Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A: Coucou, bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échec, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, psychothérapie. Inscris-toi à la masterclass offerte pour découvrir les habitudes self care que tu devrais mettre en place pour sortir du burn-out. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors aujourd'hui je vais lire la qui dit merci merci beaucoup pour le podcast dingue je crois que je fais un burn-out en tout cas tu as décrit exactement que je ressemble, bravo pour ce travail, pour l'énergie et la clarté dans tes propos, c'est super intéressant et ça aide. Bien merci beaucoup Jade pour ton retour, ça me fait vraiment plaisir savoir que ce que je raconte est accessible et surtout pas barbant et si tu crois que tu fais un burn-out, ne reste pas sur ce doute, consulte ton médecin traitant pour qu'il te dise si tu es dedans ou pas et même si tu es en burn-in, met en place des choses pour éviter le burn-out. Pour cet épisode, j'ai l'honneur de vous présenter Anaïs de Utopia, un magnifique lieu pour les parents à venir, Julie de corps et confiance, notre sophrologue de gang des lilloises et puis Ariane qui travaille sur un accompagnement, un accompagnement pour apprendre l'anglais et le maîtriser finger in the noise.

Speaker A: Petite info avant de commencer l'épisode, le bootcamp sortir du burn-out et tout va il est éligible au CPF et si tu n'es pas concerné par le compte personnel de formation et bien profite du prix promo avec des mensualités. J'ai vraiment fait en sorte qu'il soit le plus accessible possible, car le but est de t'accompagner durant quatre mois à travers de la naturopathie, du développement personnel, de la psychologie positive, de la psychothérapie, on va s'adapter sur ton cycle menstruel pour inclure des des routines self care, on va revoir ton alimentation, tu auras tout un programme sur trente jours, tu vas voir comment faire du pour gagner du temps, on parlera d'ailleurs productivité, organisation, il y a énormément de techniques de relaxation, on parlera même zéro déchet et l'impact sur le désencombrement mental et enfin bien évidemment qu'on travaillera l'ikigai pour que tu mettes du sens dans ton quotidien. Réserve ta séance offerte pour qu'on puisse en parler, voir si je peux t'aider et surtout comment tu peux te faire financer cet accompagnement.

Speaker B: Moi c'est Julie Defermée, je suis surf pour le depuis quelques mois. J'ai terminé mon diplôme universitaire à Lille. En fait j'aimerais que la la sophrologue devienne un support, un outil, une aide pour pouvoir être au maximum de son potentiel, on va dire pendant les différences, les différentes fluctuations et les différentes phases du cycle.

Speaker A: Du coup l'exercice il va dépendre de la fameuse saison dans laquelle on est. Tout à fait.

Speaker B: Alors moi

Speaker C: je suis Ariane Salvador Ali, je suis en anglais. Je travaille en centre de formation au véritable notamment pour des personnes qui sont en reconversion professionnelle ou pour des gens en entreprise salariée qui voudraient juste un coaching sur des choses bien précises.

Speaker D: Anaïs, je suis en train

Speaker E: de créer mon mon concept store, mon lieu de vie, mon tiers lieu qui s'appelle Utopia, qui est un lieu de vie destiné à la parentalité, donc dans lequel on va pouvoir assister à des conférences sur la parentalité, la périnatalité, l'enfance, l'éducation, etc. Bref, toutes les questions qu'on se pose en tant que maman, mais il y aura aussi une petite partie salonée, histoire que ce soit quand même un peu sympa avec des ateliers créatifs, soit pour adultes, soit pour enfants, soit en binôme. Puis il y aura aussi une partie des programmes de vêtements enfants parce que le développement durable ça me tient un peu à coeur, deux petites filles qui qui m'occupent bien.

Speaker A: L'enregistrement, on était là en train de se dire, il ne peut pas prendre les biberons, il ne fait pas Donc il a quel âge en fille

Speaker C: Il a 6

Speaker A: mois, il

Speaker C: s'appelle Jonah, il a 6 mois. Du coup moi je travaille trois jours par semaine et deux jours où je avec lui.

Speaker A: Quand tu fais un burn-out, il y a une grande majorité qui se reconvertit dans l'entrepreneuriat parce qu'elles se rendent compte que la vie de famille a été mise en pause pendant très longtemps et ce n'est pas du tout en adéquation avec leurs valeurs et elles se disent non cette fois-ci, je veux autant de vie pro que de vie perso.

Speaker C: J'ai été salariée en centre de formation à Cambrai et du coup je faisais une heure, une heure, un quart de route Et quand j'ai eu mon fils, je me suis dit stop parce que parce que je ne vais pas,

Speaker B: je ne vais pas voir

Speaker C: les levées et ça ça me, à chaque fois que j'y pensais, c'était, je me sentais mal quoi. Du coup j'ai arrêté cette partie-là, cette grosse partie-là qui me présentait et du coup je fais plus de, enfin, j'ai changé un peu

Speaker A: une idée. Oui, il faut avoir

Speaker C: mon organisation pour être avec lui quoi.

Speaker A: C'est super important parce que le fait de que tu saches que j'ai envie de lui consacrer du temps, fait partie de ce travail d'introspection que je n'arrête pas de tu aurais gardé ton centre de formation à Cambrai, et le fait d'être autant à l'extérieur et pas à ça avec lui, conflit de valeur, Et bing bing

Speaker E: burn. Mais ça, moi, ça a été le l'exactitude

Speaker A: de ce que vous êtes

Speaker E: en train de réaliser quoi. Le mode cliché, presque quoi, c'est c'est ça, c'est, après on en parlera peut-être un petit peu plus tard, mais Vas-y,

Speaker A: n'hésitez pas.

Speaker E: C'est c'est que j'étais à fond boulot, avant d'avoir des enfants, je n'imaginais rien,

Speaker C: je n'étais pas du genre

Speaker E: à me projeter. Quand j'ai eu des enfants, pour vous dire le jour où je suis partie en congé, comment il s'appelle ce congé, non avant, c'est la maternité.

