Speaker A: Coucou, bienvenue au Café des Burns, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarah, je suis infirmière, naturopathe et ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement pour recharger tes batteries et être épanoui. Chaque semaine, que ce soit en solo avec des nanas inspirantes, on parlera dévalorisation, échecs, mais aussi résilience, espoir, reconversion et surtout, tu trouveras différents liens qui vont t'aider soit à éviter la phase de l'effondrement, soit te reconstruire après un burn-out à travers des habitudes self-care. Maintenant détend les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode. Alors aujourd'hui je vais lire le l'avis de d'Anaïs qui dit un super appui, ce podcast est un super soutien pour celles et ceux qui cherchent à comprendre le burn-in ou le burn-out et y trouver de bons conseils pour s'aider soi-même ou un proche. Le plus le plus vraiment appréciable, c'est l'aspect hyper positif et good vibes, pas du tout un podcast déprimant bien au contraire. Merci Anaïs pour ton avis. Écoute, il résume très très bien le le podcast et et son son utilité et surtout son énergie.
Speaker A: Donc merci beaucoup. Si toi aussi tu soutenir le café des bornist, tu peux me laisser un avis sur Apple podcast et me mettre cinq étoiles, ça me permet d'être bien référencé et de continuer cette aventure. Alors aujourd'hui l'épisode se fait chez Nadia qui nous a invités chez elle pour qu'on puisse discuter donc Nadia elle a un podcast sur la parentalité grand défi et tout petit je t'encourage à aller l'écouter si tu es concerné et on va parler donc burn-out parental et burn-out professionnel avec une jeunesse et une plutôt âgée quand je dis âgée je me comprends mais disons qu'elle a vécu son burn-out dans un contexte bien différent du nôtre et ça donne une autre, un autre point de vue et ça nous permet de de nous dire dans notre malheur, on a quand même un peu de chance parce qu'aujourd'hui on peut en parler et il y a tellement de solutions par rapport à avant. Je ne t'en dis pas plus et je te je te souhaite une très bonne écoute.
Speaker B: Je m'appelle Susan, je suis la fondatrice de Abondance et Abondance c'est une marque qui propose de la petite décoration florale faite à base d'objets de seconde main et de fleurs séchées sourcées en local et également je propose de la formation à travers des ateliers et des conférences pour sensibiliser à la transition écologique. Donc les ateliers, ce sera principalement de l'art floral pour redonner une seconde vie à des objets avec de la fleur séchée et les conférences et talk en plus petit comité, c'est pour parler transition écologique, comment est-ce qu'on s'y met, comment est-ce qu'on avance, comment qu'on performe pour se rapprocher d'un mode de vie plus plus
Speaker C: naturel. Sans comme
Speaker A: je dis sans devenir barano
Speaker B: et C'est ça.
Speaker A: Et du coup j'aime bien.
Speaker C: Alors je m'appelle Jamila Issaoui, je suis sophrologue hypnothérapeute. Alors ce n'est pas de la psychologie, on n'est pas non plus trop dans le coaching, on est plutôt dans la technique en fait. C'est-à-dire que bien sûr c'est une méthode on va dire psycho corporelle quand même, bon on est quand même dans le corps, on est on va parler un petit peu quand même dans les séances, mais on est dans la transmission de techniques.
Speaker A: Parce que
Speaker C: nous ce qu'on veut c'est qu'à l'intérieur ça bouge et que ça devienne plus résistant pour gérer les événements, le stress et caetera. Donc on est vraiment, on est beaucoup dans la physiologie mais la physiologie appelle l'apaisement et l'apaisement ça appelle la responsabilité, la liberté, le choix. Donc voilà, les buts en fait sont voilà ils sont un peu plus loin que la relaxation et caetera. Quand quelqu'un vous dit vivez l'instant présent, ça veut dire arrête de t'inquiéter pour le futur et le passé c'est passé d'accord donc essaye de vivre les moments que tu vis là si tu vas avec cette mentalité là tu profites tu profites je sais pas moi de ton café avec tes copines là, tu profites de tes parents qui vont arriver, de ta petite fille qui va prendre dans tes bras et caetera. Donc tu tu ne vas pas penser à, oh je ne lui ai pas donné ceci ou qu'est-ce que je vais lui faire plus tard et caetera. Donc voilà, c'est ça l'instant présent. Donc on apprend à faire ça, On apprend à vivre le moment.
