Le café des burnies - Pour sortir du burn-out

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Speaker A [00:00:00]:

Speaker A [00:00:00]: Hello, bienvenue au Café des Burnies, le podcast qui prend soin des nanas en burn-out. Je m'appelle Sarra, je suis dealeuse de peps pour nanas épuisées grâce à mon expertise d'infirmière, de naturopathe, de coach en résilience et ma passion pour la trichothérapie. Ma mission est de t'aider à déculpabiliser, à sortir de ton isolement, à retrouver ta confiance en toi et reprendre goût à la vie. Alors chaque semaine, que ce soit en solo avec une anna inspirante, on parlera dévalorisation, échecs, harcèlement, mal-être, mais aussi résilience, espoir, reconversion et bien sûr trichothérapie. Si tu ne sais pas du tout par où commencer pour sortir de ton burn out, de ton mal-être, de ton épuisement, et bien inscris-toi aux cinq jours de conseils offerts pour profiter de sept podcasts privés, cinq exercices à mettre en pratique et une communauté d'échange et d'entraide. Tu pourras ainsi me poser toutes tes questions, me solliciter et je pourrai t'aiguiller dans l'élaboration de ton plan d'action. Tu trouveras le lien dans le descriptif. Maintenant, détends les épaules, cohérence cardiaque et profite pleinement de cet épisode.

Speaker A [00:00:00]:

Speaker A [00:01:07]:

Speaker A [00:01:07]: Combien de fois j'ai parlé du triangle de Karpman Et à chaque fois je me disais, attends tu leur parles de ce triangle là, mais ça se trouve, elles savent pas du tout quoi. Donc dans l'épisode, généralement, je fais une définition rapide et tout, mais il n'y a pas mieux que de bien faire les choses, n'est-ce pas Donc cette semaine, on va parler de ce fameux triangle dramatique, le triangle de Karpman. Qu'est-ce que c'est exactement Donc il a été établi par le psychothérapeute Karpman, c'était quoi dans les années 60, et son objectif était d'étudier les relations entre les individus. C'est donc de l'analyse transactionnelle, ta manière de donner et de recevoir. Vraiment, quand on parle de transaction, il y a une histoire de salaire dedans, il y a une histoire de bénéfices, d'enjeux, on ne fait rien pour rien en gros. Bien, le triangle de Karpman, il vient nous aider à comprendre pourquoi on fait des trucs. On répète toujours la même chose et pourtant, ça se termine toujours mal. Et du coup, il a identifié trois rôles qui peuvent être joués par la même personne au cours de la même discussion.

Speaker A [00:01:07]:

Speaker A [00:02:08]:

Speaker A [00:02:08]: Tu as le rôle de la victime, c'est quelqu'un qui se plaint, qui n'est jamais content, qui est toujours malheureux, qui est passif. Cette personne elle n'a jamais rien fait de mal, elle ne peut jamais rien faire pour améliorer sa situation. Il y a toujours un truc qui l'empêche de faire quoi que ce soit. C'est toujours la faute de quelque chose ou de quelqu'un d'autre. Et puis, qui se sentent souvent persécutés et poursuivis par des catastrophes. Elles n'ont pas de chance. C'est des personnes qui se disent j'ai jamais de chance. Par exemple, il y a la fameuse phrase « regarde ce que tu m'as fait faire ».

Speaker A [00:02:08]:

Speaker A [00:02:41]:

Speaker A [00:02:41]: Imaginons avec ton enfant, tu l'engueules, tu le punis, tu es en mode hystérique et tout, et tu lui dis c'est de ta faute, si je suis en colère c'est de ta faute, c'est parce que t'as pas fait ci, parce que t'as pas fait ça. Et ça peut être la même chose avec n'importe qui en réalité. Et ça consiste à se justifier en rejetant comme ça ta responsabilité sur les autres ou sur les événements de la vie. Tu peux dire aussi, regarde comment j'ai essayé mais voilà j'y suis pas arrivé. Donc tu vas me dire j'ai essayé de reprendre ma vie en main mais c'est trop compliqué, mais il y a trop de trucs à faire, mais c'est trop cher, mais ça demande trop de temps, mais ça me demande trop d'énergie. Tu vois, j'ai la bonne volonté mais voilà j'y arrive pas. Mais il y a quelqu'un ou quelque chose qui m'empêche d'y arriver. Genre tu peux dire, et là c'est genre le mari qui va dire ouais je voulais faire la lessive mais je ne sais pas comment fonctionne la machine.

