Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A [00:00:01]:

Speaker A [00:00:01]:

Speaker A [00:00:01]: Coucou, bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah et je suis dealeuse de peps pour nanas épuisées grâce à mon expertise d'infirmière, de naturopathe, de coach en résilience et ma passion de la trichothérapie. Ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver confiance en toi et reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo ou avec une nana inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, harcèlement, mal-être, mais aussi espoir, épanouissement, reconversion et surtout trichothérapie. Alors si tu ne sais pas du tout par où commencer pour prendre soin de toi et sortir de cet épuisement et de ce mal-être chronique depuis trop longtemps, je t'encourage à t'inscrire aux 5 jours de conseils, 5 jours de coaching via un podcast privé dans lequel tu trouveras des thématiques dans chaque audio et surtout des exercices à mettre en pratique et un espace d'échange et d'entraide. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Donc aujourd'hui, je vais te parler de la santé mentale au travail. L'épisode précédent, j'avais parlé de l'étude qui vient de sortir sur l'impact qu'a eu le Covid sur la place du travail, sur les priorités du français salarié. Et en fait la santé au travail, tu t'en doutes, elle est montée en hausse. Elle est l'une des plus grandes priorités du salarié et un des plus grands enjeux de l'employeur. Parce que finalement, aujourd'hui, les employeurs ont du mal à garder leur talent, leur personne compétente, parce que, bah, ces gens-là, ils veulent plus laisser leur santé physique et mentale au boulot. Et donc, soit ils cherchent des postes moins prenants, soit ils se mettent à leur compte, soit ils aménagent le truc. Du coup, les entreprises sont obligées, et c'est ça quand on dit « le seul héros c'est le peuple, et c'est le peuple qui a le pouvoir », parce que finalement, étant donné qu'ils n'arrivent plus à garder leur salarié intéressant, compétent et talentueux, ils sont obligés de mettre le paquet en termes de qualité de vie au travail. Donc ils changent les bureaux pour qu'ils soient plus ergonomiques, ils améliorent les outils, ils proposent des séances de sofros, ils proposent des formations même de bien-être, ils sensibilisent sur le burn-out. En gros, ils sont vraiment obligés maintenant de mettre le paquet pour que les gens restent dans leur poste finalement et qu'ils ne partent pas parce qu'ils ont du mal à recruter. Donc on a pu marquer une forte hausse de taux d'absentéisme 2020-2021, même si la pression a été logiquement retombée en 2021, n'empêche que ce taux là reste élevé, beaucoup plus élevé qu'en 2019 jusqu'à aujourd'hui. Et donc aujourd'hui il y a genre trois grands types de troubles ou maladies hors covid qui touchent le salarié. Il y a les troubles musculo-squelettiques, il y a les maladies saisonnières, la grippe, les branchites, les gastro et compagnie, et qui reviennent aussi plusieurs fois. Et puis il y a 35% des salariés qui vivent des situations de risques psychosociaux comme par exemple le burn-out et il y a 14% qui vivent ce burn-out là plusieurs fois. Donc c'est là que ça devient problématique, c'est qu'il y a une certaine régularité.

Speaker A [00:00:01]:

Speaker B [00:03:21]:

Speaker B [00:03:21]:

Speaker B [00:03:21]: Bon alors tout ce qui est saisonnier c'est la vie, mais après musculo-squelettique

Speaker B [00:03:21]:

Speaker A [00:03:24]:

Speaker A [00:03:24]:

Speaker A [00:03:24]: et psychosocial, il n'y a pas de raison que les mêmes personnes ont ces troubles-là plusieurs fois dans le même poste, dans la même carrière. Là ça veut dire qu'il y a un gros problème dans le milieu professionnel. Et donc en octobre 2022, les deux tiers des salariés déclarent être intéressés par un accompagnement de leur employeur permettant d'améliorer leur santé physique ou psychologique, et en même temps 67% de ces mêmes salariés se montrent intéressés à titre personnel par ce type d'accompagnement donc que ce soit du coaching, la psychothérapie