Speaker A: Soit quand tu manges, soit quand tu t'occupes de ton enfant au lieu de te concentrer sur ce que tu es en train de faire là maintenant donc manger la texture le goût l'odeur Ça c'est la
Speaker B: pleine conscience.
Speaker A: Voilà. Bien t'es là à te rappeler ce moment hostile comme je dis ce moment négatif que tu as vécu et qui est toujours dans ta tête et qui tourne cogitation en fait. Exactement. Donc ne pas vivre en tout cas le temps présent c'est cogiter pendant ce que tu fais au temps t. Alors oui. Tu revistes soit le passé, soit ton angoisse et ton angoisse type le bidule et vivre le temps présent ou la scène.
Speaker C: C'est tout simplement ça.
Speaker A: C'est tout simplement ça.
Speaker C: C'est tout simplement ça. C'est tout simplement ça. C'est des grands mots, mais des choses très simples. Et si si on peut faire émerger des des plus d'estime de soi, l'estime de soi c'est c'est simplement s'aimer tout bêtement.
Speaker A: Mettre la confiance en soi fait partie de l'estime de soi. Exactement. C'est-à-dire quand tu travailles ton estime de soi tu travailles ton image l'amour que tu as envers toi ta confiance en tes compétences ta connaissance de toi-même
Speaker C: la connaissance
Speaker A: c'est toi c'est ta vie, c'est très très dommage et préjudiciable de vivre avec une estime de soi dans les baskets, tu ne peux pas avancer de toi
Speaker C: Tu ne peux pas avancer exactement. La connaissance de soi c'est quoi en fait On on se fond on parle de valeur, qu'est-ce que c'est une valeur c'est pas non plus c'est un truc quinze euros cinq euros. Les les valeurs en fait c'est alors c'est c'est les grands on va dire les grandes valeurs avec lesquelles tu tu veux diriger ta vie quoi. Alors ce n'est pas forcément celle que avec laquelle on t'a éduqué peut-être mais pas forcément. Je veux dire dans une communauté donnée voilà on a de l'éducation et caetera. Peut-être mais pas forcément mais ce n'est pas forcément avec des valeurs avec lesquelles bon tu as fait tes études et caetera, tu as appris des choses et caetera. Ça peut être des choses que tu vas mettre en place, déjà tu vas définir, mettre en place et tu vas mener ta vie avec ce genre de valeur et ça va ça peut changer et cetera. Exemple de valeur, c'est l'amour des autres.
Speaker C: Je veux dire quand vous faites ce que vous faites si vous n'aimiez pas les gens, ce n'est pas possible de faire avec elle. Même si tu adores l'écologie, voilà, tu dis oh non, mais attends, coltiner tout le monde là, oh
Speaker B: mon Dieu les
Speaker C: gens, quelle angoisse, Si si tu n'avais pas cette valeur-là, vous l'avez tous en fait, mais vous vous voilà c'est comme ça, c'est là une des valeurs, une autre valeur c'est la liberté par exemple je dis la liberté encore un mot à la mode mais ce n'est pas pop pénop, c'est-à-dire Irisa et tout, ce n'est pas ça la liberté, bien plus profond que ça, c'est vraiment et individuelle qu'elle s'arrête comme
Speaker A: il y a autant
Speaker C: de certaines choses
Speaker B: que que que de personnes.
Speaker A: Et elle
Speaker C: a une limite malgré tout ce qu'on peut
Speaker A: dire, ce
Speaker C: qu'on a pu nous dire,
Speaker A: elle a
Speaker C: une limite et puis il y a des personnes par exemple qui ne peuvent pas vivre en étant dirigées dans leur travail, à force de se connaître, de se consolider à l'intérieur, en fait on fait du, on fait comment dire, on débroussaille l'intérieur. Et c'est là qu'on vient à la connaissance de soi. Quand on se connaît, on sait ce pourquoi et avec quelle valeur je vais je vais vivre. C'est ça la responsabilité. C'est-à-dire qu'avec ce que je veux, je vais faire ma vie.
Speaker A: C'est ça
Speaker C: le but de la sophro.
Speaker A: Être en phase avec soi et du coup je renvoie celles qui nous écoutent à un épisode qui s'appelle être aligné avec ses valeurs.
