Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A [00:00:00]:

Speaker A [00:00:00]: Coucou bienvenue au café des burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe, coach en résilience et passionnée de trithérapie. Alors ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et reprendre goût à la vie. Du coup chaque semaine que ce soit en solo avec une nana inspirante, on parlera des valorisation, échecs, harcèlement, mal-être mais aussi résilience, espoir, épanouissement, reconversion et surtout psychothérapie. Si tu veux développer ta résilience, si tu veux retrouver confiance en toi, si tu veux sortir de ce burn-out, je t'invite à notre cercle de parole dimanche vingt-neuf janvier à quinze heures où on pourra parler de des cinq étapes les plus importantes genre les étapes les plus indispensables par lesquelles tu dois passer pour retrouver ton peps, ta motivation et vivre enfin pleinement ta vie. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors il existe de nombreuses formes de pensées déformées. Une pensée déformée, c'est une pensée basée sur une idée reçue, des a priori, en fait une croyance que tu n'as pas réellement testé que tu n'as pas confirmé mais que tu penses dur comme fer et généralement elle est déformée parce qu'elle elle n'est pas enfin elle n'est pas véridique elle elle reflète pas réellement la vérité ou la réalité même voilà elle reflète pas la réalité parce que tu l'as peut-être interprétée, tu l'as mal comprise, on verra les différentes déformations de la pensée, mais en tout cas il y en a vraiment beaucoup quand on fait pas attention, on peut devenir limite ignorante, c'est-à-dire qu'on aura des pensées tellement erronées, on va prendre de mauvaises décisions parce qu'elles sont basées sur cette ces idées fausses quoi et du coup ça peut pas être correct, je veux dire tu auras beaucoup de mal à sortir du burn-out si tu es pleine de pensées déformées.

Speaker A [00:00:00]:

Speaker A [00:02:12]:

Speaker A [00:02:12]: Il y a eu énormément d'études là dessus et en fait la recherche suggère que les gens développent ce qu'on appelle des des distorsions cognitives en gros, enfin là-dessus développent des mécanismes de pensée comme un moyen pour faire face aux événements indésirables de la vie. Tu connais certainement le déni, le fait de ne pas vouloir accepter un événement parce qu'en fait si tu l'acceptes, c'est très très dur. Et il y en a d'autres comme ça des distorsions cognitives et plus l'événement est difficile, plus il est grave, plus il est prolongé, plus il est intense et plus tu vas développer plusieurs pensées déformées qui vont t'aider en fait qui vont te protéger en réalité qui vont te préserver de la réalité. Tu vois, on parle souvent du fameux Néandertal, quantité en danger qu'un animal allait lui sauter dessus, donc ça le mettait en stress. Il adoptait du coup soit le combat, soit la fuite, soit figé, rester sur place, tout dépend du contexte. Son cerveau primaire très très vite, il fait le calcul et il se dit est-ce que ça vaut plutôt la peine de courir, est-ce que ça vaut la peine de se faire tout petit, ou est-ce que ouais ça vaut la peine de partir mais alors tout tout tout tout tout doucement. Donc finalement le stress aide la personne à adapter sa façon de penser, sa façon de réagir de la manière la plus efficace, la plus immédiate pour sa survie. Mais le truc, c'est qu'aujourd'hui, on va avoir les mêmes mécanismes, sauf que ce n'est pas forcément rationnel, ce n'est pas forcément sain à long terme, ça ça aide pas et pour la plupart du temps sincèrement c'est soit un frein, soit au contraire ça aggrave la situation parce que on est en mode survie tout le temps, parce qu'on toujours avec nos fameuses pensées déformées.

Speaker A [00:02:12]:

Speaker A [00:04:08]:

Speaker A [00:04:08]: Mais on peut citer aussi le fait de se focaliser sur l'aspect négatif mais pas en mode danger, plutôt rien de bon ne peut m'arriver. C'est vraiment de l'exclusion des aspects positifs, genre ça ne peut pas t'arriver. La vie c'est comme ça, c'est la galère pour tout le monde, en fait, il faut faire avec. Et puis, il faut tenir le coup. Ça ne pourra pas s'améliorer parce que ça n'existe pas. Être épanoui au quotidien ou être épanoui au travail ou avoir des enfants genre cool quoi, ça va ou on ne passe pas notre temps à leur hurler dessus, ça n'existe pas des relations amoureuses qui durent dans le temps et qui durent joyeusement dans le temps. Donc on a cette tendance à se focaliser sur uniquement les gens qui galèrent et se dire qu'en fait tu vois tout le monde galère donc pourquoi moi je vais me casser, enfin c'est pas possible que ce soit autrement pour moi. Il y a aussi le fait de toujours se détacher de nos forces.