Speaker A [00:02:41]:

Speaker A [00:03:30]:

Speaker A [00:03:30]: Ou alors je voulais faire la lessive mais j'avais peur de mal trier et je t'aurais mis en colère, tu vois. Donc c'est vraiment intéressant de voir comment toi tu réagis en tant que victime et comment l'autre réagit en tant que victime aussi. Donc ça c'est un rôle. Un deuxième rôle, c'est le bourreau. Donc le bourreau il est sévère, il est critique, il est cassant, il est dévalorisant, il est intimidant, il est humiliant parfois. Et Il peut aller jusqu'à méchant, menaçant, crier, frapper. Le persécuteur est plutôt placé comme un harceleur au quotidien, c'est un peu plus sournois. Il va dénigrer tout doucement, sans que tu t'en rendes compte, et il va jamais donner de signes de reconnaissance.

Speaker A [00:03:30]:

Speaker A [00:04:12]:

Speaker A [00:04:12]: Donc t'as beau faire ton maximum, tu vas jamais recevoir des signes de reconnaissance de sa part. Oui, c'est réussi, mais t'aurais pu aller plus vite. Oui, le client était content, mais t'aurais pu en tirer plus. Ou toi, tu pourrais dire, mon collègue, il fait la lessive et il s'occupe des enfants et tout ça. C'est vraiment histoire de le compar... Enfin, ouais, on pourrait dire que c'est de la comparaison, mais c'est surtout pour dire « t'es trop naze, t'es trop nul, tu sers à rien ». Un persécuteur, il va toujours ressortir les vieux dossiers. Donc ça permet toujours finalement de se mettre un petit peu en hauteur, au final, d'avoir ce pouvoir et cette illusion d'être mieux que les autres.

Speaker A [00:04:12]:

Speaker A [00:04:51]:

Speaker A [00:04:51]: Le classico classique c'est aussi de dire du mal des autres, ça permet tellement de se rassurer en masquant ses propres faiblesses, c'est de la persécution pure et dure. Et après le troisième rôle c'est celui du sauveur. Le sauveur il peut être un bourreau de travail, par exemple. Combien de fois j'ai eu en appel offert, ou même des clientes, donc des nanas que je coach pendant des mois, où elles se donnent, mais genre, à fond au travail, parce qu'elles sont profs, parce qu'elles sont infirmières, parce qu'elles travaillent avec l'humain, ou parce que si elle n'est pas là, ça veut dire que ses collègues devront récupérer ses dossiers, donc ça leur ferait beaucoup de travail, ou parce que, je ne sais pas moi, elle travaille dans l'assurance, donc voilà, si elle n'est pas là tout le temps et qu'elle réagit pas au sinistre tout de suite, les gens ils sont pas bien. C'est vraiment se sentir tellement indispensable à l'autre et vouloir sauver l'autre, tu deviens bourreau de travail. C'est des personnes qui vont se dire voilà, elles sont fortes, elles sont équilibrées, elles sont altruistes, mais en réalité, c'est pas du tout ça, c'est surtout un côté protecteur et infantilisant parce que en réalité, t'es pas en train d'aider l'autre, t'es juste en train de l'assister, parce que tu le fais à sa place. Non, en plus tu t'aides toi en réalité, tu te fais croire à toi que tu es utile, indispensable et super forte. Et puis tu crées cette dette morale après tout ce que je t'ai fait.

Speaker A [00:04:51]:

Speaker A [00:06:17]:

Speaker A [00:06:17]: Après tout ce que je t'ai fait. Après tout ce que je t'ai fait, c'est comme ça que tu me remercies. Voilà, alors qu'en réalité, il n'y a personne qui ne t'a rien demandé. Parce que bien évidemment qu'un sauveur, même si tu ne te le dis pas, lorsque tu fais quelque chose, que tu rendes service à quelqu'un ou quoi que ce soit, tu attends une contrepartie. Tu ne fais rien pour rien. Comme je te l'ai dit, tu n'aides pas la personne, tu fais à sa place et en plus généralement tu cherches absolument à aider quelqu'un qui n'a rien demandé. Donc forcément l'aide, elle ne peut que être inadéquate en fait, inadaptée, et c'est pas le bon truc à faire, donc tu risques soit de ne pas recevoir la fameuse reconnaissance que tu attends, comme tu peux te choper des reproches tout simplement. Et là vas-y la colère elle monte.