Speaker D: Alors du coup je m'appelle Nadia, j'ai deux enfants, un garçon de de trois ans et demi et une petite fille qui a eu un an hier et on a vécu pas mal de changements fin deux-mille-dix-neuf on est arrivé dans cette région du nord, on était un an d'avant et on a on a eu un autre déménagement parce qu'on a acheté cette maison, il y a eu l'arrivée de de Malia, la de ma petite fille et et mon fils a eu sa première rentrée en septembre deux-mille-vingt.
Speaker C: Donc ça fait beaucoup de changements pour lui,
Speaker D: lui qui était très calme, doux, à l'école il est tout contraire, il tape il est devenu presque insolent, enfin j'ai eu quand même vécu
Speaker A: pas mal de difficultés même s'il y a un peu
Speaker D: de mieux et j'ai cherché en fait l'expérience d'autres parents qui auraient connu les mêmes difficultés sans sans trouver parce que forcément moi j'étais je
Speaker C: suis arrivée dans une région où je connais personne
Speaker D: et je cherchais du coup dans les podcasts et je n'ai pas trouvé donc je, en fait il y a beaucoup de podcasts sur la parentalité mais on interviewe des professionnels. Le
Speaker C: Ça reste un truc extérieur quoi.
Speaker D: Moi je me retrouvais pas forcément donc je voulais vraiment avoir l'expérience des parents, déjà ça a deux buts déjà parler des problèmes parce que beaucoup de parents peuvent en avoir honte donc déjà ça incite à en parler,
Speaker A: à des fois je ne
Speaker C: suis pas
Speaker D: seul et ensuite les autres ceux qui écoutent ils peuvent se dire ah ouais c'est vrai je peux je me reconnais je suis pas seule je peux peut-être demander parce qu'en fait quand on demande des rendez-vous auprès des professionnels on attend
Speaker C: souvent rencontrer
Speaker A: il y a dix ans. Pourquoi mon fils
Speaker C: oh là là c'était le c'est c'est l'origine de mon de mon surmenage.
Speaker D: Voilà donc il y a deux objectifs à la fois libérer la part des parents et décomplexer ceux qui vivent les mêmes choses. Et Et puis voilà peut-être clairement je tomberais sur un parent qui a connu aussi les mêmes difficultés
Speaker A: que moi. Oh mais
Speaker B: il y en a là là.
Speaker C: Le problème moi bon il y a dix ans on va dire. Oui oui oui il
Speaker A: y en a.
Speaker C: Ah c'est terrible.
Speaker B: J'ai l'impression que dans beaucoup de familles les les moments de grands changements, c'est aussi des moments qui révèlent des facettes de la personnalité des enfants qu'on n'a jamais vu. Enfin moi je ne suis pas parent, mais on a beaucoup déménagé quand j'étais petite et je me souviens que le dernier gros déménagement qu'on a fait, donc on habitait dans le Nord et nous on est allé à Nantes pour le coup. Et quand quand on est arrivé à Nantes, mes parents ont fait sauter une place à mon frère au passage, qui est arrivé en c p au lieu de faire sa rentrée en maternelle, enfin en grande maternelle Et ça a été la cata, la cata absolue en fait parce que du coup il y avait un gap de maturité qui était un truc de malade et puis il fallait qu'il s'adapte à une nouvelle école, à une nouvelle maison, à une nouvelle vie, enfin et en fait il est devenu ingérable à l'école, pareil, pas du tout à la maison. Enfin moi, en tant que petite fille, je ne me souviens pas d'avoir vu un changement sur mon frère à cette époque-là, mais je je savais de ce que disaient mes parents et moi je l'entendais même en tant que petite fille, qu'à l'école c'était c'était compliqué.
Speaker D: Et ça tu sais combien de temps ça
Speaker C: a duré pour vous
Speaker B: En fait
Speaker A: jusqu'à aujourd'hui vingt-quatre ans,
Speaker C: tu sais quoi Suivez-moi,
Speaker A: j'ai un autre garçon
Speaker C: comme ça aussi.
Speaker B: Tom si tu écoutes ce podcast, désolé, j'étale un peu ta vie, mais mais ça a été très long et il a fallu qu'il trouve sa place et sa place il l'a trouvé là il y a quelques années parce qu'il a découvert le métier pour lequel il était fait et c'est ça fait du bien de le voir heureux, mais Tom la scolarité ça a été, ça a été une peine, mais
Speaker C: Classique.
