Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: Alors cette semaine j'ai l'honneur d'accueillir Sonia de la business girl academy qui va nous parler de son parcours salarial. Aujourd'hui elle est business et ça depuis 6 ans, mais on va se focaliser sur les raisons pour lesquelles elle a basculé vers l'entrepreneuriat et tu verras que finalement un épuisement n'est pas toujours lié à une surcharge de travail, mais des fois il est lié à une perte de sens donc on va parler plus de brown out ceci dit les symptômes sont les mêmes

Speaker B: et les étapes sont les mêmes.

Speaker A: Bienvenue au Café des Burmes, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et coach anti burn-out et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine que ce soit en solo avec une nana inspirante et bien on parlera dévalorisation, échecs, déprime mais aussi résilience, reconversion et surtout ton envie de faire les choses tout en étant accompagné avec une méthode bien adaptée à tes besoins et tes ressources, je t'encourage à réserver ton appel diagnostic, tu le lien dans le descriptif de cet épisode. Maintenant, détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.

Speaker B: Bonjour Sonia.

Speaker C: Bonjour Sara comment tu vas

Speaker B: Ça va très bien et toi

Speaker C: Ça va super merci

Speaker B: merci pour l'invitation.

Speaker C: Je suis très heureuse.

Speaker B: Oui avec plaisir. Petite anecdote en fait moi j'ai connu Sonia où elle était la première formation de marketing pour moi. Donc quand je me suis lancée dans l'entrepreneuriat j'avais besoin de savoir comment gérer un peu tout ce qui est site internet, réseaux sociaux et tout ça. En fait la business class, non c'était quoi lifestyle money lifestyle. Life style business. Voilà la monnaie lifestyle business c'était ma première formation où j'ai tout appris pour être honnête jusqu'à aujourd'hui. Ça m'arrive d'y retourner parce que je ne me rappelle plus dans Taïwan comment ça se fait parce que je me rappelle plus ce truc-là attends elle avait parlé d'un outil c'était quoi je me rappelle plus jusqu'à aujourd'hui j'y retourne encore dans cette formation je revois encore quelques vidéos pour des petits rappels tout ce qui est marketing. Mais avant d'être entrepreneur, tu étais dans le salariat.

Speaker D: Elle est entrepreneuse, j'aurais aimé,

Speaker C: mais ce n'était pas le cas. Non non, j'étais j'étais dans le salariat, oui, pendant un peu plus de quinze ans, j'ai commencé à travailler très tôt. Moi, j'ai commencé à l'âge de seize ans. En fait, c'était le tout début des contrats d'apprentissage et tu peux être en alternance et à l'école et en entreprise. Et elle m'a dit tu touches un pourcentage du smic de l'époque, ce n'était pas grand-chose, je te dis la vérité. Je crois que ma première fiche de paye, c'était huit-cents francs, Désolé, je ne suis plus toute seule.

Speaker B: Attends, moi, en plus, je suis arrivée en France, on était déjà en euros. Du coup, je ne suis même pas passée par la phase. Attends, laisse-moi calculer, j'ai aucune idée huit-cent francs ça

Speaker C: nous fait. Huit-cent francs ça doit faire entre cent-vingt et cent-trente euros.

Speaker B: Tu achètes un parfum quoi.

Speaker C: Et encore non parce que nous à l'époque on avait la chance, c'est que les parfums coûtaient beaucoup moins cher. Il n'y avait pas l'inflation d'aujourd'hui donc malgré tout, avec huit cents francs, donc cent trente euros, tu arrivais quand même à faire de belles choses, enfin de belles choses pour une jeune fille. À l'époque, c'était, c'était pas mal. Tu vois, ça me permettait d'acheter quelques fringues et puis de donner un petit peu à ma mère, histoire de rentrer

Speaker B: les courses.

Speaker C: Mais, mais voilà, c'était ça. Et donc, du coup, j'ai fait un BEP de comptabilité. J'étais persuadée que parce que j'étais bonne en maths, que je serais bonne en contrat, donc je me suis dit bon et puis c'est un peu excuse-moi, mais la seule école qui m'avait acceptée à l'époque. Donc j'ai j'ai j'ai pris un j'ai fait un BEP compta. Je me suis retrouvée dans une entreprise à à Opéra, une avenue de l'opéra, une entreprise très froide. J'ai le souvenir que, mais vraiment on me traitait vraiment comme une merde, donc en plus jeune

Speaker B: et tout.

Speaker D: Je faisais le café pour le patron, je devais caresser son chien parce que son chien venait à chaque fois à côté de moi, puis son chien était moche. En plus, il avait un oeil de travers. Il avait un problème à la queue. Il avait une boule, un à la queue. Le chien, il était dégueulasse. Le pauvre était malade, mais le chien venait à chaque fois. Alors je ne sais pas s'il sentait les ondes positives qu'il y avait il venait toujours se mettre à côté de moi et bref tout ça pour te dire qu'on m'envoyait toute la journée acheter du PQ acheter du café faire du café

Speaker C: dans les années quatre-vingt-quinze donc il y avait une grande grève de métro parce que à l'époque et bien les gens quand enfin le peuple quand ça n'allait pas, ils sortaient dans la rue, ils faisaient des vraies grèves et donc à l'époque en quatre-vingt-quinze, il y a eu une grève de plus d'un mois et demi ou cinq cent métros. Donc moi, je faisais tous les matins Clichy, opéra déjà à pied et quand j'étais là-bas, on m'envoyait, j'étais toute la journée, je marchais dans Paris à aller emmener des dossiers à droite et à gauche. Donc j'étais contente quand on me faisait sortir parce que je n'étais pas dans le bureau où j'étais enfermée, où on me demandait de faire la vaisselle, traiter des tâches, mais vraiment tu sais des trucs qui étaient inintéressants, archiver des dossiers, classer des dossiers par ordre alphabétique. J'ai fait ça, ouais, pendant pendant deux ans. Et puis j'ai eu quand même mon mon VEP comptabilité. Après, j'ai passé des degrés de comptabilité. J'ai eu jusqu'à trois degrés de comptabilité. J'ai changé d'entreprise parce que je me sentais vraiment pas bien.