Speaker A [00:04:08]:

Speaker A [00:05:13]:

Speaker A [00:05:13]: C'est-à-dire que même lorsqu'un truc bien t'arrive, tu vas te dire j'ai eu de la chance ou parce qu'on m'a aidé, parce que c'était facile, tout le monde aurait fait comme ça, tout le monde l'aurait réussi. Tu vois jamais de la vie, tu vas te focaliser sur tes capacités en te disant mais j'ai de la valeur, j'ai de la compétence, je le vaux, je l'ai fait parce que je suis douée et si j'ai réussi c'est uniquement grâce à moi et à mes efforts et tout ce que j'ai mis sur la table. Non, on a tendance et c'est la raison pour laquelle on est dans le burn-out, on n'en sort pas, c'est de ne jamais réellement prendre en compte ses forces et de s'assumer en fait, assumer ses forces. Mais on a on a toujours dit que c'était prétentieux de se la raconter, de dire que je sais faire et donc voilà timides que nous sommes, ouais non ce n'était pas si grave, tu sais c'est rien et ça ça fait partie des pensées déformées qui t'empêchent de reprendre confiance en toi et de développer ton estime de soi pour sortir du burn-out. Après tu as le genre de pensée genre tout ou rien. Si je ne peux pas obtenir exactement ce que je veux, alors je ne veux rien du tout. Ça je l'ai souvent avec les filles que j'accompagne, enfin que j'accompagne non, les filles qui veulent être accompagnées, qui veulent s'inscrire à l'un de mes programmes et donc moi j'ai on va dire plusieurs options c'est pas pour rien que j'ai plusieurs options parce que tout dépend de ta situation, il y en a elles n'ont pas forcément besoin d'un suivi individuel, il y en a au contraire qu'elles vont en avoir besoin donc et d'un côté je fais en sorte qu'il y ait toujours des programmes plus accessibles financièrement parlant parce que voilà je sais qu'on est dans une société inégale où où tout est à deux vitesses que ce soit l'éducation, la santé tout ça donc moi j'essaie quand même de proposer des choses qui sont accessibles pour les petits budgets. Et j'ai souvent des personnes qui veulent absolument le pack complet total.

Speaker A [00:05:13]:

Speaker A [00:07:08]:

Speaker A [00:07:08]: Sauf que ce pack complet total n'est pas dans leurs moyens donc je leur propose quelque chose qui pourrait être dans leurs moyens mais effectivement oui où il y a moins de de prestation de service et je dirais là-dessus c'est mathématique. Et là il y a cette pensée du tout ou rien. Soit j'ai absolument le pack total pour sortir du burnout ou soit c'est tout. Je ne fais rien du tout, je ne prends rien du tout et c'est une pensée déformée qui mène clairement à la dépression. Pourquoi Parce que d'une part, ça veut dire que tu ne vas rien mettre en place. Si soit je veux tout, tout bien au bon moment, au bon endroit avec les bonnes personnes et je sais pas quoi d'autre, soit je ne fais rien. Donc lorsque tu ne fais rien, que tu ne mets rien en place, que tu ne fais pas appel aux professionnels pour t'aider forcément c'est clair et net que ton stress il va prendre de l'ampleur et qui va qui va faire plus de dégâts et qu'avec la longue à la longue le stress pousse à la dépression. Et en plus tu sais ça vient nourrir cette idée que tu te dis de toute façon je peux pas, j'ai pas le temps, j'ai pas l'argent, j'ai pas le machin, j'ai pas le truc, je peux pas y arriver.