Speaker A [00:06:17]:

Speaker A [00:06:57]:

Speaker A [00:06:57]: Donc ça c'était pour introduire un petit peu les trois rôles. Bien évidemment c'est qu'une initiation, c'est genre la surface de la surface, il y a tellement à dire sur chaque, c'est pas possible en un seul podcast d'approfondir chaque rôle. En tout cas ce qu'il faut comprendre c'est que ces rôles là, ils viennent pas de nulle part et ça a été une réponse adaptée à une situation réelle. Si aujourd'hui tu es persécuteur, c'est parce que à un moment donné dans ta vie, tu as réellement été frustré par ton entourage. Si tu es sauveur, ça veut dire qu'à un moment donné dans ta vie, on t'a parentifié. C'est quand tu as donné des charges trop importantes par rapport à ton âge, on t'a responsabilisé beaucoup trop tôt et tu as eu très peu de retours positifs. Donc tu as gardé cette habitude à faire beaucoup pour obtenir touche ouïa. Et surtout ce concept là de faire les choses pour recevoir de la reconnaissance.

Speaker A [00:06:57]:

Speaker A [00:07:49]:

Speaker A [00:07:49]: C'est surtout ça qui est problématique parce que c'est normal d'aimer les signes de reconnaissance mais c'est problématique lorsque tout ce qu'on fait c'est pour avoir de la reconnaissance. On fait les choses parce qu'on aime bien faire les choses. Et quand on a de la reconnaissance, c'est trop chouette. Voilà. Et puis la victime, pareil, à un moment donné dans sa vie, elle a vécu des situations dramatiques, douloureuses, traumatisantes, tout ça, tout ça. Imaginons que t'es maman, donc en mode sauveur, tu vas prendre la défense de ton petit, parce qu'il se fait embêter par son grand frère mais pour défendre le petit frère donc toi qui a la basse sauveuse tu vas devenir bourreau étant donné que tu vas engueuler le grand mais parce que le grand il va se mettre à pleurer à crier ou je ne sais quoi bah tu vas devenir victime à nouveau parce que t'as essayé, t'as pas réussi, tu t'en sors jamais, t'as beau mettre en place ce qu'il faut, ça fonctionne jamais. Et tu peux analyser ton quotidien, tu verras que des situations comme ça, qui se répètent tout le temps, mais t'as que ça. Dans le milieu professionnel, tu peux très bien prendre, par exemple, le cas d'une infirmière qui, en arrivant dans le service, en voyant sa collègue peut-être en retard ou qui galère ou quelque chose comme ça, elle va lui dire ou est inquiète, je m'occupe de telle chambre, de telle chambre, de telle sonde ou de telle soin, sauf que forcément ça te rajoute du boulot, donc c'est épuisant pour toi et tu te retrouves en plus à la bourre et en retard dans tes tâches à toi.

Speaker A [00:07:49]:

Speaker A [00:09:10]:

Speaker A [00:09:10]: Et bien là tu peux très bien devenir et victime et bourreau en alternant les deux en fonction de la personne avec qui tu t'adresses, en fonction du contexte. Bref, ça peut vraiment... On saute d'un rôle à un autre assez rapidement, ou ça va être victime. Je suis submergée de travail, je fais mon maximum, mais voilà, je n'y arrive pas. Tu vois bien qu'il y a beaucoup trop de choses à faire, tu vois, genre c'est pas la mauvaise volonté mais c'est pas possible, mathématiquement c'est pas possible, il y a beaucoup trop de choses à faire par rapport au temps, au machin. Sauf qu'on va te dire mais meuf, il y a personne qui t'a demandé de prendre le travail de quelqu'un d'autre. Et du coup, là, tu te transformes en bourreau contre la personne que tu as voulu aider au début en disant « ouais, mais elle ne fait pas son travail normalement, elle est tout le temps à la bourre, du coup, ça nous met toutes à la bourre. » Encore une fois, elle ne sert à rien, je suis beaucoup plus forte.