Speaker C: J'étais embauchée par le patron de de mon frère qui était coursier dans une boîte de coursier et ce patron-là était tellement gentil, généreux. J'avais des primes, il me remerciait vraiment. Alors du coup, j'avais envie vraiment de donner tout ce que je savais et d'apprendre donc de comptable, je suis passée à secrétaire, j'ai fait commercial, j'ouvrais sa boutique le matin, j'ouvrais sa boutique le soir, je venais le week-end faire la lancer la facturation, j'avais les clés de la boutique à dix-huit ans, tu vois. Et il partait en vacances avec sa femme, il me laissait les clés de la boutique, ça m'a vraiment responsabilisée, ça m'a vraiment pour le coup.

Speaker B: Ça met, ça fait du bien à l'estime de soi au final, Tu es une grande personne, tu gères. J'étais

Speaker C: toute jeune tu vois et c'était cool tu vois d'avoir un patron qui était comme ça et il a été super cool avec moi. Et et le contrat s'est terminé au bout de deux ans pareil, c'était encore un contrat de de qualification. Il m'a dit je suis désolée, je n'ai je n'ai pas les moyens de te prendre hors contrat de qualification mais j'ai trouvé une annonce parce qu'à l'époque c'était encore les journaux. Dans le métro, je lisais et j'ai trouvé une annonce et j'ai appris, c'était pour une boîte d'assurance et on m'a intégré à un pôle qui s'appelle le pôle sinistre, donc la gestion des sinistres automobiles et habitation. On m'a formé comme ça pendant plus de trois mois parce qu'il quand même quand même apprendre le code des assurances, la responsabilité civile, ce genre de choses. C'était très intéressant et j'ai fait ça pendant pendant près de quatre ans, donc j'étais gestionnaire sinistre dans un dans une société d'assurance et après j'ai été recrutée par une grande banque, donc en tout le salariat en effet fait pendant un peu plus de quinze ans et et à un moment donné, j'ai j'ai j'ai pu réussir à rester dans dans le que je que je me suis dit, il faut que tu fasses quelque chose. J'avais vraiment cette cette phobie du boulot, c'est-à-dire qu'au lieu de savourer cette grossesse-là et de me dire bon, je suis en congé maternité, je vais prendre le temps, ma fille va arriver, ça va être beau. Et bien moi, je pensais tous les jours à comment ça va être quand je vais accoucher, que mon contenu maternité va se finir et qu'il faut que je retourne travailler.

Speaker C: Je pensais ça à ça toute la journée, toute la journée, ça me rendait malade et je me suis dit Sonia, il faut que tu fasses quelque chose, il faut ce n'est pas bon parce que tu es en train de te rendre malade, tu ne vis pas une belle grossesse, tu, ça peut être aussi dangereux pour le bébé, tu vois d'être stressé comme ça continuellement. Et c'est là où je j'ai commencé, à l'époque j'avais un bloc déco, je faisais de la de la mosaïque, je travaillais le le vert Tiffany, le vert américain, je retapais des des des chaises, des tables, des vieux meubles et j'ai voulu créer un blog dans le but de partager un petit peu mes créations sur le web. Et donc pour créer ce blog, je n'avais aucune notion moi de de design, de développeuse ou de ce genre de choses. J'ai commencé à regarder des tutos sur internet et je trouvais ça super sympa et je trouvais ça génial de pouvoir apprendre à faire quelque chose de chez soi sans bouger juste en regardant une vidéo sur YouTube de quelqu'un de sympa qui a décidé de partager ses connaissances gratuitement. Au fur et à mesure de mes connaissances, j'ai voulu apprendre un peu plus, j'ai commencé à acheter des programmes en ligne et à me former, à me former, à me former. De ce que je trouvais en France, c'était génial. J'ai appris énormément de choses, mais il me manquait des choses et j'avais besoin de cette part féminine que je ne trouvais pas chez les coachs et les et les business en ligne français. Et du coup, j'ai basculé du côté de des États-Unis où là, il y avait plein de nanas qui partageaient plein de choses, qui vendaient des programmes.

Speaker C: Et là, c'était vraiment hallucinant, je pouvais rester jusqu'à deux, trois heures du matin sur internet à apprendre des choses, à me former sur des tutos qui étaient en anglais où je ne comprenais peut-être que trente pour cent, mais même en ne comprenant que trente pour cent, j'arrivais quand même à

Speaker B: Ben oui, on se voit quelle image.

Speaker C: À gérer le truc et c'est là que j'ai commencé à partager moi aussi mon savoir, à créer un blog la business girl academy, à partager mes découvertes, mon quotidien de maman aussi un petit peu débordée. Et puis mon envie d'être libre et de ne plus jamais retourner dans le salariat et de pouvoir créer un business en ligne. Donc à force comme ça d'apprendre, de me former, d'acheter des programmes, de faire partie de mastermind, de coaching, de choses comme ça, j'ai énormément investi en moi en me disant que ça pourrait être une bonne chose pour le futur et que en créant les choses par moi-même, je ne serai plus jamais déçue parce que le salariat m'avait déçue dans le sens où j'intégrais une entreprise avec des valeurs qui n'étaient peut-être pas les miennes ou sur lesquelles je ne me retrouvais pas. J'ai ce côté aussi un petit peu, alors je suis très sociable et à la fois très sauvage. Donc du coup, je suis très sociable, c'est à dire que quand je me sens bien dans un environnement avec des personnes qui m'intéressent et tout ça, ça va être cool. Et puis si je me trouve dans un endroit où je je je sens que les énergies ne sont pas bonnes, je me referme tout de suite et je deviens tout de suite sauvage et j'ai envie de parler.

Speaker B: Ça t'absorbe à tout, c'est ça en fait. Et

Speaker C: j'ai envie de parler à personne et en fait, c'était ce côté-là du salariat qui me dérangeait, c'était d'être en open space avec des gens qui qui ne correspondaient pas forcément. Alors bon,

Speaker B: tout le monde ne peut

Speaker C: pas te correspondre ce n'est pas le coup.

Speaker B: Un minimum donc en fait quand tu es en open space tu es tout le temps immergé avec des gens, tu entends tout le bruit de chacun, les machines de café, la imprimante, la photocopieuse, les téléphones.

Speaker C: Et ça, si c'était que

Speaker B: ça, si c'est que la

Speaker D: machine à café, la machine à café ne dérange pas ni l'imprimante.