Speaker A: Quand je

Speaker E: suis partie en congé maternité, j'ai pleuré parce qu'on m'obligeait à partir en congé maternité. J'avais déjà pris les trois semaines maximum que tu peux décaler et caetera. Et je pleurais dans ma voiture parce qu'on me coupait de mon travail et caetera et caetera. Toi tu as mis moins de 6 mois, moi j'ai mis quasiment 6 ans à réagir et à me dire non mais en fait ce n'est pas ça la vie que je veux. J'ai continué avec mes enfants à bosser du cinquante heures semaine et caetera et caetera et j'étais contente, ça me plaisait, j'étais à fond. Et puis, le confinement est arrivé, je me suis retrouvée à la maison avec les enfants, au départ je me suis dit, mais comment je vais

Speaker A: canapé, vos

Speaker E: heures de récré, et caetera, je je je vais devenir dingue. Et petit à petit, en fait je me suis rendu compte que c'était en train de me remettre en phase avec mon besoin profond et j'ai lâché tout ce qu'il y avait derrière et je suis repartie sur une nouvelle base. Tout à fait. Mais au final merci le confinement.

Speaker C: Soyons clair,

Speaker E: merci le confinement numéro un.

Speaker A: Non, mais c'est vrai depuis le confinement, il y a beaucoup de personnes qui se sont mises en en instruction en famille, alors qu'avant ce n'était pas du tout concevable pour elle, mais être obligé à faire école à la maison, retrouver la fille de famille, se sont dit non, mais en fait, c'est trop bien, mais en fait je veux trop faire ça. Comme quoi dans dans tout mal entre guillemets tu peux en tirer un bien le le tout c'est de voilà, c'est de se concentrer sur le positif et essayer de retirer le plus de positif d'un

Speaker B: L'idée, c'était vraiment la le

Speaker C: déclic clairement de se dire, non mais ce n'est

Speaker B: pas ça que je veux

Speaker C: et déconstruire en fait ce schéma que tu avais en fait finalement.

Speaker A: Presque quelque part on est quand même conditionné comme je dis à faire des études, avoir son diplôme, chercher un CDI, acheter une maison, une voiture, et surtout bosser bosser très très longtemps et et tout le temps et si tu le fais pas, il y a un truc qui ne va pas. Alors bien évidemment, la personne, la maman qui qui voilà qui accouche et qui a hâte que les deux mois se terminent pour reprendre le travail, elle n'est pas anormale. C'est, le tout c'est d'être aligné avec ce qu'on a envie de faire.

Speaker E: C'est ça a été mon envie pendant 6 ans. Voilà.

Speaker A: Et ensuite tu as le droit d'évoluer. Tu n'es pas, tu n'es pas obligé d'être la même personne de a à z pendant trente-six,

Speaker C: ce n'est

Speaker A: pas normal. Forcément tu vas évoluer, forcément tu seras intéressé par d'autres choses. Donc au moment où tu es certaine que ça te va de bosser plus à l'extérieur qu'à l'intérieur, c'est très bien. Et le jour où tu sens que ça ne va plus, que tu as plutôt envie de cette, ah pro mixuité avec tes gamins, il ne faut pas, il ne faut pas, il ne faut pas traîner pour le faire. Parce que que tu sois dans l'un ou dans l'autre, que tu restes à la maison alors que tu as envie de travailler, ce n'est pas bon, que tu travailles alors que tu as envie de rester à la maison, ce n'est pas bon. Encore une fois alignement alignement, mais pour savoir ce que tu veux, il faut ce travail où tu te poses et où tu cherches un peu en toi ce que tu as envie, ce qui te fait kiffer vibrer à ce moment-là quoi. Le truc qui te met à l'aise, le truc où tu es bien dans ta peau et le soir tu dis ah c'est trop bien ma journée, c'était vraiment ça que je voulais faire.

Speaker C: Je savais pertinemment que me lever à cinq du tam, prendre le train pendant une heure un quart, d'être là-bas à huit heures, de faire huit heures de cours par jour, de rentrer à vingt heures, dix heures trente vingt heures et de me dire d'allaiter parce que ça me tenait à coeur de de d'élever mon enfant parce que oui voilà,

Speaker E: je ne pouvais pas, je

Speaker B: ne pouvais pas,

Speaker C: c'était juste inconcevable pour moi. Et du coup, je me suis dit non, ça, il faut arrêter, même si c'est quelque chose qui fonctionnait

Speaker B: très bien. Mon équipe, on l'a dit sur

Speaker C: une formation, c'était, enfin voilà, je je m'y retrouvais vraiment et j'adorais et j'adorais enseigner à ces jeunes, mais juste en fait non quoi. C'était quelque chose qu'il fallait que j'ai j'ai limite.

Speaker E: C'est génial que tu

Speaker B: aies senti.

Speaker A: Sauf que beaucoup malheureusement sont tellement la tête dans le guidon qu'il n'y a même pas deux secondes dans la journée pour poser la question, est-ce que j'ai envie de reprendre ta faux pas Disponible, de se poser la question.

Speaker E: Oui, c'est

Speaker A: indispensable, tu ne peux pas. En fait tu bases ta vie sur quoi Si ce n'est pas sur tes besoins et tes priorités à toi. Si tu les bases et c'est ce qu'on a fait jusqu'à aujourd'hui sur ce que dit la société, ce que dit ta famille, ce que dit celui-ci, forcément tu vas, tu risques d'être décalé avec toi-même et si tu es décalé avec toi-même, ça ne peut pas.