Speaker A [00:07:08]:

Speaker A [00:08:10]:

Speaker A [00:08:10]: Je suis autodétruit en fait, c'est de l'auto-sabotage. C'est ça que je te disais au début que vraiment les pensées limitantes là, les pensées déformées, les croyances limitantes, elles gâchent des vies. Elles gâchent des vies et elle t'empêche de sortir de ton burn-out. Ce n'est pas juste comme ça dépenser, tu vois genre la pensée elle n'a pas d'impact sur toi, c'est la base de tout. Récemment pareil j'étais en coaching en 1 to 1 et je disais enfin elle me disait quand j'ai fini ma journée avant de rentrer chez moi j'angoisse et donc je dis qu'est-ce qui t'angoisse en en fait Tu penses à quoi quand tu angoisses Et vraiment elle n'a pas su me répondre, il a fallu que je contourne le truc, je reformule la question, que je passe par des raccourcis, des prolongations, des machins pour arriver à la réponse. Parce qu'on croit que genre il n'y a que l'émotion qui compte. Non, l'émotion elle est toujours provoquée par une pensée. Donc lorsque tu stresses que tu angoisses faut qu'on sache qu'est-ce qui se cache derrière.

Speaker A [00:08:10]:

Speaker A [00:09:06]:

Speaker A [00:09:06]: Qu'est-ce qui active cette émotion-là Qu'est-ce que tu te dis à ce moment-là À quoi tu penses à ce moment-là qui par la suite active le stress. Entre parenthèses, je ne parle pas des crises d'angoisse chroniques, des pathologies un peu poussées qui sont très associées à l'angoisse et tout ça, je te je parle vraiment du stress du burn-out. Alors une autre pensée déformée, ça va être si je ne réussis pas la première fois, je n'y arriverai jamais. Et là c'est plutôt la pensée polarisée, c'est-à-dire soit c'est la vie elle est soit noire, soit tout noir, soit tout blanc et et il n'y a pas entre deux et donc c'est soit je réussis tout, soit je suis nulle, soit je fais tout parfaitement parfait à la perfection soit je suis nulle donc des fois quand on a une très surtout si tu as une mauvaise entre guillemets notion de l'échec et de la réussite, forcément si tu n'as pas réussi une seule fois, tu ne te tu ne t'accordes pas, tu ne t'autorise pas les de réessayer, tu ne t'autorise pas d'autres tentatives, tu pars du principe que avec ta pote la sophro ça n'a pas fonctionné et bien ça ne fonctionnera pas avec toi. Il y a trois ans je sais pas moi tu as commencé à un ça n'a rien donné, bien ça ne donnera rien avec toi. Donc tu vois il n'y a vraiment aucune prise de recul, tu ne prends pas le temps de d'analyser la situation en te disant que si la sophro n'a pas fonctionné avec ta pote, peut-être que ta pote elle n'y était pas sensible, peut-être que la sophrologue n'était pas la bonne, mais toi tu as toutes tes chances pour que ça fonctionne, c'est vrai il y a tellement de variables, tu n'auras pas la même sophrologue, vous ne ferez pas les mêmes exercices, vous n'avez pas les mêmes besoins, vous n'avez pas les mêmes problématiques donc en fait, tout, mais on recommence tout de zéro quoi, tout est à refaire. S'il y a trois ans pareil, une thérapie ça n'a pas fonctionné, peut-être que ce n'était pas le bon moment pour toi, peut-être que tu n'avais pas la maturité à ce moment-là, tu n'étais pas prête quoi, peut-être que là où le psychologue n'était pas le bon et qu'il faut en chercher un autre, si tu veux sortir du burn-out, il est clair et net qu'il va falloir tester plusieurs choses et des fois tester des choses que tu as déjà testées mais genre il y a longtemps et donc depuis trois ans tu as évolué toi et même tes lectures ont évolué, ton entourage a évolué donc ça se trouve même le même professionnel ça pourrait bien se passer avec lui mais trois ans plus tard. Tant qu'il y a de la variabilité, donc il y a tant qu'il y a de la différence, bien il y a de la nuance et donc on ne se fiche pas sur des croyances comme ça basées sur rien du tout en réalité.