Speaker C: Mais parfois, c'est la négativité des gens, c'est les gens qui racontent toute leur vie, celui qui se dispute avec sa femme et qui va qui va raconter à l'autre collègue et puis toi, tu es là, raconter tous ces problèmes et c'est un peu comme une éponge et tu absorbe tout ça. Et puis tu n'es pas forcément d'accord avec sa manière de gérer son conflit avec sa femme. Alors puis moi, je suis un peu grande gueule, j'ai toujours tendance à venir m'immiscer dans le truc et dire mais non, mais ta femme, elle avait raison. Et voilà. Et en fait, ça, ça fait un effet qui est néfaste sur le temps et j'ai ressenti le besoin comme ça quand j'ai eu ma grossesse quand j'ai été enceinte de me renfermer un petit peu et d'être avec moi et d'être avec la

Speaker D: voilà sur le mais voilà sur le coup je me suis dit allez si je devenais ma meilleure amie ça pouvait

Speaker C: être sympa si j'arrêtais les les ondes comme ça de venir m'atteindre, si j'arrêtais le le regard des autres parce que ça t'impacte dans une vie tu vois dans une vie où tu es comme ça obligé de vivre en communauté la journée tu vois même toute la vie, mais c'est quand même huit heures par jour, ça ça devient difficile tu vois et moi, c'est un truc que je ne supportais plus. Donc j'avais besoin de me retrouver avec moi-même, avec ma famille, avec mes enfants et et me protéger et me coucouner, voilà.

Speaker B: Et est-ce qu'à l'époque, donc là toujours avant la le congé maternité pendant ces quinze ans de de salariat, est-ce que tu avais cette conscience de c'est aligné avec mes valeurs ou non, je suis plutôt solo sauvage ou sociable, est-ce que tu avais cette notion de connaissance de soi au final

Speaker C: Pas du tout. Aucune connaissance de moi, mais alors aucune. Je savais juste que mes émotions me faisaient ressentir que je n'étais très souvent pas à ma place en fait. Et c'est ça devient gênant avec le temps. Je me disais ce n'est pas possible, tu sais, quand il y avait des réunions, quand il y avait des des repas de fin d'année. Alors bien sûr qu'il y a des personnes avec qui je me suis très bien entendue et qui sont encore mes amis aujourd'hui dans le salariat. Heureusement, parce que c'est ce qui m'a fait tenir quelque part, mais c'est difficile de s'entendre surtout dans des grosses boîtes avec tout le monde alors qu'on ne peut pas s'entendre avec tout le monde sauf que moi je n'arrive pas à faire semblant. Alors c'est c'est peut c'est peut-être vrai le gros problème, c'est que quand je n'aime pas, je n'aime pas, quand je me sens mal, je me sens mal et je le fais savoir et quand ça ne m'intéresse pas, ça ne m'intéresse pas et je n'ai pas envie de faire semblant que ça m'intéresse.

Speaker C: Donc du coup, il y avait ce truc où tu sais cette cette hypocrisie ambiante ou ou pour des primes ou pour ceci, on va se faire passer pour la meilleure personne et puis on va dire à on va dire à la responsable qu'elle a une belle robe ou qu'elle est jolie ou qu'elle a aujourd'hui. Et tout ça, moi, je n'arrivais pas à l'accepter parce que dans la vie, je ne suis pas comme ça. Et en fait, même si je ne le faisais pas, ça me dérangeait de voir les autres le faire. Et puis dès que la responsable, elle rentre dans son bureau, les nanas, tu les entends en train de rire, en train de dire franchement sa robe, elle est vraiment moche à leur dire qu'elle était belle, tu vois. C'est c'est tous ces trucs-là où je me suis dit, mais je ne suis pas dans ce monde-là, je ne suis pas comme ça et et je n'arrive pas à m'adapter à ça. Donc, je n'avais pas cette conscience de de de de de de moi, de valeur, de tout ça. J'avais juste un truc qui me disait Sonia, il y a une chose qui est sûre, c'est que tu ne sais pas faire semblant et dans ce monde-là, on te demande beaucoup de faire semblant. Donc, soit tu restes dans ton monde à toi où tu ne fais pas semblant et les gens t'apprécient ou ne t'apprécient pas tel que tu es, soit tu restes dans ce monde-là et malheureusement, ça va être difficile tous les jours.

Speaker C: Donc voilà, je je ne savais pas où j'allais, je ne savais pas ce que j'allais faire, je savais pas comment j'allais gérer tout ça, je savais juste que ce monde-là ne me plaisait pas.

Speaker B: Oui et puis j'imagine que ça avait un impact sur ta fatigue émotionnelle parce que la fatigue c'est pas juste j'ai mal au dos, j'ai mal aux jambes, j'ai marché toute la journée mais le fait d'être dans la résistance parce que en gros toute la journée tu vois faire des choses tu entends dire des choses elles viennent te piquer pour que toi tu ouvres la la bouche comme tu disais et pour que tu fasses justice un peu à tout le monde, donc tu étais dans la résistance. Est-ce que tu avais par exemple, je ne sais pas moi, peut-être une anecdote ou quoi ou en rentrant le soir, ça avait un impact sur vraiment ton moral.

Speaker C: Ah oui, clairement oui oui, ça avait un impact sur mon moral parce que parce que j'étais désagréable chez moi, parce que je devenais désagréable auprès des autres, parce que moi-même je voyais bien que je devenais même désagréable au travail. Tu sais, je je m'étais forgée cette carapace un petit peu de de de personnes insociables. C'est-à-dire que la fougue de ma jeunesse, de mes de mes premiers métiers où j'étais souriante, où j'étais joviale, où j'avais envie d'apporter le petit déjeuner pour tout le monde et tout ça, je voyais que ça avait réussi à atteindre même ça, c'est-à-dire que le fait d'être souriante, joviale, sympa, je ne l'étais plus. J'étais devenue ce zombie qui vient au travail, qui tire la gueule et qui devient désagréable. Et ça, ce n'est pas l'image que j'avais envie, un, de donner aux autres, mais deux, ce n'est surtout pas l'image que j'avais envie de voir de moi et pourtant, c'est comme ça que je suis devenue. Donc après, tu pars à reculons au travail. Le dimanche soir, je ne t'explique même pas les déprimes de la déprime. C'est-à-dire que tu as deux jours, tu as le week-end pour pour te détendre et hop le dimanche soir, mais alors là, les dimanches soirs d'automne et d'hiver déjà qu'on a la saison d'automne, là c'est la saison où je ne suis pas la plus sympa.

Speaker C: Mais là, en sachant que le lundi, donc le dimanche où il fait nuit à quatre heures, où il pleut, où il fait trois degrés, je ne t'explique même pas dans quel état émotionnel j'étais.