Speaker A [00:09:10]:

Speaker A [00:10:02]:

Speaker A [00:10:02]: Parce que dans le triangle, tu fais que tourner, voilà. Tu ne peux que tourner en rond et en changeant de place en fonction du contexte, de la personne qui te parle, du moment, de ton humeur, de blabla et surtout du résultat de ce que tu as mis en place. Et en fait, tu restes dedans parce qu'il y a des bénéfices. Il y a un salaire. Le rôle de victime, il va te procurer le c'est pas moi j'y suis pour rien je subis. Ça veut dire que je suis pas responsable, je peux pas trop répondre de mes actes, je suis à 100% innocente, sans oublier même le plaisir qu'on a à se plaindre. Et il bourreau lui, ça lui donne tellement de pouvoir et de hauteur. Vraiment il se défoule sur quelqu'un, il évacue toutes ses frustrations sur quelqu'un.

Speaker A [00:10:02]:

Speaker A [00:10:42]:

Speaker A [00:10:42]: Et quand je te dis qu'il se croit plus fort que les autres, et puis le rôle du sauveur lui, il nourrit l'ego. Tout simplement, il permet de se croire plus solide, plus équilibré et il va s'entourer de victimes. Voilà, il va passer son temps à choper les personnes qui se mettent tout le temps dans le rôle de victime et ça va toujours être ses meilleurs potes. Parce que c'est le meilleur moyen pour lui d'être tout le temps, de voler tout le temps à leur rescousse. Donc si on devait résumer ce triangle, tu as toujours une attitude soit d'enfant, victime, soit de parent, qu'il soit autoritaire ou nourricier. Donc autoritaire ça va être le bourreau, nourricier ça va être le sauveur. Mais t'es jamais toi en mode adulte, responsable, mature, je prends du recul, je décide en fonction de... T'es jamais adulte dans ce triangle là.

Speaker A [00:10:42]:

Speaker A [00:11:34]:

Speaker A [00:11:34]: Et s'il y a bien un mot qui sort de ce triangle c'est responsabilité. Ça veut dire que la victime elle n'aime pas ce mot et elle rejette toujours la responsabilité sur quelqu'un d'autre. Je le vois au quotidien quand je dis que je n'ai pas de solution miracle pour sortir du burn-out. Pour sortir du burn-out, tu as besoin de faire un travail d'introspection sur toi. Ça ne veut pas dire que les autres n'y sont pour rien, mais en tout cas, il n'y a pas que les autres. Toi aussi, tu as besoin de te connaître, de te reconnecter à toi, de changer tes schémas toxiques, de mettre en place de nouvelles habitudes. En fait, la victime elle dit non mais t'es ouf ou quoi, je vais pas faire tout ça moi, je vais pas y arriver et puis c'est pas que j'ai pas envie mais j'ai pas le temps, j'ai pas l'argent, j'ai pas le machin. Non, il faut que je change de travail parce que là où je suis, on me donne beaucoup de boulot.

Speaker A [00:11:34]:

Speaker A [00:12:24]:

Speaker A [00:12:24]: Je vais changer de mari parce qu'il m'aide pas. Je sais pas quoi faire avec mes enfants parce qu'ils sont trop agités, ils me prennent trop de temps. Voilà, une victime elle va toujours rejeter la responsabilité sur l'autre ou sur l'environnement. Le bourreau et le sauveur eux par contre ils aiment bien s'occuper de la responsabilité des autres. Et ça pareil, la même personne qui me dit je peux pas par exemple suivre un programme parce que je vais pas y arriver, parce que j'ai pas l'énergie, parce que ça va pas en ce moment ou je sais pas quoi, cette même personne elle va me dire je m'occupe de tout à la maison, je peux pas me mettre en arrêt parce que les élèves ils ont besoin de moi. Je peux pas me mettre en arrêt parce que mes collègues ont besoin de moi. Bon, elle ne va pas utiliser le mot besoin. Elle va détourner, mais inconsciemment, c'est ça, c'est se sentir un peu indispensable.