Speaker A [00:03:24]:

Speaker B [00:03:56]:

Speaker B [00:03:56]:

Speaker B [00:03:56]: ou autres. Pour encore une fois insister sur le fait que ce n'est pas un truc qui est à la mode, où tu n'es pas seul à y penser, tu n'es pas un cas isolé. Vraiment j'insiste là-dessus, si aujourd'hui tu es intéressé par un accompagnement de coaching, pour travailler ta façon d'être avec toi-même et avec les autres, ta perception de la vie, tes relations avec ton travail, vraiment revoir l'organisation, revoir les priorités, bah dis-toi qu'il y a quand même deux tiers des salariés qui sont intéressés. Ça veut dire encore une fois qu'il y a une faille, il y a un souci, Il y a une fuite dans la coque du voilier de la société et il faut réparer ça. Il s'agit de la santé physique et mentale. On a envie d'en prendre soin.

Speaker B [00:03:56]:

Speaker A [00:04:39]:

Speaker A [00:04:39]:

Speaker A [00:04:39]: Et le médecin traitant n'est pas forcément la bonne personne parce que lui, il va régler les symptômes, genre grippe, infection et compagnie. La psychothérapie, elle va s'occuper de tout ce qui est traumatisme, blessures du passé, vraiment les blessures d'âme qui sont assez profondes. Le coaching, lui, il va apporter plus de psychologie positive, plus de solutions concrètes au quotidien, genre comment revoir mes priorités, comment revoir mon organisation, qu'est-ce que je peux mettre en place, qu'est-ce que je peux changer. Il t'accompagne, il te motive, il te booste. Donc finalement, le travail continue à être moins central dans la vie des Français, mais surtout ce qui a changé c'est ce symbole de réussite qui perd en vitesse. C'est-à-dire qu'avant, lorsque tu étais overbooké, tu étais bien vu. Tu vois, genre une femme qui travaille, qui a plein de rendez-vous, qui court partout et qui n'a pas cinq minutes pour s'asseoir, c'était quelqu'un de bien vu. Aujourd'hui, c'est devenu plutôt has-been, plutôt tu ne t'en rends pas compte, tu risques un burn out, tu mets ta vie en danger, est-ce que ça vaut la peine Il n'est plus aussi important et surtout on voit plus le travail de la même manière, dans le sens où on a plus envie d'être cette personne pressée qui a plein de rendez-vous, on veut plutôt du slow life, une meilleure consommation, plus éthique, moins de choses, moins de charge mentale, moins de stimuli. On veut plus de retour au calme, retour au bien-être, retour à soi et retour au collectif aussi, profiter de ses enfants, profiter de sa famille, profiter de la société, tester des choses, vraiment vivre. Finalement, on ne veut plus vivre pour travailler, mais on veut travailler pour vivre. Donc cette évolution des mentalités se traduit par une envie de plus d'autonomie. En fait, si on ne veut plus être des robots exécutants, et on veut faire les choses parce que ça nous parle, parce que ça a un intérêt, parce que ça a du sens, parce que ça a une utilité, on ne veut plus être dans l'automatisme, encore une fois, on ne veut plus être des robots qui exécutent, et surtout le fait de mieux revoir son organisation dans son activité professionnelle permet d'atteindre cet équilibre de vie privée-vie professionnelle parce que comme je te l'ai dit aujourd'hui les gens veulent profiter de leur vie, ils veulent pas simplement travailler matin midi et soir et être overbooké matin midi et soir. Et c'est ce qui nous ramène un peu au quiet quitting, c'est la démission silencieuse il me semble, en français ça donne ça. Donc on dit en gros c'est la personne qui va au travail, elle fait son boulot mais pas plus, elle fait le minimum vital des fois même et puis elle rentre chez elle. Il n'y a plus l'implication qu'il y avait avant, il n'y a plus la motivation. C'est même pas de la motivation, c'était une sorte de dévotion. Tu donnais tellement au boulot et tu n'avais pas la reconnaissance qui allait avec. Donc entre je m'implique, j'y vais, je fais mon taf, ok, par contre je ne m'implique plus autant parce que de toute manière j'ai pas... J'attends toujours la reconnaissance pour ce que j'ai déjà fait et du coup cette ambivalence là fait que tu vas au boulot, tu fais ton taf, mais pas plus, et tu rentres chez toi. C'est pas une démission finalement qui est négative dans le sens où les gens sont devenus des flémards, ou que personne ne veut travailler. En fait j'ai l'impression que le quite quitting a un peu une connotation négative, Mais on va savoir pour qui ça sert de lui donner une connotation négative. Mais en réalité non, c'est une démission silencieuse dans le sens où tu fais ton boulot en fait. C'est juste parce que tu es plus serviteur de ton employeur et tu lui donnes pas tout ton sang, tes larmes et ta sueur quoi et du coup visiblement ça ne plaît pas. Donc on est là à stigmatiser cette personne qui est en mode quiet quitting alors que c'est un comportement mais qui est complètement légitime vu que en fonction de ton boulot