Speaker E: Il y

Speaker B: a forcément un moment où il faut que tu te poses et que tu te dises bon maintenant, qu'est-ce que je fais de quoi j'ai envie vers quoi j'aspire moi c'est ce qui c'est j'ai j'ai j'ai fait des études qui me plaisaient pas du coup j'ai pris l'édition de partir même si j'ai enfin j'aimais beaucoup les les amis que j'avais alors les l'entourage que j'avais là-bas et l'ambiance aussi de celui qu'en Belgique. Les événements de la vie et mon corps aussi qui sont enfin mon esprit mon corps qui sont un peu totalement dissociés et je me suis dit là il faut que je fasse quelque chose pour me reconnecter et trouver quelque chose qui me correspond et ça a été l'aide à la personne.

Speaker A: Et pour du coup pour rebondir comment est-ce que ça s'est manifesté toi

Speaker C: Ça a

Speaker B: été un peu compliqué. En gros j'ai enchaîné des et un avortement qui n'était pas voulu. Je me suis totalement toutes les tous tous les ressentis que j'avais dans mon corps c'était négatif. Parce que cet avortement je ne le voulais pas, j'aurais garder bébé et caetera. Tout ce qui pouvait être ressenti même si parfois c'était positif, j'étais en maintenant je ne veux rien savoir, je ne veux

Speaker E: pas, je ne veux rien savoir, je ne me parle pas et

Speaker B: forcément au boulot ça ne se passait pas bien aussi parce que je n'étais pas du tout en lien avec ce que je faisais et puis ce n'était pas un boulot qui reflétait ce que j'avais envie de faire.

Speaker A: C'est le fameux bord out quoi. C'est je pense que c'est un staff alimentaire parce qu'il fallait le faire parce qu'il va payer ses charges, il faut payer son loyer, en dessous EDF est payant, non pas, il faut payer tout ça, donc il faut aller quand même chercher des sous, mais ce n'était pas du tout ce que tu voulais faire, ça ne parlait pas au quotidien et en plus si tu associes ça à des événements négatifs.

Speaker B: Forcément, il y a eu le confinement, donc j'ai eu tout ce qu'il fallait pour pouvoir faire mon mémoire tout ça.

Speaker A: Super comme quoi ce confinement, mon film

Speaker C: la grossesse j'étais enfin voilà justement je n'allais plus à Cambrai et du coup j'ai pu vivre ce truc

Speaker A: slow là. Exactement. J'étais reconnectée à l'art de la lenteur,

Speaker E: de

Speaker A: se poser, de profiter Mais plutôt tous les jours, je me pose et c'est super important de se donner du temps. Quoi qu'il arrive, qu'importe comment se passe ta journée avant de dormir, il faut se donner du temps. Elle me regarde, je te regarde. Je le vois, je le vois. Mais ne serait-ce qu'un quart d'heure tu vas avant de fermer les yeux, un quart d'heure personne ne me parle, vous ne demandez rien du tout et je me vide l'esprit. Je me vide l'esprit avec un truc que j'aime bien. Tu n'es pas obligé de faire la méditation et tu n'as pas envie de faire de la méditation, tu vois Tu peux prendre un livre, écouter un podcast, regarder un épisode Netflix, ne sois pas juste. Tu vois.

Speaker A: Mais il faut un temps déconnexion totale, ne serait-ce que quinze minutes, quinze minutes. Après tu vas tellement y prendre goût, tu vas dire vas-y, je vais me permettre vingt-cinq minutes ce soir, au bout de deux semaines, tu arrives, oh ça fait trente-cinq minutes que je suis tout seul, mais c'est magnifique et c'est incroyable comment le il va se libérer. Parce qu'on est là, j'ai pas le temps, j'ai pas le temps.

Speaker E: On prend

Speaker A: pas le temps, c'est pas vrai. Et il ne faut pas se dire le fameux miracle morning, là je vais me lever deux heures avant. Non non non, cinq minutes, c'est très très bien. Si tu arrives à avoir cinq minutes pour toi par jour, ensuite dix minutes, ensuite douze minutes, ensuite vingt minutes, tu vois petit à petit et oui un jour tu vas te retrouver à avoir deux heures rien pour toi et en plus si tu n'auras pas ces deux heures tu vas être mal dans ta peau. Donc tu vas les chercher de force tu vas les chercher, tu vas les trouver.

Speaker B: C'est une habitude à prendre.

Speaker A: Ah oui oui oui et c'est une habitude qu'il faut installer insidieusement en fait parce que sinon si ton cerveau il se rend compte que tu veux mettre en place quelque chose de complètement radical et trop dur et trop long, il va dire stop stop stop, tu as plein de choses à faire, tu n'as vraiment pas le temps de donner deux heures par jour, tu es folle toi. Donc il faut il faut vraiment il faut l'introduire petit à petit pour qu'il ne se rende pas compte qu'il y a un changement qui se met en route. Si je peux vous donner un c'est

Speaker C: celui-là. Non

Speaker E: mais Pour moi il faut déconfinement pour

Speaker A: la réalité. Ça a donné quand même vie à un projet de fou.

Speaker E: Je ne sais

Speaker A: pas si tu te rends compte quand même à ton budget il est pas il est pas sympa

Speaker E: c'est-à-dire, je je je ne peux pas, je ne peux pas faire une chose

Speaker C: à la fois.

Speaker A: Si tu arrives à gérer, c'est nickel. C'est vrai. Il y en a elles doivent prioriser et faire petit à petit et t'amarita. Mais ouais moi clairement je suis ça ouais. Parce que sinon si je me disperse, je vais me disperser, mais je ne vais pas du tout savoir gérer. Je vais juste me disperser, c'est tout. Mais toi si tu arrives à être dispersé et efficace,

Speaker C: c'est ça. C'est ça.

Speaker A: Ça, très bien.

Speaker E: Mais en fait, sinon je m'ennuie.

Speaker A: Non, c'est comme ça en fait. Comme je sens que ça, c'est le

Speaker E: Ou bien peut-être, sinon j'ai le temps de penser.

Speaker A: Si tu oriente tes pensées, ça peut être cool d'avoir du temps de penser.