Speaker B: Ouais non franchement, tout le monde en a ramé, les parents, les frères et soeurs et puis lui pour lui c'était terrible, donc non non ça peut durer très longtemps.
Speaker A: Il était pas idiot. Ouais c'est ça encore une fois il a trouvé son, enfin il a trouvé Et puis pourtant,
Speaker B: ouais, pourtant mes parents lui ont fait voir des psys, des trucs, des bidules, on a vu, enfin, ils ont vu absolument tous les spécialistes possibles et imaginables et ça, ils ne trouvaient pas la manière d'aller mieux en fait, ça a mis vraiment beaucoup beaucoup
Speaker A: de temps. Et du coup toi, ton surmenage, il était plutôt professionnel.
Speaker B: Ouais ouais ouais moi mon surmenage, il a été professionnel en fait avant, je bossais dans la communication et je crois que j'ai découvert cette vocation à treize ans où j'étais très jeune et et en fait pendant mes études, j'ai fait trois ans d'alternance et souvent ça ne se passait pas très bien. Mais tous les ans je changeais, donc je me disais, ce n'est pas grave, la prochaine entreprise ça ira mieux, mes prochaines missions ça ira mieux et puis j'ai quand même eu une année super avec des dans le secteur du management avec deux manageuses géniales et après je suis arrivée au au moment du CDI, donc tu restes plus d'un an dans une boîte et en fait ça n'allait pas non plus et du coup je me suis dit bon il y a un moment c'est peut-être pas que la faute des autres, il faut peut-être que je me remette un peu en question. Est-ce que c'est vraiment ma place ici et effectivement non ce n'était pas ma place. Mais honnêtement le surmenage, je l'ai vécu pleine balle, ça a été en termes d'émotions très très compliqué, mais je me suis rendu compte que ça avait été un surmenage pas mal de temps après. Je pense que j'ai eu besoin de sortir la tête de l'eau pour regarder et me dire punaise ça fait des mois que j'étais dans cet état-là et même moi je ne savais pas quoi.
Speaker A: Généralement ça traîne des semaines et des mois et oui on s'en rend pas compte sinon on s'arrêterait. Ouais.
Speaker B: En fait.
Speaker A: Quand tu te rends compte que tu viens de faire un burn-out, c'est qu'une l'histoire elle
Speaker B: est lourde. Ouais ouais ouais. En fait, c'est quand j'ai commencé à être heureuse au quotidien, je me suis dit, mais en fait c'est génial ça.
Speaker C: Franchement, j'aime bien être dans cet été
Speaker B: là, c'est cool. Je ne veux pas changer de situation. Et en fait, ouais, c'est quand tu, c'est quand tu te rends compte de de la, enfin du maintenant et de l'avant ou de l'après et de l'avant. C'est là que c'est là que tu dis ouais en fait c'était terrible ce que j'étais en train de vivre et maintenant que j'ai la solution, c'est cool et il faut continuer vers
Speaker A: sur quoi tu t'es appuyée justement pour passer pour sortir la tête de l'eau et te dire ah je suis bien je suis heureuse.
Speaker B: Alors déjà moi le premier confinement il a été assez salvateur pour moi parce que ça m'a permis de faire une de faire un stop et puis de me retrouver un peu avec moi-même, de me dire qu'effectivement il y avait un truc qui n'allait pas. Alors étant un peu aware sur tous les sujets de développement perso tout ça,
Speaker C: je me suis dit allez
Speaker B: vas-y je vais faire mon Ikigai et tout. Sauf que en fait, bon bah je n'y arrivais pas trop toute seule et puis du coup, j'ai un peu laissé tomber. Et en fait, j'ai j'ai vécu une expérience perso où je me suis dit bon là maintenant, il faut qu'il faut que je me fasse aider. Donc du coup, j'ai vu une psychologue initialement pour plutôt des problématiques personnelles. Et en fait, le travail qu'on a fait ensemble et le travail que je peux mener avec elle a fait bouger beaucoup beaucoup de choses en moi. Et du coup, il y a un moment, je me suis dit stop en fait, je bosse sur moi, je suis quelqu'un d'intelligent, j'ai un bon entourage, j'ai un mode de vie plutôt sympa et pourtant ça ne va pas. Donc ça veut dire qu'il y a encore un truc à changer. Et du coup là je me suis dit bon ça veut dire que c'est le pro, je ne voulais pas l'admettre
Speaker A: parce que
Speaker B: mine de rien j'avais fait cinq ans d'études dans la
Speaker A: com.