Speaker A [00:04:39]:

Speaker B [00:08:22]:

Speaker B [00:08:22]:

Speaker B [00:08:22]: peut-être que ton travail te fait souffrir peut-être qu'à trop tu as trop donné et tu n'as pas eu la reconnaissance qui va avec peut-être que là récemment il y a un Brut je crois qui a publié

Speaker B [00:08:22]:

Speaker A [00:08:35]:

Speaker A [00:08:35]:

Speaker A [00:08:35]: une sorte de rile sur une vidéo sur Instagram d'un éboueur, d'un conducteur de Benz. Et franchement, c'est flagrant, les gars ils sont toujours là, qui pleuve, qui vente, qui neige, ils sont toujours là. Et pourtant, c'est des gens qui sont tellement peu valorisés par leur métier, par la société. On les voit, comme il dit, comme des analphabètes, alors que non, il y a des bacs plus 3 qui font conducteur de benne, qui sont hiboueurs. Tellement il y a des différents

Speaker A [00:08:35]:

Speaker B [00:09:05]:

Speaker B [00:09:05]:

Speaker B [00:09:05]: parcours dans la vie, je veux dire il y a tellement de différentes histoires, on n'est pas tous pareil et on a cette connotation négative envers certains métiers

Speaker B [00:09:05]:

Speaker A [00:09:15]:

Speaker A [00:09:15]:

Speaker A [00:09:15]: et pourtant les gens ils sont quand même là, ils le font tous les jours et ça contribue tellement à la société. Donc le quiet quitting, c'est tu viens, tu fais ton taf et tu pars. Tu t'impliques à la hauteur de ce que tu dois t'impliquer, de ce que ta fiche de poste implique pour le coup, et tu rentres chez toi. Le travail il est toujours là dans la vie du salarié, il se lève tous les matins, il le fait, mais il le fait de façon modérée parce qu'il pense à son bien-être et à sa santé physique et mentale. Rappelons que le travail fait souffrir, Il prend la forme du fameux syndrome d'épuisement professionnel ou burn-out, une forme de surmenage extrême qui mène à l'épuisement émotionnel, physique et psychique. Donc encore une fois c'est quelque chose de très sérieux. Par exemple le stress tout le temps, l'histoire de rendement, de deadline, voilà on te fout le stress tout le temps. Le harcèlement moral ou sexuel, c'est pas ce qui manque dans le milieu professionnel quand tu es une femme. Les conflits entre personnes ou entre équipes, quand t'es pas intégré dans l'équipe, quand Ils se mettent tous sur ton dos quand t'es mise au placard, quand tu sens la mauvaise ambiance, ça rejoint le harcèlement d'ailleurs. Les violences, type insultes, menaces, agressions, donc elles peuvent être commises par tes collègues, par tes boss ou par tes clients. Pour les femmes racisées, elles savent très bien de quoi je parle. On a l'intensité du travail. Plus la durée du travail est élevée, plus le rythme est intense, plus t'as des longues journées de travail, genre de nuit, plus

