et puis en fait ça ça ça marche pas quoi ça il y avait un truc qui qui ne cliquait pas, qui manquait et et donc j'étais exposante à Needti et pour Needti, il me fallait un petit projet facile pour pouvoir tricoter dessus. Donc je me suis dit, tiens, j'ai un vieux patron faudrait que je le retricote.

Speaker A: Alors juste en précise Night Eat c'est un festival non c'est un salon de laine à Lyon et du coup tu voulais avoir quelque chose à tricoter pendant ces deux jours. Voilà

Speaker B: en fait j'étais explosante donc j'avais mon stand et je voulais avoir un petit projet facile et donc c'est là que j'ai repris mes aiguilles, j'ai acheté ma laine et j'ai monté mes mailles, j'ai tricoté mon bonnet et et ça m'a relancé en fait sur truc. Il m'a déjà il m'a fallu plusieurs années avant de de vraiment me rendre compte que, mais oui Louise l'automne tu c'est une saison difficile pour toi déjà mettre le doigt dessus, de le reconnaître et de De l'activer. Voilà de mettre les mots dessus, c'est pareil. Il ne faut pas imaginer que je vais faire des gradations de la rédaction de patron pendant les quinze jours de de de vacances, ce n'est

Speaker A: pas possible.

Speaker B: Donc il faut que mon patron soit prêt avant. C'est en fait pour moi, c'est une période fatigante Noël. Alors c'est une période qui est super chouette parce qu'il y a quand même quelque chose de magique. J'adore l'hiver, les petites lumières, les décos et tout, c'est un truc que que j'aime vraiment beaucoup et chouette. Mais il y a aussi le fait de se dire, on va passer du temps avec la famille de l'un, puis avec la famille de l'autre, tu es à la route, tu es à machin. Et en fait, c'est super chouette de retrouver tout le monde, mais c'est aussi fatigant. Et généralement tu sors de là et et jusqu'après le nouvel an en fait Tu as toute cette période entre Noël et le nouvel an où tu revois plein de gens, c'est super chouette et tout et en même temps, mais à la fin tu en sors et tu fais ah c'était des vacances. En fait

Speaker A: il faudrait des vacances après les vacances. Il faudrait des vacances, mais

Speaker B: souvent c'est c'est c'est l'avantage d'être auto-entrepreneur et d'être à mon compte. C'est que je gère mon temps comme je veux. Oui. Et bon clairement, si je ne crée pas de patron, si je ne communique pas, si je ne fais rien, au bout d'un moment je n'ai pas de revenu. J'ai, je je ne fais pas de vente et ça ne marche pas. Mais c'est aussi un avantage, c'est de pouvoir me dire, là tu vois, je sais que l'automne, je n'y arrive pas et je lève le pied sur l'entreprise et je fais d'autres choses.

Speaker A: Autant être à son compte, bien tu es à ton compte, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune sécurité des fois tu fais des ventes des fois tu n'en fais pas donc des fois tu as des revenus entre guillemets des revenus je sais que les gens trouvent les coachs trop chers mais en fait si vous aviez une idée de tout ce qu'on paye comme taxes et compagnie enfin bref petite parenthèse pour dire que être entrepreneur certes tu as la liberté de choisir tes horaires de travail tu peux lever pied quand tu en as envie tout ça mais c'est beaucoup de travail et il y a toute l'insécurité qui va autour en fait c'est que dans la vie on peut pas tout avoir.

Speaker B: Non. Soit tu veux avoir Et avoir le fait que que mon mari soit là et ait un revenu fixe, ça aide aussi à Oui, je

Speaker A: suis d'accord.