Speaker B: Je pensais que c'était ma vie, que j'allais faire toute ma carrière là-dedans. C'était compliqué de se dire qu'au final tout ça en fait non ce n'était pas moi. Et partir du moment où j'ai lâché ce truc où j'ai admis que ces cinq années d'études allaient me resservir mais que je n'allais pas en faire ma vie, À partir du moment où j'ai pris cette conscience, enfin que j'ai pris conscience de ça, pardon, là c'est allé assez rapidement. J'ai un peu shooté dans la fourmilière et puis à partir du moment où tu bouges un truc, tu tu ne peux pas t'arrêter en fait. C'est comme un effet boule de neige, c'est.
Speaker A: C'est ce qu'on dit, c'est toujours le premier pas qui est difficile. Toujours la prise de conscience qui est difficile et c'est toujours au moment où tu dis, ouais c'est bon là, il faut que ça change là. Ouais, non, non,
Speaker B: en fait, j'ai
Speaker A: décidé, il faut que ça change. C'est toujours cette étape qui est difficile. Une fois que tu es lancé dedans, encore une fois, c'est une question de focus. Encore une fois, si tu te mets comme objectif de d'aller mieux ton cerveau il va voir que les choses qui te permettre d'aller mieux et ça va aller quinze mille fois plus vite quoi.
Speaker B: Après, ça,
Speaker A: il y
Speaker B: a eu aussi des des étapes compliquées parce que mine de rien, j'étais en CDI et il y a un moment, il a fallu que je trouve la manière de quitter mon entreprise pour pour que ce soit ok pour tout le monde. Parce que même si moi je n'allais pas bien, fallait que ce soit ok pour mon entreprise aussi, parce que je m'entendais bien avec mes patrons, donc il n'y avait pas de raison que je me barre et que ça se finisse mal, pas du tout. Donc du coup cette étape-là était compliquée parce qu'on essayait de voilà, eux ils avaient leurs intérêts, moi j'avais mes intérêts,
Speaker A: mais on ne voulait
Speaker B: pas être désagréables les uns avec les autres. Donc cette période a été aussi un peu bancale, mais on a fait de notre mieux et puis au final maintenant, voilà, on a eu fait mon pot de départ en janvier, donc ouais, tout tout n'est pas rose. Mais c'est vrai qu'à partir du moment où tu sens le déclic, c'est compliqué déjà de faire marche arrière et en plus, tout va beaucoup plus vite et tout prend sens en fait. Et le fait de prendre sens, ça, c'est quelque chose que je vis pleinement depuis quelques mois et ça fait du bien.
Speaker A: Et ça se voit. La
Speaker B: lune, c'est ça.
Speaker A: Du coup, c'est c'est, enfin c'est chouette, je sais pas si c'est chouette mais en tout cas c'est bien parce qu'autour de la table il y a ce fameux surmenage professionnel et ici il y a plutôt du surmenage parental.
Speaker C: Parental ok.
Speaker A: Il y en a une qui date un peu plus mais Nadia est plutôt dedans. Djamella donc c'est de l'histoire
Speaker C: ancienne quoi. Mais c'est, il est toujours particulier mon garçon, mais mais il est, bon il est ce qu'il est, mais il est, c'est beaucoup plus gérable on va dire, il plus calme et caetera. Ces temps-ci j'en parle plus je ne sais pas pourquoi et j'en parlais jamais en fait j'en parlais jamais sauf les personnes qui me connaissent bien des amis proches qui ont vu les crises de zéro à quatre cinq ans j'ai peur de
Speaker A: il y a
Speaker C: eu un il y a eu un quelque chose d'ordre personnel, j'ai déménagé et caetera, je suis venue à Lille alors qu'on était là, on va dire qu'il voyait moins son père après après j'ai quand même filé à son père et tout ça va beaucoup mieux mais voilà il y a eu un membre comme ça et il y a eu quelque chose, après je ne veux pas culpabiliser, je ne veux pas rentrer là-dedans, mais je sais que les changements sont difficiles à gérer pour les enfants. Enfants. C'est comme le monde qui s'écroule pour eux quoi, c'est, et là, il faut qu'ils s'adaptent
Speaker B: aux adhérents. C'est
Speaker A: compliqué alors tu m'as dit moi un gamin qui ne comprend pas tout ce qui fait.