Speaker C: Mais en fait il y

Speaker A: a Julie qui est

Speaker E: sophrologue. Elle esquive, elle mais je disais à Sarah tu sais moi je pense que mon témoignage peut être intéressant parce que je pensais être dans le déni et clairement, je fuis, je fuis le temps de cause, je fuis le moment de réflexion, je fuis. Donc, je sais que j'ai fait un burn-out, je sais qu'on l'a dit, je sais, mais

Speaker C: je ne

Speaker A: crois pas. Donc bon on te le souhaite, c'est pour l'instant tu es à fond dans ton projet, ça te permet d'occulter tout le truc, tu as deux possibilités. Soit c'est tellement jouissif et épanouissant pour toi que finalement tu vas te reconstruire via ton projet, soit quand ton projet va prendre vie, il va y avoir un vide en disant merde, ça m'a occupé ma façon, là je n'ai plus rien à faire, qu'est que je veux faire Ah, je vais avoir un autre projet et attention, tu pourras enchaîner des projets ahurissants comme ça juste pour ne pas réfléchir. Mais je pense qu'à un moment donné, ce n'est pas possible. D'accord. Encore il va dire stop stop stop.

Speaker E: C'est exactement la voix que je prenais. Du jour au lendemain, j'ai dit,

Speaker A: je n'en peux plus

Speaker E: de bosser dans ce job, je me c'est fini, je monte ma boîte et heureusement pour moi, il y a eu un confinement parce que ça m'a permis quand même de me dire ok je vais monter ma boîte mais j'ai quand même d'autres priorités à éviter etc. Sans le confinement en mars l'année dernière j'avais déposé un dossier pour un

Speaker A: local tout en bossant à côté avec les grandes. Mais

Speaker B: eux c'est pour

Speaker E: ça alors c'est peut-être de la fuite, c'est peut-être je sais pas. En tout cas c'est sûr je ne prends pas le temps de réfléchir, mais heureusement pour moi ça m'a plus ou moins été imposée et ça m'a permis de de mettre en phase mes vraies envies avec ce que je fais concrètement quoi. J'ai découvert récemment le le principe Ikigai. Oui. N'essaie Tout à fait. Mais je me suis,

Speaker A: En fait c'est c'est le point commun entre ce que tu sais faire, ce dont la société a besoin, ce pourquoi tu peux être payé et ce que tu kiffes faire. Donc tu as tes passions, tu as tes talents, tes compétences, tu as le marché dans le monde et Et ça, c'est très important pour les burn-out parce que moi je l'utilise clairement dans mon accompagnement, c'est mettre du sens dans notre vie, elle peut être dans la vie perso, mais tu peux aussi l'utiliser pour trouver une voie professionnelle. Et si dans ton quotidien, tu fais ce que tu sais faire, ce que tu aimes faire, ce qui aide l'autre et ce pour quoi tu peux être payé, c'est l'éclate quoi. C'est

Speaker E: le bonheur.

Speaker A: Et donc toi quelque part Utopia l'indice.

Speaker B: C'est ça,

Speaker E: c'est ça. Et en fait, alors moi je n'ai pas découvert Ikigai et puis posé en me disant dans quelle direction je vais aller, c'est le contraire. J'ai dit tiens je vais faire le topia et après je

Speaker A: me suis dit en

Speaker E: fait c'est mon hikigami. Voilà. Et en fait c'est aussi comme ça que je me suis dit mais avant je n'étais pas à mon hikigami. Et et ça m'a permis de réaliser voilà en fait je vais dans la bonne voie quoi.

Speaker A: Et d'ailleurs les japonais parce que ça vient du Nil Okinawa au Japon et ces gens-là disent que lorsque tu trouves ton ekigai trop tôt, ce n'est pas le bon. L'ekigai vient forcément avec le temps parce qu'il vient avec la connaissance de soi et surtout parce que Qu'est-ce qu'il a évolué Voilà.

Speaker B: Et donc

Speaker A: si vous deviez donner une définition, à quoi ressemble un, qu'est-ce que c'est un burn-out pour vous

Speaker C: Moi je pense que c'est vraiment

Speaker A: poussé poussé poussé dans toutes les phases de

Speaker C: sa vie et pour moi il y a cette phase d'effondrement, réellement de se dire, à un moment je ne me lève plus, je je ne peux plus. Ensuite pour moi il vient une phase de de reconstruction après ça, je pense vraiment.

Speaker A: De toute façon.

Speaker E: Je pense

Speaker C: qu'on ne peut pas rester trois mois à la maison puis après se dire, j'y retourne. Personnellement, je pense que ça va plus loin que ça et qu'il y a une phase d'introspection, de reconstruction.

Speaker A: Parce que toute façon, si tu es au fin fond du trou et que tu repars à bosser comme ça. Peut-être que tu peux creuser encore pour

Speaker B: Ça peut ça peut très bien aller un peu mieux, mais derrière ça va

Speaker A: D'autres, quasiment

Speaker E: un moment passé.

Speaker A: Oui, des rechutes quoi. Il y aura des rechutes. Et toi, tu as tu as l'impression qu'il s'est manifesté, manifestement physiquement.

Speaker E: Alors moi ma définition ce serait que que ton corps et ton esprit t'envoient des signaux que tu ignores. Tu décides de neuf, tu ne décides pas, c'est inconscient, tu nages à contre-courant en fait, il y a des signaux et puis tu continues ton chemin et à un moment, le corps et l'esprit se mettent d'accord pour t'envoyer un signal mais tellement fort que tu ne vas pas pouvoir continuer ton chemin, tu vas être obligé de t'arrêter et moi est-ce que est-ce que vraiment je l'ai senti comme je vous dis, moi je ne crois pas si tu me dis que j'ai fait un burn-out mais le jour où j'ai dit j'en ai marre, j'arrête, j'en peux plus, il faut que je change, je sors de là. Fais-moi. En fait, c'était un jeudi, normalement je devais aller bosser le vendredi. J'avais rendez-vous chez le médecin ce jeudi là pour un truc qui n'avait rien à voir, j'arrive et il me dit bonjour Alice, ça va Et là je prends l'arme. Le cliché. C'est

Speaker A: un craquage émotionnel, c'est ça. Ouais ça va.