Speaker B: Continuer dans à continuer dans cette, on serait tous les deux indépendants. Honnêtement, je, on ne travaillerait pas de là-bas, je n'aborderai pas mon travail et cette ce besoin de me reposer ou quoi que ce soit, de de prendre soin de moi ou de

Speaker A: donc tous les deux travaillent sur internet et avec l'insécurité qui va avec mais enfin tu vois c'est après c'est s'adapter en fait chacun son tour en gros donc ils arrivent quand même elle lui arrive à avoir du temps pour l'un et pour l'autre et pour les deux mais c'est un planning c'est chacun son tour et chacun doit avoir son temps à lui et comme tu dis il y a des personnalités quand elles passent comme ça dans des groupes quand elles sont en dans un contexte de lien social et tout ça les épuise ça veut pas dire que vous êtes nuls ou je sais pas quoi c'est vraiment des traits de personnalité où vous absorbez tellement les émotions des autres et tout ça que quand tu passes deux semaines à voir la famille à taper discuter tout ça te lessive et tu as besoin de dormir après d'autres personnes elles vont être boostées par le groupe donc ça c'est une histoire de connaissance de soins encore une fois et à partir du moment où tu sais que voir la famille ça t'épuise bien tu as intérêt à caler deux trois jours de repos juste après si tu ne veux pas rentrer comme ça en phase de résistance parce que tu vas fournir des efforts alors qu'en réalité tu es très très fatigué et pour revenir un peu à ton histoire de tricot tu disais tu devais grader un patron donc c'est quelque chose qui nécessite de la réflexion et tout ça et tu n'arrivais pas à t'y mettre parce que tu manquais de motivation du coup tu as pris un projet beaucoup plus simple où le patron il était là où il fallait juste monter tes mailles et tricoter et le fait d'avoir pris une action petite et facile à mettre en place ça t'a motivé pour ensuite attaquer des projets un peu plus compliqués je dis souvent que c'est en faisant que la motivation va venir ce n'est pas en dormant ce n'est pas en attendant qu'elle vienne toquer à ta porte et viens je t'emmène on va faire des trucs donc c'est il faut en fait se mettre en route et faire quelque chose de très petit quelque chose de très accessible de très facile

Speaker B: Sans sans se fixer

Speaker A: de gros objectif objectif. Voilà. Ne pas

Speaker B: se mettre en échec. Voilà. Ne pas se mettre en échec. Clairement, le le gros objectif d'avoir à grader mon patron pour pouvoir le tricoter, c'est un c'est un truc qui me demandait trop de trop d'espace cerveau que je n'avais pas de disponible.

Speaker A: Non mais c'est ça. Non c'est vraiment ça alors

Speaker B: que Et du coup et du coup le le fait de juste me dire j'imprime une feuille parce que le patron je l'avais déjà et en fait le fait de me dire je le retricote, du coup je l'ai re-gradé et je vais le republier et ça ouais ça a relancé les choses mais il a fallu que je parte d'un truc et clairement l'automne, là c'était cet automne, mais c'est tout le automne que je devrais être comme ça, c'est de me dire d'avoir toujours un projet facile à portée de main qui soit prêt là à côté de moi avant que septembre arrive pour pas me retrouver au mois de septembre sans tricot et elle me dit ah mais il faudrait que je grade avant de pouvoir le tricoter.

Speaker A: Vraiment ouais tout ça pour insister sur le fait que quand tu es, je parle pour toutes celles qui sont voilà au fond de leur lit tellement qu'elles n'ont plus d'énergie rien du tout ça sert à rien de se dire vas-y dès la semaine prochaine je vais courir pendant trente minutes tous les jours beaucoup trop et tu vas jamais les faire ces trente minutes et du coup tu ne vas rien faire du tout donc autant partir sur quelque chose de très petit très accessible et très facile et c'est en faisant ces toutes petites actions que petit à petit tu pourras attaquer des projets un peu plus ambitieux mais c'est clairement en faisant et notamment des activités créatives parce que l'activité créative qu'elle soit tricot couture dessin scrapbooking ça alimente la motivation vraiment ça met beaucoup de de bien-être en la personne et ça l'est vraiment ça met beaucoup de de bien-être en la personne et ça l'aide du coup à avoir un peu plus de sérotonine un peu plus d'énergie pour attaquer d'autres projets un peu costauds. Du coup aujourd'hui est-ce que tu as des routines bien précises toi pour le tricot par exemple Pour la partie vraiment tricothérapie tu vois pas la partie professionnelle