Speaker A [00:09:15]:

Speaker B [00:10:44]:

Speaker B [00:10:44]:

Speaker B [00:10:44]: t'as des journées de travail où t'as une longue pause, une longue coupure. C'est ceux qui bossent de 8h à 10h, ils reviennent de 17h à 19h, vraiment où ils ne tapent que les moments très durs de la journée, et en plus entre deux ils ne sont pas réellement en pause parce qu'ils savent que dans quelques heures ils y retournent. Des fois tu as des horaires imprévisibles, genre du jour au lendemain, hop ta semaine elle change complètement, les contraintes, les délais serrés trop stricts, les cadences élevées, les objectifs irréalistes, les attentes même un peu contradictoires

Speaker B [00:10:44]:

Speaker A [00:11:12]:

Speaker A [00:11:12]:

Speaker A [00:11:12]: entre ce que tu as le droit de prendre comme initiative mais les protocoles à suivre. C'est vraiment tout un tas d'aspects finalement que l'employeur peut revoir et revoir à la baisse quoi et toi aussi autant de choses finalement que peut-être tu ne veux plus accepter et donc tu mets des limites certes tes limites elles vont avoir des conséquences, on est bien d'accord, mais encore une fois il faut choisir. C'est toujours en question de choix au final, est-ce que je suis le move, donc je vais avoir peut-être la promotion, je vais avoir la reconnaissance mais voilà ma vie, ma santé elle risque d'y rester ou est-ce que je mets mes limites, ça va me limiter dans ma carrière mais ma santé elle est préservée. Il n'y a pas une mieux que l'autre, moi je suis pas là pour juger, chacune choisit la version qui lui va. Comme j'en ai parlé dans l'épisode précédent, des choses se mettent en place,

Speaker A [00:11:12]:

Speaker B [00:12:07]:

Speaker B [00:12:07]:

Speaker B [00:12:07]: les employeurs n'ont plus le choix, ils sont en train d'améliorer l'organisation, le fonctionnement et tout ça, mais tout ça, ça prend du temps, ça va se faire sur des années pour être honnête, c'est pas un truc qui va changer dans deux ans. Du coup toi en attendant, qu'est ce que tu choisis et qu'est ce que tu veux faire C'est un choix que tu dois poser sur papier et suivre avec ton cœur et après qu'importe la voie que tu choisis, tant qu'elle est bien pour toi c'est le plus important. Par exemple il y a les exigences émotionnelles, Donc certains métiers, certaines cultures d'entreprise impliquent de devenir robot, de ne pas avoir d'émotions.

Speaker B [00:12:07]:

Speaker A [00:12:42]:

Speaker A [00:12:42]:

Speaker A [00:12:42]: Parce qu'elles sont jugées, je ne sais pas, inappropriées, je n'en sais rien du tout. Tu dois toujours rester de marbre, toujours comme ça, professionnel, et genre rigide et droite. Et des fois, c'est le contraire. On exige à ce que tu aies toujours un smile, que tu sois toujours de bonne humeur, que tu sois toujours la joie de vivre du village. Mais des fois, tu n'as pas envie parce qu'encore une fois, tu es humaine. Et donc, tant qu'on vient te robotiser, tant qu'on te demande d'être quelqu'un constamment

Speaker A [00:12:42]:

Speaker B [00:13:13]:

Speaker B [00:13:13]:

Speaker B [00:13:13]: sans variabilité, sans changement d'humeur,

Speaker B [00:13:13]:

Speaker A [00:13:16]:

Speaker A [00:13:16]:

Speaker A [00:13:16]: c'est pas possible, c'est pas possible, Ça va générer des tensions, ça va générer de la souffrance et de la détresse humaine, ça c'est une certitude. Il y a le manque d'autonomie,

Speaker A [00:13:16]:

Speaker B [00:13:25]:

Speaker B [00:13:25]:

Speaker B [00:13:25]: cette fameuse façon de travailler mais avec très peu de marge de manœuvre en fait. Donc tu peux pas changer, tu peux pas réadapter, tu peux pas réajuster et tu peux même pas utiliser l'ensemble de tes compétences, ni prendre d'initiative, rien du tout. Et là, c'est un peu t'es emprisonné quelque part psychologiquement

Speaker B [00:13:25]:

Speaker A [00:13:45]:

Speaker A [00:13:45]:

Speaker A [00:13:45]: parlant et pareil, ça peut que être un facteur favorisant du burn out. Après comme je t'ai dit les relations dégradées entre collègues, les conflits de valeurs, quand tu bosses dans un endroit où tes valeurs personnelles ne sont pas du tout en adéquation, enfin

Speaker A [00:13:45]:

Speaker B [00:14:00]:

Speaker B [00:14:00]:

Speaker B [00:14:00]: elles sont pas proches ni de près ni de loin des valeurs professionnelles,

Speaker B [00:14:00]:

Speaker A [00:14:04]:

Speaker A [00:14:04]:

Speaker A [00:14:04]: bah tu peux clairement en souffrir. Imaginons faire un travail que tu juges inutile, vendre un crédit à des personnes alors que tu sais très bien qu'ils n'ont pas les ressources pour, mais avec des techniques et de la persuasion, on sait aujourd'hui que les crédits c'est surtout pour les banques, c'est pas pour nous. Donc toi tu peux juger ça non éthique et mettre les gens en danger et t'es pas ok avec ça. Moi Je me rappelle une fois, ma banquière, c'était il y a super longtemps, elle me dit « j'en ai marre, je me retrouve à vendre des assurances, des téléphones portables, des forfaits mobiles,

Speaker A [00:14:04]:

Speaker B [00:14:40]:

Speaker B [00:14:40]:

Speaker B [00:14:40]: c'est pas mon travail à la base ». La manière dont elles m'ont parlé, ça l'a affecté sérieusement. Si tu dois fournir tout le temps, tout le temps des efforts de malade parce que si tu ne le fais pas tu risques de perdre ton métier, si tu dois être quelqu'un d'autre pour être intégré dans l'équipe parce que sinon tu risques de perdre ton métier. Tout ça là c'est tellement d'énergie, de stress, d'efforts

Speaker B [00:14:40]:

Speaker A [00:15:00]:

Speaker A [00:15:00]:

Speaker A [00:15:00]: fournis au quotidien que franchement tu as intérêt à te ressourcer à côté et quand c'est pas le cas c'est clair que la finalité ça va être un burn out. Donc concrètement qu'est ce qu'on peut faire finalement pour

Speaker A [00:15:00]:

Speaker B [00:15:11]:

Speaker B [00:15:11]:

Speaker B [00:15:11]: soit améliorer la santé mentale au travail ou alors la préserver mais en tout cas se mettre en sécurité entre guillemets et éviter

Speaker B [00:15:11]:

Speaker A [00:15:17]:

Speaker A [00:15:17]:

Speaker A [00:15:17]: ce fameux burn-out professionnel.