Speaker B: Non mais de toute manière ce que tu expliques résume un peu vraiment la phase de résistance où il y a cette distanciation, tu n'as plus envie de voir les gens, tu as juste envie d'être dans ta bulle chez toi tranquillou, tu dis bien que tu absorbais toutes les émotions négatives et ça t'impacte au de plaisir de à de plaisir moi je je reviens à ton poste où ça se passait très bien parce que tu avais énormément d'autonomie, que tu gérais ça comme tu voulais, que c'était chouette et tout ça, donc finalement ce n'est pas la comptabilité le problème.

Speaker C: Non non ce n'était pas ça, d'ailleurs c'est la preuve que je n'ai pas réussi à tenir plus de quatre ans dans un travail, c'est-à-dire que là, je te la fais courte sur mon c v, mais j'ai changé de société plein de fois parce que je me suis dit, ce n'est pas la bonne société, je ne suis pas dans le bon cadre, ce n'est pas les bonnes valeurs, ce n'est pas ceci, ce n'est pas cela. Sauf qu'à un moment donné, je me suis dit, Sonia, c'est peut-être toi le problème.

Speaker B: En fait, ce n'est pas toi le problème. C'est juste que, c'est la bonne forme. C'est le problème.

Speaker C: Et c'est là que Et c'est là que l'entrepreneuriat est arrivé naturellement en me disant ok, il n'y a aucune boîte qui est capable de donner ça, Sonia. Arrête de taper sur le doigt du salariat ou des sociétés ou des entreprises. Il y a des personnes qui sont très heureuses dans le salariat et qui n'ont pas envie de bouger et qui se sentent bien. Le problème, ce n'est pas que c'est toi, c'est que ces sociétés-là ne t'apportent pas ce que toi tu recherches. Donc si on ne t'apporte pas ce que tu recherches, va rechercher ce que toi tu recherches.

Speaker B: Exactement, ouais. Donc ce n'est pas le fond le souci, c'est vraiment la forme et je dis ça parce qu'il y en a beaucoup tu sais qui font, qui ont des arrêts parce que le médecin dit là vous êtes en épuisement donc c'est tout rentre chez toi ces personnes-là elles peuvent passer peut-être deux semaines d'arrêt voire même trois mois et ensuite elles retournent dans leur lieu de travail et je sais peut-être par manque de connaissances vu que c'est pas quelque chose qu'on dit pour pas que les gens le font mais tu vois tu as des mutants thérapeutiques, tu peux demander à changer de poste, tu peux demander à à réaménager les horaires, tu peux demander à changer d'équipe mais finalement même si tu sais tout ça et tu le mets en place, ça ne va quand même pas et tu vas refaire de burn-out parce que c'est la forme qui ne va pas parce que c'est l'open space qui ne va pas parce que c'est le bureau de tous les jours je vais au même endroit en prenant la même route, c'est ça qui ne va pas, c'est pas forcément ton travail parce qu'après tout tu gérais quand même des problèmes, des galères, tu dis sinistre, donc en gros tu étais tout le temps en train de gérer des inondations, des dégâts des eaux, des trucs comme ça.

Speaker C: Les cambriolages, des vols, des incendies, donc déjà j'avais des personnes qui t'appelaient dans une énergie négative à la base, puisque bon, quand il t'arrive un truc comme ça, ce n'est pas ce n'est pas sympa pour toi. Il y a le stress, il y a tout ça. Alors ça m'a permis de de comprendre aussi que j'avais ce côté relationnel qui était assez easy pour moi, c'est que j'arrivais quand même à détendre les gens, parfois même à les faire rire et à leur dire écoutez, ça va bien se passer, je vais m'occuper de votre dossier, on va essayer de faire en sorte que ça se passe bien et on va régler tout ça et c'est des choses qui arrivent et puis des fois de sortir deux trois blagues pour que ça soit sympa pour la personne. Donc ça, j'ai découvert que j'avais cet là où j'arrivais à donner le sourire aux gens qui n'allaient pas bien. Mais mais c'est vrai que c'est c'est pas facile à force d'absorber tout ça tous les jours et et voilà. Et en fait, tu as raison oui. J'ai je l'ai fait tout ça, les arrêts maladie, me reposer trois mois, me reposer deux mois, aller voir le médecin, calmez-vous et puis ça va et retourner au travail et puis le schéma se reproduit, il n'y a rien qui va. Et puis jusqu'au jour où à un moment donné, tu te dis, Sonia, tu vas faire ça combien de temps en fait Combien Donc à un moment donné, je me suis dit le problème, ce n'est pas que le problème vient de toi, c'est que l'environnement dans lequel tu es n'est pas forcément l'environnement le le le mieux pour toi, pour pour évoluer et

Speaker B: pour le sens là ce n'est pas le plus favorable et ce n'est pas celui qui te permet d'être comme tu disais créative de faire les choses avec le smile parce que après tout aujourd'hui tu accompagnes des entrepreneurs. Alors moi je dis entrepreneur avec un e, ils disent des entrepreneurs, je préfère entrepreneur avec un e et ça reste l'entrepreneuriat, ce n'est pas non plus easy tous les jours, c'est difficile quand tu coaches des gens, il y en a qui sont en difficulté et d'ailleurs je suis certaine que tu en as beaucoup qui deviennent entrepreneurs suite à des burn-out. Donc tu reçois quand même des personnes qui sont assez en difficulté, n'importe d'autres termes. C'est en difficulté. C'est

Speaker C: entendu parler autant du burn out que depuis que je me suis mis à mon compte. En fait, je ne savais même pas que ça existait. Moi, j'en, moi, je suis encore de la vieille école, c'est-à-dire qu'il y a sept ans, j'entendais parler de dépression. Voilà, j'entendais par dépression, le mot burn-out, je l'avais très rarement entendu. Et c'est lorsque j'ai fait des bouts de camp à l'étranger, des ateliers sur Paris, que à chaque fois qu'on faisait un tour de table comme ça que chaque personne devait se présenter, je sors d'un burn-out. J'ai j'ai vécu un burn-out. Et j'ai des fois dans des dans des dans des

Speaker B: tables, elles sont quatre-vingts pour cent.