Speaker A [00:12:24]:

Speaker A [00:13:15]:

Speaker A [00:13:15]: Elle va toujours porter des responsabilités qui ne sont pas du tout les siennes. Et en fait les conséquences de ce jeu sont sérieuses déjà je t'ai dit c'est des schémas qui se répètent les schémas sont plein de pensées stéréotypées, plein d'opinions toutes faites de généralité plein de suppositions d'interprétation vraiment c'est à dire une peu d'objectivité et une réalité très déformée. Alors que ça dépend, la durée dépend, l'intensité aussi, mais le jeu n'empêche, il va toujours vers ce bénéfice négatif que je t'appelle depuis tout à l'heure le salaire. Et en réalité ça te fait le salaire, c'est les sensations fortes que tu ressens lorsque tu es victime bourreau ou sauveur et tu vas toujours aller à la recherche de ces sensations là parce que ça vient combler ton vide affectif. Ça vient... Tu compenses. Et ça se termine toujours par des ruminations, des cogitations, par... Tu sais...

Speaker A [00:13:15]:

Speaker A [00:14:09]:

Speaker A [00:14:09]: « Ah, tu vas appeler ta copine, tu vas lui raconter ce qui vient de se passer. En plus, le soir même, peut-être que tu auras ta maman au téléphone, tu vas lui re-raconter la même histoire et la même histoire, tu vas la ressortir deux semaines après, trois mois après. Et voilà, vraiment ça génère beaucoup de rumination le triangle de Karpman parce qu'en réalité, qu'importe le rôle que t'as, le salaire il est là mais après il est éphémère, il tombe. Et donc tu vas à la recherche de ces sensations fortes, et c'est pour ça que tu re-revis le film dans ta tête. Mais pour moi, la conséquence la plus grave du triangle de Cartman, c'est que tu auras beaucoup de mal à sortir du burn-out. Quand tu seras en mode victime, tu ne vas jamais prendre ta responsabilité, donc tu ne vas jamais te lancer dans un programme pour prendre soin de toi, il y aura toujours une excuse pour ne pas le faire. Idem quand tu vas être bourreau, tu vas dire « ouais, tous ces programmes-là, ça ne fonctionne pas, c'est que de l'arnaque, les gens sont sérieux, ils pensent qu'ils vont me la faire à l'envers, je suis tellement plus fort que toi. Et puis quand tu es sauveur, quand tu passes au côté sauveur, tu peux pas prendre soin de toi, il y a tes collègues, il y a ton mari, il y a tes enfants, il y a tes clients, il y a tes dossiers, il y a des machins, il y a tellement de choses plus importantes que toi.

Speaker A [00:14:09]:

Speaker A [00:15:21]:

Speaker A [00:15:21]: Donc non, je vais aller me concentrer sur ces choses très importantes, moi je ne peux pas m'occuper de moi. Donc tu vois, un triangle de Karpman, ce n'est pas les bonnes transactions à avoir pour des relations saines, mais toi en tant que toi avec toi même, c'est vraiment quelque chose qui va t'empêcher de prendre soin de ta santé mentale et physique et de prendre en fait ta situation au sérieux et de passer aux choses sérieuses et voilà de faire appel à un professionnel et vraiment passer aux actions sérieuses entre guillemets. Et comme dirait Jack Salomé, la culpabilité est le cancer de la communication. Et en fait, la seule solution à ça, c'est de rendre à chacun ses responsabilités. Parce qu'en réalité, c'est de la prétention un petit peu la culpabilité. Parce que non, t'as pas autant de pouvoir ni sur les gens, ni sur la vie de façon générale. Alors pour commencer à sortir de ce triangle, je dirais au lieu de ruminer dans son coin, au lieu de ressasser un événement, au lieu de commencer à appeler XYZ pour lui raconter ce qui s'est passé au boulot, règle plutôt les malentendus dans les heures qui suivent le malentendu et directement avec la personne concernée. Alors oui, il faut avoir des corones, il faut avoir de la confiance en soi, de l'assurance, de l'affirmation et c'est tout ce que je travaille avec les filles parce que quand t'es en épuisement et en stress, tout ça a été soit brisé, soit camouflé, soit oublié, soit négligé donc il faut le reprendre, le nourrir, le développer à nouveau.