Speaker B: Ouais tricoplaisir mais alors clairement alors j'ai la chance d'avoir j'habite à la campagne et j'ai une pièce qui est rien qu'à moi, C'est mon bureau atelier et avant de monter tricoter, je me fais toujours un thé, je me prépare mon plateau, donc j'ai ma théière de thé, ma tasse, un carreau de chocolat, un petit gâteau et je monte ça dans mon atelier. Et souvent jamais j'allume mes petites lampes, j'ai des petites, une petite guirlande lumineuse ou une bougie, un truc qui, voilà, avoir une petite lumière douce. Et voilà, j'ai mon canapé monté, mon biscuit et et je tricote comme ça.

Speaker A: Et ça pourrait durer combien de temps cette histoire

Speaker B: Si les enfants ne viennent pas me voir des heures, mon mari sait que, il vient me voir un quart d'heure avant de passer à table en me disant, Louise dans un quart d'heure on passe à table et après on a une grande cloche en bas de l'escalier et il fait sonner la cloche, mais il sait que généralement entre le moment où il fait sonner la cloche et je le moment où vraiment je suis à table, il y a cinq à dix minutes tu vois, parce que voilà quoi.

Speaker A: Parce que c'est trop de la drogue, c'est un tes tricots. Ça fait du bien. Mais ceci dit ça fait du bien non non ça fait du bien vraiment pour plusieurs choses ça je te dis tout ce qui est créativité ça a été prouvé que ça fait un bien fou à l'esprit malade entre guillemets et après tout ça booste aussi la mémoire ça soulage certaines douleurs c'est vraiment un outil thérapeutique à prendre en compte sérieusement pour finir qu'est-ce que tu pourrais dire tu sais qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil à une nana du coup épuisée qu'elle soit en burn-in en burn out qu'importe à partir du moment où elle écoute ce podcast c'est qu'elle n'est pas bien au quotidien qu'est-ce que tu pourrais lui donner comme conseil

Speaker B: De prendre le temps, de ne pas chercher à aller vite parce que le chercher à aller au, de ne pas viser le résultat tout de suite. Je ne sais pas comment dire, de ne pas, de ne pas être fixé sur la fin du projet, mais de profiter du projet et de du fait de le faire et de travailler dessus et de célébrer toutes les petites victoires quoi. Le rang qu'on vient de finir, le motif qu'on vient de finir sans se dire ah je n'ai pas fini mon pull. Je l'ai pas encore fini de pas se concentrer sur le fait qu'il soit pas féminine mais juste de se concentrer sur le fait de de profiter du moment juste passer à le faire

Speaker A: Et on peut très bien faire le parallèle avec tout le travail de reconstruction d'une nana épuisée, c'est certes tu as en vue l'état désiré comme ça ça te permet de savoir vers où tu vas aller donc par exemple pour le tricot c'est le pull tu as l'image du patron enfin tu as l'image du pull sur le patron et bien toi qui es fatigué tu as tu as l'image de ton état idéal vers lequel tu as envie de tendre mais après tu le gardes en tête juste comme source de motivation et non une source de stress où tu dis punaise quand est-ce que je vais y arriver et d'ici là tu apprécies chaque étape chaque défi relevé chaque étape passée réussite ou non d'ailleurs parce que comme dans le tricot on va apprécier chaque rang et chaque motif et des fois on rate le motif on rate les mailles et c'est tout on détricote et on recommence mais on apprécie quand même toutes les étapes pour arriver à ce fameux tricot et bien toi qui veux te reconstruire après un épuisement il faut apprécier chaque étape et même quand tu en fais une et elle n'est pas réussie c'est pas grave j'analyse je recommence et après quand je vais réussir je vais me dire ouais tu as vu heureusement que j'ai revu le truc maintenant je sais mieux le faire et ne pas être pressé d'y arriver parce que dans tous les cas ça va mettre du temps de toute façon il n'y a personne il n'y a pas de solution miracle ça va mettre du temps donc autant l'accepter Louise, merci beaucoup.