Speaker A [00:09:06]:

Speaker A [00:11:47]:

Speaker A [00:11:47]: Sinon ça peut être, il y a d'autres idées comme sauter direct à la conclusion, des conclusions hâtives tout simplement. Tu es dans une réunion, tu prends la parole, il y a quelqu'un qui regarde son téléphone ou il y en a deux qui se regardent ou tu vois des fois des petits gestes de rien du tout et hop toi tout de suite tu te fais ton interprétation et et cette met en panique pendant la réunion, tu vas bafouer, voilà le stress fait que tout téléphone de la personne et tu ne sais pas ce que se disaient les deux qui se regardaient enfin bon des fois même avec les collègues ça se passe mal parce que tu es persuadée qu'elle ne t'aime pas, parce que tu es persuadée qu'il veut ta place, voilà des fois après. Je sais qu'il y a de l'intuition, on a des fois des pressentiments qu'on peut pas vraiment argumenter, on n'a pas de preuves mais on dit que je le sens dans mes tripes. Ça il y a des personnes qui sont très très tripes comme ça et puis on a d'autres qui sont très, pas réfléchies, mais plutôt analytiques. Ça ne les empêche pas d'avoir ce genre de d'idées où elles vont se sentir mal dans un groupe parce que persuadées que quelques-uns de ce groupe-là ne l'aiment pas et pourtant il n'y a aucune preuve rien du tout. Je ne dis pas que tout le monde est bon, tout le monde est gentil et que le milieu professionnel il est il est chouette et tout non non. Mais encore une fois la ville n'est pas toute blanche ou toute noire. Quand tu sens mal par rapport à quelqu'un, moi je serais d'avis de briser la classe en fait et d'appeler la personne et de lui dire est-ce que tu as un souci avec moi, j'ai l'impression que tu ne m'apprécies pas des masses.

Speaker A [00:11:47]:

Speaker A [00:13:22]:

Speaker A [00:13:22]: Oui, il faut avoir des coronaises, je suis d'accord, il faut avoir une bonne assurance pour prendre comme ça l'initiative de poser ce genre de questions, mais c'est tout l'intérêt de travailler son estime de soi et de travailler sa confiance en soi, c'est de pouvoir s'imposer et poser des questions qui parce que peut-être que la personne elle va dire je te déteste, c'est fort probable mais au moins c'est clair, c'est net et tu pourras dire pourquoi, peut-être que j'ai fait quelque chose, j'ai dit quelque chose parce que c'est vrai et nous aussi on peut être fautive, je veux dire c'est pas toujours la faute des autres. Alors il y a aussi un autre problème des burn-eads qui les empêchent de réellement prendre soin d'elles, c'est la bonne aventure. C'est-à-dire qu'elles vont, elles croient pouvoir prédire l'avenir comme ça, comme si c'était des chamanes et du coup elles vont pas se lancer dans des coachings parce que les gens vont se moquer de moi. Elles ne vont pas faire appel à un psy parce que les gens vont se moquer de moi. Elles ne vont pas se lancer dans le yoga, la sophro parce que ça ne fonctionne pas pour moi. Elles ne vont pas se lancer dans les formations en ligne parce que je ne vais pas réussir à y aller jusqu'au bout. Et ça c'est un gros gros problème pour les nanas épuisées parce que c'est un cercle vicieux. Tu ne mets rien en place par peur d'échouer et tant que tu ne mets rien en place, ton stress évolue et plus ton stress évolue, moins tu as confiance en toi et moins tu as confiance en toi et plus tu as peur de l'échec et tu as peur de l'échec tu ne mets rien en place et hop c'est parti en tournant rond pendant deux trois quatre ans et jusqu'à malheureusement finir en invalidité chez soi parce que dépression, parce que impossible de reprendre le boulot, parce que trop traumatisée, trop brisée en fait.

Speaker A [00:13:22]:

Speaker A [00:15:03]:

Speaker A [00:15:03]: Alors après, il y a soit des pensées exagérations plus plus plus ou dédramatisées, mais genre plus plus plus. Des fois tu vas à un entretien, l'entretien en réalité il s'est bien passé mais toi parce que tu t'es focalisé sur un truc que tu as mal dit ou que tu as mal fait ou un regard du mec en face, était certaine d'avoir raté ton entretien. Des fois pareil toujours réunions, collègues, clients, patients, qu'importe. L'événement, il s'est passé d'une manière, donc je ne dis pas que c'était toujours positif alors que toi tu dis que c'est négatif, non. Des fois peut-être que ça s'est très mal passé mais toi dans ta tête tout s'est bien passé mais en tout cas tu vas te focaliser sur un truc en ignorant tout le reste et de ce un truc tu vas déduire si ça s'est bien passé ou si ça s'est très mal passé. Alors il y a aussi le raisonnement émotionnel, ça aussi je le vois souvent qu'elle n'aime pas, d'être débordée, de ne plus aimer voir les gens et puis on commence l'accompagnement et on avance, on a beau avancer, il y a de belles choses qui se mettent en place, il y a de beaux résultats qui commencent déjà à paraître, mais parce qu'elles n'arrêtent pas de se dire, j'ai pas confiance en moi, je ne me trouve pas intéressante, je n'arrive pas à m'organiser. Et à force de de se le dire, elle croit que c'est réel. C'est vraiment croire qu'une chose est vraie parce qu'elle semble vraie mais en réalité si elle se détache un chouïa de ce j'ai pas confiance en moi et que je suis débordée et tout ça et si elle prend en compte et c'est tout le travail qu'on fait ensemble de prendre du recul pour voir un peu tout qui s'est fait depuis qu'on travaille ensemble, elle percute qu'en fait, elle a fait des choses qui nécessitent de la confiance en soi, donc c'est que tu as confiance en toi.

Speaker A [00:15:03]:

Speaker A [00:16:57]:

Speaker A [00:16:57]: Elle a fait, enfin je veux dire dans sa vie, elle a repris pas mal d'activités et pourtant elle a toujours le même nombre d'heures dans la journée donc c'est que quelque part tu es quand même mieux organisé. Après il y a l'étiquetage, c'est à dire au lieu de décrire un comportement pile poil, tu vas plutôt mettre une étiquette à la personne. Quelqu'un qui t'a menti, il t'a menti, toi tu vas dire que c'est une mauvaise personne. Donc toi qui a fait un burn-out, tu as fait un burn-out et tu vas dire que tu es nature, j'allais dire une nature morte n'importe quoi, tu es une petite nature, tu es faible, voilà tu es tu es nul, tu es naze, tu n'es pas à la hauteur et pourtant c'est juste que tu as fait un burn-out. Du coup dire je suis nulle, c'est une étiquette alors que toi c'est juste que tu as beaucoup de choses à faire et il va falloir se poser pour savoir exactement ce que tu dois faire en premier, ce qui est urgence, ce qui ne l'est pas blablabla. Quelqu'un qui ne sait pas gérer ses priorités, il n'est pas nul. C'est juste qu'il ne sait pas encore gérer ses priorités, il va apprendre à le faire. Quelqu'un qui ne sait pas dire non, il ne sait pas dire stop, ça ne veut pas dire qu'il est nul.

Speaker A [00:16:57]:

Speaker A [00:17:59]:

Speaker A [00:17:59]: Ça veut juste dire qu'il n'y a pas encore connu ses, enfin il ne connaît pas ses limites, qu'il ne les respecte pas et le fait de dire je suis stupide. Ok d'accord, qu'est-ce qu'on en fait de ça Ça donne pas de solution, ça donne pas de pistes d'amélioration. Qu'est-ce que c'est comment faire pour ne plus être stupide Je sais pas Mais par contre, si tu ne sais pas dire non, si tu n'as pas, tu n'es pas bien organisé au travail, si tu ne manges pas correctement, si tu ne dors pas correctement, si tu es tout le temps en colère, ça c'est déjà des trucs plus précis et ça nous permet d'avoir des pistes d'amélioration. Du coup, ces pensées, ces croyances déformées de penser que ce soit envers toi-même ou envers les autres, envers le monde, la société, tout ça peut vraiment entraîner des états émotionnels et des comportements problématiques comme alors problématiques attention comme la peur donc la peur de ne pas faire les choses du coup tu ne pourras pas sortir du burn-out si tu ne fais rien, ça peut aller jusqu'à la dépression si tu traînes trop longtemps dans ton burn-out et puis bien évidemment si déjà de base tu n'as pas confiance en toi, que tu as une une piètre estime de toi-même clairement ces croyances déformées, elles vont aggraver tout ça et plus c'est bas et plus c'est compliqué de remonter tout simplement. Et en plus la plupart du temps ça génère vraiment des émotions qui qui te font sentir mal dans ta peau, dans ta tête et même avec les autres. Ça ça détériore les relations avec les autres. Quand je dis sortir du burn-out, éviter les récidives, être épanoui tout ça c'est vraiment améliorer le quotidien. Pour améliorer le quotidien, tu as besoin de prendre conscience de tes schémas de pensées toxiques pour les changer.