Speaker E: Et donc il me dit, je pense que tu as besoin de repos, et caetera. Donc tu tu fais un burn-out, j'ai l'impression, après en discutant un petit moment.

Speaker A: Ouais. Moi qui suis si forte, ok. Never Mais de quoi tu parles, comment Ok

Speaker E: tu fais pas un bon moment, ok, mais repose-toi.

Speaker A: Heureusement que le confinement est venu quoi.

Speaker E: Voilà, c'est ça.

Speaker A: Sinon tu serais reparti de si belle et là je pense que ton corps il t'aurait dit

Speaker C: C'est ça c'est ça.

Speaker A: Avec un bel ce que j'appelle un bel excendrement quoi. Tu serais peut-être arrivé à l'hôpital.

Speaker E: Dans ma tête c'était clair, c'était je tire un trait sur mon mon passé professionnel subitement, c'est-à-dire ras-le-bol, j'arrête, c'est fini, je passe à autre chose. Mais c'était pour me lancer corps et âme dans un autre projet à x heures par semaine, et caetera. Et et comme tu dis, très certainement j'aurais explosé en burn-out parce que je n'avais pas pris le compte de la réflexion.

Speaker A: Non, le burn-out n'est pas toujours lié à une surcharge de travail. Si la surcharge de travail, elle est, elle est en phase avec toi-même, franchement, c'est que tu, comme je dis, tu t'en nourris. Mi, pense à ce que je te dis, cache des petites cinq minutes, partie par là, ensuite dix minutes, par-ci par-là, parce tu n'es pas quand même à l'abri d'un effondrement même si tu fais quelque chose que tu kiffes. Vu que le corps et l'esprit quoi que tu veuilles ont besoin d'un temps de de voilà c'est il en faut en fait il le faut alors tu peux être hyper active tu peux être haut potentiel tout ce que tu veux il faut du temps pour que tu vides ton esprit. Donc si tes papiers lattes, mais elle va courir. Si tu veux dois taper dans un sac de sable, tape dans un sac de sable. Mais c'est toi qui dois le trouver. C'est toi qui dois trouver ce temps qui te permet de te défouler, de te vider.

Speaker A: Combien de personnes font la boxe Jamais je vais faire de la boxe, mais ça m'intéresse. Tu vois, mais il y en a, si elle n'a pas ce temps par jour où elle tape dans un truc, ça ne va pas. Donc c'est à toi de le trouver ce truc-là grâce au travail de notre société.

Speaker B: Mais c'est

Speaker E: vrai que

Speaker B: là, tu

Speaker E: vois la tendance du moment, c'est sur des pratiques douces tu vois que

Speaker A: ça mais

Speaker E: moi je sens une pression parce que tu ne le fais pas. Tu

Speaker A: ne fais pas de miracle.

Speaker E: Tu ne fais pas la position de chasse.

Speaker B: Il font aussi comment ça fait du cross-fi, tous les choses du style, je sais aussi voilà.

Speaker A: Oui c'est aussi tendance.

Speaker B: Et pour autant ça ressemble pas du coup à la méditation, mais les gens se trouvent froid.

Speaker C: Ouais Surtout tout l'un. C'est ok aussi de se poser

Speaker B: et de te dire moi je suis pas totalement l'un, je ne suis pas totalement l'autre, je vais encore un petit peu. Ce sera le c'est

Speaker A: Ce qui est totalement moi quoi, c'est tout. Et chaque génération a cette tendance-là et cette pression, et il faut s'en détacher. Fais ce qui te parle, fais ce qui te plaît à toi en s'entable de ce que dit ton voisin. Est-ce que ton voisin, il vit à ta place Non, donc on s'en fout. Il te parle, tu dis ok ok, d'accord. Si tu fais du pilates très très bientôt, tu kiffes. Ah, mais c'est magnifique, quand même. C'est chouette.

Speaker A: Mais c'est tout, en rentrant chez toi, tu fais ce qui te plaît toi. Oui si une offre elle ne te parle pas, ça ne veut pas dire que tu es bizarre, si elle ne te parle pas, va chercher celle qui te parle. Et donc aujourd'hui qu'est-ce qui, toi par exemple Ariane, qu'est-ce qui te fait dire que tu n'es pas du tout en burn-in, tu vois, tu es bien, tu es bien dans sur le chemin sur lequel tu es censé être.

Speaker C: Je pense que j'arrive à être en phase ou en équilibre, j'ai trouvé un équilibre entre ma vie pro, ma vie personnelle. J'essaye de ne jamais avoir des pics émotionnels comme ça, ça, c'est depuis quelques années, c'est mon, c'est un peu mon leitmotiv quoi, de de me dire non, je je je ne vais pas là-dedans et je je j'essaye toujours de de rester, ce n'est pas facile bien sûr, mais mais après j'essaye je me ouais ouais bien sûr, c'est ça. Et puis j'essaye d'écarter tout ce qui peut être voilà, tout ce qui peut être nuisible en fait vraiment je je je ne veux pas écouter, je ne veux pas y aller, je ne veux pas aller vers ça parce que va me faire du mal et ça ce n'est pas facile bien sûr, il y a des fois il y a des débordements. Je vois nous voilà

Speaker B: c'est normal dans la vie d'une femme d'avoir des fluctuations émotionnelles, c'est-à-dire que quand tu vas, je ne sais pas si vous avez une contraception ou pas, mais quand tu vas être dans ta phase d'ovulation, tu vas être ultra énergique et caetera, il ne faut pas te faire chier parce que tu as un peu de deux heures et quand tu vas juste avant d'avoir tes rêves dans syndrome menstruel, tu

Speaker C: vas avoir envie de mourir parce que c'est

Speaker B: normal, c'est normal, il faut aussi accueillir ça. C'est sûr que si tu es tout le temps trop down down, down, down, down, c'est difficile à gérer. Mais c'est normal, c'est ok d'avoir

Speaker D: des émotions tout au long de son cycle.