Speaker A [00:15:17]:

Speaker B [00:15:20]:

Speaker B [00:15:20]:

Speaker B [00:15:20]: Petit 1, faire des pauses. Régulièrement. Faire des pauses que ce soit pour t'étirer, pour aller boire un thé ou une tisane. Tu vois pas forcément un excitant mais boire quelque chose de chaud qui fait du bien et qui t'apaise. Moi je dirais pourquoi pas remplacer le thé et le café par des vraiment de la phytothérapie, des tisanes apaisantes ou d'autres qui sont plutôt dynamisantes

Speaker B [00:15:20]:

Speaker A [00:15:43]:

Speaker A [00:15:43]:

Speaker A [00:15:43]: donc tu choisis mais peut-être réduire du coup tout ce qui est excitant et remplacer ça par des boissons plus saines, mais en tout cas faire une petite pause. Et quand on fait une pause, je vous recommande de laisser le téléphone dans le tiroir, que ce soit le téléphone personnel ou le téléphone du boulot. Par exemple quand t'es infirmière, tu vois, t'as ton téléphone, il sonne non-stop et je te jure, tu rentres chez toi, tu as encore cette pollution sonore dans les oreilles et donc quand tu es en pause, tu laisses le téléphone perso et le téléphone pro parce que, en condition que ce soit bien ta pause

Speaker A [00:15:43]:

Speaker B [00:16:14]:

Speaker B [00:16:14]:

Speaker B [00:16:14]: réglementaire, tu vas sans ça. Comme ça, ça fait un petit break de son et un petit break de stimuli parce que le téléphone, mesdames, les réseaux sociaux, c'est pas ça qui va réduire votre stress. On sort si c'est possible, on prend l'air même s'il y a du vent, même s'il pleut, mais juste on prend l'air et on revient, on s'étire. À la rigueur, là tu pourrais prendre ton téléphone

Speaker B [00:16:14]:

Speaker A [00:16:35]:

Speaker A [00:16:35]:

Speaker A [00:16:35]: ou tu mets une vidéo de 5 minutes d'étirement de yoga, tu fais ton étirement vite fait ou la petite 5 minutes de sofro et hop tu referme le téléphone quoi. Vraiment l'utiliser à bon escient. On peut lire aussi, on peut écrire pendant ses pauses, histoire de faire autre chose, histoire de couper et de réaliser une vraie pause. Petit 2. On peut éviter le stress facultatif,

Speaker A [00:16:35]:

Speaker B [00:17:01]:

Speaker B [00:17:01]:

Speaker B [00:17:01]: le stress, le surplus, celui qui n'a pas lieu d'être. Et pour ça, il n'y a pas plus simple que d'apprendre à dire un non, de connaître ses limites, de les respecter d'abord soi-même et ensuite de commencer à les faire respecter par les autres. Tant que toi tu continues à te dépasser au détriment de ta santé physique et mentale, les autres ils vont pas percuter que tu as des limites à respecter. Donc au début tu traces tes propres limites, t'apprends à les respecter toi la première et tu verras que les autres vont se rendre compte, ils vont s'adapter. Et puis avoir une meilleure organisation Entre le urgent, le pas urgent,

Speaker B [00:17:01]:

Speaker A [00:17:36]:

Speaker A [00:17:36]:

Speaker A [00:17:36]: l'important, le pas important, et déléguer tout ce qui n'est pas urgent et ce qui n'est pas important, et des fois même déléguer ce qui est urgent et important, mais qui ne nécessite pas absolument ta présence, dans lequel t'es pas absolument indispensable, vraiment apprendre à déléguer quelqu'un qui délègue, c'est quelqu'un qui a une force mentale, c'est pas quelqu'un de faible, d'accord Donc on se préserve. Chacun fait son boulot en fait, et donc y'a pas de raison pour que tu fasses le boulot de quelqu'un d'autre. Et de toute façon dans le milieu professionnel, si tu as la possibilité de déléguer, c'est que tu as le droit de déléguer. Alors délègue, c'est tout Petit 3, comme je dis aux filles que j'accompagne, si un objectif il te semble insurmontable, et bien décortique-le en tout petit objectif

Speaker A [00:17:36]:

Speaker B [00:18:18]:

Speaker B [00:18:18]:

Speaker B [00:18:18]: et fais un tout petit objectif à la fois. Donc décompose tes tâches en fait. Si elles semblent trop lourdes et que tu les reportes à chaque fois parce qu'elles te semblent infaisables là maintenant tout de suite, tu prends cette grosse tâche et tu la décortiques

Speaker B [00:18:18]:

Speaker A [00:18:32]:

Speaker A [00:18:32]:

Speaker A [00:18:32]: en toute toute toute petite dé de tâche et à chaque fois tu fais un dé à la fois et c'est comme ça qu'on se lance, qu'on fait les choses mais en toute sécurité. Petit 4, ce serait cool aussi de porter ton attention sur tes réussites, même les plus petites. On a tendance toujours à relever ce qui ne va pas, on me dit souvent ça, on me dit tout le temps ce qui ne va pas, mais on me dit jamais quand je fais bien. Et bien t'es la première à le faire en réalité et envers toi-même, pas qu'envers les autres. Donc on a besoin d'être critique envers notre travail pour l'améliorer, voilà, il n'y a pas de problème. Mais par contre, il faut aussi apporter la même attention à ce que tu réussis et ce que les autres font de bien. En fait, se congratuler mutuellement, ça fait beaucoup de bien. Sincèrement, ça met une bonne ambiance, ça met du positif,

Speaker A [00:18:32]:

Speaker B [00:19:18]:

Speaker B [00:19:18]:

Speaker B [00:19:18]: ça claque des smiles sur les visages, ça change la vie au quotidien. Que de toujours être soit dans le silence, soit dans les ça va pas, ça va pas, faut faire vite, ça va pas, faut faire vite. Fait les trois. Et le silence, et la critique du travail, et la congratulation. Ça se dit en français ça je crois. Célébration peut-être Petit 5. Utiliser des techniques comme la visualisation par exemple pour s'entraîner à dire je ne sais pas, j'ai pas compris, non je ne peux pas parce que c'est sûr que c'est pas du jour au lendemain que tu pourras t'imposer comme ça, moi c'est un travail que je fais avec les filles pendant des semaines et des semaines et on voit les améliorations au bout de deux mois, deux mois et demi et encore je suis là, je leur propose les outils, je leur propose les concepts, je les boost, je les aide à repérer ce qu'elles ne voient pas, Donc vraiment avec un travail de coaching, il me faut quand même plusieurs semaines pour qu'elles apprennent à dire je ne sais pas, j'ai pas compris, faut que tu fasses ça, non je ne veux pas faire ça. Donc toi toute seule dans ton coin sincèrement, ça risque d'être impossible en réalité pour être tout à fait honnête ou alors ça risque de prendre énormément de temps tout en étant quand même bancal parce que tu n'auras jamais ce point de vue objectif que moi je peux avoir. Mais dans tous les cas tu peux utiliser la visualisation pour te mettre

Speaker B [00:19:18]:

Speaker A [00:20:31]:

Speaker A [00:20:31]:

Speaker A [00:20:31]: pour en fait, c'est ça, visualiser la situation dans laquelle tu vas dire je ne sais pas, non je ne veux pas, mais en toute assurance et en toute légitimité et en toute confiance. Tu te refais le film plusieurs fois et comme ça quand la situation se présente, ce sera déjà plus facile pour toi de dire je ne sais pas, je ne veux pas, parce que

Speaker A [00:20:31]:

Speaker B [00:20:51]:

Speaker B [00:20:51]:

Speaker B [00:20:51]: tu t'es déjà entraîné dans ta tête plusieurs fois. Petit 6. Tout ce qui est communication non violente, communication bienveillante, donc que ce soit être bienveillant avec soi-même ou avec les autres, que ce soit avoir une communication non-violente avec soi-même et avec les autres, forcément déjà ça te préserve toi, parce que tu seras moins exigeante avec toi-même, tu seras moins négative avec toi-même et voilà tu vas être ta meilleure copine, entre guillemets, ta propre meilleure copine, et ensuite ça améliore forcément tes rapports avec les autres, tes rapports avec tes collègues, tout ça dans la limite de ce que toi tu peux faire. C'est à dire que des fois on a beau faire tout ça,