Speaker C: Les changements sont difficiles, voilà, tu te poses plein de questions, tu déjà tu es dans une fatigue émotionnelle incroyable quoi et puis tu te poses des questions, tu te poses plein de questions puis tous les matins c'est franchement j'ai vécu des terreurs le soir. Est-ce que tu sais ce que c'est le terreur De nuit, terreur de nuit. Quand il est, quand non non non, quand il était petit bébé encore un an et quelques on va dire, il pleurait énormément bien sûr, j'étais toujours agité. Quand la nuit arrivait, je savais que j'allais être toute seule avec lui et j'avais peur, j'avais de lui.
Speaker A: Tu ne savais pas en fait comment ça allait se tourner. Je ne savais pas quelle chose allait être démangeée.
Speaker C: Oh la la proche j'ai allaité, voilà. Moi j'étais victime de de de mon stress, de de de ce changement et caetera et lui devait être il devait, ça devait communiquer avec lui quoi.
Speaker A: C'est pas ça devait c'est ça communiquer maintenant
Speaker C: qui appréhendait tout.
Speaker A: Je vais te dire j'ai
Speaker C: pris cent pour cent le,
Speaker A: vu qu'on a fait le forfait complet. Quand j'y pense, je rigole maintenant mais je pleurais
Speaker C: à l'époque. En fait il y avait, tout était problématique, la nourriture, ça criait. Quand ils ont un an, deux ans qui commencent à s'habiller tout seul, il veut choisir. En fait il faut faire des stratégies, il faut mettre deux trois habits et tu lui donnes l'impression qu'il choisit le petit déj, il faut mettre deux petits déj. Comme ça il a l'impression de choisir. Non mais
Speaker A: c'est de la folie, c'est de la faute
Speaker C: Et alors quand j'ai décidé de partir chez des amis donc dans le sud et c'est là qu'elles ont compris les copines quoi.
Speaker D: On va voir le pont du
Speaker C: gars là Nîmes punaise le matin j'en suis toute ma vie alors le père il était terrorisé aussi Du coup, j'avais pas, je l'avais pas dit, je l'avais comme ça, je me dis ah donc toi aussi, ok. J'ai perdu huit kilos je me rappelle.
Speaker A: Je ne sais pas combien de temps.
Speaker D: Et toi tu réagissais comment au jour le jour pour que tu es plutôt bienveillant ou tu n'es plus dans
Speaker C: la Ben je sais,
Speaker B: mais en fait
Speaker A: je vais t'expliquer j'étais
Speaker C: des fois prostrée c'était comme ça Alors je m'énervais aussi mais je m'énervais plus sur les autres. Donc j'ai compris que je leur ai fait aussi vivre des choses voilà et lui la dernière année on était là-bas voilà. Mes enfants ils étaient au collège ici imagine tu vois et donc la cantine c'est quand
Speaker A: on est une maman perfectionniste n'est
Speaker C: pas Tout le monde vient manger à la maison, tu es comme une dingue, en fait tu es chef d'entreprise, tu pars chercher tout le monde, tout le monde revient et tu les fais manger, tu as tout préparé à équilibrer ta ta ta ta, tu fais tous manger, qu'en fait tu as la sono, je l'appelais la sono. Il était là, il avait trois ans, crier tout le temps, mais les gamins ils mangeaient comme ça dans le
Speaker A: et puis
Speaker C: je leur ai fait subir
Speaker B: ça là. Et puis je pense qu'il y a enfin en termes de perception de ta propre identité, c'est hyper compliqué quand tu corresponds pas au schéma. En gros, on te dit, mais tu es bête en fait, tu es
Speaker C: débile, tu ne
Speaker B: sais pas te tenir à carreau,
Speaker A: tu ne sais
Speaker B: pas faire ceci. Donc, donc en fait, toi tu vas faire un un CAP menuiserie. Et puis encore là, on renvoie, mais c'est un autre sujet. Est-ce qu'être manuel, ça veut dire être bête.