Speaker A [00:15:21]:

Speaker A [00:16:45]:

Speaker A [00:16:45]: L'humain est soit dans un cercle vicieux, soit dans un cercle vertueux, rappelle-toi de ça. Donc tout ce que tu fais, toutes les petites actions que tu pourras réussir dans un programme de coaching, forcément ça va t'aider à améliorer ta vie au quotidien, que ce soit entre toi et toi-même, mais aussi dans tes relations avec les autres. Aussi, c'est de se tenir aux faits. On ne commence pas à faire des suppositions et des interprétations, on se concentre sur le combien, le qui, le quoi, le où, le quand, on ne se fait pas des films. Autre chose c'est prendre soin de toi, de tes besoins, pour que déjà toi tu sois bien dans ta tête, dans ton corps, de bonne humeur, satisfaite, tu vois Comme ça t'as pas à imposer ton héritabilité, tes frustrations sur les autres. Et aussi, comprendre que toute demande qui n'est pas exprimée n'a pas à être satisfaite. Personne n'est dans ta tête et personne ne peut deviner. Si tu n'as pas clairement demandé ce que tu veux, tu ne peux pas en vouloir à l'autre de ne pas te comprendre ou de ne pas te le donner, de ne pas répondre à ta demande.

Speaker A [00:16:45]:

Speaker A [00:17:45]:

Speaker A [00:17:45]: Maintenant, passons aux réactions saines. Par exemple, si tu te retrouves face à une victime, dis-toi que cette personne-là, elle n'est pas victime. Elle rejoue des scènes qui viennent de très loin, qui viennent du passé et elle le fait inconsciemment. Donc, tu refuses d'entendre ses plaintes, ses énumérations, ses malheurs et tout. Tu coupes court à la parole pour la centrer sur son problème. Là maintenant tout de suite, qu'est ce qui ne va pas Qu'est ce que tu veux exactement qu'est ce que tu attends de moi exactement. Mais si c'est toi qui est dans le rôle de victime, j'espère que tu as compris le message, la seule solution c'est de prendre conscience de ta passivité. C'est à toi d'agir, c'est à toi de décider, c'est à toi de choisir, c'est à toi de prendre ta responsabilité.

Speaker A [00:17:45]:

Speaker A [00:18:33]:

Speaker A [00:18:33]: Donc tu apprends à remplacer par exemple tes plaintes par des demandes précises. Et tu comprends que les solutions sont en toi pour la plupart et que quand elles sont à l'extérieur, tu vas les demander tout simplement. Mais aussi comprendre que la prise en charge de tes problèmes par les autres ne seront jamais efficaces, ils ne seront jamais adaptés. Parce que ça va venir des personnes qui sont dans le rôle de sauveur, donc qui sont impliquées avec toi dans un triangle de carte main. Donc vous allez tourner en rond, comme je t'ai expliqué tout à l'heure. Dis-toi que sans victime, qu'on s'en tente, il n'y a pas de bourreau et il n'y a pas de sauveur. Maintenant, si jamais tu fais face à un persécuteur, souviens-toi que si tu décides de faire quelque chose, c'est parce que tu veux faire cette chose là. Et aussi, comme dirait l'accord de Toltec, n'en fais pas une affaire personnelle.

Speaker A [00:18:33]:

Speaker A [00:19:22]:

Speaker A [00:19:22]: Les reproches, faut pas les prendre... Elles ne te définissent pas. Le gars, c'est juste que voilà, il a été encore une fois frustré par son environnement. Donc en fait ce qu'il te dit, ça ne reflète pas réellement ce que tu as fait ou ce que tu es, ou ne pas en faire une affaire personnelle. Et du coup tu renonces à l'accuser à ton tour. Et tu t'en tiens aux faits, aux quoi, comment, qu'est-ce, combien, tout ça, quand, et tu formules tes demandes de façon précise pour ne pas être sa victime. Et par contre, si c'est toi le bourreau, il est important de chercher la source de ta frustration. Quel besoin est insatisfait Quelle valeur peut-être est bafouée Donc tu prends soin de toi en fait, tu prends soin de tes blessures, tu prends soin de tes besoins, tu te fais aider.