Speaker A [00:17:59]:

Speaker A [00:19:39]:

Speaker A [00:19:39]: Comme ça, quand elles vont se pointer, ou quand d'autres schémas vont se mettre en place, d'autres schémas toxiques vont se mettre en place et ben tu auras déjà cette capacité de les repérer et de les arrêter, tu vois de, c'est-à-dire que jusqu'à aujourd'hui, des fois moi je me dis des choses et et ensuite je me reprends en me disant, non c'est pas vrai ou alors laisse moi essayer pour voir si c'est vrai ou pas. C'est un travail à vie vraiment c'est un travail à vie donc l'objectif est plutôt de te sensibiliser à la différence thérapeute parce qu'en fait toute seule, c'est très difficile d'identifier des schémas inconscients parce qu'ils sont tout simplement. Alors qu'une personne qui est à l'extérieur et qui ne ressent pas tes émotions ou ton t, forcément elle va dire ben ouais mais pourquoi Ouais pas forcément, non mais tu peux quand même essayer mais ça se trouve ça se trouve c'est plutôt la solution b ça se trouve c'est plutôt l'idée quatre tu vois vraiment il y a cette objectivité que toi tu n'as pas et c'est pour ça qu'il faut faire ce travail de de de recadrage avec un professionnel. Alors tu vas me dire ouais mais quand est-ce que je sais qu'il faut faire appel à un coach par exemple Et bien moi je dis qu'au moment où tu te poses la question c'est que c'est la bonne, c'est le bon moment parce qu'en réalité le bon moment n'existe pas mais vraiment dès que tu constates, dès que tu ressens que tu as besoin de prendre du recul sur une situation qu'elle soit professionnelle personnelle qu'importe, dès que tu te poses la question peut-être que là j'ai besoin d'aide, dès que tu as l'impression de tourner en rond, dès que tu as l'impression de mettre des choses en place mais ça donne des tout petits résultats où tu n'es pas certaine de ce que tu mets en place, où tu as du mal à mettre quoi que ce soit en place, Mais pour moi dès que tu te poses la question c'est que c'est bon, c'est le bon moment parce que tu te poses la question. Donc tu ne te posais pas la question, tu n'étais pas prête, tu étais un peu dans le déni, tu voilà ça ne te traversait pas l'esprit. Dès que tu commences à te poser la question, ça veut dire qu'il y a eu pas mal de prises de conscience et que tu sais maintenant que tu as besoin d'aide. Donc pourquoi attendre Rappelle-toi qu'un coach apporte un regard extérieur bienveillant, respectueux, constructif. Il ou elle rassure sécurise te donne confiance et t'aide à prendre de la hauteur face à ce burn-out pour mieux l'affronter et le dépasser.

Speaker A [00:19:39]:

Speaker A [00:22:04]:

Speaker A [00:22:04]: Il ou elle t'aide à te projeter, à rassembler tes forces, tes compétences et te dire tu peux utiliser ça pour améliorer ça vraiment pour changer ton énergie, pour que tu puisses agir dans l'optique de sortir du burn-out et de reprendre ta vie en main. Par contre un coach n'est pas un magicien, ça c'est très important. Mon objectif c'est que toi tu utilises tes propres moyens pour que tu trouves les les solutions à ta problématique parce que le but à la fin c'est d'être autonome, c'est que tu sois ton propre coach. Donc au début tu ne connais pas les concepts, tu ne sais pas comment fonctionne le cerveau, tu ne sais pas comment toi tu fonctionnes et donc avec moi par exemple, on va travailler cette reconnexion à soi pour mieux te connaître et mieux comprendre comment tu réagis aux événements stressants et comment tu pourrais mieux réagir. Mais ça voilà je te partage un savoir, je te partage des exercices et ensuite tout dépend ce que toi tu mets sur la table. Sans oublier qu'un coach c'est quand même de la motivation. Quand tu procrastines, quand tu as du mal et bien lorsque tu es toute seule dans ton coin, tu vas procrastiner pendant des mois mais lorsque tu es dans un programme, tu as des rendez-vous limite des obligations donc ça va te booster. Alors au début certes c'est pas la bonne motivation parce qu'elle est extrinsèque mais c'est en faisant ce que je vais te demander de faire que tu vas développer ta motivation intrinsèque et que par la suite, même quand je ne suis pas là et que le programme est terminé, tu pourras t'auto motiver et t'auto coacher et avancer quoi qu'il arrive.