Speaker A: Il y a
Speaker B: une vraie problématique de par quel sens on prend, enfin moi je trouve que l'éducation nationale aujourd'hui c'est, il y a des manières différentes d'apprendre et c'est hyper important de comprendre sa son propre mode de fonctionnement, on a tous un mode d'emploi.
Speaker A: C'est la méthode garner encore une fois je renvoie vers les intelligences multiples quand on a des enfants qui semble atypique comme ça il faut vous dire qu'ils sont tous on est tous intelligents et on comprend tout ce qui se passe autour de nous sauf que on ne le comprend pas de la même façon avec les mêmes outils et sous la même forme. Et donc quand tu as un enfant qui te paraît perché ou trop excité, c'est pas facile, c'est clair et net, c'est pas facile, mais c'est possible, c'est juste qu'il faut avoir les
Speaker C: outils, ça
Speaker A: ne fera pas formation quoi, il faut chercher l'info.
Speaker C: Oui mais Sara regarde si si tu ne travailles pas ton intérieur, tu ne peux pas supporter ce genre de choses. Parce que
Speaker A: tu ne peux pas t'occuper des autres personnes si tu ne t'occupes pas de toi, tu
Speaker B: ne peux pas être efficace
Speaker A: envers les autres si toi-même tu es mal dans ta peau et c'est pour ça que l'introspection c'est la base quoi qu'il arrive dans la vie de n'importe qui, l'introspection c'est la base parce que ça va te permettre de te gérer et de gérer du coup ce qu'il y a autour de toi et si tu es au top de toi-même en toi, c'est encore du vocabulaire
Speaker C: mais c'est vrai. Donc on
Speaker A: a la chance aujourd'hui d'avoir tout un tas d'outils d'introspection de remise en question et ce fameux développement personnel avec tous ces mots là qu'on disait qui sont devenus à la mode mais c'est très bien c'est très très bien dans le monde permet d'en parler plus de libérer les choses
Speaker D: que ce soit moins genrée
Speaker C: et caetera et ça c'est que du bonheur
Speaker A: Ouais d'un coup de base de
Speaker C: l'argent de la gérer parce que c'est ton garçon qui hurle à la mort dans une salle.
Speaker D: Tout de suite on regarde la
Speaker A: mer. Ouais. Ouais. Donc alors si on terminait sur une fin positive et puis un conseil pour celles qui nous écoutent et qui se reconnaît dans tout ce qu'on a raconté.
Speaker C: Moi je pense que j'aurais aimé rencontrer d'autres personnes à cette époque-là quand même, en parler et tout, ce n'était pas encore ça, puis il y a des solutions quoi et on peut passer, rien n'est
Speaker A: défini. On se
Speaker D: fait la démarche, de souhaiter pas d'en parler et bien on se rend compte qu'il y en a d'autres qui ont tout de suite
Speaker C: salvateur ça. Ah ouais mais en fait
Speaker D: c'est bien d'en parler si on a un sentiment de légèreté mais il faut sauter pas.
Speaker C: Il faut sauter pas. Ce n'est pas forcément évident.
Speaker A: Il faut sortir de ça dessus. Ah oui.
Speaker D: Il faut
Speaker A: aller vers les gens qui T'es seul. Qui te comprennent et qui te T'es seul au milieu du moment. Pas mais qui dédramatise pas, mais plutôt qui booste et qui donne
Speaker C: Il faut parler, il faut parler de grand Ce qu'il
Speaker A: faut pour que tu avances.
Speaker C: Il faut parler, il faut d'ici.
Speaker A: Donc choisissez votre environnement
Speaker D: très très bien.
Speaker C: Ah oui,
Speaker B: je rejoins les filles même si on n'a pas vécu le le même surmenage. Moi, ce qui a été vraiment sauveur pour moi, c'était savoir demander de l'aide
Speaker A: aussi et
Speaker B: du, enfin, le et le premier pas toujours, c'est d'en parler. Admettre en parler et demander de l'aide pour pour actionner le changement.
Speaker D: Moi c'est j'ai déjà demandé de l'aide à ma généraliste, ça m'a fait beaucoup de bien de lui en parler.