Speaker A [00:19:22]:

Speaker A [00:20:11]:

Speaker A [00:20:11]: Ce travail-là il se fait pas tout seul, de toute façon en fonction du degré et de la gravité de la situation de ce triangle-là, dans tous les cas, tu as besoin d'un thérapeute, d'un coach, d'une psychologue. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait tout seul dans son coin. Maintenant, si tu es face à un sauveur, tu refuses le rôle de la victime. Donc, encore une fois, tu prends ta responsabilité et tu lui dis « Non, t'inquiète, je ne suis pas un enfant. » Comme dirait l'autre, « Je s'occupe. Je vais me trouver une solution, je vais me débrouiller. Tu remercies la personne parce que elle est persuadée de vouloir t'aider, elle est persuadée de faire bien, donc le sauveur on va pas l'engueuler, donc on le remercie chaudement, on lui dit merci beaucoup. Comme ça en plus, il ne va pas développer cette rancune-là, ce sentiment d'ingratitude envers nous.

Speaker A [00:20:11]:

Speaker A [00:20:56]:

Speaker A [00:20:56]: Voilà, on le rassure en disant t'inquiète si j'ai besoin de toi, promis, je fais appel à toi. Maintenant si c'est toi qui es dans le rôle du sauveur, tu comprends que déjà, on t'a rien demandé, de une. Que deux, voilà, c'est pas ta responsabilité. Que ça vient certainement de ton enfance, où t'as dû prendre soin des autres, où on t'a obligé à prendre soin des autres au détriment de toi. Donc tu vois, t'es toujours passé après les autres. Et du coup, tu trouves d'autres moyens d'obtenir de l'attention et des gratifications. Ne serait-ce que en faisant les choses parce que tu aimes bien faire les choses et tu deviens ta priorité à toi. N'est-ce pas charité bien ordonnée commence par soi-même.

Speaker A [00:20:56]:

Speaker A [00:21:33]:

Speaker A [00:21:33]: D'une part, tu laisses les autres devenir autonome, c'est la meilleure chose que tu puisses leur faire. Et au moins toi, tu vas pouvoir te centrer sur tes problèmes à toi, tes failles à toi, et réparer tes soucis à toi, et améliorer ta vie à toi, te sauver toi en premier lieu, et on verra pour les autres. Pour conclure cet épisode, vraiment je te dirais que ce triangle de Carpman, soit les deux personnes qui interagissent sont dedans, donc vous allez tourner entre les trois rôles, mais dès qu'il y en a un qui sort de ce triangle là, en fait l'autre il va aller chercher son sauveur ailleurs, il va aller chercher sa victime ailleurs, et c'est pour ça que je dis tout le temps aux filles que j'accompagne, change-toi, tu verras l'environnement va s'adapter. Soit les personnes elles vont partir parce que tu ne leur conviens plus, soit au contraire, elles vont apprécier la nouvelle personne que tu es et les relations ne seront que plus saines et plus sympas et plus épanouissantes. Donc passe aux choses sérieuses. Fais appel à un professionnel, encore une fois que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, mais engage-toi dans un vrai programme, une vraie méthode, avec des vraies ressources, avec une personne pour t'accompagner, pour te coacher, pour que tu puisses faire ce travail de fond. Parce que quand on parle de blocage, de croyance limitante, de schéma toxique, mais c'est du quasiment 100% triangle de Karpman. Donc change-toi, toi, améliore-toi de l'intérieur et tu verras, les autres vont s'adapter et ça donnera un meilleur quotidien, de meilleurs rapports, de meilleures relations.

Speaker A [00:21:33]:

Speaker A [00:23:11]:

Speaker A [00:23:11]: En tout cas merci plus plus pour ton écoute, je te souhaite de tirer le meilleur de cet épisode. Si tu veux soutenir le Café des Bernice, tu peux me laisser un avis, me mettre 5 étoiles sur la plateforme que tu utilises au quotidien. Tu peux partager le podcast, partager mes postes d'Instagram, ça va sensibiliser et éveiller les consciences et on ne sait jamais le bien que ça peut faire. Et bien évidemment, si tu veux échanger sur cet épisode tu peux m'écrire via instagram mais si tu veux pas passer par un réseau social je te recommande de rejoindre ma communauté privée sinon je te dis à la semaine prochaine et à temps feeling good ❤️ par SousTitreur.com