Speaker C: Je t'assure que des fois, on devait être dix autour de la table sur les dix, il y en avait sept qui sortaient d'un burn-out ou qui qui qui est en train de et je me suis dit, mais je n'ai jamais et je trouvais ça grave en fait. Je trouvais ça grave que que que les entreprises laissent partir des perles comme ça, laissent partir des personnes qui ont autant de compétences, autant de talents. Ces personnes-là, pour moi, c'est des personnes qui ont un truc en plus. Quand tu es relié comme ça, quand tu arrives à avoir ce lien fort avec tes propres émotions. Et bien sincèrement, je t'assure que si la personne sait te parler, sait te prendre et sait te mettre en confiance, je peux t'assurer qu'une personne qui est aussi bien reliée à ses émotions peut peut te rendre ton entreprise, mais faire décupler les chiffres d'affaires.

Speaker E: Mais si les patrons savaient parler à leurs salariés, je t'assure qu'on aurait plus de femmes heureuses en entreprise, on aurait beaucoup moins de

Speaker C: burn-out et on aurait des entreprises qui On aurait beaucoup moins de burn-out et on aurait des entreprises qui décuplent leurs chiffres d'affaires chaque année s'ils avaient pris le temps de parler à ces personnes-là et de les faire évoluer et de les écouter et de les mettre dans un, de les mettre dans un environnement sain pour qu'elles puissent vraiment briller à travers l'heure.

Speaker B: S'épanouir, tu vois les phrases du type exploiter ton potentiel, exploser ton potentiel briller comme tu dis s'épanouir c'est tellement dit et redit les gens ne comprennent pas le sens c'est que le portrait d'une burning tu as quelqu'un qui fait comme ça un épuisement, en attendant ce la société dit que épuisement, tu es épuisée, tu te mets en arrêt, la personne elle se dit je suis nulle, je suis faible, je les autres y arrivent moi non. Mais en réalité le portrait robot de quelqu'un qui fait un épuisement comme ça, un syndrome d'épuisement, c'est parce qu'il avait tellement de ressources, c'est parce qu'il était tellement motivé, c'est parce qu'il s'est donné à fond, c'est parce qu'il met du coeur à l'ouvrage, c'est parce qu'il est authentique, c'est parce qu'il se donne à fond et surtout il y a ce que tu disais, ces personnes qui sont reliées à leurs émotions, qui se connaissent et et qui absorbent tout. Donc en fait réellement elles ont beaucoup de potentiels vrais beaucoup de compétences relationnelles, intellectuelles, tout ce que tu veux et à un moment donné, elle voulait tellement bien faire et tout faire et et bien gérer qu'elles sont tombées dans l'excès. Donc au contraire une burny c'est tout sauf faible. C'est vraiment des personnes qui ont beaucoup de ressources et comme tu dis, si on prenait le temps de les mettre dans des environnements non hostiles, tu es dans des endroits plus sains, elles pourraient faire leur travail sainement et de façon super efficace. En fait, c'est ça, c'est à ça que ça revient de dire exploiter ton potentiel et je comprends tout à fait qu'elles s'orientent vers l'entrepreneuriat parce que même s'il y a des choses qui se font maintenant en entreprise de façon très lente, on est bien d'accord, mais on n'y est pas encore et d'ici là les personnes elles se cherchent une forme qui leur convient et généralement c'est l'entrepreneuriat parce que tu dis c'est là où je peux être créative,

Speaker C: c'est là où je peux faire

Speaker B: ce que j'ai envie de faire et pour revenir à tes sinistres aujourd'hui tu gères quand même des difficultés et tu les gères, j'imagine je parle à ta place, j'imagine que tu les gères beaucoup mieux.

Speaker C: Oui bien sûr, oui oui vraiment aujourd'hui, à travers mon parcours, non, parce que j'ai aussi beaucoup beaucoup appris très clairement, je peux aider une entreprise ou une une entreprise ou une personne, une entrepreneuse parce que je suis passée par là, parce que c'est mon expérience qui parle et je sais qu'une entrepreneuse, très souvent, au début, elle est dans ce truc de de de de ce truc de se lancer dans un projet donc elle a cet engouement, cette énergie et tout ça et à un moment donné, cette énergie elle part parce qu'il y a les débuts, il y a la motivation, mais la motivation elle ne suit plus sur la durée. Et on arrive à à au problème de finances, de comment faire tourner une entreprise parce que entrepreneur c'est être multi casquette quelque part.

Speaker B: C'est ça. Ouais.

Speaker C: Mais au bout d'un moment, tu veux plus pour pouvoir faire plus, c'est ton entreprise, tu veux que ton entreprise elle grandisse et là, il faut aller vers des stratégies autres que juste du bricolage qu'on a fait au tout début. Et c'est là que j'interviens pour justement mettre de vraies stratégies en place, des stratégies marketing, mais aussi le mindset parce que c'est la base de tout en réalité et et voilà donc oui c'est c'est aussi mon métier de

Speaker B: C'est aussi c'est tous les projets qui les projets qui bugguent les projets qui décollent pas comme c'était prévu tous les couacs toutes les erreurs enfin quand tu parles de mindset par exemple parlant de résilience un entrepreneur tu sais qu'à un moment donné ou un autre tu vas lancer quelque chose et bim ça marche pas. Ça reste très frustrant pour une personne et toi elle va venir elle va te raconter en larmes j'ai tout fait comme il faut ça fonctionne pas. Bon bah tu pourrais dire ouais j'adore trop de négativité ça va pas je change mais le fait d'être dans un environnement que tu gères t'es autonome tu te sens créative tu as tu es dans de bonnes vibes tu t'entoures de personnes qui sont motivées et positives comme tu en as envie tu n'as plus ces petits parasites et tout. Tout ça fait que tu es blindé pour aller bien gérer les difficultés des autres avec le smile et j'espère jamais d'épuisement parce qu'attention un entrepreneur peut aussi faire un burn-outin lorsqu'il est mal entouré et qu'il n'a pas les bonnes clés et tout ça tout ça. Mais tu as beaucoup moins de risques lorsque tu te sens surtout autonome et créative. Je pense que c'est un point un peu commun pour tout le monde. Tu sais le fait de ne pas avoir quinze-mille protocoles, que des fois même les protocoles se contredisent et que tu as envie de prendre des initiatives mais tu ne peux pas parce que tu as un chef qui t'a dit reste calme, tout ça ça peut ça peut pousser à du mort out tu vois on sera plus dans la surcharge de travail on sera dans dans un travail répétitif qui n'a pas de sens ou dans l'ennui total, un truc qui ne va pas solliciter tout ton intellect tout ça peut pousser aussi un épuisement. Tu vois toi, ce n'est pas vraiment la surcharge de boulot, c'est vraiment ça ne te correspondait plus.