Speaker B [00:20:51]:

Speaker A [00:21:28]:

Speaker A [00:21:28]:

Speaker A [00:21:28]: tu sais on a beau

Speaker A [00:21:28]:

Speaker B [00:21:30]:

Speaker B [00:21:30]:

Speaker B [00:21:30]: donner de la reconnaissance à l'autre, le valoriser, avoir une communication bienveillante, voilà on a beau faire un maximum d'efforts mais voilà ça ne matche pas, ça ne matche pas, de l'autre côté ça ne change pas, du coup la relation elle est toujours tendue à ce moment là c'est tout, Tu te dis j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai donné mon maximum, j'ai expliqué les choses, j'ai respecté telle telle telle règle, ça prend pas, bon bah c'est tout, je me retire. Voilà, faut aussi accepter que C'est pas parce que tu mets en place ce qui est recommandé que forcément ça fonctionne. Des fois même en mettant en place tout ce qu'il faut, bah ça fonctionne pas. Parce qu'en fait, encore une fois, la faille elle est beaucoup trop grande. La fuite dans la coque elle est beaucoup trop grande, ou alors il y en a beaucoup. Il y a beaucoup de petites fuites un peu partout dans la coque. C'est pas que toi en fait. Il suffit pas que toi tu changes pour que tout change. Tu vas changer, déjà ça va te préserver toi. Il y a certaines personnes qui vont s'adapter, du coup les relations elles vont s'améliorer. Et d'autres personnes, Modération, modération, esquive, esquive, moi c'est ce que je recommande. Ça sert à rien de... On devient pas sauveur en fait. C'est des fois, comment dire, la solution c'est pas toi qui doit l'amener, c'est plutôt l'employeur. La solution c'est une refonte de toute l'entreprise. La solution c'est toute l'organisation qui doit changer, mais genre pas la tienne, celle de toute l'entreprise. Et quand on parle de sexisme, c'est toute la mentalité de la société qui doit changer. Donc tu vois, des fois, il y a des choses qui dépassent nos compétences, notre champ d'action, ça ne relève pas de nous. Donc nous on fait ce qui relève de nous, ça va forcément avoir un impact sur notre environnement. Encore une fois, ceux et celles qui vont s'adapter, s'adapter pardon, les relations vont s'améliorer et là où ça ne matche pas, ben tant pis, ça ne matche pas, ce sera ta limite. Voilà, tu as été jusque là.

Speaker B [00:21:30]:

Speaker A [00:23:18]:

Speaker A [00:23:18]:

Speaker A [00:23:18]: Tu as réussi ce que tu as réussi jusque là. À partir de là, ça ne relève plus de tes compétences et donc comprendre que non, tu ne peux pas tout contrôler.

Speaker A [00:23:18]:

Speaker B [00:23:30]:

Speaker B [00:23:30]:

Speaker B [00:23:30]: Voilà, merci plus plus pour ton écoute. Si tu veux être accompagné, si tu veux sortir de ton burn-out, si tu veux vraiment reprendre goût à la vie, reprendre ta vie en main, rejoins l'un de mes programmes. Tu trouveras tous les liens dans le descriptif de cet épisode. Sinon pour soutenir le café des burnies tu peux me laisser un avis, me mettre 5 étoiles sur la plateforme d'Apple Podcast. Tu peux aussi partager cet épisode un peu partout. Si tu veux échanger avec moi je te donne rendez-vous sur Instagram. Et si tu veux éviter les réseaux sociaux, alors rendez-vous sur le canal Telegram privé. Sinon je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode et d'ici là, booste ton feeling good.