Speaker A: Et c'est pour ça que c'est très important de se connaître et de se connaître son cycle et de savoir dans quelle saison on est parce que tu comprends beaucoup mieux pourquoi là tu es plutôt dépressive et pourquoi là tu débordes d'énergie. Et

Speaker B: là tu

Speaker C: adores tes enfants.

Speaker A: Non mais c'est vrai, le fait de se dire, ce n'est pas totalement moi, c'est mes hormones qui me font penser comme ça. Moi j'ai une anecdote à

Speaker C: Billy quand j'étais enceinte. Mais j'ai un

Speaker E: jour mon compagnon qui me

Speaker C: dit oui, mais non, mais c'est comme ça. Et je je parle de deux, ça m'a affecté profondément, mais moi, mais moi, mais

Speaker E: moi, mais

Speaker A: moi, mais

Speaker E: moi, mais moi, il dit ça.

Speaker A: Mais pour une femme, les hormones jouent toute la vie, c'est ça. C'est clair que c'est exacerbé pendant la grossesse, mais en vérité tout tout tout. Oui, oui. Moi, tu es tu sucre, tu subis d'herbe, c'est ça le principe. Ce n'est pas dessus. Se connaître et connaître son cycle menstruel et baser sa vie dessus permet de, comme dirait l'autre, vagui, non, surfer sur la vague et non te la prendre comme ça et subir tes oraux. Mais nous la femme, il faut comprendre que oui, on a un cycle hormonal qui est particulier, ce n'est pas celui de l'homme. Il faut se connaître pour savoir que de temps en temps, je viens un peu me faire chier quoi, c'est la vie, c'est comme ça, je n'y peux rien, je suis une femme écoute C'est aussi

Speaker B: l'hiver où c'est important que ce soit un travail de couple si tu es en couple parce que l'autre aussi peut comprendre parfois comment tu réagis, pourquoi tu réagis comme ça.

Speaker A: Et au travail, pareil au travail, c'est kif kif surtout quand tu bosses dans une équipe, tu ne peux pas être opérationnel, topissime tout tout tout le mois, c'est impossible. Et des fois quand tu es en phase down et que ton chef, c'est à ce moment-là qui vient avec une pile de dossiers, pourquoi tu n'as pas fait ci, pourquoi tu n'as pas fait ça, mais juste envie de chialer et si tu ne sais pas pourquoi, tu vas juste dénigrer en disant je suis trop nul, je suis trop naze, je n'y arrive pas, je n'y arriverai jamais et ça plus ça plus ça découle un burn-out tout simplement. Ce n'est vraiment pas pour faire des raccourcis, mais c'est très très important de connaître son cycle menstruel et de comprendre que tu ne peux pas être opérationnel et que par moment tu n'es pas opérationnel, pas parce que tu es naze et parce que c'est tout, tu as tu as des hormones qui font que ce n'est pas le moment. Et pour toi c'est utopique à ton chemin Carrément. Ton bon chemin

Speaker E: En fait, c'est c'est utopique mis en phase avec ma vie perso, c'est-à-dire que là aujourd'hui, je sens que c'est la bonne voie et que je vais bien et que je suis contente parce qu'en fait je kiffe, je kiffe, j'ai le temps d'aller m'occuper de mes enfants, j'ai le temps, après

Speaker C: ce n'est pas ouvert

Speaker E: mais ça ça ce n'est pas encore ouvert. Mais mais mais je kiffe en fait, Je kiffe parce que je fais ce que j'aime, je fais ce que j'ai envie de faire. Je sens que ce que je vais faire, ça va apporter de l'aide aux parents, on va dire aux futurs parents,

Speaker B: mais aux

Speaker E: parents, aux futurs parents et aux parents, mais donc voilà, je m'éclate et puis en plus hyper varié, il n'y a pas un truc à faire, donc moi ça me correspond bien. Et j'ai aussi ce que je voulais avec ma famille en fait. Donc c'est, j'ai j'ai les deux

Speaker B: j'ai c'est

Speaker A: une histoire d'équilibre et tu as Julie

Speaker B: Moi, je je depuis du coup quelques années, je me suis rendue compte que ce qui me motivait vraiment, c'était d'aider l'autre et que ça ait du sens. Et là je suis totalement en phase même si c'est encore je suis encore dans la dans le le début voilà voilà faire ça comme et caetera je sais que quand je suis en séance avec quelqu'un et que je vois à la fondation ce que ça a changé tel ou tel truc même si parfois c'est juste minime gratitude dix mille voilà.

Speaker A: Ah non mais tout à fait et encore une fois pensez Kaisen même si c'est minime, minime aujourd'hui plus minime demain plus minime après-demain, ça fera beaucoup dans trois 6 mois quoi. Encore une fois les choses qui se font en un n'existent pas.

Speaker B: Oui et puis c'est toute l'histoire de la sophro, c'est la

Speaker C: réédition et

Speaker B: c'est prendre son temps, prendre le temps d'écouter, que ce soit entre les séances ou pendant la séance, c'est, il faut prendre son temps en fait, pour avoir des résultats durables.

Speaker A: Tout à fait. Et on devait parler, j'ai oublié, tu sais comme quoi pour te reconstruire après un burn-out, un des, une des choses sur laquelle tu devrais mettre en place, c'est des objectifs, un défi, un défi à relever.

Speaker C: La formation en elle-même. Je pense qu'en France, on a la chance de pouvoir se former assez facilement, soit par le CPF.