Speaker C: C'est vrai, non non ce n'était pas du tout la surcharge de bureau, de boulot, vraiment c'est que ça ne me correspondait plus. J'arrivais à une phase, je pense à un moment donné aussi où où voilà, tu as tu as besoin de de faire des choses pour toi et qu'elles aient du sens. Et moi, ça n'avait plus de sens pour moi de

Speaker B: De ça.

Speaker C: Le fameux métro boulot dodo ça n'avait plus de sens pour moi j'avais besoin de faire quelque chose de autre d'apporter mon aide à mon échelle mais de le faire autrement et que ça puisse me nourrir moi aussi et faire faire en sorte que je m'épanouisse, voilà. J'ai besoin d'épanouissement et je n'étais pas épanouie dans le salariat donc

Speaker B: c'était long. Et qu'est-ce que tu as fait du coup pour t'épanouir justement par exemple le blog tu l'as fait après avoir arrêté ton boulot ou pendant le travail

Speaker C: Pendant le congé maternité. Je l'ai vraiment fait comme une thérapie, ça a été ma thérapie en fait. Ça a été ma thérapie de partager mon quotidien et puis je me suis rendu compte au fur et à mesure du temps que j'avais des retours de nanas qui me comprenaient et qui étaient aussi dans le même quatre mois, c'était tout un truc parce que j'ai j'ai j'étais j'étais quand même une sacrée révoltée, j'ai toujours été révoltée moi partout. C'est c'est fou, mais j'ai toujours été révoltée, je suis révoltée des choses qui n'ont pas de sens pour moi. Voilà, c'est ça le truc et du coup voilà l'entrepreneuriat c'était un peu je fais ce que je veux quand je veux je dois rendre des comptes à personne et ça m'allait très bien tu vois vu que je suis une révoltée.

Speaker B: C'est ça ça correspond à ta personnalité.

Speaker C: Voilà ça correspond à ma personnalité je fais ce que je veux quand je veux si j'ai pas d'argent c'est par c'est de ma faute c'est parce que j'ai tout ça. Et puis si j'en ai, c'est parce que j'ai bien travaillé. Et voilà donc au moins, ça avait l'avantage d'arrêter de taper sur les doigts de tout le monde parce que comme je t'ai dit, j'avais, je commençais à devenir cette personne aigrie qui tirait la gueule au travail, qui disait que c'était la faute du président, que c'était la faute de l'inflation, que c'était la faute de la droite, de la gauche, de ceci, de cela si ma vie était merdique. Et à un moment donné, je me suis quand même Responsabilisée. Je me suis dit Sonia, tu peux quand même changer les choses sans pour autant changer les choses à l'échelle à l'échelle mondiale quoi nationale, tu peux déjà changer toi ton ça peut être sympa de faire ça et et donc du coup moi ma ma ma thérapie ça a été de de lire, d'apprendre voilà. J'avais ce besoin, j'avais l'impression, c'est un peu comme si que j'avais laissé mon cerveau sans eau, sans nourriture depuis des années, était assoiffé de connaissances et que je ne lui avais pas donné tout tout tout tout tout ce qu'il aimerait apprendre. Et donc du coup, j'ai eu ce truc où où je me suis beaucoup renfermée à apprendre, à lire, acheter plein de livres sur Amazon sur les sur plein de sujets, mais divers et variés. Et là, ça ça m'a fait beaucoup de bien.

Speaker C: Voilà moi ma thérapie, ça a été la lecture, apprendre, faire des tutos. Alors là, les tutos sur YouTube, moi YouTube vraiment, je suis fan de YouTube parce que j'ai vraiment vraiment appris énormément de choses, mais ce qui était important pour moi, c'était d'apprendre, d'appliquer, de tester pour que ce soit complet. Tu vois, ce n'était pas juste apprendre un livre, ce n'était pas juste lire un livre, c'était l'apprendre, le théoriser à ma manière et appliquer ce que j'avais appris. Et c'était, c'est Albert Einstein qui dit, la connaissance s'acquiert par l'expérience. Tout le reste n'est que de l'information. Et ça, vraiment, c'est quelque chose que j'ai retenu sur ces 6 dernières années, c'est que tout ce que j'apprends, je dois automatiquement le tester. Si je ne le teste pas, juste une information de et c'est tout et voilà ma thérapie à moi ça a été vraiment d'avoir ce côté un petit peu égoïste je pense

Speaker B: primaire c'est à dire un égoïsme dans l'individu a besoin et on en a besoin

Speaker C: je ne

Speaker E: peux pas

Speaker B: toujours être dans le partage, dans l'échange, dans le service à l'autre, on a besoin d'être égoïste.

Speaker C: Je n'ai pas été sociable pendant peut-être deux, trois Je ne sais pas, ça a été ma manière à moi de faire, mais je ne sortais plus, j'avais pu voir des copines, je n'avais plus ce besoin alors que j'ai j'ai toujours été très coquette, j'ai toujours acheté énormément de fringues, j'adorais le shopping, j'adorais tout ça. Et quand j'ai commencé à rentrer dans cette thérapie de connaissances, de lire, d'apprendre, de tester, d'expérimenter, j'ai plus du tout ressenti ce besoin d'exister aux yeux des autres. Et au final, avec le temps aujourd'hui, je suis toujours un petit peu encore renfermée. Je suis très souvent, je suis je crois que je suis quatre-vingt pour cent du temps toute seule avec moi-même.