Speaker A: Elle
Speaker D: m'a conseillé un psy donc ça fait du bien et j'avais ces cliché le
Speaker C: psy Pour toi ou pour le petit pour moi parce que moi je dis les deux. Les deux filles
Speaker D: là il a rendez-vous la semaine prochaine aussi mais pour moi aussi parce que ça faisait du bien d'en parler et j'avais ce cliché de voilà un psy on va dire que je n'ai pas un bon état. Voilà la honte pas un bon état mental Jusqu'à
Speaker C: maintenant on en a fait ça fait du bien. Justement je
Speaker D: me suis toujours posé la question mais j'ai quoi comme outil pour aller mieux et ben la psy m'en donne voilà tu vois.
Speaker A: Donc en parler en parler de son isolement bien être bien entouré et puis loi de l'attraction.
Speaker C: Mais ça c'est
Speaker A: ça c'est ça c'est ça c'est Rien n'est marqué dans le temps et les défis.
Speaker C: Ma belle-mère et ma grand-mère, elle disait, elle disait en arabe, elle disait tout passe au début, je dis mais en fait c'est la vérité, il
Speaker B: n'y a rien
Speaker C: qui les moments de crise, ce sont des crises, ça commence.
Speaker A: Pour récapituler l'épisode, il est possible de se lancer dans une transition écologique sans devenir dépressive et je te le recommande parce que sincèrement, avoir un intérieur assez simple et avoir une consommation assez simple va épurer ton cerveau et et va diminuer plus plus plus ta charge mentale. On a aussi défini la sophrologie qui est un une technique qui va te permettre de te relaxer certes, mais qui va te permettre aussi de t'aligner avec tes valeurs rends compte qu'il n'y a pas que toi qui a subi, mais tout ton entourage, tous tes enfants ont ont subi aussi ces moments de crise et que bien il aurait été plus profitable, plus bénéfique de lâcher prise sur certaines choses et de ne pas vouloir contrôler le quotidien de a à z. On a vu que perdre ses repères pouvait compliquer la vie aussi d'un enfant comme d'un adulte et donc dans tous les cas découler sur un mal-être au quotidien et que par moment on peut avoir un passé très compliqué et puis le jour où on trouve son hikigai, En tout cas même si tu peux rencontrer des difficultés, des obstacles, n'empêche que ta motivation et ta détermination à te sortir de de cette phase difficile de de ce burn-out est est plus forte que tout et quand tu seras bien dans ta place à faire ce que tu aimes faire, tu te rendras compte que tu es heureuse et qu'avant clairement tu ne l'étais pas et que c'était triste d'être mal dans sa peau au quotidien malgré cette pensée limitante qu'on a tous sur laquelle on a grandi, c'est-à-dire que le travail c'est difficile, que la vie c'est difficile, que c'est difficile pour tout le monde dès que c'est normal. Non non non il y a des gens qui sont heureux, c'est juste que voilà, à un moment donné, il faut que tu dises, c'est bon, c'est fini, je me, je sors de là, je vais demander de l'aide, je vais aller chercher des outils et je vais prendre soin de moi parce que c'est en prenant soin de toi, c'est et c'est en étant au taquet au quotidien que tu peux prendre soin des autres de ce que tu aimes. Alors si toi aussi tu sens que tu es prête à faire ce premier pas, tu sens que que c'est le moment, que là tu n'en peux plus, que tu en as marre d'être dans cette fatigue, dans ce stress, de de de subir ton quotidien et de ne pas en profiter si tu as envie de retrouver ton peps, si tu as envie de recharger tes batteries, si tu as envie de retrouver ta motivation et mettre du sens dans ta vie, réserve ton appel offert. On prendra le temps de parler de toi, de ce que tu affrontes en ce moment et ce que tu peux mettre en place, qui va t'aider à remonter la pente, à sortir de de ce moment voilà qui est naze, mais qui n'est pas définitif parce que rappelle-toi qu'il y a rien n'est définitif et tout peut changer et quand on est tout en bas et bien on ne peut que remonter. Mais il faut que tu prennes cette décision. En tout cas merci plus plus pour ton écoute.
Speaker A: Si tu veux qu'on échange davantage sur cet épisode, je te donne rendez-vous pour le live hebdomadaire. D'ailleurs je te mets dans le descriptif les liens pour accéder au compte Instagram défi. La semaine prochaine, je vais commencer à parler naturopathie et comment elle peut t'aider à remonter la pente et d'ici là surtout, n'oublie pas de booster ton.