Speaker A: Ouais, c'est vrai, non mais ça c'est

Speaker C: Soit par un congé, un congé de formation qu'on peut avoir par rapport à l'entreprise. Voilà, on a cette chance-là de cotiser et en fait, je pense que les gens n'y vont pas parce que Ouais c'est ça, en fait c'est juste un droit quoi, un droit, l'employeur il peut refuser ou il peut repousser une fois, mais il ne peut pas repousser dix fois quoi. Il n'a pas le droit de faire ça. On cotise, on cotise dans le cas et du coup on a ces on a ces heures qui nous sont

Speaker B: dues exactement.

Speaker C: Et je pense que je pense que se focaliser sur un objectif qui nous sert à soi, bien ça fait partie de cette reconstruction et de ce retour à l'estime de soi en fait. Vraiment profondément de se dire là je me concentre sur moi dans la formation, qu'elle soit en langue ou qu'elle soit fleuriste, tout à l'heure.

Speaker A: Mais se dire ça, c'est pour

Speaker C: moi, c'est à moi. Et en fait, aujourd'hui surtout, c'est facile en France de soi-même, c'est facile.

Speaker A: Mais tu sais que beaucoup ne connaissent pas du tout le CPM. Moi, quand j'en parle, quand on m'appelle et je lui dis est-ce que tu as du CPF Il me dit c'est quoi Mais si tu as travaillé, pense à ton CPF. Oui, parce

Speaker C: qu'en fait, on ne le dit

Speaker A: pas. Et puis

Speaker C: parce que ce qu'on ne connaît pas, bien, voilà, n'existe pas en fait.

Speaker E: C'est clairement, c'est ça. Et pourtant, ils ont vachement

Speaker A: qui nous écoute et qui est mal qui est au bout de sa vie qui peut-être est dans le déni ou qui sait qui ne va pas mais voilà le premier pas il est toujours difficile se dire vas-y maintenant il faut que je me fasse aider ou maintenant il faut que je mette en place des choses. Est-ce que vous avez des conseils

Speaker B: Ne pas hésiter à en parler que ce soit une amie ou un, ce n'est pas une tare d'aller voir un professionnel que ce soit un

Speaker D: psy, un souffre ou autre

Speaker B: chose, parler tout simplement. Puis venir déposer au moins ce que tu as à déposer. Ou un médecin aussi qui est carrément apte aussi à recevoir ce genre de choses et aller vers une personne dans qui on peut avoir

Speaker E: confiance. Si tu te demandes si tu es en burn-out, bon passe tout de suite au step suivant, on n'en a plus, passe tout de suite au step suivant et et et vois qui peut t'aider le mieux selon tes besoins. Appelle ça va.

Speaker A: Et si t'es pas Appelle ça va, elle va céder Pas grave, un homme quelqu'un qui tue

Speaker C: pas plus.

Speaker E: Si si tu te poses la question,

Speaker C: voilà. Moi, c'est difficile parce que, enfin moi ce que je fais c'est voilà, c'est vraiment d'essayer de toujours être régulière dans mes émotions, vraiment. J'essaye de ne jamais péter un câble dans ou en dame quoi, vraiment j'essaye, ça dépend mais j'essaye voilà dans mes émotions personnelles

Speaker B: à moi de ce ce

Speaker C: qui me dérange, de ce qui vient à moi, oh tiens tiens allez prends-toi ça, de toujours être non attends, attends on va relativiser, voilà, prendre du recul et puis en fait ça passe, ça passe parce que moi

Speaker B: j'ai un tempérament un peu comme

Speaker C: ça de feu et de me dire non attends est-ce que ça t'était destiné Est-ce que

Speaker D: tu es obligé de le

Speaker C: prendre comme ça Est-ce que

Speaker A: Il faut prendre une attention.

Speaker B: Si elle est à moins de deux heures, c'est pas long que quelqu'un va te dire quelque chose tu vas être en colère deux heures ou une heure et demie et ça passe après, c'est que ça n'est pas de toi. Si une émotion reste plus de deux heures

Speaker C: et que quinze jours après encore, tu rentres oui, ciao, c'est que c'est toi,

Speaker B: on est

Speaker C: mort. D'accord,

Speaker D: tout à coup.

Speaker A: Qu'est-ce qu'on pourrait faire Donc toi tu prends du recul, mais imaginons l'émotion elle dure donc voilà deux semaines et elle est toujours dans ta tête et tu cogites et tout, qu'est-ce que tu penses

Speaker B: je dirais qu'il y a enfin il y a en souffrance en tout cas on parle de acceptation conquête transformation j'accepte le fait que cette situation me dérange

Speaker D: conquête va, qu'est-ce qui se

Speaker B: passe à l'intérieur de moi Qu'est-ce que je ressens Comment je peux l'éviter Comment je peux le transformer Et après tu viens travailler dans la transformation.

Speaker A: Et donc du coup tu fais des exercices clairs, enfin clairs concrets quoi, tu mets des gestes, des respirations.

Speaker B: En souffrent, on travaille voilà sur la respire, donc ça va aider pas même pour la gestion du stress on va beaucoup travailler sur la respiration abdominale parce que c'est ce qui va permettre de réguler voilà ce pic de stress quoi finalement des, si tu

Speaker D: es un petit peu stressé tu prends

Speaker B: une grande inspiration tu ouvres tout le monde puis c'est la même chose quoi,

Speaker D: on parle souvent voilà,

Speaker B: sur des mouvements doux, donc qui sont inspirés beaucoup du yoga et des

Speaker A: visualisations, des

Speaker E: Mais

Speaker A: c'est marrant quand tu dis on va essayer parce qu'on va faire un exercice là en live pour nous, forcément en réglé pour vous. Mais juste avant j'avais une question, est-ce que vous avez fait une sorte de tri dans votre entourage Est-ce que genre il y a des personnes, vous avez remarqué qu'elles étaient très toxiques et vous vous êtes dit, toi plus jamais et vous avez repéré des personnes qui étaient plus nourrissantes pour vous et vous avez dit après je vais peut-être parler plus souvent.