Speaker B: Je me suis fie à moi-même et c'est très bien

Speaker C: écoute tu vois il y a vingt pour cent du temps où je

Speaker D: vois quand même des des amis je sors et tout

Speaker C: et quelques je suis avec moi voilà je prends soin de moi je je prends soin de moi parce que je pense que pendant des années je n'ai pas pris soin de moi même si je pensais prendre soin de moi en allant faire du shopping, en allant à vivre en commun, en allant chez le coiffeur, en allant chez l'esthéticienne, et bien je pense que je comblais un véhicule intérieur. Je veux combler avec l'intérieur que je n'ai plus besoin de combler aujourd'hui parce que je suis entre guillemets en paix, je suis paix tous les jours il y a des mots en discute entre moi et moi mais

Speaker B: si tu passes quatre-vingts pour cent obligé à un moment donné la cohabitation elle devient difficile

Speaker D: je

Speaker C: suis plus en paix aujourd'hui avec moi-même que je ne l'ai été

Speaker B: déjà parce que l'écriture est une thérapie ça de une s'exprimer tu sais parler raconter sa vie même si des fois c'est du blabla c'est thérapeutique donc les blogs c'est vraiment ça fait beaucoup de bien parce que tu écris tu poses des mots tu réfléchis pour faire des phrases et tu racontes tout ça ça fait énormément de bien à soi et la curiosité intellectuelle tu sais quand je disais toi c'est pas la surcharge de boulot mais c'était vraiment du de la perte de sens et de l'ennui et le fait d'apprendre c'est venu combler ton fameux besoin que jusqu'ici tu comblais par tes achats ce qu'on fait tous. Le shopping, le chocolat, les restos c'est de la dopamine rapide et immédiate donc ça nous fait du bien. Toi visiblement tu avais besoin de changement de découvrir et et d'expérimenter de nouvelles choses et une fois que tu étais lancée là-dedans ça a été beaucoup mieux Et j'imagine qu'il n'y a pas eu que ça. Tu sais quand tu parlais des mastermind, est-ce qu'il y avait cet aspect mindset aussi

Speaker C: C'est à quatre-vingt-dix pour cent du mindset, tu te, tu tu apprends de l'expérience des autres. C'est que j'ai de certaines personnes qui avaient vécu une certaine expérience. Donc voilà pourquoi je m'inscris des mastermind, mais des déclics, j'en ai eu dans des networkings, dans des conférences en ligne, j'en ai tous les jours dans la rue quand je parle avec des personnes et que je les écoute. Je pense que c'est important d'écouter les autres parce que chaque personne a quelque chose à nous apporter de bon dans notre vie. Mais à l'échelle de chacun, on peut, on peut se créer un groupe d'amis, un groupe de personnes qui sont dans la même dynamique que nous et et s'entraider comme ça des groupes WhatsApp. Aujourd'hui, les réseaux sociaux font tout pour ça aussi. Alors il y a les mauvais côtés des réseaux sociaux, mais il y a le super bon côté où on peut avoir des groupes comme ça avec des personnes où on peut partager son quotidien, ses envies, ses besoins, ses aspirations et échanger comme ça avec des personnes qui sont au même niveau énergétique que nous sans se pourrir la vie avec des gens avec qui on n'a pas envie de passer du temps.

Speaker B: Pour faire juste un petit parallèle avec mon accompagnement sur 6 mois, une fois il y a une nana elle m'a dit alors j'ai lu j'ai lu beaucoup de livres j'ai vu beaucoup de masterclass donc normalement j'ai appris pas mal choses genre qu'est-ce qui va m'assurer que si je m'inscris dans ton accompagnement je vais apprendre quelque chose. Et en fait cette dame je dis déjà alors moi c'est des coachings de groupe. Pourquoi Parce que justement cette intelligence collective, je sais qu'elle est particulière et que le fait d'être dans un groupe où les personnes elles sont plus ou moins dans le même état que toi ou les expériences sont différentes, mais le fait de discuter sur une problématique tous ensemble et que parles et tu vas te reconnaître et ça va te parler et ça va te motiver. Bref, l'intelligence collective. Et donc je lui dis, ce n'est pas, je vais apprendre quelque chose. En fait, c'est c'est l'ambiance, c'est le fait d'être dans le groupe, c'est le fait de parler et ça, c'est sûr et certain que chaque groupe, chaque moment, chaque instant est différent. Et ce qui va en ressortir est différent et tu n'auras jamais la même chose ni dans tes livres ni dans les masterclass parce que je veux dire un c'est un livre. On est d'accord Une une théorie, ça reste une théorie, elle sera toujours la même qu'importe la vidéo, qu'importe le livre, la théorie c'est la théorie.

Speaker B: Mais le partage, le vécu, le groupe, ça ça a une valeur que tu ne trouveras pas ailleurs parce que ce sera jamais les mêmes personnes, ce sera jamais les mêmes sujets, ce sera jamais les mêmes histoires, c'est ça qui fait la magie du truc entre guillemets et donc en fait je sais pas pourquoi ça fait penser à apprendre

Speaker A: ce que tu disais tout

Speaker B: à l'heure avoir l'information c'est pas c'est pas la fin il faut la mettre en pratique il faut la vivre en collectivité et des fois tu peux avoir tes déclics, tu peux avancer beaucoup plus lorsque tu es entourée d'un goût. Si t'as fait, j'ai pas parlé de ça, la créativité super, je veux dire l'art thérapie, pour tout ce qui est mental c'est essentiel j'ai complètement oublié tu faisais de la mosaïque donc tu as passé énormément de temps à manipuler à travailler à voir un objet prendre forme le avant le après la créativité mesdames j'utilise le tricot dans mes accompagnements mais toute activité créative est super importante. Et ensuite petit à petit tu es allé encore plus loin et là tu as créé la business class Academy, la business Je vais y arriver. La business girl académie.

Speaker C: Oui c'est business classe en effet. Je te fais un mix des deux.

Speaker B: Et là tu voulais parler à une gente féminine pour que ce soit plus glamour pour encore une fois pour que ça te parle parce que c'est vrai que le marketing digital il est très très masculin et très homme donc toi tu viens ajouter du gold et du rose du marbré

Speaker C: c'est à peu près

Speaker B: Et du coup aujourd'hui, si tu devais donner un conseil à une personne qui est soit en burn-out, donc chez elle en arrêt ou alors qui en pleine résistance à aller au boulot avec la boule au ventre, à être stressé toute la journée, à ne pas vouloir y retourner le lendemain, à mal dormir la nuit parce qu'elle est pleine de cortisol et que ça ne va pas, parce qu'elle est irritable bref qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil à cette fille finalement que tu étais à un moment donné qu'est-ce que tu pourrais lui donner comme conseil pour qu'elle se mette un petit coup aux fesses

Speaker A: Je ne

Speaker C: sais pas si je lui donnerai un conseil pour se mettre un petit coup aux fesses, mais juste pour qu'elle comprenne que son corps est en train de lui passer un message que la société a effacé, c'est-à-dire que la société, elle fait en sorte qu'on n'écoute pas nos messages internes, qu'on ne s'écoute plus. Ça, le cerveau et le coeur, c'est coupé. Aujourd'hui, on est dans une société où on ne doit plus écouter nos sentiments, nos émotions.