Speaker B: Merci à toi Sarah.

Speaker A: Et puis à très vite.

Speaker B: Merci à toi. À très bientôt.

Speaker A: Pour le récap de l'épisode, je dirais qu'un épuisement n'est pas toujours en lien avec une surcharge de boulot, un surmenage genre je suis débordée, dépassée par les événements, non ça peut être en lien avec un ennui total, un désintérêt total, vraiment un travail qui ne nous parle pas ou un quotidien qui manque de de peps, qui manque de challenge, qui manque de curiosité intellectuelle, vraiment le le plat, le vide peut malheureusement aboutir aux mêmes étapes du burn-out, donc au même stress, à la même fatigue, à la même mésestime, à la même dévalorisation, au même maux physiques, à ma vie, d'où l'intérêt de faire un travail d'introspection parce que c'est indispensable pour faire des choix en fait au quotidien de façon assez facile étant donné que c'est simple, c'est aligné avec mes valeurs, je je suis ok avec ce que je décide. Et en plus ça va te permettre de bien cibler ta voie professionnelle et je dirais même plus que ça, c'est dans quel environnement professionnel je vais me sentir épanoui. C'est-à-dire que des personnes, elles ont besoin de la sécurité, préfèrent être salariés donc c'est tout en pis. Je quitte l'entrepreneuriat pour rejoindre un un employeur alors que d'autres bien au contraire, elles veulent plus d'autonomie quitte à risquer cette fameuse insécurité et là elles vont quitter le salariat pour aller dans l'entrepreneuriat. Mais tout ça c'est parce qu'elles se connaissent et c'est à base de tout au quotidien, mes réactions, mes comportements, qu'est-ce qui me fait du bien, qu'est-ce qui me nourrit, qu'est-ce qui me rend ouf, qu'est-ce qui m'épuise, tout ça fait partie de la connaissance de soi parce que ça va te permettre d'anticiper, de prendre des précautions, de prévoir des choses avant, pendant, après pour éviter justement de soit tomber dans la phase de résistance ou même tout simplement ça va t'aider à remonter la pente parce que tu viens tout juste de faire un vrai burn-out. Et enfin, la motivation se développe, se nourrit, s'entretient au quotidien avec des petites actions notamment les les activités créatives, les loisirs, les hobbies, bref ce qui te fait du bien. Pense à ce qui vraiment te fait du bien et fais-le petit à petit, ne ce que dix quinze minutes par jour et tu pourras augmenter que ce soit tes routines self care ou tes objectifs ou je sais pas moi un truc de sport ou les changements alimentaires bref tu pourras attaquer des projets un peu plus ambitieux merci plus plus pour ton écoute Alors dans le descriptif de l'épisode, je te mets le site et le compte Insta de Louise, tu pourras aller voir ce qu'elle fait et puis pourquoi pas te lancer dans le tricot et profiter de ses bienfaits. Vu que cet épisode sort le vingt-sept décembre et bien je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année, un happy new yeah et je te dirai profite de ce nouveau départ, profite de cette nouvelle année pour partir sur de bonnes bases, pour prendre les bonnes décisions, pour te mettre en priorité, pour mettre de la place pour toi dans ta vie, pour être un petit peu égoïste, why not, vraiment pour que tu puisses prendre soin de ta santé physique et mentale.

Speaker A: Choisis de te faire aider, c'est beaucoup plus simple, ça va beaucoup plus vite et au moins tu es sûr d'avoir les bonnes fondations, de faire un bon travail et qu'il est correct, pertinent, intelligent et et voilà tu vas cesser de tourner en rond et tu vas aller droit au but et et tu vas atteindre tes objectifs en te disant que l'année deux-mille-vingt-deux, c'est la tienne. Je te souhaite vraiment de l'exploiter au maximum. Je te souhaite le meilleur, sachant que ce ton estime de soi. Dans tous les cas, si tu veux me poser une question, bien tu sais où me trouver, je répondrai avec grand plaisir et d'ici là, bonne année et surtout booste ton feeling.