Speaker E: Et à part à part le boulot, dégage, mais D'accord. Proquer.

Speaker A: Ne laisse pas trier. Non, mais ce n'est pas une personne, tu

Speaker E: vois, ce n'est pas une personne, activité.

Speaker A: C'est tout l'environnement, tu peux trier tout un environnement, un environnement que tu as senti hostile pour toi, et tu t'es dit, basta le chiffre.

Speaker E: Oui, c'est ça, c'est ce que Alors dans ce cas oui effectivement ça m'allait plus j'ai coupé les ponts avec mon ancien job mais mais non dans les dans les relations il n'y avait pas de gens toxiques autour

Speaker D: de nous.

Speaker C: À toi. Moi j'ai fait en sorte que les relations qui étaient toxiques mais qui comptaient pour moi

Speaker A: Avec modération.

Speaker C: Non justement, j'ai j'ai j'ai, on les a soignés ensemble avec ces personnes-là. Si tu veux qu'on continue, il va falloir changer des choses.

Speaker E: Ok. Parce que

Speaker A: je t'aime,

Speaker C: parce que voilà, et il va falloir qu'on change des choses. C'est excellent. C'est c'est c'est c'est pas facile, parce que des fois ça ressort et voilà. Mais sinon, oui, je me suis rapproché aussi voilà, plus de gens, plus de gens bienveillants, mais vraiment profondément bienveillants.

Speaker B: Moi, je sais que dans toutes les périodes où j'ai eu besoin d'un changement pour moi, tout mon environnement a toujours changé, qui a forcément eu des gens qui sont restés.

Speaker A: Alors vous êtes prête pour un exercice. Vous dis on se lève alors toi qui nous écoutes si tu es dans le bus c'est peut-être compliqué

Speaker E: Ou si tu fais ton footing.

Speaker A: Donc elle s'est dit tu peux faire assis, soit debout soit assis ou sinon tu le feras quand tu pourras. Voilà un épisode il est dispo tout le temps.

Speaker B: On a fermé les yeux si on est confort, si on n'est pas confort on laisse

Speaker D: les yeux entrouvert, il n'y a pas

Speaker B: de souci. Et on va venir respirer. Donc on s'ancre bien au niveau

Speaker D: de ses pieds, pieds largeur du bassin si

Speaker B: on est debout, les genoux

Speaker D: légèrement fléchis pour être souple on va venir s'écouter se calmer tranquillement revenir poser une main sur le ventre une main au niveau des lombaires Juste dans un premier temps, on va observer ce qui se passe. Peut-être que le ventre se gonfle, peut-être pas et c'est ok. Juste observer la respiration, comment ça se passe. Puis sur trois respirations avec la tête la tête bien droite on va inspirer et gonfler le ventre sentir ses mains et on expire par la bouche et on dégonfle le ventre la main au niveau du ventre peut venir exercer une petite pression Une deuxième fois, inspire, gonfle le ventre, prends conscience de l'espace entre nos deux mains et elle expire, je dégonfle le ventre une troisième fois j'inspire je gonfle prendre conscience de cet espace entre mes mains et elle expire revenir fait exactement la même chose trois fois avec la tête vers l'arrière j'inspire je gonfle mon ventre et expire je le dégonfle prends conscience du trajet de l'air niveau des narines et du de la gorge, j'inspire je gonfle, j'expire je l'ai une dernière fois faire j'inspire je gonfle le monde j'expire l'espace entre mes deux mains se ici inspire souffle, inspire je les ouvre, prendre conscience de sa respiration abdominale une dernière

Speaker C: fois

Speaker D: venir remettre les mains le long du corps la tête droite et juste observer comment je me sens après cette activation quelques secondes on jouera ce qui se passe peut-être au niveau de mon ventre de ma gorge ma respiration

Speaker A: Voilà, j'espère que tu pourras pratiquer cet exercice autant de fois qu'il le faudra à savoir dès que tu sens qu'il y a un événement stressant qui arrive, dès que tu t'apprêtes, je ne sais pas moi avant une réunion, avant une soirée familiale qui pourrait être hostile pour toi, le matin quand tu te lèves avant de te concentrer, avant de faire une tâche que tu n'apprécies tu pourrais la faire vingt fois par jour et bien fais-la vingt fois par jour, le tout est de t'apporter ce cet anti stress dont tu as besoin. Il faut juste comprendre que la respiration abdominale est un antidote du stress parce que ça active le côté parasympathique. Pour résumer cette interview, je dirais que connaître ses limites est indispensable pour éviter le burn-out, le burn-in même et tout événement indésirable. Suivre ses envies sans se comparer et sans faire attention à ce qui est tendance ou non, le but est de trouver ce qui te plaît toi, ce qui te fait plaisir à toi et ce qui t'aide à te détendre et relever des défis pour ne pas s'ennuyer, changer de travail pour ne pas rester dans un boulot alimentaire et finir en burn-out et enfin faire le tri dans son environnement garder les personnes qui vont te booster qui vont t'encourager et t'éloigner des personnes qui sont hostiles envers toi donc si tu arrives à faire le travail avec elle c'est très bien mais si c'est trop demandé, si c'est trop compliqué et si ça aggrave la situation plus qu'autre chose, bien utilise la le concept de de de modération. Pour terminer cet épisode, je te remercie plus plus plus pour ton écoute. Si tu veux soutenir le café des Burns, tu peux me laisser un avis. Laisse moi cinq étoiles, ça me permet d'être bien référencé dans Apple podcast et surtout parlons-en à ton entourage, à toute personne qui pourrait en tirer du bénéfice et des solutions et des astuces, bref, parlons à quelqu'un qui pourrait vraiment être aidé par ce podcast. Et on se capture Instagram pour le live hebdomadaire, tu pourras me poser toutes tes questions.

Speaker A: Et pour la semaine prochaine, on parlera de justement pour approfondir cette petite partie de l'interview, et puis surtout n'oublie pas de

Speaker E: booster ton.