Speaker B: De tout refouler on doit tout hacher et être productive

Speaker C: je pense que le corps le corps le coeur te fait passer ce message-là qu'il y a quelque chose qui doit changer. Et si tu ne l'écoutes pas et si tu le refoues, ça reviendra en fait, ça ne s'arrête pas en fait. On ne peut pas archiver ses émotions. On ne peut pas les archiver et dire non, mais je ne veux pas t'écouter cœur, je ne veux pas écouter ce que tu as à me dire, ça ne s'archive pas ces choses-là. Donc, je pense que le coeur et son âme a quelque chose à dire et qu'il est important de l'écouter. Alors, s'écouter comment S'écouter tout simplement en prenant du temps pour soi, en lâchant prise. Je ne te dirai pas tout suite, encore

Speaker B: une fois comme je t'ai dit,

Speaker C: moi, c'est l'entrepreneuriat qui m'a fait me sentir bien avec moi-même. Je ne sais pas si c'est le cas pour tout le monde. Je dis juste que s'écouter, prendre du temps pour soi, lâcher prise, déjà c'est déjà une bonne chose, mais pas tenter de refouler et de continuer à avancer tête baissée parce que parce que ça peut aller vers pire et donc vers le burn-out et tout ce qui s'ensuit. Et une personne qui est déjà passée par là, je pense que de toute manière, les plus grands déclics de la vie se font très souvent par la douleur. Alors, encore une fois, on en revient à ce que je t'ai dit, moi, le vrai déclic, ça s'est fait quand j'étais enceinte, donc c'est un événement. Il y a d'autres personnes qui vont avoir un accident, d'autres personnes qui vont avoir une maladie et un divorce, une séparation, plein de choses. Et en général, c'est dans ces moments où tu touches vraiment tes profondeurs qu'il y a quelque chose qui se passe et le corps te dit ok, maintenant c'est soit tu coules vraiment, soit tu prends le dessus et on essaye de tout changer, on repart à zéro et on essaye de créer quelque chose de beau pour toi. Donc, je pense qu'il faut écouter ça, s'écouter soi et prendre le temps de se réapprendre en fait, de se connaître parce qu'encore une fois, la société fait en sorte aussi dans son schéma, de faire en sorte qu'on ne se connaisse pas, qu'on soit complètement déconnecté de de de qui on est pour pouvoir comme ça avancer tête baissée, métro, boulot, dodo, travailler, ne pas s'occuper de soi, ne pas s'occuper d'eux.

Speaker C: Et et et je pense que se réconcilier avec soi-même, prendre le temps de se poser, de prendre un petit carnet, d'écrire ce qu'on aime, ce qu'on apprécie, ce qu'on n'apprécie pas, ce qu'on aimerait faire, quels sont nos rêves, quelles sont nos visions pour notre vision pour pour nous dans trois ans, dans cinq ans, qu'est-ce qu'on aimerait faire, qu'est-ce qu'on peut faire petit à petit, quels sont les petits pas qu'on peut faire pour aller vers vers cette vision-là. Et je pense que la vie t'aide quoi qu'il en soit lorsque tu prends le temps de l'écouter, c'est ça. Lorsque tu prends le temps d'écouter tes émotions, tes sentiments, la vie te donne un coup de pouce. Mais il faut vraiment être à l'écoute de tout ça et y aller progressivement petit à petit. Pour deux-mille-vingt-deux, je vous souhaite réellement de prendre soin de vous, de vous écouter, de prendre du temps pour vous, aller marcher, aller vous balader en forêt, aller faire des choses, tout ce que vous vous êtes interdit pour toutes celles qui ont envie de faire de la danse, qui ont envie de s'éclater, allumez la musique, mettez ça à fond, allez vous inscrire à un cours de danse, danser, chantez, éclatez-vous, amusez-vous, je pense que voilà, il faut rester dans cette énergie positive et surtout éteignez au télé.

Speaker B: Merci beaucoup Sonia, franchement c'était très très enrichissant.

Speaker C: Merci à toi, vraiment ça m'a fait plaisir. À très vite et puis

Speaker E: au revoir.

Speaker A: Voilà c'est tout pour cet épisode et encore en réalité il y a une petite partie que je vais publier par la suite sur Instagram et sur YouTube donc on reste connecté pour que tu puisses avoir la suite de cet épisode où Sonia va nous parler surtout de comment mettre du positif dans sa vie, comment elle fait en sorte que le négatif du quotidien ne l'impacte plus et en fait sinon ça allait faire

Speaker B: un épisode d'une heure et demie, je me suis dit

Speaker A: c'est trop lourd en une seule fois donc voilà il y a une partie qui sera directement publiée sur les réseaux. Mais en tout cas, j'espère que son parcours, son témoignage et franchement elle a été plus qu'authentique, elle a été plus que sincère avec nous en en moi, a été très honnête, je trouve que son témoignage, il était plus que transparent. Donc j'espère que ça t'a motivé, ça t'a donné envie de t'écouter un peu plus et de faire confiance à tes ton ton instinct, à tes tripes. Alors certes, il y a des personnes qui sont plus plus qui fonctionnent vraiment à l'instant. Il y en a qui qui coûtent leurs tripes plus que tout et puis on n'est pas tous comme ça. Il y en a qui sont plus analytiques, ils ont besoin de faits, de résultats, de statistiques, mais dans tous les cas on reste humain et donc le corps il va quand même envoyer des signaux, il va envoyer des petits messages, restons à l'écoute parce qu'en réalité si on s'écoute franchement on est plus à même de prendre les bonnes décisions pour nous et donc soit d'éviter le burn-out soit mettre les bonnes actions en place pour rebondir et puis reprendre une vie épanouie parce que c'est à la portée absolument de toutes. En tout cas si tu veux soutenir le podcast, tu peux me laisser cinq étoiles sur la plateforme d'Apple podcast, tu peux me laisser un avis pour que je puisse le lire aux prochains épisodes et d'ailleurs cet cet épisode c'est la première version que tu peux trouver en vidéo sur YouTube, N'hésite pas à rejoindre la team de YouTube, à t'abonner, à laisser un like, un commentaire. Ça fait vivre en fait le podcast en le rendant plus accessible.

Speaker A: Puis dans tous les cas,

Speaker B: tu peux partager le podcast un peu partout autour de toi. Sinon, écoute, on se capte sur Instagram pour continuer à papoter.

Speaker A: Et d'ici là je te dis boost ton feel-in boude.