Speaker A [00:22:04]:

Speaker A [00:23:38]:

Speaker A [00:23:38]: Du coup aujourd'hui si je peux te partager un exercice, ça va être d'analyser une situation stressante et puis vraiment te dire quelle est l'émotion ressentie. Est-ce que c'est de l'anxiété, est-ce que c'est de la tristesse, est-ce que c'est de la honte, de la colère, de l'irritabilité. D'ailleurs tu peux même y ajouter toutes tes sensations physiques, est-ce que tu trembles, est-ce que tu es raide, est-ce que tu as froid, est-ce que tu as chaud, vraiment comment tu te sens à cent pour cent et ensuite il faut identifier la pensée. La première ça va être genre la surface, il va falloir creuser creuser pour arriver à une peur. C'est souvent la peur de quelque la peur d'échouer, la peur de rater, la peur de perdre, c'est toujours la peur de quelque chose et de là, tu vois de quelle distorsion il s'agit. Ça me permettra de faire le récap du coup de cet épisode. Donc est-ce que c'est, est-ce que tu te focalises que sur le négatif, est-ce que c'est du tout ou rien, soit j'ai tout soit je fais rien, est-ce que c'est du tout blanc ou tout noir, donc j'ai pas réussi, je ne réussirai pas, est-ce que tu as des conclusions hâtives Est-ce que tu lis la pensée des autres, donc tu dis lui, il m'aime, lui ne m'aime pas ou est-ce que tu crois prédire l'avenir Donc tu te fais des films encore une fois, tu vas dire ça ne va pas fonctionner ou ils vont se moquer de moi, est-ce que tu exagères un événement ou tu dédramatises plutôt un peu beaucoup Est-ce que tu crois que quelque chose est vrai parce que tu te le dis, j'ai pas confiance en moi parce que je sens que j'ai pas confiance en moi. Est-ce que tu te mets une étiquette et donc tu te condamnes à vie, j'y arriverai pas, je suis nulle, je suis pas à la hauteur, je sais pas faire, c'est pas pour moi.

Speaker A [00:23:38]:

Speaker A [00:25:24]:

Speaker A [00:25:24]: Et ensuite la grande question c'est que peux-tu faire pour réduire l'impact de cette déformation de pensée et cet exercice va falloir le faire et le refaire au moins une fois par jour pendant une semaine voire dix jours parce que et en plus il faut prendre un carnet, un stylo et noter, il suffit pas juste de le faire en roulant ou je sais pas quoi, il faut vraiment prendre le temps d'écrire, de coucher sur du papier tout ça, c'est, tu verras que c'est beaucoup plus difficile de le noter que juste de te le raconter et puis on n'aime pas la charge mentale, ça sert à rien de faire de comme ça n'importe quand, n'importe où, il faut lui donner un cadre, il faut se poser, prendre son carnet, sa boisson préférée, sa musique pour améliorer la qualité de ta vie. En tout cas merci plus plus ton écoute. Si tu veux soutenir le café des Burns, tu peux me laisser un avis, me mettre cinq étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast, tu peux partager le podcast avec une personne qui pourrait en avoir besoin, ça permet de faire vivre le podcast en fait. Si tu veux échanger sur cet épisode, tu peux m'écrire en message privé, mais je te conseille aussi mon canal privé Telegram, comme ça tu n'as pas à passer par un réseau social. Je te rappelle que pour développer ta résilience, pour reprendre conscience en toi et enfin sortir du burn-out, je t'encourage à t'inscrire au cercle de parole sur zoom qui aura lieu dimanche vingt-neuf janvier à quinze heures et sinon, on se capte la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feeling good.